11 juin 2017

Salonique Méditerranée D Juillet 1916 Guerre 14 18 aéroplane victoire capture Macédoine

Salonique Méditerranée D 



A la suite des deux guerres balkaniques (1912 et 1913), l’Empire ottoman perd l’essentiel de ses territoires situés sur le continent européen au profit, de la Grèce, de la Serbie, de la Bulgarie, de l’Albanie et du Monténégro. La région ottomane de Macédoine est alors partagée entre la Grèce, la Serbie et la Bulgarie. Le Kosovo et le nord de la Macédoine ottomane sont, quant à eux, intégrés au Royaume de Serbie.



Le front d’Orient voit s’affronter les deux grandes coalitions de la Première Guerre mondiale et leurs alliés : ¾ l’Entente : France, Royaume-Uni, Russie, Italie, Roumanie, Serbie et Grèce (à partir de 1917) ¾ l’Alliance ou les puissances centrales : Allemagne, Autriche-Hongrie, Turquie et Bulgarie Sur le front d’Orient, les troupes de l’Entente sont constituées de divisions françaises, britanniques et serbes, renforcées par des divisions italiennes, russes et grecques. Les forces de l’Alliance comprennent en grande majorité des troupes bulgares, renforcées par des troupes allemandes et austro-hongroises, ainsi que par des unités turques.



Le Bureau Naval D fut ouvert le 15 mars 1916 à Salonique, base principale de débarquement du corps expéditionnaire d’Orient, à bord du croiseur auxiliaire Gascogne, avant d’être transféré à terre dans une caserne grecque désaffectée le 25 août 1916. Il ferma le 15 août 1919.

TàD manuel circulaire de libellé POSTES – NAVALES / MEDIT  D  (sans point) , trait d’union,  étoile  Service à la Mer
Le recto de la carte postale représente un avion abattu au sud de Palihor le 1er février 1916 par les aviateurs  Sgt TERME (pilote) et MdL ASTOR (mitrailleur) de l'escadrille N 91S.



carte éditée en Grèce avec une féminisation du mot aéroplane 

Sources :

Collection historique de la Marcophilie navale

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10 juin 2017

ALAT COMALAT Aviation légère Armée de Terre Villacoublay

ALAT COMALAT






Créé le 22 novembre 1954, avenue de Saxe, le commandement de l'ALAT groupe, aux ordres d'un officier général, les formations, les centres d'instruction et les unités de réparation de l'ALAT stationnés en Europe et en Afrique du Nord.

Le commandant de l'ALAT a, sous son autorité directe, les organismes chargés de l'instruction des spécialistes et les organismes d'étude existant au sein de l'ALAT. Il exerce également le commandement des formations implantées dans les régions militaires, sauf en ce qui concerne les attributions du commandement territorial et l'instruction d'ensemble. Il est habilité à suivre la préparation de la mobilisation de ces formations. Il exerce le même commandement sur les unités de réparation, sauf en ce qui concerne les questions d'ordre technique pour lesquelles ces unités relèvent des directions régionales du matériel.





Après un déménagement, en avril 1955, avenue de Latour-Maubourg, il se fixe à Issy-les-Moulineaux.

En 1967, le COMALAT s'installe à Vélizy-Villacoublay.

Le général COMALAT est le conseiller du chef d’état-major de l’armée de terre pour la fonction hélicoptère dont il assure la cohérence. A cet effet, il est associé à tous les travaux relatifs à la doctrine, aux équipements, à l’organisation, à l’infrastructure et à la formation.



  • Le 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg ;
  • Le 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) d' Étain ;



  • Le 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau ;
  • Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau ;
  • Le 9e bataillon de soutien aéromobile (9e BSAM) de Montauban ;
  • École de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) de Dax et de Le Cannet des Maures.


Le général COMALAT est par ailleurs responsable de la sécurité des vols et il définit la nature et les conditions d’exécution des activités aéronautiques, fixe les règles de mise en oeuvre des hélicoptères de l’armée de terre et accorde les dérogations éventuelles.



Il assure enfin la programmation du potentiel aérien nécessaire à la préparation et à l’engagement opérationnel des équipages de l’armée de terre et supervise son exécution.

Le COMALAT compte dix-huit experts de l’aéronautique, officiers et sous-officiers (navigants, contrôleurs de la circulation aérienne, mécanicien et médecin).

