17 décembre 2015

Antennes et Moustachus Kerguelen et satellites

A la poursuite du satellite 

En examinant les plis en provenance de Saint-Paul Amsterdam on découvre au verso de l'enveloppe le cachet de RESPAK CNES ZDS TPZ... Des signes qui posent quelques questions.





Suivez le satellite!



Le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) opère un réseau de stations multi-mission de poursuite de satellites en différents sites autour du monde. En 1992, il a installé une station aux îles Kerguelen dont le plan d’utilisation prévoit une exploitation pendant encore de nombreuses années. 


Kerguelen Port-aux-Français  la station multimissions de suivi de satellites photo (c) JM Bergougniou




Depuis son installation la station a fait l’objet d’évolutions de ses différents sous-systèmes (réception, localisation, télégestion, temps fréquence), une expertise technique a néanmoins montré que la chaîne d’asservissement des aériens devait faire l’objet d’un renouvellement compte tenu de l‘obsolescence de ses composants. Le sous-système de poursuite a pour objectif de permettre le ralliement de l’antenne et la poursuite d’une cible émettant ou non un signal radiofréquence.
L’ensemble des aériens est placé sous un radôme climatisé de 15 mètres de diamètre. Il est constitué d’un support asservi et d’un système de poursuite fonctionnant avec deux antennes paraboliques, une antenne principale de télémesure / télécommande de 10 m de diamètre et une antenne d’aide à l’acquisition de 1,80 m.





La Sous-Direction Opération du Centre Spatial de Toulouse gestionnaire de ce réseau de stations sol en a confié la maîtrise d’œuvre à la Sous-direction Développement Sol de la Direction des Lanceurs.
La réalisation de ce système a été confiée aux sociétés ZODIAC DATA SYSTEMS (ZDS) et TELESPAZIO France (TPZ).

CNES : un nouveau centre opérationnel

La Dépèche du Midi
Publié le 18/09/2015 à 08:03

Espace

Ce jeudi, le Centre national d'études spatiales de Toulouse inaugurait à la station de réception d'Issus-Aussaguel (31) un nouveau bâtiment dédié aux opérations de contrôle et de suivi des satellites. Cette nouvelle structure confirme la volonté du CNES de disposer en propre de moyens autonomes. C'est aussi une colocation historique qui prend fin entre le CNES et France Telecom, qui, ensemble, avaient installé le site il y a plus de 30 ans, alors qu'ils étaient sous tutelle des Télécoms. Issus-Aussaguel fait partie du réseau multi-missions du CNES. Réparti sur toute la planète, ce réseau comprend six stations dispersées dans le monde, du grand nord canadien aux Iles Kerguelen, en passant par Kourou, Kinruna en Suède et Hartebeesthoek en Afrique du Sud. Aujourd'hui, douze satellites contrôlés par le CNES utilisent le centre d'Aussaguel.

Marcophilie navale service de recherche du courrier

Marcophilie navale  service de recherche du courrier


Le Vauquelin est désarmé le 6 novembre 1986, avant de devenir le Q654, le 6 avril 1987. Il a été utilisé, de 1988 à 2001, comme bâtiment cible dans le cadre d'expérimentations de tirs de missiles au profit de la DGA (Crotale NG), puis à partir de 2001 comme brise-lames à Toulon.
Courrier en date du 25/10/1991 à destination du EE Vauquelin mention manuscrite bâtiment désarmé



Le 12 septembre 1973 Pierre Messmer, Premier ministre, Robert Galley signait le décret créant le service unique de la poste aux armées.





En 1992, on comptait 22 bureaux (BPM et BPN) en métropole, 16 en opérations extérieures et à l'étranger, 6 en Polynésie et 17 en Allemagne soit 61 BPM et BPN.

Paris Tri Armées  puis Interarmées est implanté caserne de Reuiilly à Paris 12e. C'est un centre de tri avec tous les organismes centralisateurs et les organismes postaux militaires et navals, bureau d'échange international...
6 brigades pouvaient se relayer pour traiter le courrier.

