07 juin 2016

Mission EPARSES 2016 Le Marion Dufresne à EUROPA TAAF iles Eparses

Mission EPARSES 2016 Le Marion Dufresne à EUROPA




Arrivées ce matin, les enveloppes du Marion Dufresne postées à EUROPA le 8 mai 2016

L’île d’Europa est la plus importante (30 km²). Ile désertique, elle est située dans le canal du Mozambique, à mi-chemin entre la côte est de l’Afrique et la côte ouest de Madagascar.
Elle a une forme grossièrement circulaire, 7 km dans le sens nord-sud, 6 km dans le sens est-ouest. Un lagon couvre le cinquième de l’île dans la partie nord-ouest (environ 900 ha dont quelques 700 ha couverts de mangrove).
La flore se compose d’une forêt sèche d’euphorbes au nord et d’une plaine herbacée au sud. C’est la seule île des Éparses à disposer d’une végétation indigène quasi intacte.
Avec 13 espèces d’oiseaux différentes dont 2 sous-espèces endémiques, la faune est assez variée. On rencontre une colonie importante d’oiseaux de mer (frégates, fous, sternes), et des chèvres sauvages. C’est aussi le lieu de migration des flamants roses. En certaines périodes de l’année, des tortues de mer viennent y pondre et des myriades de moustiques se font sentir, rendant toute circulation impossible après le coucher du soleil.

avec comme pour les autres plis EPARSES 2016, l'empreinte du tampon du Préfet des TAAF, celle du tampon Courrier posté à bord, l'empreinte du MARION DUFRESNE  CMA-SHIPS, la position géographique d'Europa et la griffe OP EPARSES 2016





au verso 

l'empreinte du cachet de l'OPEA Thierry Clot


celle de la coordonatrice tourisme Anne Recoules

du maître d'hôtel Jacques Scias

celle de Gabriel Rodriguez le technicien TELECOM des TAAF

celle du conservatoire botanique national de Mascarin

et enfin celle d'HELILAGON


sur l'enveloppe transmise par JEF, l'empreinte du vaguemestre

Un extrait de la "Dépêche coloniale"  Madagascar


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Jusqu'au XVIe siècle, l'île de Madagascar paraît être inconnue. Des géographes de l'antiquité font, cependant, allusion à une terre analogue dans ces parages de l'Océan Indien. Quoiqu'il en soit, la découverte de Madagascar ne remonte, en réalité, qu'à l'an 1506. A cette époque, un navire portugais, poussé par la tempête, vint aborder sur ses rives. Averti par le capitaine, l'amiral Tristan d'Acunha se rendit sur les lieux et dessina, dit-on, la carte de la côte occidentale.



La France, la première, sous le règne de Louis XIII, prit officiellement possession de l'île. Richelieu en ayant accordé la concession totale à la Compagnie d'Orient, Pronis, au nom de cette dernière, s'installa, en 1643, à Sainte-Marie et dans la baie d'Antongil, construisit ensuite Fort-Dauphin, entreprit l'oeuvre colonisatrice, d'abord seul, puis sous les ordres d'Etienne de Flacourt. Les gouverneurs, chargés d'administrer Fort-Dauphin, ne surent pas s'attirer la bienveillance des indigènes qui nous montrèrent toujours la plus vive hostilité et nous suscitèrent les plus graves ennuis.



Les dépendances de Madagascar, situées à proximité de la grande île, sont : les îles Europa, Juan-de-Nova, Barren Basmsas da India et Glorieuses (Ile Glorieuse et Ile du Lys).

Au Nord du Canal de Mozambique, se trouve l'archipel des Comores, rattaché par une loi du 25 juillet 1912 au domaine colonial de la France, et qui comprend quatre îles principales : la Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Cet archipel est situé par 11° et 13° latitude Sud et 40° 50 et 40° longitude Est.

Mayotte (superficie 350 kilomètres carrés) est colonie française depuis 1842. Elle est l'île de l'archipel la plus rapprochée de Madagascar. Le chef-lieu de l'île, qui est, en même temps, le chef-lieu du gouvernement des Comores, est Dzaoudzi, situé dans l'îlot Pamanzi, lequel est réuni à l'île principale par une digue de 2.800 mètres de long, bordant une rade très sûre.

