29 mai 2015

Humour dans le carré par Donec

Retour aux fondamentaux
par Donec


Bonjour à tous,


Après les évènements de ces dernières semaines la vie reprend son cours
et nous commencerons par le poste de lavage,
moment essentiel de la vie du bord auquel tous participent
à leur façon, du matelot de l’école des mousses au jeune enseigne
à l’avenir flamboyant.

Donec
b


A la semaine prochaine


28 mai 2015

St Thégonnec et l'enclos paroissial

St Thégonnec et l'enclos paroissial 

Une halte sur la route de brest

Le nom de la commune provient de saint Quonocus ou Toquonocus (Quonoc, Coquonoc ou Toquonoc), par déformation ensuite Thégonnec, disciple de Pol Aurélien et qui serait comme lui venu au vie siècle de l'île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne) pour évangéliser l'Armorique. 

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


Selon une autre tradition, il serait né à Tréfentec, village de l'actuelle commune de Plonévez-Porzayet aurait construit un ermitage à Plogonnec avant de devenir un disciple de saint Guénolé, abbé de l'abbaye de Landévennec qui l'aurait ensuite envoyé prêcher dans le Léon. Lobineau, dans sa Vie des saints en fait même un saint mythique, qui n'aurait jamais existé. La localité de Pleugueneuc en Ille-et-Vilaine a la même origine.

photo (c) JM Bergougniou



photo (c) JM Bergougniou

Selon la tradition paroissiale, Thégonnec reçut un accueil enthousiaste de la population locale avec quelques exceptions toutefois : un jour qu'il avait soif, des habitants du village du Bougès lui refusèrent un verre d'eau. En représailles, le saint prononça un anathème "Boujès a voujezo. Biken dour mad n’iien devezo" ("Les sources de Bougés peuvent être abondantes, mais jamais il n’en sortira une bonne eau". 


photo (c) JM Bergougniou

Par contre il bénit les habitants du Herlan où il reçut une hospitalité généreuse. Ce serait l'origine de la source du Stivel, fontaine longtemps vénérée : les jeunes filles venaient encore au début du xxe siècle y jeter des épingles pour trouver un mari.


photo (c) JM Bergougniou

L'église actuelle de Saint-Thégonnec, bâtie à l'emplacement de la première église, appartient à plusieurs époques échelonnées de 1520 à 1667 environ. Le petit clocher a été achevé en 1563, mais par rivalité avec l'église voisine de Pleyben, les paroissiens décidèrent en 1599 la construction d'un second clocher beaucoup plus imposant. Le clocher-porche de style Beaumanoir date de 1653 ; les statues en kersantite qui l'ornent ont été réalisées par Roland Doré en 1625.

photo (c) JM Bergougniou

En 1670, le bas de l'église est exhaussé pour permettre la mise en place des orgues et enfermer ainsi le petit clocher jusqu’aux galeries entre les deux nouveaux pans de mur. En 1714 la nef principale et l’abside reçurent l’élévation qu’elles ont actuellement.

photo (c) JM Bergougniou

L'essentiel de l'édifice a été réalisé en "granite de la montagne" de Plounéour-Ménez, mais une quinzaine de types de pierre ont été mises en œuvre au cours des différentes constructions, en fonction des exigences techniques et financières, mais aussi des modes architecturales.

photo (c) JM Bergougniou



La porte triomphale — ou arc de triomphe —, à l’entrée de l’enclos, est un édifice de style Renaissance en granite de Plounéour-Ménez réalisé dans l’atelier du château de Kerjean entre 1587 et 1589.

Elle est composée de quatre piliers massifs surmontés de lanternes cubiques et de lanternons. Deux échaliers relient les piliers extérieurs et l’entrée centrale est faite d’un arc en plein-ceintre fermé à l’époque par une grille. L’arc est orné de trois statues en Kersanton : à droite Notre-Dame du Vrai Secours, à gauche l’archange Gabriel et au centre Dieu le père entouré de deux canons.

L'arc de triomphe est classé monument historique depuis 1914. Le mur de cimetière attenant est, quant à lui, classé en 1928.

photo (c) JM Bergougniou

Le calvaire de 1610 représente la Passion du Christ. À l’origine, il était peint
photo (c) JM Bergougniou

Construit en 1610, le calvaire de Saint-Thégonnec clôture le mouvement d'édification des grands calvaires à « mace » qui commença près de cent cinquante ans plus tôt à Tronoën. Le Maître de Saint-Thégonnec, à défaut de connaître son véritable nom, est l'auteur de ce monument. Un autre artiste mieux connu serait également intervenu sur l'édifice en la personne de Roland Doré, sculpteur à Landerneau, qui aurait réalisé le groupe du Christ aux outrages.


photo (c) JM Bergougniou


Les 3 croix de la Crucifixion surmontent un massif de maçonnerie rectangulaire qui étonne par ses faibles dimensions. Seules neuf scènes, entièrement consacrées à la Passion du Christ, garnissent l'unique frise entourant le monument. De fait, les croix réalisées de manière plus « conventionnelles » paraissent disproportionnées au vu de leurs dimensions et du nombre de personnages qu'elles exposent. Il faut d'ailleurs souligner le subtil et savant jeu d'équilibre qui est ici mis en œuvre pour assurer la stabilité de l'ensemble, au-delà des siècles.

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photos : (c) JM Bergougniou

25 mai 2015

Marcophilie navale congrès 2015 Brest mai 30 31

La Marcophilie navale. En congrès le week-end prochain 30 31 Mai 2015


Claude Belec, le président de la section Bretagne, présente la réalisation consacrée à l'Aquitaine.




