07 mai 2015

Le cimetière militaire français de Gdansk

Le cimetière militaire français de Gdansk Pologne

à Gdansk, pas loin de l'avenue Foch se trouve une nécropole qui abrite les corps de militaires français décédés sur le territoire polonais





La Seconde Guerre mondiale terminée, la France organise la recherche, l'identification et le rapatriement des prisonniers de guerre et des militaires inhumés à l'étranger. Une "mission française de recherche en Pologne" travaille dans ce pays jusqu'en 1950 pour retrouver des tombes et dresser la liste des morts. En 1948, Varsovie cède pour 99 ans aux autorités françaises une parcelle de terrain de 11 500 m2 à l'ouest de la ville de Gdansk, afin de regrouper les sépultures des soldats non rapatriés au cours des campagnes de rapatriement de 1951, 1953 et 1961 - 2 180 corps seront réclamés par les familles.



Ce cimetière réunit 1 152 corps, dont 329 n'ont pas pu être identifiés. Parmi eux se trouvent mêlés des prisonniers de guerre, des déportés résistants ou politiques, des recrues du service du travail obligatoire (STO), des Alsaciens incorporés de force dans l'armée allemande, et des évadés des camps de détention qui ont combattu dans le maquis polonais. 



Les dépouilles proviennent principalement des voïvodies d'Olsztyn, de Gdansk, de Bydgoszcz, de Kosalin, de Szczecin, de la Haute et Basse Silésie. Le site se compose de carrés ornés de 1 127 emblèmes funéraires marquant les tombes dont 961 sont occupées - 25 d'entre elles contiennent plusieurs corps non identifiés. Trois croix stylisées monumentales ont été érigées sur un podium en pierre auquel on accède par une volée de marches.



Les services consulaires de l'Ambassade de France à Varsovie assurent l'entretien et la gestion du site, sur la base d'une dotation budgétaire allouée par le ministère de la défense.


photos (c) JM Bergougniou

06 mai 2015

Humour dans le carré par Donec

Roses blanches et cornes de brume

Bonjour à tous,

Il y avait bien du monde sur l’eau dimanche en baie de Cannes, sous le monastère de Saint Honorat pour un ultime adieu à la tonitruante navigatrice Florence Arthaud.



Les stations SNSM s’étaient déplacées en force : les vedettes « Marguerite VI », « Amiral de Grasse », « Notre Dame de la Garoupe », « Saint Michel » étaient là. A 11h00 les cornes de brume résonnent, une pluie de roses blanches s’abat sur l’eau, la famille de Florence procède à la cérémonie.


Je joins les dessins que j’avais réalisés pour l’extraordinaire sauvetage de Florence dans la nuit du 29 octobre 2011 entre le Cap Corse et l’île d’Elbe. Le Cross Med avait calculé pile poil le point de chute supposée et l’hélico dès le début du carroyage a eu vue sur la naufragée.

A la semaine prochaine

Donec

GEAOM 2007 2008 Passage de la Ligne PH Jeanne d'Arc

Tremblez Néophytes!

Le capitaine s'assure du passage de la ligne 3-2-2008


Dimanche 3 février, 11h30…quelque part au large du Brésil, la Jeanne d’Arc franchit l’équateur avec à son bord, 292 néophytes n’ayant pas encore eu l’honneur de « passer la ligne » sur un bâtiment de la marine. Afin de célébrer l’événement, le bord est exempt de toute activité opérationnelle et invité à prendre part à la fête du passage de la ligne. 









Il s’agit d’intégrer les néophytes dans le cercle très envié des chevaliers (qui ont déjà franchi l’équateur) et des dignitaires (qui l’ont franchie au moins deux fois).



FASM Georges Leygues  transit par dépêche Paris Armées


Costumés et grimés, les néophytes suivent pendant quelques heures un véritable parcours initiatique inscrit dans les traditions de la marine nationale : on ne franchit pas impunément les limites du domaine de Neptune ! Accompagné de sa compagne Amphitrite, du commandant et des dignitaires participant à la cérémonie – pilote, astronome, évêque, juges et greffier - , le dieu des mers a présidé à la cérémonie du passage de la ligne. 














Au cours de celle-ci, chaque néophyte comparaît devant le tribunal équatorial et franchit divers ateliers à thème pour enfin terminer dans la piscine installée pour l’occasion sur le pont d’envol. 















Humour bon enfant, renversement des rôles et barbouillages en tous genres ponctuent l’après-midi sous un soleil équatorial toujours au rendez-vous.














Passage de la ligne arrivée au Brésil 



La cérémonie du passage de la ligne est un événement profondément ancré dans les traditions de la marine ; sans remonter jusqu’aux sacrifices offerts aux divinités grecques par les navigateurs de l’Antiquité lorsqu’ils s’aventuraient sur des mers inconnues, c’est au milieu du XVIème siècle que les explorateurs portugais commencèrent à fêter le franchissement de l’équateur, synonyme de victoire sur l’océan et de découverte de terres inconnues.






