aviso Ville d'YS
Nous avons eu l'occasion de parler du capitaine armateur de Saint-Malo Marie-Ange Glâtre et des oeuvres de mer.
Nous avons évoqué la Jeanne d'Arc, la sainte Jehanne (d'Arc), nous parlerons aujourd'hui du Ville d'Ys
Voici un texte de Pierre Goybet parlant de la Ville d'Ys dans les années 1934-1935 , l'aviso ayant servi à l'assistance aux pêches à Terre-Neuve et sur les bancs.
Aviso Ville d'Ys avec griffe TAD Brest 25-3-38 TAD Reykjavik 4-11-38 Cachet service à la mer sur enveloppe Le Pourquoi-Pas" |
LA "VILLE D’YS"
Le bateau dont il était question se nommait la Ville D’YS . Il comptait déjà dix sept ans de bons et loyaux services dans les pays des Bancs . C’était un ancien Aviso dont un certain nombre de frères avaient fait le tour par chavirement . On l’avait amélioré en supprimant les deux « baignoires » avant et arrière et en construisant un pont continu qui augmentait de beaucoup son franc-Bord et lui donnait une stabilité rare J’ignore qui l’avait baptisé En vérité, donner à un bateau le nom d’une ville qui s’est engloutie dans la mer, c’est pour le moins la preuve d’une absence totale de superstition.Mais le marin est superstitieux . J’aurai préféré que le bateau s’appelât autrement.
Néanmoins, tel quel, ce bâtiment de 1200 Tonnes avec ses chaudières à grand volume d’eau, qu’il fallait allumer 48 heures avant l’appareillage sous peine de leur donner un tour de reins, son unique machine, sa seule hélice, et sa vitesse à tout casser qui ne dépassait pas les 11 Nœuds , avait prouvé ce dont il est capable .Après une sortie d’une journée, au cours de laquelle j’avais essayé de voir quelle était son inertie, comment il répondait à la barre, quelle était sa position d’équilibre stoppée et de quel ordre de grandeur était sa dérive en fonction du vent, nous primes le coffre qui à Cherbourb,se trouve à la sortie de l’arsenal.Ce coffre c’est un peu comme comme les fils télégraphiques ou se rassemblent les hirondelles avant leur migration ; on n’y reste jamais longtemps .En effet, quarante- huit heures plus tard le 2 Avril, nous appareillâmes en route directe sur les Açores par le chemin que suivent les voiliers qui, éventuellement, auraient pu avor besoin de nous.
QUARANTE HUIT HEURES DANS LA TEMPËTE
Au départ, tout alla bien, le bateau roulait un peu , ce qui nous permit de vérifier l’accorage et l’arrimage de tout ce qu’il y avait de mobile à bord.Mais le lendemain , les choses commencèrent à se gater : le baromètre se mit à baisser, la mer à se creuser.
Deux jours plus tard, il faisait tellement mauvais qu’il n’était plus question d’avancer. Nous étions à la cape et notre seule ambition était de continuer à flotter . J’étais sur la passerelle que je ne devais pas quitter un instant pendant quarante heures.
Je fis appeler mon second :
- Vous veillerez à ce que personne ne paraisse sur le pont sans ordres . Faites crocher les hamacs pour que l’équipage se repose. Rondes continues dans les fonds . Ayez sous la main tout ce qu’il faut pour accorer solidement un point faible de la coque qui fatiguerait ; surtout faites confectionner par le charpentier des chevilles de bois pour remplacer les rîvets .qui pourraient sauter. Envoyez moi les matelots sans spécialité X et Y qui prendront la barre sous la surveillance du gabier de quart.
