21 septembre 2013

Frégate "Latouche-Treville" : 300 militaires accostent à Bordeaux








communiqué par notre correspondante à Saint-Caprais 
Le public pourra visiter la frégate militaire, samedi et dimanche, quai Louis XVIII

La frégate "Latouche-Treville" mesure 139 mètres de long (Photo J.-P.V.)




"Le Colbert" serait-il de retour ? 

On pourrait le croire mais ce n'est pas le croiseur qui a servi de musée de longues années à Bordeaux, qui a accosté jeudi 19 septembre dans le port de la Lune.

Il s'agit du "Latouche-Treville", une frégate anti-sous-marine de 139 mètres de long (le "Colbert" en faisait 180) et de 15 mètres de large.

A son bord, quelque 300 militaires : 20 officiers, 145 officiers mariniers et 145 quartiers-maîtres et matelots. Le navire est arrivé à Bordeaux jeudi soir, il en repartira lundi matin, ce qui impliquera, d'ailleurs, la fermeture du pont Jacques-Chaban-Delmas.




Accosté au quai Louis XVIII (à hauteur de la Bourse Maritime), il sera ouvert au public samedi 21 et dimanche 22 septembre de 14 heures à 17 heures. Des visites qui seront gratuites, comme sur tous les bateaux militaires.

Conçues à l'origine pour assurer la défense anti-sous-marine d'un groupe aéronaval, les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont vu récemment leurs capacités d'action fortement renforcées.

Des senseurs optroniques (capteurs), des armes puissantes et une mise en oeuvre très rapide permettent désormais à la frégate d'identifier avec précision et certitude les menaces avant de les traiter.

Bâtiment de combat moderne et performant, "Latouche-Treville" est ainsi un outil militaire puissant, capable d'intervenir, seul ou au sein d'une force armée nationale ou internationale. Sur toutes les mers du monde et pour tout type d'intervention comme la lutte contre la piraterie.



A titre d'exemple, la frégate "Latouche-Treville" est intervenue au mois de juin dernier dans le golfe de Guinée à la suite du détournement du pétrolier français "Adour".

Publié le 20 septembre 2013 par Sud-Ouest



rappel

L’armateur bordelais Sea-Tankers a perdu le contact, le 13 juin au matin, avec son pétrolier Adourimmatriculé au Rif qui venait de quitter Lomé. Deux officiers français sont à bord aux côtés d’un équipage de marins africains.
Sea-Tankers a constitué une cellule de crise en lien avec le ministère de la Défense et ne donne aucune information à ce stade. L’armateur a déjà été confronté, début février, à l’attaque de son pétrolier Gascogne au large de la Côte-d’Ivoire.
L’Adour aurait été aperçu au large du Nigeria par un avion de reconnaissance.
le Marin le Marin 17 juin 2013
L'ensemble des membres de l'équipage du pétrolier Adour, battant pavillon français et qui avait été capturé par des pirates le 13 juin au large du Togo, a été récupéré "sain et sauf", a annoncé mardi 18 juin l'état-major des armées. Le navire, pris par des pirates, avait été placé sous la surveillance d'un bâtiment de la marine nationale française, la frégate Latouche-Tréville, qui s'était positionné à proximité. Ce bateau participe à l'opération Corymbe, qui maintient une surveillance maritime dans le Golfe de Guinée, pour empêcher notamment les attaques par des pirates de navires marchands.
Le Monde AFP 18 juin 2013 

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