Il travaille avec toutes les unités de l’ALAT et tous les organismes interarmées concernés par l’emploi des hélicoptères (SIMMAD - Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense - pour le MCO - Maintien en condition opérationnelle-, la DIRCAM - Direction de la circulation aérienne militaire - pour la réglementation, BEAD - Bureau enquête accident Défense - pour la sécurité des vols, avec les autres armées et la Gendarmerie ainsi qu’avec des organismes civils (DGAC - Direction générale de l’aviation civile -, …).



Sources  : JMO du COMALAT, Sirpa Terre

Remerciements  : général Jean-Claude ALLARD.


Merci à Jean-Louis

09 juin 2017

Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE Cherbourg Arsenal Manche Normandie SNA Rubis Marine nationale Agosta changement nom

Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE


Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale française dans les années 1970, il est décidé pour les forces sous-marines la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion, mais reprenant, pour des questions de coût, la forme de coque des classe Agosta. Cet « Agosta à propulsion nucléaire » est tout d'abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence (les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne), avant d'être débaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.




Lancement du sous-marin PROVENCE le 7-7-1979 TAD Cherbourg-Arsenal Marine
Griffe CHERBOURG ARSENAL MARINE   signature du CF Foillard 1er commandant

Cherbourg. - Baptisé Provence depuis son lancement en juillet 1979, le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la marine nationale va devoir changer son nom en Rubis. Notification en a été donnée le vendredi 19 décembre à Cherbourg, l'Élysée ayant accepté une proposition de l'état-major de la marine approuvée le 12 décembre - c'est-à-dire la veille de sa mort - par le ministre de la défense Joël Le Theule.



Étonnante en raison de l'état d'avancement du bâtiment, qui entreprendra ses essais au printemps, la nouvelle n'a pas vraiment surpris l'arsenal de Cherbourg, qui avait dû supprimer sur un ordre venu de Paris le nom de Bretagne déjà peint sur la coque en construction du deuxième sous-marin nucléaire d'attaque. Elle satisfera les anciens des Forces navales françaises libres, en particulier les associations de sous-mariniers, qui n'avaient pas admis le premier choix de l'état-major de la marine, (le Monde daté 9 et 10 mars 1980).


Le nom de Rubis n'est pas nouveau dans la marine. Il avait été donné dès 1907 à un sous-marin. Mais c'est le Rubis des années 30 qui reste cher aux sous-mariniers. Saisi en mai 1940 par les Anglais, puis intégré au sein de la 9e flotte britannique, ce sous-marin mouilleur de mines du programme 1926 allait détruire, malgré son âge, seize ravitailleurs, sept patrouilleurs ou dragueurs et un sous-marin ennemis. Après quatre années de durs combats sur les côtes de Norvège, ces équipages n'ont pas oublié les distinctions que leur attribua l'amirauté avant le retour en France en 1945.




Au moment de la décision gouvernementale de construire des sous-marins à propulsion nucléaire lance-torpilles, la marine s'orienta, pour des raisons techniques et financières, vers des sous-marins très miniaturisés (2 500 tonnes), à qui l'on admit de donner des noms de " capital-ships " d'avant-guerre, c'est-à-dire des cuirassés de type Provence.
Sources : 

Archives journal Le Monde 

humour dans le carré par Donec Terreur à Tulle

Terreur à Tulle



Bonjour à tous,

En 1944 la division « Das Reich » après s’être distingué en Russie par un comportement particulièrement ignoble, se refaisait une santé dans la région de Montauban car l’armée rouge l’avait quand même salement étrillée.
Depuis mai 1944 il lui est demandé de faire mouvement et d’anéantir par la même occasion les groupes de maquis des régions Dordogne, Limousin, Corrèze.
Ceux-ci avaient reçu l’ordre du parti Communiste et de l’état major FTP de prendre les villes pour y semer la discorde et l’inquiétude auprès des garnisons allemandes et de leurs sicaires miliciens et collaborateurs.







