Mission Arromanches
FASM MONTCALM
La frégate anti-sous-marine Montcalm a rejoint le groupe Jeanne d’Arc pour un exercice de lutte anti-sous-marine au nord de la Corse. Des officiers-élèves ont pu embarquer à cette occasion à bord de la frégate Montcalm et d’un sous-marin nucléaire d’attaque également à proximité, pour s’exposer aux opérations sous-marines. Au lendemain du départ de Toulon du groupe Jeanne d’Arc, les élèves découvrent déjà la vie opérationnelle à la mer. Le BPC Dixmude et la FLF Aconit poursuivent après cet entraînement leur mission de protection des approches littorales avant de continuer leur mission en Méditerranée.
Né le 28 février 1712, le marquis Louis-Joseph de Montcalm de Saint Véran reçut le grade d'enseigne alors qu'il était encore enfant.
Colonel en 1743, il se distingua à Plaisance en 1746 et fut blessé au combat d'Exilles. Maréchal de camp en 1756, il fut envoyé au Canada pour défendre le pays contre une armée de 30 000 hommes. Malgré de très faibles moyens il organisa la défense avec le concours d'un petit nombre d'hommes dévoués dont Bougainville qui était son aide de camp. Il remporta le 8 juillet 1758 la bataille du fort Carillon qui coûta aux Anglais plus d'hommes que n'en comptait son armée.
Il fut grièvement blessé le 13 septembre 1759 dans les plaines d'Abraham lors du combat qui devait décider du sort du Canada.
Mort le 14 septembre, il est enterré à Québec dans l'église des Ursulines.
Colonel en 1743, il se distingua à Plaisance en 1746 et fut blessé au combat d'Exilles. Maréchal de camp en 1756, il fut envoyé au Canada pour défendre le pays contre une armée de 30 000 hommes. Malgré de très faibles moyens il organisa la défense avec le concours d'un petit nombre d'hommes dévoués dont Bougainville qui était son aide de camp. Il remporta le 8 juillet 1758 la bataille du fort Carillon qui coûta aux Anglais plus d'hommes que n'en comptait son armée.
Il fut grièvement blessé le 13 septembre 1759 dans les plaines d'Abraham lors du combat qui devait décider du sort du Canada.
Mort le 14 septembre, il est enterré à Québec dans l'église des Ursulines.
sources : escadrilles.org |
Le 02 avril 2015, à la lueur orange des consoles présentant la situation tactique au central opérations, l’officier de lutte anti sous-marine (OLASM) regarde la table traçante en attendant le résultat de la dernière station de l’hélicoptère Lynx qui est en vol à quelques nautiques de la frégate anti sous-marine (FASM) Montcalm. Quelques heures auparavant, l’OLASM avait proposé au commandant sa stratégie pour traquer le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) adverse et l’empêcher d’atteindre la HVU (high value unit – unité à haute valeur). C’est l’un des multiples scénarios qui s’enchaînent tout au long d’une semaine consacré à l’entrainement des futurs commandants de SNA : le COURCO 2015.
Pour chasser cet adversaire, la FASM Montcalm n’est pas seul, elle dispose de l’un de ses meilleurs atouts : le Lynx. Le dispositif comprend également la frégate Forbin, lep atrouilleur de haute-mer Commandant Ducuing, sans oublier l’aide des avions de patrouille maritime Atlantique 2.
Pendant la nuit, le commandant du Montcalm assure la permanence opérationnelle, parallèlement, les équipes de lutte sous la mer veillent leur sonar actif, guettant avec attention le retour de chaque impulsion sur leur écran. Derrière eux, le CTAC (contrôleur tactique) maintient un dialogue permanent avec l’hélicoptère qui traque lui aussi le sous-marin. En recul, l’officier de quart opération veille à la sécurité de l’exercice impliquant plusieurs bâtiments, des moyens aériens et un SNA, dans une zone fréquentée par le trafic civil.
Partout à bord du bâtiment, les marins sont impliqués dans la lutte. Il faut se déplacer silencieusement et rapidement : la situation acoustique opérationnelle impose aux mécaniciens d’optimiser la gestion des différents auxiliaires afin de minimiser le bruit dans l’eau. Pour alterner des « bonds » à grande vitesse et des stations de recherche, les équipes de quart changent la propulsion entre turbine à gaz (TAG) et moteurs diesels.
Le sous-marin est détecté. Le Lynx trempe son sonar et confirme la position. Désormais, il s’agit de ne pas le lâcher et de « l’engager » rapidement.
Le calme règne, les équipes sont rodées, elles savent ce qu’elles ont à faire. Cette nuit-là le Montcalm a conduit son 100ème exercice de lutte sous la mer (CASEX), en 12 mois.
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale
escadrilles.org
merci à JEF
http://www.opex360.com/2015/02/13/les-fregates-montcalm-jean-de-vienne-vont-jouer-les-prolongations/
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