05 juin 2014

Les Liberty ships français guerre Marine

Liberty ships français





Une fois la paix retrouvée, les Liberty ships ont continué à participer au redressement de l’Europe en acheminant nourriture et matériel pour sa reconstruction. Le port de Lorient est devenu le point d’arrivée du blé canadien et du matériel lourd des États-Unis, comme les locomotives à vapeur 141 R neuves en remplacement du matériel ferroviaire détruit. 






Au retour, ces Liberty ships transportaient vers les États-Unis et le Canada immigrants et réfugiés.

Pour reconstituer sa marine marchande, le gouvernement français reçut 75 bâtiments qu'il pouvait louer à des armateurs. 

Les Liberty ships français portaient tous des noms de villes de France. D'autres pays alliés reçurent aussi leur contingent de Liberty ships. Ces bâtiments ont eu plusieurs vies, de la guerre d'Indochine à laguerre d'Algérie, où ils furent réquisitionnés, durant l'été 1962, pour évacuer en masse, d'Alger et d'Oran, les rapatriés d'Algérie.

Le dernier Liberty ship, construit en septembre 1945, servit comme barge industrielle pour les flottilles de pêche en Alaska.




Comme Aristote Onassis ou Stávros Niárchos, de nombreux armateurs, la plupart grecs, ont accru leur fortune en achetant des Liberty ships du surplus des inventaires pour faire du cabotage, avant de se lancer dans le transport pétrolier.


Quelques Fiches sur les Liberty Ships






C'est l'ex-américain JOHN TRUBULL qui est livré aux Chargeurs réunis le 31 décembre 1946.

C’est un trooper d'origine qui peut transporter 556 hommes, rebaptisé ABBEVILLE. Il est de suite utilisé sur l'Indochine.

Le 14 août 1950, il ramène à Marseille les légionnaires rescapés du DOBA, navire de la même compagnie qui s'est échoué sur des rochers prés du Golfe d'Aden.

Après la signature des accords de Genève qui mettent fin à la guerre d'Indochine, l'ABBEVILLE est mis sur la ligne d'Amérique du Sud.

Il est désarmé à Brest le 5 août 1959. 
Le 10 août 1960, il est acheté par la compagnie israélienne Zim qui le rebaptise FEDE.

Durant un séjour d'environ un an au Chantiers de la Loire à Nantes, où d'un steamship il devient un motorship, il reçoit en effet un moteur Diesel semi-rapide Semt-Pielstick d'une puissance de 4.200 Cv.

La vitesse passe alors de 11 nœuds environ à plus de 13 nœuds.

Il devient le PAGAN en 1961, battant pavillon anglais et, en juillet 1964, prend le pavillon birman.

En mai 1970, il est démoli à Rangoon.


Un des 19 Liberty-Ships remis aux MM par l'état français qui les avait reçus des USA.

Lancé en janvier 1944 à Richmond sous le nom de URIAH M ROSE.

Confié d'abord à la CGT, puis rétrocédé aux MM le 3/9/1949.

Assure le service d'Extrême-Orient, puis des Indes jusqu'à ce qu'il soit rendu à l'Etat le 2/6/1961 après un tour du monde de novembre 1960 à fin mai 1961.

Il est alors vendu à la compagnie israélienne Zim, qui le baptise ISRAEL PAN.

Incendié en décembre 1962, il est renfloué et restauré et recommence à naviguer sous le nom d'ORCHIDEA en 1964, puis d'ARDENA en 1970.

Il sera démoli en juin 1972 à Bilbao au terme d'un très longue carrière de presque 30 ans.




Lancé en tant que James Moore en février 1943 par la North Carolina Shiphuilding Cy à Wilmington, le Sein est livré le 6 février 1947 à Norfolk. Il est l'un des rares Liberty français à avoir un radar (conservé du temps de guerre; les militaires américains ne l'ont pas récupéré).

La Compagnie générale transatlantique l'exploitera durant treize ans, lui faisant souvent transporter du charbon ou du grain entre les USA et Le Havre.