Ces deux jeunes matelots agés de 18 ans au plus, étaient tous deux de vieux loups de mer .Ils avaient commençé à naviguer à 12 ans et ils en étaient à leur sixième campagne .L’un était fils d’un capitaine de Bancs , l’autre d’un matelot de Terre Neuve.- Tiens toi, prend la barre, tu vas gouverner à la lame. Tu garderas le bateau entre 6 et 7 quarts de la mer . Veille la 3ème et la 7ème lame : quand tu les vois arriver, tu lofes un peu, mais d’avance. Pas de coups de barre ; elle fatigue assez comme ça .
déjà pendant le jour c’était une rude tension d’esprit . Mais la nuit ! c’est à peine si l’on devinait dans le noir d’encre, la crète déferlante de la lame qui nous arrivait par Bâbord et qu’il fallait franchir avant qu’elle ne s’abattit sur la plage avant.
A l’anémomètre, le vent soufflait à 112 kilomètres à l’heure. Les paquets d’embruns se succédaient sans arrêt et nous étions réduits à l’état d’éponges ruisselantes.Mes deux petits s’en tirèrent si bien que deux fois seulement en 40 heures, nous débarquames quelque 100 Tonnes d’eau. Pénible impression !
Le bateau qui tenait la cage par bâbord donnait toujours un peu de gite par tribord ; c’était comme s’il avait voulu se protéger en augmentant son franc-bord du côtê de la lame.Mais quand l’eau déferlait sur le pont, il donnait brusquement de la bande sur bâbord ; il tremblait de toutes ses membrures. Quand on put enfin se rendre sans trop de danger sur la plage avant on constata que plusieurs montants de rembardes étaient tordus en tire-bouchons. On ne sait pas, chez les terriens que l’eau de la vague déferlante est sensiblement aussi malléable que l’acier.
« Pas pour cette fois »
Enfin un beau matin , on eut l’impression que le cauchemar allait prendre fin. Le ciel laissait apercevoir certains reliefs qui ressemblaient à des nuages . Le baromètre ne montait pas encore mais le thermomêtre enregistreur tombait verticalement .Or cette indication était précieuse. Cela prouvait que nous avions franchi le seuil qui sépare l’air équatorial de l’air polaire et que les vents allaient remonter vers le Nord.
Malgré la mer énorme encore, les figures se détendent . On parle, alors que pendant toute la période de tension, pas un mot inutile n’a été échangé . On a l’impression bien nette que ‘ ça n’est pas encore pour cette fois çi. ».Et alors la fatigue vous tombe sur les épaules comme une chape de plomb. Tous les efforts que l’on a fait sans y penser, se payent maintenant par de terribles courbatures.
Le sommeil, contre lequel on a même pas eu à lutter, contre-attaque et le cerveau est vide. Si ça « beausit » encore, on va pouvoir aller dormir.
On fit un vague point ( mais nous n'étions pas à 20 miles près). Nous avions terriblement dérivés dans le Nord-Est, loin des routes battues en cette partie de l'atlantique. Nous n'avions vu aucun bateau . Seul un S.O.S. provenant d'une centaine de milles dans l'Est , nous avait appris que nous n'étions pas les seuls à nous mesurer avec la mer.Ce S.O.S. avait été repété trois fois et puis était tombé le grand silence évocateur qui marque la fin de l'aventure pour un bateau et son équipage ...
On arriva enfin aux Açores sous un beau ciel bleu.Le commandant, les officiers, l'équipage et le bateau formaient à présent un tout homogène. Une confiance mutuelle régnait après l'épreuve et l'avenir de la campagne se présentait bien.
LA BRUME
Depuis 24 heures, de petits "bouchons " de brume, glissaient lentement vers nous. On aurait dit de ces "soufflons" qui, au début de l'automne, courent au ras des prés, transportant dans un terrain neuf la graine qui fera germer une nouvelle plante . Pëu à peu, le nombre de "bouchons "allait en augmentant et, bientôt, on n'apercevait plus la lune presque pleine , que pendant des fractions de seconde.
Puis tous ces "bouchons" s'agglomérèrent et l'on fut dans la brume pour tout de bon. Il fallait s'y attendre. Nous n'étions pas très loin de l'accore des Bancs et nous rencontrions le courant froid du Labrador qui suit toute la côte Est des Etats-Unis .