Un centre de recherche du courrier fiut installé dans le centre de tri interarmées. Il dépendra de la direction centrale dans les années 1980.  Dénommé Centre de recherche du courrier militaire (CRCM) il deviendra Centre de recherche du courrier des armées (CERCA) au 1er janvier 1990.



organigramme du Centre de Tri Interarmées avec mention du Cerca 

C'est l'équivalent du centre de recherche du courrier de Libourne pour le courrier civil. Il centralisait tous les objets de correspondance en provenance des BPM, BPN, BN, BPI et de la Poste qui n'avaient pu être remis à leur destinataire pour diverses raisons : destinataire inconnu, adresse erronée ou imprécise.


Seul le responsable du CERCA était habilité à ouvrir les objets de correspondance. S'il était possible suite à l'ouverture d'identifier l'expéditeur ou le destinataire, le courrier était réexpédié le jour même.

95% des objets étaient réexpédiés le jour même.
En cas de non identification, les objets étaient versés au REBUT  et conservés avant d'être détruits. Lesobjets avec des valeurs étaient transmis au CRC de Libourne.

Le CERCA était muni d'un timbre à date.


Le pli destiné au Vauquelin porte un cachet humide sur trois lignes :


Adresse complétée par le Service des Recherches du Courrier de la Poste navale.


Je ne retrouve pas ce service de la Poste navale dans le livre de Pierre Couesnon "Le service postal dans les armées 1968-2010"


16 décembre 2015

Manuel Puloc'h

Manuel Puloc'h : un des 
Oubliés de Saint-Paul

Hervé Puloch, petit fils de Manuel a édité une carte postale rendant hommage à son grand-père décédé sur l'île à l'âge de 26 ans.








Sur l'île Saint-Paul, une photo du groupe des ouvriers de l'usine de traitement de langouste.



" On ne garda que sept personnes : MM. Victor Brunou, manoeuvre originaire de Beuzec-Conq, sa femme Mme Brunou qui était en état de grossesse avancée, Julien Le Huludut, mécanicien et Quillivic, sertisseur également de Beuzec-Conq ; Pulloch et Le Merdy manoeuvres de Pont-Aven et enfin un nègre dénommé François (Ramamonzi). En tout six hommes dont un noir et une femme." Ouest-Eclair 

"Trente pêcheurs de Concarneau étaient partis pour une île en août 1929 au service d’une société parisienne. On dut bientôt rapatrier le personnel. On laissa sur place six Concarnois et un cuisinier malgache mais le ravitaillement attendu en juin 1930 n’arriva qu’en décembre 1930. Cinq des langoustiers moururent du scorbut.

Les deux rescapés, Mme veuve Brunou et Julien Le Huludut ont appelé les dirigeants de la société parisienne devant le tribunal civil de la Seine. L’affaire sera plaidée prochainement." Ouest-Eclair 14 mai 1933


une plaque pour les Oubliés de l'île Saint-Paul

Une plaque pour les Oubliés de Saint-Paul OP3-2015 30/11/15

Carte postale réalisée à partir d'un dessin d'Emmanuel Lepage



30 novembre 2015

Maryvonne Le Huludut, fille de Julien Le Huludut a débarqué sur l'île Saint-Paul avec Madame Cécile Pozzo di Borgo, préfet des TAAF pour inaugurer la plaque en bronze destinée à commémorer la mémoire des "Oubliés de Saint-Paul".


Mme Pozzo di Borgo préfet des TAAF à gauche, Maryvonne Le Huludut très émue devant la plaque apposée sur l'île Saint-Paul

La plaque de l'île Saint-Paul est financée par les TAAF, celle qui sera inaugurée le 20 décembre à Concarneau est financée par l'association. Le square sera dénommé square des Oubliés de Saint-Paul.





"On ne garda que sept personnes : MM. Victor Brunou, manoeuvre originaire de Beuzec-Conq, sa femme Mme Brunou qui était en état de grossesse avancée, Julien Le Huludut, mécanicien et Quillivic, sertisseur également de Beuzec-Conq ; Pulloch et Le Merdy manoeuvres de Pont-Aven et enfin un nègre dénommé François. En tout six hommes dont un noir et une femme..." 