Le ler juillet 1949, quittant le Québec à destination du Havre, il aperçoit un gros canot à moteur dérivant au sud de Belle-Isle (Terre-Neuve). Il s'agit du James R., de Charlotte-Town (île du Prince Edward) dont les trois occupants, dans cette situation depuis cinq jours, n'ont plus de vivres. Le Liberty le prend en remorque tout en alertant Belle-Isle qui signale en réponse que le schooner Orel recherche le canot disparu. Un rendez-vous est pris, permettant à l'Orel de prendre le James R. en remorque à son tour.

Le 26 mars 1952, le Sein heurte durement des enrochements de la jetée ouest à Dunkerque. Sept jours plus tard, il y endommage son hélice contre le quai et crève un ballast. Les réparations dureront un mois.

Le 12 avril 1954, des membres d'équipage, entrés dans une cale où, à cause du gros temps, s'est désarrimé et mis à fuir un fût de produits toxiques, sont atteints par les émanations.

Après un voyage sur Alger pour le compte de la Défense nationale, en juillet 1958, il transporte en septembre suivant plusieurs animaux sauvages expédiés par le zoo de Vincennes à la Société d'histoire naturelle de Fort-de-France. Juste un an plus tard, passant à la Compagnie d'affrètement et de transport (CAT), il est équipé en transport de voitures Renault, rôle qu'il tiendra environ sept mois. Ayant appareillé de Newark, un jour après le Liberty de la Transat Troarn, le Sein intercepte le 19 mars 1960 un appel de ce dernier qui vient de perdre son hélice ! La mer étant grosse, le Sein se porte au secours de son compatriote, mais il constate à la nuit tombée la présence d'un remorqueur de l'US Coast Guards qui prend en charge le Troarn et qui fait savoir en "Scott" qu'il pourra se débrouiller sans l'aide du second Liberty...

Désarmé à Landevennec, près de Brest, à la mi-mai 1960, le Sein est vendu en janvier à la Zim (Israël) qui le fur conduire à Nantes, à la remorque du Guérande de l'URO. Les Ateliers et chantiers de Bretagne l'équipent d'un moteur à la place de la machine alternative à vapeur (voir détails au Liberty Abbeville). Dans un premier temps, on envisage de le baptiser Pan, nom qu'il portera effectivement sur sa coque. Mais, finalement, le nom de Velos lui sera attribué.

Velos devait être porté par l'ex-Liberty français Auray (voir à ce nom), lui aussi acheté par la Zim et remotorisé à la même époque aux ACB. Or, "pour des raisons administratives", les deux nouveaux noms sont intervertis vers février 1962, et c'est donc en tant que Velos que l'ex-Sein sera remis en service. Puis il passera à un armement des Bermudes, sous pavillon britannique. Il conservera son nouveau nom, Fede, en passant sous pavillon libérien en 1966.

Acquis un an plus tard par Pateras Brothers, il ne change de nom et de pavillon qu'en mai 1970, pour devenir le Chypriote Arosa.

Il termine sa carrière à Split (Yougoslavie) en novembre 1971 (démolition : janvier 1972).



Un grand MERCI à Bernard Hily  pour la documentation sur les Liberty

04 juin 2014

La Gazette aéro par Olivier

Gazette aéro n° 109 par Olivier




Congrès Marcophilie Navale à Rochefort


Ce Congrès très bien organisé par notre ami Bernard DORAY Président de la Section « A.S.O. » a été très réussi.

 Notre Président National l’Amiral Claude ARATA s’est félicité du nombre important de « POUVOIRS », ce qui indique l’intérêt porté par les membres de l’Association au bon fonctionnement de « La Marcophilie Navale ».

Au Conseil d’Administration, 5 membres étaient rééligibles, ils ont été réélus : Jean Michel BERGOUGNIOU, Bernard DORAY, Olivier LAUDRIN, Patrick LE PESTIPON et René PAULIAT.
Suite au décès de notre Président d’Honneur Jacques MERIAUX, une place était disponible. Notre amie Roselyne GILETTO a été élue à l’unanimité.