La ville de Tulle est donc prise par le maquis avec un amateurisme patriotique propre aux groupes de partisans. Nous sommes le 8 juin le débarquement vient d’avoir lieu et les Français croient voir le bout du tunnel.
Ce même jour à 21h00 les premiers éléments de la division SS « Das Reich » rentrent dans la ville par trois axes différents. On peut être des spécialistes de l’assassinat de masse, on n’en n’est pas moins des professionnels de la guerre. Entre temps les maquis se sont carapatés.
Les SS ratissent alors les rues, les maisons et regroupent sans ménagement tous les hommes à la « Manu ». Ils sont 5000 à attendre leurs sort sous les yeux des militaires allemands et des autorités de Vichy. Après diverses interventions, 99 victimes sont déclarées « terroristes » par les Allemands. On imagine l’angoisse de ces malheureux qui attendent et que rien ne peut désormais sauver.
La journée avance et les SS attachent des cordes aux balcons. Des volontaires sont demandés afin de procéder aux pendaisons. Ces assassins y mettent tout leur cœur accompagnant leurs actes à la crosse ou au pis
tolet. C’est un spectacle abominable qui s’offre à la vue des tullistes médusés.



A l’issue des exécutions ceux qui attendent à la Manu seront triés par la Milice. 142 seront transférés à Dachau. 101 ne survivront pas.
Les assassins poursuivront leur œuvre de mort à Oradour sur Glane le lendemain.
Heureusement, arrivés sur le front de Normandie en pleine bataille, les Hawker Tempest de la RAF vont venger ces braves corréziens en mettant à mal cette belle division blindée et leurs équipages.
Pour ce qui est du général Lammerding commandant la division, après une belle carrière dans les travaux publics, il s’éteindra dans son lit le 13 janvier 1971.
D’autres survivants se spécialiseront dans l’édition lucrative d’ouvrages révisionnistes.
Bref aucun des responsables ne seront vraiment inquiétés, preuve s’il en est besoin que le crime paie.

A la semaine prochaine

Donec



08 juin 2017

Mission militaire Franco Polonaise Pologne 1919

Mission Française en Pologne 1919


La mission militaire franco-polonaise (juin 1917-juillet 1919), installée à Paris, 4 rue de Chanaleilles, est l’organe délégué du gouvernement français auprès du comité national polonais (CNP)
Le général de division Louis Archinard en a été le seul chef. Il a eu pour mission d’organiser, selon les dispositions en vigueur dans l’armée française, l’armée polonaise créée par décret présidentiel du 4 juin 1917 et placée sous le commandement du général Józef Haller.
Trésor et Postes Le numéro de secteur est entre 2 étoiles *309*. Au centre, sur 3 lignes, on trouve une étoile à 6 rayons qui remplace la levée. La date et le mois est en chiffre arabes. Les deux dernières chiffres de l'année se trouve sur la troisième ligne. Les SP de la série 300 ont aussi été utilisés en Pologne.

Timbres de la poste polonaise 20 et 25  représentant l'aigle national et deux faisceaux

La mission est composée, en août 1917, du cabinet du général chef de mission, de l’état-major qui comprend un service du courrier-quartier général, un 1er bureau et un 2e bureau alors en formation, de la prévôté, du service de l’intendance – dont le chef assure également le rôle de chef du service de l’intendance de l’APA. –, du service de santé, du service des affaires civiles, ainsi que de chargés de mission spéciale. En décembre 1917, est créé un 3e bureau. La mission est dissoute par décision ministérielle du 15 juillet 1919.




Suite à la déclaration de la Diète polonaise du 27 mars 1919 concernant l’accord de la Pologne avec l’Entente et à l’accord du 25 avril 1919 entre les gouvernements français et polonais au sujet du haut-commandement français auprès de l’armée polonaise, est créée la mission militaire française en Pologne ; elle est placée auprès du général Pilsudski, chef du gouvernement polonais, commandant en chef de l’armée polonaise.



la mission a été chargée d'incorporer l'armée Haller dans les structures de l'armée polonaise. (1er septembre 1919) ; d’élaborer les règlements militaires; d’organiser et d’instruire l’armée polonaise nouvellement créée; et d’«aider l’État polonais à se constituer librement à l’abri des interventions extérieures ennemies qui pourraient se produire sur ses frontières » . La mission a notamment apporté une importante aide logistique qui a rendu possible la victoire de l’armée polonaise sur l’armée bolcheviste à Varsovie (15 août 1920).
La mission, à laquelle participait le capitaine De Gaulle, a été commandée successivement par les généraux Henrys (avril 1919-octobre 1920), Niessel (octobre 1920-décembre 1921), Dupont (décembre 1921-1926), Charpy (1926-février 1928) et Denain (1928-1931), et par le colonel Prioux (1932).