"Quoi qu’il en soit, un fait brutal existe sur les sept personnes demeurés dans l’île après le départ de la colonie, il n’en restait plus que trois de vivantes à l’arrivée du navire Saint-Paul en décembre dernier; quatre étaient mortes : 
MM. Brunou le 30 août; Pulloch en juillet, le nègre François au milieu d’août et Pierre Quillivic qui s’était noyé le 27 octobre. 
Et il convient d’ajouter à cette liste le bébé de Mme Brunou ce qui donne un total de cinq." Ouest-Eclair 1931


Ces plaques ont été réalisées par Jean Lemonnier peintre de la Marine.





Merci aux TAAF pour leur aide et assistance et participation.


Mais revenons sur les évènements en relisant l'Ouest-Eclair du 6 février 1931







Ouest -Eclair 

Quimper le 6 février 1931 (de notre rédaction)

En plein milieu de l’océan Indien, à moitié route entre les pointes méridionales de l’Afrique et de l’Australie, un peu au nordés îles Kerguelen se dressent quelques îles volcaniques isolées,  c’est l’archipel de la Nouvelle-Amsterdam , possession française qui comprend aussi l’île Saint-Paul.

Celle-ci  mérite plutôt le nom d’îlot  car elle mesure guère plus de 7 kilomètre carré de superficie. Son plus haut sommet  est élevé de 275 mètres au-dessus du niveau de la mer. Véritable cratère l’île Saint-Paul possède trois petits volcans dont l’un fume encore de temps à autre. C’est un amas de rochers brulés.

La végétation est composée exclusivement de de joncs et d’herbe où folâtrent de nombreux lapins et une quantité incalculable de rats.

Peu ou point d’eau sur ce roc désert. Tout au plus quelques litres d’un liquide saumâtre qu’il faut distiller pour être utilisable à la consommation.







La température spéciale qui règne à cette latitude oblige les humains à prendre des précautions constantes. le scorbut notamment y est à redouter. Inutile d’ajouter que le lieu était toujours resté inhabité jusqu’à ces dernière années.

Mais si l’île semble être la désolation même, ses parages maritimes sont très riches. La langouste rouge, ce délicieux crustacé dont le poids moyen est de 500 grammes y abonde. On y pêche aussi une sorte de morue dénommée « morue du sud » ou « ânon », plus quelques dorades bleues.

C’est certainement la présence de ce véritable « banc » de langoustes qui a incité lacompagnie dont le siège est à Paris, a fonder en 1928 une usine à l’île Saint-Paul.


Un premier contingent de pêcheurs et ouvriers presque tous bretons de Concarneau ou des environs partit donc cette année là à destination de ces lointains parages sous la conduite de M. Presse de Pont-Aven qui depuis dirige l-bas l’affaire.

Une usine fut construite comprenant plusieurs bâtiments. Cette usine peut atteindre un rendement maximum de 36 000 langoustes par jour soit 116 caisses de 100 boîtes.

Les restes rouillés des sertisseuses et cuve, les dalles de ciment bordées par un muret de pierre de l’Usine de conserve de langoustes, les boites de conserves au sol sont l’empreintes de l’activité : ce qui m’impressionne, c’est l’espace réduit où moins de cent personnes travaillaient, vivaient



Bruits de séisme et Incendie

Le premier contingent de pêcheurs et ouvriers spécialisés partit donc à Saint-Paul comme nous le disons plus haut en 1928. Ils durent rapatriés et un deuxième contingent s’embarque le 6 août 1929 à Brest à bord de l’Austral, vapeur spécialement affecté à ce service. Depuis la société a acquis un autre navire le Saint-Paul.

C’est pendant le séjour de ce deuxième contingent qu’eut lieu l’alerte qui mit en émoi la France entière.