Les côtes de Mayotte sont très découpées et très sinueuses et sont entourées d'un chapelet d'îlots.

Les hauteurs de l'île n'y dépassent pas 650 mètres.

L'île est arrosée par de jolies rivières, lesquelles sillonnent des vallées fertiles, exploitées par les Européens qui y sont installés.



Anjouan, dont la superficie est de 400 kilomètres carrés, est une île, située à 70 milles au Nord-Ouest de Mayotte, très accidentée (M'Tingui dépasse 1.500 mètres) . Le chef-lieu est Mutsamudu, rade foraine, où les transbordements sont assez difficiles. L'île est sillonnée de nombreuses rivières aux eaux claires.

Mohéli se trouve à 100 kilomètres à l'Ouest d'Anjouan. Hauteur : 900 mètres. Le chef-lieu est Fomboni.

La Grande Comore, située à 130 kilomètres au Nord de Mohéli, est la plus grande île de l'archipel (1.200 kilomètres carrés environ). Elle mesure, du Nord au Sud, 65 kilomètres et, de l'Est à l'Ouest, 30 kilomètres.

Elle renferme un volcan, en activité, le Karthala (2.450 mètres) et son sol, composé surtout de cendres, de scories et de laves, est peu fertile.

Le chef-lieu est Moroni, sur la côte Ouest.

Le COLBERT à Bassens retour à la case départ

Le COLBERT à Bassens  retour à la "casse" départ




L'ex-croiseur Colbert a quitté le port de commerce de Brest le 3 juin pour rejoindre le chantier de Bassens à Bordeaux où il sera déconstruit - 


© M. Denniel/Marine nationale











Le processus de déconstruction débute par la mise en sécurité des navires au moment de leur désarmement. Dans l’esprit de la convention internationale de Hong-Kong pour «le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires», en cours de ratification par les États membres de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), un inventaire des matières potentiellement dangereuses présentes à bord est ensuite réalisé par un expert indépendant. Cette expertise sera fournie aux industriels candidats à la déconstruction afin d’offrir toutes les garanties exigées. La réalisation des travaux de dépollution, de déconstruction, l’élimination des déchets et la valorisation des matériaux recyclables dans les filières autorisées, achèvent le processus, sous le contrôle constant du Service de Soutien de la Flotte, le cas échéant entouré d’experts.



La Marine nationale entend à tout moment privilégier la sécurité des personnes qui travaillent sur le chantier, la préservation de l’environnement, le respect des différentes réglementations, et la traçabilité des polluants et des matières à recycler. En ce sens, la démarche adoptée pour la déconstruction de la coque Q790 a montré toute son efficacité. Elle constitue désormais une référence et sous-tend le plan d’action de la Marine.


Ce plan d’action se caractérise par :

  • la priorité donnée aux coques les plus anciennes,
  • le recours à des marchés négociés, après publicité préalable, exécutés sur le territoire de l’Union Européenne, conformément à la réglementation européenne,
  • la constitution de lots attractifs pour les industriels, représentant trois à quatre années d’activité, afin de favoriser la concurrence et d’offrir une visibilité propre à conforter l’apparition éventuelle de nouveaux acteurs,
  • la recherche de l’efficacité financière.






TROIS SEMAINES DE COURS DE COMMANDEMENT À BORD DU SAPHIR Caudataire Phaéton

COURS DE COMMANDEMENT À BORD DU SNA SAPHIR



Le cours de commandement de sous-marins, communément appelé COURCO, représente l’ultime sélection avant d’accéder au commandement d’un sous-marin, couronnement d’une carrière d’officier sous-marinier. Du 17 mai au 4 juin 2016, cinq stagiaires français et un stagiaire espagnol ont participé à l’édition 2016 de cette formation, à bord du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Saphir.

la vedette de sécurité maritime et portuaire de Toulon rentrant de la protection du SNA photo JM Bergougniou
Le Phaéton caudataire de Toulon photo JM Bergougniou 

Appelés caudataires, ils servent à la mise en place et à la récupération des antennes ETBF des SNLE et SNA avant et après leurs patrouilles.

photo JM Bergougniou
photo JM Bergougniou











La Rascas

Ils ont en moyenne quinze ans de carrière et 15000 heures de plongée à leur actif. En un peu plus de quinze jours de mise en situation réelle, ils ont pu démontrer leur capacité à commander un sous-marin. Les critères de sélection sont connus : sens tactique, leadership, capacité de décision et résistance à la pression y sont particulièrement scrutés.