Section Aéronautique Navale.

Au cours de la réunion du Conseil d’Administration, j’ai annoncé que je souhaite, au Congrès 2016 à Toulon, dans deux ans, quitter la présidence de la Section A.N.

Je suis donc dès à présent à votre écoute et je souhaite trouver un successeur, au congrès 2016. Aux postulants de se déclarer




Patrice SIMON membre membre de la section ASO, maître de l’aquarelle, nous a fait découvrir lors du Congrès de Rochefort ses travaux sur la marine et ses cartes postales dont plusieurs sur le thème Aéronautique Navale.



le mot de Patrice


Merci à Olivier pour avoir relayé l'info sur les cartes postales que j'édite à partir de mes aquarelles.
Visuels de navires disponibles au choix : Couleur N&B ou Nocturne
panachage possible, envoi par retour de paiement.
  • P 681 Albatros
  • F 789 LV Le Henaff
  • D 621 Chevalier Paul
  • F 791 Cdt L'Herminier
  • F 710 La Fayette
  • L 9015 Dixmude ( ou Mistral)
  • R 91 PA Charles-de-Gaulle
  • Congrès de Cherbourg









D'autres navires en cours et sur demande si quantité (me contacter svp pour connaitre les navires à venir). Les aquarelles sont également disponibles.
Merci pour votre attention.

Prix de la C.P. 2 Euros 
Précisions supplémentaires :
Si vous êtes intéressés par ces CP merci de me contacter par mail
 marine@patricesimon.fr
afin que je vous communique le montant avec les frais de port suivant les qut commandées.
Groupez vos cdes si vous le pouvez.



Association Nationale des Amis du Musée de l’Aéronautique Navale (A.N.A.M.A.N.)


Si nombreux sont les membres de la Marco à avoir visité le musée "Aéronautique Navale de Rochefort" ce musée est encore peu connu et difficile d'accès car situé en zone militaire. Les membres de l'association se battent depuis de nombreuses années pour que le musée ne soit plus en zone inondable et surtout pour que le public puisse y avoir accès librement.


L’équipe dirigeante vient de faire imprimer un jeu de 23 Cartes Postales.

Prix de la C.P. 0,50 Euro. Merci d'ajouter le port.


Pour tout renseignement : contact@anaman.fr



Journée Portes Ouvertes de la B.A.N. de Hyères



En plus de l’enveloppe officielle réalisée par la Section de Toulon, 8 tampons concernant les Services, les Flottilles et l’Escadrille de la B.A.N. ont été réalisé : La B.A.N., Marines Pompiers, Centex Hélico, E.P.P.E., Flottilles 31 F, 35 F, 36 F et CEPA/10 S

Les enveloppes des Brestois, des Toulonnais et des Lorientais seront avec moi pour être remises en main propre.


A bientôt pour la Gazette 110 du mois de juillet


O. LAUDRIN

Les Liberty-Ship du D-Day débarquement en Normandie Utah Omaha Gold Sword Juno

Les Liberty-Ships du D-Day

Les Liberty-ships contiburont largement au succès du débarquement le 6 juin 1944.




326 navires ont participé au débarquement dont 200 sous pavillons américains.


Chaque bâtiment emportait 480 hommes et environ 120 véhicules.




Parmi ceux-ci, certains furent volontairement coulés pour servir de digues artificielles ou de brise-lames. (Artemus Ward, Benjamin Contee, Georges S. Wasson, James W. Marshall,...) 

Dans un article du 20 juin 1944, le journaliste Gene Currivan du New york Time relate le rôle des Liberty dans le débarquement.


"Sur la côte normande, les navires marchands aux couleurs du "Stars and Stripes" et armés par les marins américains ont débarqué tour après tour les "Tommies " britanniques avec tout leur équipement sur les têtes de pont de la côte normande, nous est-il révélé aujourd'hui.
Dans des conditions dangereuses et où le danger est constant, cette phase de la coopération anglo-américaine a atteint un nouveau sommet qui ne peut  que décourager l'ennemi .

