24 novembre 2009

Le Mistral souffle sur le Havre novembre 2009 BPC

Avec retard.. et grâce à Denise... BPC Mistal 2009 Le Havre


Après la réparation de ces planchers défectueux à Brest, le bâtiment de projection et de commandement Mistral rend visite jusqu'à dimanche à sa ville marraine. Le BPC est arrivé hier, dans la brume, au quai Roger Meunier. Ce samedi, l'impressionnant navire sera exceptionnellement ouvert au public, qui pourra le découvrir de 9 à 11H et de 13H30 à 17H. Long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, le Mistral et son sistership, le Tonnerre, sont les deux plus gros bâtiments de combat de la Marine nationale après le porte-avions Charles de Gaulle. Capable de transporter 16 hélicoptères, 4 chalands de débarquement, 70 véhicules et 450 hommes de troupe, le Mistral est armé par 160 marins, placés sous le commandement du capitaine de vaisseau Gilles Humeau.





Le Bâtiment de projection et de commandement de la Marine Nationale, le "Mistral", a quitté le port du Havre ce mardi, un peu après 9 h 15. Il fait route désormais vers Saint-Pétersbourg où il doit passer quelques jours avant son retour dans son port d'attache, Toulon, peu avant la mi-décembre.

Le "Mistral" était arrivé au Havre vendredi dernier pour une escale exceptionnelle à l'occasion de laquelle la ville du Havre est officiellement devenue la marraine du bâtiment. Samedi et dimanche, le public a pu visiter ce navire de deux cents mètres. Au total, plus de 3500 personnes sont montés à bord. Hier lundi, quarante jeunes du Havre, de seize à dix-huit ans, ont effectué leur Journée d'appel et de prépation à la Défense à bord du navire. De quoi faire naitre quelques vocations...

Ce matin, l'heure était à l'émotion au moment du départ ; de nombreux Havrais ont salué le départ du "Mistral", en souhaitant que le souffle le ramène au Havre rapidement.


  TAD Manuel  Le Havre Palais de justice Cachet de la Capitaineie du Port Autonome du Havre

Lu dans Ouest-France ce matin
 
  mardi 24 novembre 2009
Etranger

Le Mistral français démarche la marine russe

mardi 24 novembre 2009

Long de 200 m pour 32 m de large, le Mistral est le deuxième plus gros navire de guerre français, après le porte-avions Charles de Gaulle. Il peut accueillir six hélicoptères, quatre chalands de débarquement, treize chars Leclerc, une centaine de véhicules. Il est aussi doté d'un hôpital de 69 lits.

Photo : Reuters

La Russie va-t-elle rompre avec une longue tradition de préférence nationale et acheter un navire de guerre français ? Le Mistral est à Saint-Petersbourg, depuis hier, pour prouver ses qualités.

Manoeuvre délicate, hier matin, pour le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral. Le navire français, long de 200 m, s'est amarré le long du quai du Lieutenant-Schmidt, à Saint-Petersbourg. Il s'agissait d'effectuer un sans-faute, dans un bras du fleuve Neva où ne sont pas autorisés les navires de plus de 200 m et où le vent fort pénalise les bateaux à gros tirant d'air comme le Mistral. Une manoeuvre sous les yeux inquisiteurs de clients potentiels...

La marine russe souhaite s'équiper en BPC et le Mistral français, conçu par DCNS, correspond à ses besoins. « L'état-major de la marine recherche un navire amphibie capable de débarquer un corps expéditionnaire et de servir de navire-amiral », explique Ivan Konovalov, un analyste militaire du journal Commersant.

De l'air pour Saint-Nazaire ?


Le Mistral a des concurrents : le LPD hollandais de type Johan de Witt et, surtout, le navire amphibie espagnol de type Juan-Carlos I. Pourtant, il tient la corde, comme le confirment des sources au sein de la marine russe. Une marine qui pourrait acheter jusqu'à quatre exemplaires du BPC dont un, voire deux, pourraient être construits en France et les autres dans des chantiers navals russes. Les flottes russes du Pacifique et de la mer Noire devraient être les premières équipées.

Si ce contrat avec les Russes se concrétise, le principal bénéficiaire sera le chantier nazairien STX France, qui construit un troisième BPC pour la Marine nationale, mais dont le carnet de commandes est dramatiquement vide. Un contrat russe pourrait lui donner un peu d'air.

« Il y a une chose à ne pas négliger, ajouteKonovalov, c'est que les chantiers russes sont incapables de construire ce type de bateau. Nous n'avons ni les capacités techniques ni les moyens financiers de remettre à niveau nos chantiers. En outre, il faut aussi prévoir que ce navire-amiral sera à la tête d'un groupement aéronaval, avec des frégates, des navires de soutien qu'il va falloir construire. » Ces faiblesses des chantiers navals russes pourraient faire les affaires de leurs homologues français.

Jusqu'à jeudi, les experts locaux, à qui le président Medvedev a promis, le 16 novembre, un prochain « essor » de la marine russe, vont pouvoir examiner de près le navire français. Nul doute que le dossier sera abordé, vendredi soir, par Vladimir Poutine et François Fillon, les deux Premiers ministres se rencontrant à Rambouillet pour un séminaire intergouvernemental.


Aucun commentaire:

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60 e  ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES  JEANNE D’ARC Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine  La Résolue , le porte-hé...