A bord de la Jeanne d’Arc, la fête du franchissement de l’équateur est l’occasion de briser la hiérarchie habituelle le temps d’une journée ; ce ne sont plus les galons qui s’imposent, mais plutôt l’expérience de chacun en matière de navigation. Cette journée devrait en tout cas laisser un souvenir impérissable à tous les ex-néophytes devenus chevaliers !
Sources :

Journal de Bord PH Jeanne d'Arc 

Photos (c) Marine nationale Yann Le NY Frédéric LUCAS


04 mai 2015

Vers la Guyane et les îles du Salut GEAOM Guyane Iles du salut

Vers la Guyane et les îles du Salut
GEAOM PH Jeanne d'arc




Les îles du Salut sont constituées par trois îlots d'origine volcanique rattachés à la Guyane, et situés à quatorze kilomètres au large de Kourou, bien que les Îles du Salut soient rattachées au territoire de la commune de Cayenne et de Cayenne 1er Canton Nord-Ouest. 

Alfred Dreyfus (Mulhouse, 9 octobre 1859 – Paris, 12 juillet 1935), est un officier français victime, en 1894, d'une erreur judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la IIIeRépublique, l'affaire Dreyfus (1894–1906). Durant ces années de trouble, une large partie de l'opinion française se divise entre dreyfusards et anti-dreyfusard


Un des détenus les plus célèbres fut le capitaine Dreyfus flamme
du 1er février 2008
code roc 24923, BDIS, 97, 97310 KOUROU 
Cependant, le CNES est propriétaire de l'ensemble des trois îles (elles sont situées sous la trajectoire des lanceurs et représentent donc un site stratégique), à l'exception de trois enclaves restées propriétés de l'État pour des besoins liés au fonctionnement du phare (entretien et gestion de ces enclaves assurés par la DDE). 


L'île Royale

Seules les îles Royale et Saint-Joseph sont accessibles, l'île du Diable, la plus au nord, étant strictement interdite d'accès, notamment à cause des forts courants.


La Première République va y construire une forteresse, en 1793, pour accueillir les premiers déportés politiques, à commencer par quelque deux cents prêtres réfractaires.



Le 22 février 1895 on embarque Alfred Dreyfus sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l'île Royale le 12 mars. Gardé en secret total sur l'île Royale, il pose pied sur l'île du Diable cinq jours plus tard. Au début, il a une relative liberté de mouvement, quoique fortement suspecté de vouloir s'évader, mais, en 1896, la rumeur d'une tentative de le faire évader se répand, et les autorités font construire une palissade autour de sa case. Il ne peut plus voir la mer ; il reste confiné à l'intérieur de l'enceinte entourant sa case





Puis, avec l'abolition de l'esclavage en 1848 et l'opposition politique grandissante aux bagnes sur le territoire métropolitain, l'idée de substituer des bagnards aux esclaves se fait jour.

Sous le Second Empire, à partir de 1854, l'administration pénitentiaire y instaure un des bagnes les plus durs au monde, où passeront 70 000 prisonniers.

L'île Royale accueillait l'administration ainsi que l'hôpital, l'île Saint-Joseph servait pour les « fortes têtes » et l'île du Diable pour les espions, les détenus politiques ou de droit commun.


Avec la loi du 08 avril 1852, Napoléon III fit de la Guyane la terre de la transportation. Ces Ilets parurent alors merveilleusement disposés pour l’installation d’un établissement pénitentiaire.
Les forçats furent transférés des bagnes de Toulon, Rochefort et Brest vers la Guyane, par bateau au départ de Saint-Martin sur l’Ile de Ré.




L’Ile Royale, la plus grande, centralise le Commandement des trois Iles. C’est là que se trouvent les bâtiments administratifs et logistiques (maison du Directeur, mess des officiers, hôpital, église, forge, magasins, ateliers abattoirs, porcherie…), ainsi que les forçats "proprement dits".




L’île Saint Joseph, bagne à l'intérieur du bagne, reçoit les repris de justice, et l'île du Diable les déportés politiques, dont le plus connu fut Alfred Dreyfus.



En septembre 1894, le service de contre-espionnage (le Bureau de statistique), dépendant du Ministère de la Guerre, découvre un bordereau contenant des informations sur des secrets militaires français. Celui-ci aurait été transmis à l'ambassade d'Allemagne. Alfred Dreyfus apparaît très rapidement comme le suspect idéal du fait de la similitude de son écriture avec celle du bordereau. En outre, il est passé par l’état-major, il est artilleur, a des origines alsaciennes et est de confession juive. Il est réputé antipathique et prétentieux.La suite sur le lien suivant

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Dreyfus
















Sources : Journaux de bord Jeanne d'Arc

photos Marine nationale (c) Yanne Le Ny Frédéric Lucas



Photos (c) Marine naionale 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...