On se rappelle qu’à la fin de l’année 1929, alors que l’on restait sans nouvelles de Saint-Paul, le bruit courut que l’île avait disparu au cours d’un séisme. Il  ne s’agissait fort heureusement que du dérangement de l’appareil de T.S.F. Malgré tout un navire anglais l’Euripide qui effectuait la traversée de Madagascar en Australie reçut l’ordre de faire escale à Saint-Paul. Il y laissa quelques vivres consistant surtout en fruits de toutes sortes et en épices mais pas de pain ni de viande.


Après le discours émouvant de Madame Le Préfet, mon petit message rendant Hommage la plaque est dévoilée sous le drapeau.



Le 3 janvier 1930 vers 4 heures du matin un incendie dû sans doute au caractère volcanique de l’île éclatait dans le magasin contenant les approvisionnement des habitants provisoires. L’alarme fut vite donnée et les secours aidant ont pu sauver quelques quantités de graisse, de farine, d’huile, des boîtes de conserve etc.

Une personne qui eût l’occasion de faire le tri des denrées nous a affirmé hier à Concarneau quelles étaient restées dans un état convenable. De plus, il existait dans l’île quelques moutons et du gibier ce qui pouvait assurer le ravitaillement pendant un certain temps.






Sept personnes isolées du monde.
"En mars 1930, la société décida de rapatrier le personnel pêcheurs et ouvriers et de ne garder là-bas que les hommes nécessaires à l’entretien du matériel et au gardiennage. On embarque donc le directeur, les pêcheurs, les spécialistes des services techniques tel que l’opérateur de T.S.F. , le préposé à l’appareil à distiller l’eau etc.
On ne garda que sept personnes : MM. Victor Brunou, manoeuvre originaire de Beuzec-Conq, sa femme Mme Brunou qui était en état de grossesse avancée, Julien Le Huludut, mécanicien et Quillivic, sertisseur également de Beuzec-Conq ; Pulloch et Le Merdy manoeuvres de Pont-Aven et enfin un nègre dénommé François. En tout six hommes dont un noir et une femme". Ouest-Eclair 1931


J’analyse difficilement mes sentiments tellement puissants : je marche sur leurs pas !
l'équipe de la réserve naturelle, le second capitaine du Marion Dufresne II, Mme le préfet des TAAF, Maryvonne Le Huludut



Le 26 mars 1930, Mme  Brunou mettait au monde - on devine dans quelles conditions - un enfant, une fillette qui mourut d’ailleurs le 20 mai suivant. mais n’anticipons pas.

Par les renseignements que nous avons obtenu à Concarneau, il était entendu que le bateau ravitailleur devait revenir six mois plus tard or il ne parvint à l’île que le 6 décembre 1930, c’est à dire après un délai de neuf mois. Quelle fut la vie des ces sept personnes pendant ce laps de temps sur ce rocher perdu, volcanique, comme un grain de sable au milieu de l’Océan Indien, sans moyen de communication avec le reste du monde, sans spécialiste pour manoeuvrer l’appareil à distiller l’eau, sans personne ni même quelque personne plus ou moins compétente en matière de médecine avec un ravitaillement consistant principalement en viande de conserve?

On ne la connait pas encore dans tous les détails. Nous ne possédons la-dessus que les quelques renseignements recueillis par nous à Concarneau où l’émotion qui est déjà grande, se double d’incertitude.

Quoi qu’il en soit, un fait brutal existe sur les sept personnes demeurés dans l’île après le départ de la colonie, il n’en restait plus que trois de vivantes à l’arrivée du navire Saint-Paul en décembre dernier; quatre étaient mortes : MM. Brunou le 30 août; Pulloch en juillet, le nègre François au milieu d’août et Pierre Quillivic qui s’était noyé le 27 octobre. Et il convient d’ajouter à cette liste le bébé de Mme Brunou ce qui donne un total de cinq.

Rappelons que les nouvelles communiquées en décembre à l’arrivée du bateau et que l’Ouest-Eclair a reproduites aussitôt se bornaient à signaler, sans explications complémentaires, la mort de Pulloch et de Brunou et la noyade de Quillivic.


