Rappel des informations données par Mer et Marine en fin d'années 2008
09/12/2008
Caracal à Lanvéoc: les aviateurs devraient être formés au sauvetage hauturier
Selon nos informations, les équipages d'hélicoptères de l'armée de l'air, détachés sur la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic (Finistère) sont "susceptibles de participer à la mission Secmar en complément de la marine", selon les ordres reçus [Lire notre post d'hier]. Toutefois, il n'est pas prévu, pour l'instant, que les équipages de l'armée de l'air prennent l'alerte Secmar.
En effet, les équipages "air" des Caracal EC 725 ne sont pas qualifiés pour le sauvetage hauturier, à longue distance (200 nautiques) et par forte mer, tel qu'il se pratique au large de la Bretagne. Un pilote "air" reconnait être capable de réaliser 80% des missions, mais "pas les plus extrêmes". L'état-major des armées souhaitent que les marins forment des aviateurs à cette mission de service public.
Un Caracal est détaché à Lanvéoc pour palier les indisponibilités des sept derniers Super Frelon de l'aéronavale, dont le taux de disponibilité est d'environ 15%. Après avoir réentrainés les marins qualifiés sur Caracal, les aviateurs resteront à Lanvéoc-Poulmic. Des relèves sont déjà prévues jusqu'en février.
Cette affaire intervient sur fond de grande inquiétude des équipages d'hélicoptères de la marine et de l'armée de l'air, qui craignent pour leur avenir. La perspective d'un regroupement de tous les EC 725 sur une seule base nourrit ses craintes. Les Caracal sont aujourd'hui à Pau (armée de terre - détachement aérien des opérations spéciales, relevant du COS) et à Cazaux (escadron Pyrénées de l'armée de l'air, un organisme à vocation interarmées qui accueillent des terriens et des marins).
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