Avec une mer agitée en baie de la Seine, près de la tête de pont, ces hommes ont réalisés un véritable exploit dans des conditions jamais essayées en temps de paix. 
Mais tout a été élaborée selon le calendrier prévu et ni les avions ennemis ,ni les  sous-marins, ni les mines , ni les E- bateaux , ni les roquettes ne pouvaient empêcher le débarquement. Ils avaient un travail à faire : "Déposer les Britanniques à terre et c'était aux Américains de les amener jusque là" et ils l'ont fait .


Notre correspondant était à bord du John B. Ward , un Liberty ship américain, qui a déposé les troupes de reconnaissance britanniques et tous les équipements sur le sol français . Pas un homme ou une pièce d'équipement n'a été perdu , bien que certains des lourds camions, des chars et des jeeps aient pris de sérieux coups quand ils ont heurté le flanc du navire lors du chargement sur les barges.

Pendant les premiers jours de l'invasion les barges étaient rares et il y avait beaucoup de retard lors du déchargement , mais le problème a été surmonté . Les Allemands sont pratiquement inexistant en baie de seine au cours de cette journée  et le débarquement peut continuer sans interruption.  

Alors que le John B. Ward entre dans la baie en début de soirée , il ne semble pas y avoir de place disponible pour jeter l'ancre dans cette vaste étendue d'eau . Sur ces eaux agitées, du matériel de toutes sortes, du LSVP, (une sorte de boîte dont l'étrave s'incline au lancement du moteur)  aux cuirassés aux lourdes tourelles. À quelques exceptions près, tous les navires emportaient un ou plusieurs ballons anti-aériens, donnant l'impression étrange, vus à distance,  que l' ensemble de la flotte était maintenu à flot par les ballons .

A l'aide de mégaphones , les officiers ont montré notre lieu de mouillage , puis ont continué vers d'autres navires jusqu'à ce que toute la masse confuse soit devenu un plan minutieusement élaboré , chaque navire étant à sa place désignée .

Une demi-heure avant que le navire soit  à l'ancre , les  panneaux de cales ne supportant pas de matériel sont ouverts , bigues et mâts de charge entrent en action et de lourds filets d'acier sont placés sous les roues ou les chenilles des gros véhicules, prêts à les envoyer par dessus du bord
Puis un peu plus tard l'une des célèbres barges " rhinocéros " est venu se coller le long du bord , ses 250 pieds (75m) de surface plane disponible  attendent la première charge .

 Le « rhinocéros » est une série de pontons en acier qui ressemble à la travée d'un pont .
Les soldats d'une unité britannique ont travaillé aux côtés des marins de la Marine marchande partout où ils pouvaient se rendre utiles jusqu'à ce qu'un détachement de "British Royal Engineers" vienne prendre le relais. 


Ces hommes travaillaient aux treuils ou manipulaient les élingues et les filets et ont ainsi aidé au chargement pendant trois jours jusqu'à ce que chaque pièce d'équipement arrive en France .
Les hommes de la marine américaine à bord des bâtiments de débarquement ( LST ) recevaient les véhicules quand ils étaient descendus par les Royal Engineers."

03 juin 2014

Cours d'histoire maritime

Cours d'histoire maritime 
la préparation du débarquement


Comme on l'a vu hier, la partie maritime semble se mettre en place et l'image reconstituée de l'énorme puzzle apparait.

en parlant de puzzle lisez cette étrange histoire : 

http://www.ouest-france.fr/d-day-mis-au-secret-pour-en-avoir-trop-vu-au-qg-deisenhower-2561780?obref=obinsource





Il reste à assurer la surprise, à orienter la surveillance allemande vers la … Norvège ou le Pas-de-Calais. Les moyens sont divers et nombreux, certains d'ordres scientifiques.: le débarquement du 6 juin est l'occasion d'une phase de la guerre des ondes qui s'est livrée de 1939 à 1945; attaques aériennes sur les postes de détection, opération "Taxable" de 18 petits bâtiments naviguant lentement vers le cap d'Attifer remorquant des ballons, accompagnés d'avions lançant des Widows, 