Examen d'une boite de conserve de langoustes


Quelle a été l’existence de ce malheureux?


de l’enquête que nous avons mené à Concarneau et aux environs au sujet de cette affaire, nous gardons une impression pénible et, disons le mot, angoissante. Nous avons lu les documents et nous nous sommes posés cette question : «  est-ce que les ressources étaient suffisantes pour permettre à sept personnes , huit puisqu’un enfant est né entre temps, de subsister durant neuf mois sans soins spéciaux en cas de maladie, sans secours en cas de détresse?


Ecoutons ces paroles d’un témoin : « lorsque le Saint-Paul est arrivé le matin du 6 février dit-il à l’île Saint-Paul , nous avons eu beau faire manoeuvrer nos sirènes, personne n’a donné signe de vie. Nous avons cru l’île entièrement abandonnée. Enfin Le Huludut s’est présenté, nous avons alors appris le malheur. Les trois survivants étaient encore bien faibles. Ils nous racontèrent leurs épreuves.

« Le ravitaillement promis n’étant pas arrivé à temps, ils ne possédaient plus de nourriture fraîches depuis plusieurs semaines. La chasse était rendue impossible par suite de mauvais temps. Rien que du boeuf pour une sorte de pain -si on peut l’appeler ainsi- qui était d’ailleurs rationné. Et l’un des trois malheureux épuisés, rendus, eut ce mot qui en dit long :  « Si les trois derniers n’étaient pas morts  nous laissant ainsi leur part de vivres, nous aurions déjà subi le même sort qu’eux ».


« D’ailleurs nous n’en avions plus que pour quelques jours »

Aucune explication précise n’est donnée sur le genre de mort de Brunou, de Pulloch et du nègre.

« Ils étaient bien abattis déclare-t-on puis ils tombaient tout à coup. le matin de leur décès, ils se levaient encore et gardaient leur connaissance jusqu’au bout. est-ce le scorbut, l’épuisement ou peut-être quelque chose de plus terrible encore? On le saura sans doute un jour.

Il y a des détails qui font frémir. Ainsi lorsque Brunou mourut, sa femme dut elle-même soutenir un côté de son cercueil pour le porter au lieu de repos. Et pourquoi Pierre Quillivic qui avait 20 ans partit-il en mer le 27 octobre tout seul sur un frêle canot alors que les éléments déchaînés lui laissaient peu d’espoir de retour? Pour essayer peut-être de se procurer du poisson à lui et aux trois autres survivants? Mais pourquoi revit-il ses plus beaux habits ceux que sa mère lui avait confié à son départ de Bretagne?


La petite croix en argent de la Famille Le Brunou est enterrée symboliquement.


Les explications ne peuvent tarder.


En vérité, les suppositions que l’on peut faire concernant tous ces faits sont troublantes n’est-il pas vrai? Espérons que la vérité entière sera bientôt connue. Du reste dans le bateau qui arriva à Saint-Paul le 6 décembre se trouvait M. Presse, directeur de la société. Les dirigeants ne peuvent tarder à envoyer les explications nécessaires que les parents des disparus ainsi que la population de Concarneau et de la région où la nouvelle est connue réclament instamment. Il sera bon notamment que l’on sache les raisons qui motivèrent le retarde trois mois du bateau ravitailleur et aussi celles qui  auraient pu empêcher l’envoi en remplacement d’un bateau de l’Etat de Madagascar par exemple qui n’est qu’à huit gourde Saint-Paul.


Il n’y a sans doute ici - nous voulons encore le croire - qu’un concours fatal de circonstances. Encore faut-il encore qu’on le sache pour la tranquillité de la conscience publique.  J. Corcuff



Au petit matin, je suis sur le pont avant de voir l’ile Saint-Paul … l’île semble apparaître entre les nuages et le noir de l’Océan Indien : je vais au poste de Commandement et sur le radar, la confirmation de : ‘L’ILE SAINT-PAUL ;

photos (c) En mémoire des "Oubliés de l'ile Saint-Paul"
En mémoire des "Oubliés de l'ile Saint-Paul"

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...