En vertu de l’accord du 25 avril 1919, la mission dispose de quatre officiers délégués à l’organisation, à l’instruction dans les zones des Armées et de l’Intérieur, aux opérations et aux transports de ravitaillement. Des directions de l’Infanterie, de l’Artillerie et du Génie, un service de santé, l’intendance, le service aéronautique et le Quartier général sont placés sous l’autorité de l’État-major de la mission, lui-même composé des 1er , 2e , 3e et 4e bureaux. Des officiers sont par ailleurs détachés du 2 bureau de l’état-major à Poznan, Cracovie, Lwow, Minsk, Wilno et Dantzig.



Au printemps 1919 fut mise sur pied une armée polonaise composée de deux corps d'armée et de 5 divisions placée sous le commandement du général Haller.Composée d'éléments empruntés à l'armée française, elle reçue des éléments de secteurs postaux de la série 300.
le 1er septembre 1919 est créé le secteur 311 pour desservir la mission militaire française à Varsovie. Les autres secteurs seront dissous avant février 1920. Le secteur 311 subsista au moins  jusqu'au 17 novembre 1920.


Les secteurs attribués aux différentes formations

302 1ere division polonaise (ex 63e D.I. S.P. 28)

303 2e Division Polonaise (ex 2e D.I.M.  S.P. 112)

304 Division d'Instruction Polonaise (ex 68e DIR   S.P. 136)

305 3e Corps d'Armée Polonais (ex 38e corps d'Armée   S.P. 155)

306 6e division Polonaise(ex 744e D.I   S.P.198)

307 3e division Polonaise(ex 71e D.I   S.P.197)

308 7e division Polonaise(ex 154e D.I S.P.198)

309 G.Q.G. de l'Armée Polonaise et escadrille 59

310 1er corps d'Armée Polonais (ex 36e corps d'Armée  S.P.21)

311 Mission militaire française à Varsovie


Merci à Gabriel Frick pour la liste des secteurs postaux

Commandant Birot patrouilleur de haute mer Aviso Toulon

PHM Commandant Birot

Reclassés patrouilleurs de haute mer (PHM) par la Marine nationale, les 9 derniers avisos du type A69 connaissent, à l’image de l’ensemble de la flotte, une activité particulièrement soutenue. Moins « médiatiques » que le porte-avions Charles de Gaulle, les bâtiments de projection et de commandement (BPC), les sous-marins ou encore les frégates, sur lesquels les caméras sont souvent braquées, ces bâtiments rendent pourtant d’indispensables services. 

Code ROC 21048A CTC La Valette du Var 06-06-2017


Qu’il s’agisse de défense maritime du territoire (DMT) ou d’opérations extérieures, ils remplissent un très large éventail de missions, allant de la chasse aux pirates et aux trafiquants (drogue, armes, migrants…) à la police des pêches, en passant par la protection du commerce maritime, le sauvetage en mer, l'escorte des BPC quand ceux-ci sont déployés notamment en Afrique de l'ouest, la lutte anti-sous-marine et même les engagements armés, comme ce fut le cas lors de l’opération Harmattan en 2011, où leur artillerie a été employée contre des objectifs côtiers en Libye. Par ailleurs, ils contribuent activement au recueil de renseignements dans toutes les zones où ils sont amenés à évoluer et peuvent servir de support au déploiement de forces spéciales.

http://www.asafrance.fr/item/patrouilleurs-les-avisos-francais-sur-tous-les-fronts.html


LISA PHILAPOSTEL 2017 AG Longeville Vendée

LISA AG PHILAPOSTEL 2017 Longeville Vendée 



Une vignette d'affranchissement du courrier, dite vignette LISA, à la maquette exclusive, créée spécialement à cette occasion par La Poste, et qui n'a été disponible que sur le site de l'Assemblée Générale, les vendredi 3 et samedi 4 juin, aux heures d'ouverture du bureau temporaire.











Cette vignette a été créée par Chami, un auteur de BD vendéen, dont les créations les plus connues sont les séries « Terra Incognita » et « Trois Mondes ». Elle évoque le littoral, mais aussi le marais, et comporte également deux marques emblématiques de la commune : un menhir et un moulin à vent. L'artiste sera sur place le samedi pour dédicacer la vignette et ses autres créations ;






Personnellement je ne connaissais pas la BD, ni le scénariste, ni le dessinateur.






Merci à Olivier, Annie, Gérard et Stéphane.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...