Il était encore trop tôt dans la saison pour avoir à craindre les icebergs , mais nous allions incessamment couper la route des grands paquebots qui vont d'Allemagne, de Françe ou d'Angleterre à New York. Ils avaient tellement fait de dégats parmi le goélettes mouillées sur les Bancs que maintenant on les avait forçés, non sans peine à contourner ceux-ci, quittes à allonger leur route de quelques milles.Il nous fallait donc franchir leur parcours le plus perpendiculairement possible et tabler sur la chance.La nature de la mer changeait . L’eau sentait le poisson, comme vous pouvez le constater également si vous allez de Casablanca à Dakar lorsque vous passez près du banc D’ Arguin.Et puis apparaissent les oiseaux qui s’éloignent des bancs et qui de plus en plus nombreux, venaient à notre rencontre comme pour nous montrer le chemin.On mit le sondeur ultra-acoustique en marche et bientôt un fond s’inscrivit : 900 Mètres.Moins d’une heure après , nous étions sur les bancs par des fonds de 200 Mètres. Les Bancs
Ne sont qu’une partie du continent qui s’est éffondrée , comme le Plateau Continental qui borde le littoral atlantique de la Françe.
J’avais un pilote : le Père Yvon, aumônier des Bancs qui n’ayant pu appareiller avec la « Sainte Jeanne –d’Arc » en réparations, avait bien voulu prendre passage à mon bord.- Dites donc père Yvon, à cette époque où sont les voiliers ? Les chalutiers ont la T.S.F. et quand ils voudront me voir ils me le diront . Pour eux ça n’est pas pressé….._ Voici mon avis , Commandant . Actuellement ils pèchent dans le Sud . Ils remonteront dans le Nord lorsque l’eau se réchauffera, car vous savez que la morue se tient avec précision entre les températures plus 2 et plus 4.
En fin de saison, ils pousseront jusqu’au Groenland pour trouver des eaux froides . Je crois que le mieux serait de faire route sur le « N » .( le N de terre neuve se trouve sur toutes les cartes au même point .)…………… C’est le meilleur endroit actuellement pour trouver des bullots qui serviront de boette pour les lignes .
Vous verrez que c’est un bon tuyau et que nous y trouverons plusieurs bateaux en pêche .Et ce fut vrai, nous marchions lentement, 6 nœuds environ . La brume était toujours épaisse et c’est à peine si l’on voyait à 50 mètres devant l’étrave.Soudain , il nous sembla entendre une détonation éloignée. Elle se répétait toutes les 5 minutes environ.- Qu’est ce que c’est père Yvon ?
- C’est un bateau mouillé. Il tire du canon pour que ses Doris qui sont à caler les lignes de fond , peut être à dix milles de lui, puissent retrouver la goêlette avant la nuit .- Et maintenant c’est un cornet à bouquin qui chevrotte dans la brume .- Oui, c’est pour diriger les doris quand ils sont près . Veillez au grain, car nous ne sommes plus loin.
On réduisit la vitesse au minimum et on avança sur l’eau calme et grise en suivant les sons,
Jusqu’à ce qu’une silhouette se détachât dans la brume . Nous n’en étions pas à 100 mètres . On fit le tour , on s’éloigna un peu, et on mouilla exactement par 43 mètres.
A peine ètions nous mouillés qu’un Doris se détacha de la silhouette proche. Il y avait à bord le capitaine et quatre matelots.Je laissai les matelots à l’équipage et j’entraînai le Capitaine dans ma cabine avec le père Yvon, bien entendu. Avant que le capitaine ait pu ouvrir la bouche, le père Yvon l’entretenait
- Mais c’est toi Kermadec ? Figures toi que j’ai passé chez toi avant de m’embarquer sur la Ville d’YS . Quand es tu parti, ta femme attendait un petit . Elle l’a eu . C’est un Garçon épatant qui pesait bien ses 4 Kilos à la naissance . La mère et l’enfant se portent bien. Tiens voilà une lettre de ta femme qui te raconte l’évènement..