En fait, ce faux convoi est composé de navires légers, disposés en plusieurs lignes.
La première ligne compte huit péniches à moteur déployées sur un front de 22 kilomètres. Leur mission consiste à brouiller les stations côtières radar des Allemands, sans les détruire. Les péniches transportent aussi des émetteurs radio simulant la préparation de tirs de rockets.
Deux autres lignes de navire, l’un à 12 kilomètres en arrière, l’autre à 20, chacun portant un ballon-réflecteur (les Filbert) et remorquant un radeau porteur d’un autre ballon-réflecteur. 
http://www.ouest-france.fr/d-day-operations-glimmer-et-taxable-ils-tirent-sur-des-fantomes-2292462


opération "Etincelle" vers Boulogne, opération "Titanic" avec parachutage de mannequins sur la région du Havre , missions de bombardiers munis de brouilleurs etc. 





Le secteur Orne - Vire a été choisi pour des raisons multiples : faiblesse relative des défenses allemandes, surprise probable, possibilité de prendre Cherbourg à revers, de défendre le Cotentin en tenant la ligne ISIGNY - LESSAY, de ralentir la concentration allemande en coupant les ponts de la Loire et de la Seine, proximité des terrains d'aviation britanniques, petites plages assez nombreuses, et puis une diversion est prévue en Bretagne.





Les alliés doivent débarquer 5 divisions de premières lignes sur un front d'une soixantaine de kilomètres deux divisions américaines devant Vareville (Zone UTAH au départ de Plymouth) et Saint-Laurent (zone Utah avec départ de Portland), trois britanniques à Arromanches (Zone Gold avec départ de Southampton), Courseulles (Zone Juno avec départ de Wight), Ouistreham (zone sword avec départ de Portsmouth).


Soldats, marins, aviateurs de la force expéditionnaire alliée, Vous êtes sur le point d'embarquer pour la grande croisade vers la quelle nous marchons depuis des mois. Les yeux du Monde vous regardent. Les espoirs et les prières des peuples épris de Liberté sont avec vous...



Les conditions météorologiques étaient inquiétantes et restèrent médiocres jusqu'aux derniers jours du mois, l'on prévoyait pour  4-6 : vent O.S.O., force 5 à 6, pour 5-6 : O.N.O. force 5 puis O.S.O. force 3 à 4.




Eisenhower, le temps étant trop mauvais pour l'aviation reporte le jour J de 24 heures, la date est fixée au mardi 6-6, 06h40.


à suivre...

MUROL Puy de Dôme Assemblée générale Philapostel

MUROL Puy de Dôme  
63e Assemblée générale Philapostel

Murol est une commune du sud du Puy-de -Dôme à proximité de Saint-Nectaire.

A proximité du Lac de Chambon, Murol est dominé par son château médiéval édifié au 12ème siècle sur un cône basaltique. De l’ancienne forteresse de très belles ruines médiévales. Aujourd’hui, des aménagements et des animations en costumes font revivre le château. 



La chapelle du château a longtemps servi d’église paroissiale avant la réalisation de l’église de style gothique. Dans une chaumière aux abords du Parc du Prélong, le musée archéologique contient une très belle collection de poteries, de pièces de monnaie et de céramiques. La notoriété de Murol a également comme origine « l’école de peinture ».

Le patrimoine naturel y est tout aussi intéressant : Parc du Prélong où il est possible de s’émerveiller devant le jardin à la française, les différentes essences d’arbres, le volcan du Tartaret et son sentier boisé, le lac de Chambon pour les activités aquatiques et la pêche, sentier de découverte, visite du patrimoine rural (fours à pain, moulin)…





« Le lendemain, à la nuit tombante, j'arrivai au château de Murol. La vieille forteresse, tour géante debout sur son pic au milieu d'une large vallée, au croisement de trois vallons, se dresse sur le ciel, brune, crevassée, bosselée, mais ronde, depuis son large pied circulaire jusqu'aux tourelles croulantes de son faîte [...] » Guy de Maupassant, Humble drame, 1883

Lisa dessinée par Noëlle Le Guillouzic tirage 30.000 exemplaires
http://www.wikitimbres.fr/timbres/9452/2014-62e-assemblee-generale-philapostel-murol

Élevé sur un promontoire basaltique, l’édification du château actuel a débuté au XIIe siècle, probablement à l’emplacement d’un fort primitif édifié au X° siècle. En 1380, Guillaume de Murol termina la forteresse inférieure, édifia le donjon, la deuxième chapelle et les bâtiments est en reprenant les modes architecturaux romans.