La section Bretagne de la marcophilie navale compte une centaine d'adhérents. Une section active puisqu'une bonne trentaine de ses membres assistent régulièrement aux réunions de la section. Celle-ci aura l'honneur d'organiser le week-end prochain, le 30e Congrès national de la marcophilie à la salle La Passerelle, espace Océan du Cercle de la Marine, 13, rue Yves-Collet.

Commémorer les événements navals

Un grand moment pour tous les passionnés de ces marques d'oblitération postales mais également de certaines marines étrangères. Une manière de commémorer les événements navals et d'en porter témoignage. À l'occasion de ce 30e congrès, le thème choisi sera la frégate multimissions Aquitaine. Construite par l'arsenal de Lorient, la Fremm, dernier fleuron de la Marine française, est basée à Brest et aura tout naturellement les honneurs du bureau temporaire de la Poste qui sera ouvert durant l'exposition le samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. L'exposition est ouverte à tous, le samedi et le dimanche, et sera également l'occasion de présenter les collections de nombreux passionnés, membres de l'association.


Pratique

Congrès de la marcophilie samedi et dimanche, au Cercle de la Marine. Entrée gratuite.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/marcophilie-navale-en-congres-le-week-end-prochain-25-05-2015-10640658.php

30 ème CONGRES DE LA MARCOPHILIE NAVALE

30 ème CONGRES DE LA MARCOPHILIE NAVALE
BREST les 30 et 31 Mai 2015


CERCLE DE LA MARINE - RUE YVES COLLET BREST
ESPACE OCEAN - SALLE LA PASSERELLE


SOUVENIRS DE LA MANIFESTATATION



1 enveloppe illustrée de la FREMM AQUITAINE avec TIMBRE AMOI


1 Carte postale de la FREMM AQUITAINE avec TIMBRE AMOI






PRIX : 3,00 € chaque (si vous ne prenez qu'un souvenir EV ou CP ) ou 5,00 € le lot des 2 souvenirs EV et CP


port pour 1 jeu de souvenirs 0,68 € , pour 3 à 5 jeux de souvenirs 1,15 €




La commande est prise en compte dès réception du paiement

renseignements et commandes auprès de



Claude Bélec

La Marcophilie Navale - Section Bretagne

8 rue Raphaël

29200 BREST




Mail : clabelec@numericable.fr

Tél : 02 98 45 85 28

24 mai 2015

le FOUGUEUX prise de commandement 30 août 1963

le FOUGUEUX prise de commandement 30 août 1963



La classe Le Fougueux est un type de patrouilleur construite pour la Marine nationale française par des chantiers navals français après la Seconde Guerre mondiale et dénommée escorteur côtier.
9 unités de ce type ont été construites par des chantiers civils ou les arsenaux militaires français et financées par l'OTAN au titre du "Pacte d'assistance mutuel". Ces 9 escorteurs destinés à la lutte anti-sous-marine côtière sont dérivés des "Patrol Coaster" de l'US Navy classe PC-461. 3 ont été attribués à France (PC 1610 Le Fougueux, PC 1611 L'Opiniâtre, PC 1612 L'Agile), 3 au Portugal (PC 1613, 1614 et 1617), 1 au Pays-Bas (PC 1615), 1 à l'Éthiopie (PC 1616) et 1 à la marine d'Allemagne fédérale (PC 1618).





Après la Seconde Guerre mondiale la marine française est réduite à de vieilles unités ayant survécu au conflit, à l'apport d'unités légères provenant de l’US Navy et de la Royal Navy et aussi de bâtiments allemands et italiens récupérés au titre des dommages de guerre.


L'expérience de la dernière guerre a démontré l'utilité de navires d'escorte pour la protection des convois océaniques et des grands bâtiments.



Dès 1943, apparaît donc un nouveau type d'escorteur comme les frégates anglaises de classe River, les corvettes de classe Flower que les Forces navales françaises libres(FNFL) armeront, et les destroyers d'escorte américains de classe Cannon.







En 1949, la France et d'autres pays occidentaux entrant dans la Guerre froide pensent à la construction d'escorteurs rapides pour des groupes aéronavals qui serviront dans le cadre de l'OTAN. .




La marine française se voit confier la mission prioritaire de la lutte anti-sous-marine. Elle décline ses futures fabrications sur les escorteurs d'escadre, les escorteurs rapides de lutte anti-sous-marine et des escorteurs côtiers





Conçus pour la lutte anti-sous-marine en zone côtière, Le Fougueux, l'Agile et l'Opiniâtre sont utilisés pour la protection des côtes d'Afrique du Nord, pour la surveillance maritime et aussi comme navire-école. Après 1962, basés à Cherbourg où ils constituerons la 1ère division d'escorteurs côtiers (1ère DEC) ils seront surtout utilisés aux missions d'assistance aux pêches en mer d'Irlande et le contrôle international des pêches en mer du Nord. Le canon de 40mm sur la plage arrière sera débarqué et remplacé par un rouf infirmerie.






Les escorteurs côtiers de la classe Fougueux ont navigué en Manche, en Mer du Nord et en Atlantique mais ont aussi effectué de nombreuses missions sur les côtes africaines. A bord de ces petites unités sans grand confort et surtout sans climatisation, la vie tant à quai qu'à la mer, était particulièrement pénible pour leurs équipages.









Ils sont désarmés en 1975-76 et rendus à l’US Navy.

Confié à un mouvement de scouts marins, Le Fougueux est le seul qui ait été préservé. Il est toujours en activité aux Pays-Bas.




























sources : 
http://www.fougueux.nl/



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...