Jamais le capitaine n’aurait lu la lettre devant nous. Alors on commença à boire et à parler de la pèche .- ça rend cette année ?
- C’est pas mal , mais actuellement on ne pêche qu’avec des « buleaux » et ce sera meilleur dans un mois quand on verra descendre les seiches et les encornés. Mais tout de même il n’y a pas à se plaindre .- Vous avez un bon saleur ?- La meilleure des Bancs et c’est pas lui qui nous donnera de la morue rouge.- Pas de malades ou de blessés à bord ?- Si j’ai deux types qui ont attrapé des panaris en se piquant avec les hameçons. Ils ont de grosses boules sous les bras et ils souffrent tant qu’ils ne peuvent pas dormir , mais ils pèchent tout de même.- Envoyez les à bord , on leur ouvrira ça .- Bien dit le père Yvon , je vais avec le capitaine et je verrai un peu son équipage .J’ai des lettres et des journaux qui, même un peu vieux, leur feront plaisir .- Ne rentrez pas trop tard . Dans tous les cas nous restons ici la nuit, et je vous attends pour diner.
L’AIR DE FRANCE
Le lendemain, la brume s’était levée. La mer était d’un bleu Meditteranéen . Vers le Suroi on distinguait des silhouettes de goélettes en pêche .
Nous allions de l’une à l’autre, nous arrêtant quelquefois une heure , quelquefois plus longtemps . Mais nous ne pouvions nous attarder car le charbon baissait dans les soutes et nous devions en prendre à St – Pierre ( st Pierre et Miquelon ) libre de glaces.Puis ce fût la tournée au cours de laquelle nous primes contact avec les autorités canadiennes et Américaines : Halifax , Boston, Portland, St Jean du Nouveau , Brunswick au fond de la Baie de Fundy connue pour ses terribles courants et la hauteur extraordinaire de ses marées.La ville d’Ys devait se débrouiller le long de ces côtes semées de plus d’écueils que les côtes de la Bretagne amis en revanche, tellement bien jalonnées de bouées à sifflet, de postes de radio-gonio qui donnent la position exacte moins de cinq minutes après la demande . Et puis, en dehors de la ceinture de récifs, les courbes des fonds sont régulières , et nos sondeurs marchaient admirablement .
Le vrai danger, c’était les bateaux que nous croisions dans la nuit . De véritables dialogues s’engageaient à coups de sirène . Mais les indications ainsi échangées sont d’une imprécision qui engendre, des deux côtés , la prudence. Quand tout le monde aura le « radar » qui n’était pas inventé à cette époque, la navigation deviendra d’une facilité enfantine .Partout nous étions reçus en amis . Le commandant avait changé ainsi que la moitié des officiers , mais c’était toujours cette vielle Ville d’YS , qui revenait chaque année avec la précision des oiseaux migrateurs apportant avec elle un peu d’air de France , qu’Américains et surtout Canadiens respiraient avec joie . Car la Françe est toujours aimée même si parfois critiquée.
DANS LES GLACES.
Nous remontons la côte de Nouvelle Ecosse pour rentrer dans le golfe du St Laurent et charbonner à Sydney-Cap Breton qu’on nous avait affirmé libre de glaces.
La mer était calme et une lune pleine l’éclairait de façon féerique. Cette nuit là j’avais enfin l’impression que je pourrai dormir sans arrière pensée .Vers minuit je fus réveillé par une série de chocs sur la coque. Je sentis qu’on avait diminué de vitesse. Je bondis en pyjama sur la passerelle qui était juste au-dessus de mes appartements Un spectacle inoubliable m’attendait .
D’un bout à l’autre de l’horizon s’étendait une véritable banquise qui devait avoir au moins deux à trois milles de large, formée de blocs de glace de toutes tailles.- Dites donc Midship, êtes vous complètement cinglé pour être entré dans ce chaos ?