Mais ce cours n’est pas seulement une mise à l’épreuve : c’est d’abord une formidable opportunité d’apprentissage. Il leur permet de tirer parti de l’expérience et des conseils d’un ancien commandant de SNA parmi les plus chevronnés et expérimentés : l’officier entraîneur. L’amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, a également embarqué quelques jours pour marquer l’importance de cette étape dans la carrière de ces marins. Au-delà de la sélection, c’est bien là que le commandement prend tout son sens.







Le cours a débuté par une période de lutte anti sous-marine face au SNA Rubis, guerre des nerfs et de patience, qui a éprouvé le coup d’œil des stagiaires et leur capacité à comprendre rapidement une situation tactique pour gagner les précieuses secondes qui font la différence.










Il s’est ensuite poursuivi par une longue période de lutte antinavires et d’opérations de recueil de renseignement sous menace. Par grands fonds d’abord, où les stagiaires ont appris à faire face aux changements capricieux d’environnement, favorables ou non au sous-marin. En zone littorale ensuite, où ils ont pu tirer parti des forces intrinsèques du SNA dans cet espace contraint.



La lutte aura été difficile, face à une opposition variée, combative et expérimentée : les redoutables frégates anti sous-marines (FASM) Montcalm et Jean de Vienne, mais aussi les avions de patrouille maritime ou la toute récente frégate multi-missions (FREMM)Languedoc et sa suite sonar auront donné du fil à retordre aux futurs commandants.















Au cours du stage, et pour la première fois, les teachers anglais, norvégiens et néerlandais ont embarqué pendant 24 heures pour venir observer le modèle français de sélection des commandants de sous-marins. Ils ont pu découvrir que le Perisher à la française, certes différent du modèle anglo-saxon, n’avait rien à lui envier !










Au bilan, ce cours de commandement, ultime sélection d’une carrière aussi exigeante que passionnante, restera à coup sûr une période marquante pour les stagiaires. Ils auront peut-être la chance de voir leur nom s’inscrire à la suite des 430 commandants de sous-marins qui les ont précédés. Le cru 2016 fera sans nul doute honneur à cet héritage et saura continuer dignement cette lignée !






















A682 Rascas

Construit à la SOCARENAM à Boulogne-sur-mer (commande notifié le 6 décembre 2002), le Rascas a été mis à l'eau le 18 avril 2003. Il a quitté Boulogne, à l'issue de ses essais, le 22 novembre 2003. Il est arrivé le 8 décembre à Toulon, où il a rejoint la meute des remorqueurs de la base navale.

La Rascas photo JM Bergougniou
La Rascas photo JM Bergougniou
C'est un remorqueur portuaire et côtier, très proche de la série des 9 RPC12 livré à la Marine au cours de la décennie 90 (L=25m, l=8m, T=3.30, équipage 8 hommes), il est doté d'un système de propulsion omnidirectionnel comprenant 2 propulseurs à pales variables Voith Schneider 18 GII/115 entrainés par 2 moteurs diesel Baudoin 12P 15-2S de 660 CV. Ses apparaux de manoeuvre sont largement dimensionnés et comprennent tout particulièrement un treuil de remorquage double de 400 mètres pour des remorques longues.
De capacité hauturière, il prend donc un numéro de coque en "A" (A682), et sera avec le Sicié (A680), le seul RPC12 toulonnais capable effectuer des remorquages côtiers. Les autres RPC12 toulonnais n'ayant que des capacités portuaires, ont un numéro en "Y" : Lardier Y638, Giens Y639, BalaguierY641, Taillat Y642, Port Cros Y649.



La Rascas photo JM Bergougniou


Le Phaéton et sa bobine enrouleur d'antenne photo JM Bergougniou



Le Phaéton et sa bobine enrouleur d'antenne  photo JM Bergougniou

Appelés caudataires, ils servent à la mise en place et à la récupération des antennes ETBF des SNLE et SNA avant et après leurs patrouilles.

Le Phaéton photo et sa bobine enrouleur d'antenne 
photo JM Bergougniou


SOURCES : COLS BLEUS

photos JM Bergougniou

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