Chelonia mydas ou tortue verte
Île Juan de Nova iles éparses TAAF
Tortue verte TAAF premier jour Juan de Nova 9-10-2014 |
L'attente fut longue et Marie se désespérait de voir arriver ses tortues... Les Eparses sont lointaines et la tortue n'a pas forcément envie de remonter vers les eaux de l'Iroise.
Timbre TAAF hors-programme 2014 - Disponible à partir du 9 octobre 2014, à l’occasion des 6èmes Rencontres Philatéliques de l’Océan Indien à La Réunion - Prix de vente du timbre 1.05 €
Parfaitement adaptée à la vie aquatique, la tortue verte est une excellente nageuse. Elle évolue parmi les plantes aquatiques et sur les récifs coralliens entre 1 et 40 m de profondeur. Elle doit son nom à la couleur de sa graisse. Sa carapace est brun olivâtre, marbrée de jaune. Elle est reconnaissable à sa grosse tête arrondie, à son bec émoussé et aux deux grandes écailles préfrontales entre ses yeux. La tortue verte n’a pas de dents, mais un bec corné qui lui permet de broyer, couper et brouter. Sa carapace est une boîte osseuse en 2 parties qui enferme et protège tous les organes du corps : la dossière et le plastron.
Seules sortent les pattes, la tête et la queue. Les pattes postérieures courtes et palmées ont une fonction propulsive, alors que les pattes antérieures longues et profilées sont utilisées comme gouvernail. La tortue verte peut atteindre une vitesse de 35 km/h. On reconnaît le mâle adulte à sa longue queue, qui dépasse de 30 cm de la carapace. La tortue verte n’a pas une bonne ouïe, mais sa vision semble très bonne et son odorat est excellent. Elle doit revenir régulièrement respirer à la surface et évacue l’excès de sel et le sable présents dans l’eau de mer dans ses larmes.
En France, elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises. Selon une étude internationale portant sur les lieux de ponte au Japon, Etats-Unis, Australie et Costa Rica, les tortues vertes ne seraient plus en voie d’extinction globale grâce aux mesures de protection dont elles ont fait l’objet. La pêche industrielle, avec ses immenses filets, est le principal danger pour les tortues en mer. Depuis longtemps, l’homme tue les tortues pour manger leur viande et leur graisse.
Il récupère aussi leurs œufs et fait de la soupe avec leurs cartilages et de l’engrais avec leurs os. Les écailles de leur carapace servent à faire des lunettes et des peignes. Leur habitat est également menacé : les herbiers et les coraux sont détruits par le développement des activités humaines (destruction ou occupation des lieux de ponte). Les océans deviennent des poubelles et beaucoup de tortues meurent en ayant avalé des sacs plastique qu’elles ont confondus avec des méduses. Elles sont aussi vicitimes des pollutions côtières et fluviales.
Sources :
http://www.citedelamer.com
http://mediatheque.citedelamer.com
http://www.reseau-tortues-marines.org/les-especes/tortue-verte/
Maturité sexuelle : 20 ans. L’accouplement se déroule en pleine eau. Le mâle s’accroche aux épaules de sa partenaire qui doit le porter ainsi pendant des heures. Parcourant des milliers de kilomètres chaque année, les tortues vertes reviennent toujours pondre sur la plage où elles sont nées, semble-t-il guidées par les champs magnétiques.
La femelle se hisse de nuit sur la plage pour creuser dans le sable une cuvette de 2 m de large et d’1 m de profondeur où elle dépose des centaines d’œufs. Elle repart à l’eau avant le lever du soleil après avoir soigneusement rebouché le tout. Elle recommence plusieurs fois par saison, mais ne pond que tous les 2 ou 3 ans. Durant deux mois, les embryons se développent sous l’effet de la chaleur du sable qui déterminera le sexe des petits (mâles si 28-29°C, femelles si 30°C ou plus). Les jeunes tortues émergent du nid toutes ensembles et se dirigent immédiatement vers la mer. Elles sont alors la convoitise de nombreux oiseaux de mer, poissons et requins. Mesurant 5 cm pour 25g à la naissance, 1 bébé tortue sur 1 000 atteint l’âge adulte (20 ans).
Jeune, la tortue verte est carnivore : elle se nourrit de vers marins, de mollusques et d’œufs de poissons. Adulte, elle devient strictement végétarienne et broute les algues et les plantes aquatiques qui poussent à faible profondeur le long des côtes.
La tortue verte figure dans la liste rouge
des espèces menacées de l’UICN dans la
catégorie « espèce en danger ». En France, elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises. Selon une étude internationale portant sur les lieux de ponte au Japon, Etats-Unis, Australie et Costa Rica, les tortues vertes ne seraient plus en voie d’extinction globale grâce aux mesures de protection dont elles ont fait l’objet. La pêche industrielle, avec ses immenses filets, est le principal danger pour les tortues en mer. Depuis longtemps, l’homme tue les tortues pour manger leur viande et leur graisse.
Premier jour Paris |
Il récupère aussi leurs œufs et fait de la soupe avec leurs cartilages et de l’engrais avec leurs os. Les écailles de leur carapace servent à faire des lunettes et des peignes. Leur habitat est également menacé : les herbiers et les coraux sont détruits par le développement des activités humaines (destruction ou occupation des lieux de ponte). Les océans deviennent des poubelles et beaucoup de tortues meurent en ayant avalé des sacs plastique qu’elles ont confondus avec des méduses. Elles sont aussi vicitimes des pollutions côtières et fluviales.
premier jour Saint-Leu |
http://www.citedelamer.com
http://mediatheque.citedelamer.com
http://www.reseau-tortues-marines.org/les-especes/tortue-verte/
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