- Mais commandant , ce n’est que petit à petit que les blocs se sont rapprochés : il n’y a encore qu’un moment il y avait entre eux de larges chenaux .- Et vous pensiez faire du gymkana entre les blocs pendant 3 milles . Quand vous voudrez bien faire une imbécillité de ce genre la prochaine fois, vous serez bien gentil de me prévenir.Et maintenant, il faut que je nous sorte de là sans faire un trou dans le papier peint qui nous sert de coque et sans fausser une pale d’hélice....
On mit une heure à faire demi tour , avec des manœuvres incessantes de machine. On appuyait l’épaule contre un bloc avec le moins d’erre possible ; puis mettait en avant avec la barre toute à droite et on écartait poliment la glace. Si vous n’avez jamais essayé de tourner de 180 degrés avec un bateau sans vitesse dans un « ice park » vous ne vous rendez pas compte de ce qu’est ce problème.Une fois sorti , il fallut faire un détour de 20 miles en suivant de loin le bord exterieur, du champ de glace pour en trouver enfin le bout. Mais je ne me recouchai pas , cette nuit là….S’il y avait eu la moindre brise ou le moindre clapot, la coque n’aurait jamais résisté.Nous avions rencontré la décharge des glaces du St Laurent qui, en dérivant lentement vers le Sud dans le courant du Labrador, avait constitué cette agglomération sous forme d’un vaste croissant orienté sensiblement Est Ouest.
"La "VILLE d'YS" était le dernier navire au charbon de la Marine Nationale. Station Navale de Terre Neuve, il était affecté à l'assistance aux voiliers et chalutiers de la Grande Pêche. Embarqué le 5 avril 1939, j'ai fait à son bord la campagne de pèche 1939 à Terre Neuve et au Groenland. Je décris la terrible vie des Terre Neuvas et les beautés du Soleil de Minuit.
L'hiver 39-40, hivernage aux Antilles avec plusieurs missions allant de la surveillance avec blocus des pétroliers allemands à Curaçao au maintien de l'ordre à Marie-Galante.
En avril 40, reprise de la mission d'aide et assistance sur les Bancs de Terre Neuve. Ces marins étaient peu ou mal informés du déroulement de la guerre et même de l'envahissement de la France, armistice compris.
En juin 40, nous sommes bloqués à Saint Pierre et Miquelon et y restons jusqu'en novembre 40. Au jour le jour, j'ai retracé les difficultés matérielles et surtout morales endurées par l'équipage pendant plus de six mois, sans autre information que celles rares de Radio Paris, plus ou moins germanisé, sans courrier ni nouvelles de nos familles, mais aussi sans savoir ce qui s'était exactement passé en France ni quelle orientation choisir : France Libre ou Pétainisme ? surtout après les évènements de Mers el Kébir et de Dakar."Quartier Maître JEAN LECERF
VILLE D’YS Aviso sloop type Anchusa (1917 - 1948)
Chantier : Wallsend on Tyne, Grande-Bretagne
Commencé : 26.12.1916
Mis à flot : 06.1917
Terminé : 1917
En service : 15.08.1917 (MN)
Retiré : 17.09.1948 (MN)
Caractéristiques : 1 120 t ; 2 800 cv ; 85,5 x 12 x 5 m ; 1 500 tpc ; 1 machine alternative 4 cylindres à triple expansion ; 2 chaudières ; 17 nds ; 105 h.
Armement : II de 100 + III de 75.
Observations :
1917 : HMS Andromeda acheté sur cale par la Marine française pour remplacer le Rigel torpillé, prend le nom d’Andromède
08.1917 : devient le Ville d’Ys
1918 : camouflé, armé comme garde pêche
1933 – 1935 : campagne de Terre-Neuve
1940 : devient le Ville d’Ys II
12.11.1940 : replié à Fort de France
17.09.1947 : condamné, à l’état d’épave, probablement coulé en Martinique (il existerait une épave de ce nom aux Antilles).
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