Le château, construit à l'intersection stratégique de trois grandes routes, décrit un polygone irrégulier, dont les courtines se prolongent exactement dans les pans taillés du rocher, entièrement empli de terre pour résister à l'artillerie, il est flanqué par des tours bastionnées aux flans en amande percés de canonnières à la française.

Entre la fin du XIVe et le début du XVIIe siècle, la forteresse, désormais propriété de la famille d'Estaing, s’adapta aux différentes (r)évolutions militaires en résistant toujours à toutes les tentatives de siège.



Épargné par la politique de désarmement de Richelieu puis par la Révolution française, le château perdit peu à peu toute fonction résidentielle, devenant successivement une prison, un repaire de brigands et enfin une carrière de pierres. En 1889, le château fut classé Monument Historique. L’année suivante, son dernier propriétaire, Henri-Guillaume de Chabrol, le donna au département du Puy-de-Dôme qui le céda à son tour à la commune de Murol en 1950.

02 juin 2014

Cours d'histoire maritime 1949

Cours d'histoire maritime 1949
la préparation du débarquement




Selon Vauban, « l'art de la guerre, c'est l'art de subsister ». Dans un conflit, la capacité d'approvisionnement des forces armées est essentielle pour qu'elles conservent leurs capacités opérationnelles dans la durée. Exercice d'autant plus difficile quand le front est mobile. Cet exercice c'est la logistique


Continuons donc de parcourir les cours de Louis Nicolas.


Le succès de l'opération OVERLORD était absolument nécessaire pour : "abréger la guerre, appuyer les Russes, devancer les progrès techniques allemands" déclarait le général Marshall; les conférences inter-alliés de 1943 mettent en valeur les deux premiers points ; quant au troisième, il faut rappeler la mise en service des chasseurs à réaction Me 262, He 162, Me 163,les V1, V2, les perfectionnements apportés à l'arme sous-marine, les recherches allemandes sur l'énergie nucléaire.



Tout passe par une maîtrise de l'air.
Le Bomber command de la R.A.F., appuyé en 1943 par la 8th Air Force américaine puis par la XVème Air Force ont participé à la bataille de l'Atlantique : bombardement des bases sous-marines, de Brême, Dusseldorf, Hambourg, Peenemunde, Stettin, Hagen...

Il faut donc 

  • obtenir une suprématie aérienne totale pour couvrir l'opération
  • détruire le réseau ferroviaire ennemi
  • diminuer les ressources allemandes en carburant

Dans les six semaines qui précèdent le débarquement, l'aviation alliée disloque le système de communication ennemi : bombardements stratégiques pour désorganiser l'économie générale du Reich, bombardements tactiques pour encager le champ de bataille,ralentir l'arrivée des renforts tout en laissant l'adversaire dans l'incertitude du point d'attaque.




Au niveau de la Marine, un travail considérable est nécessaire pour coordoner la fabrication des navires de débarquement qui renforceront le matériel américain. Dans toutes les Iles britanniques, dans les chantiers, dans les garages, dans les champs on travaille pour aménager citernes, allèges, remorqueurs.





Très difficile aussi fut le travail de coordination tonnage - besoins militaires, de mise en route et d'organisation des convois, réparations, remorquages, etc.




On pouvait aussi craindre une pénurie de personnel spécialisé : dans deux centres d'Ecosse, des officiers furent formés dont le brevet n'était pas valable pour le service général de la marine, un service de volontariat fut instituer pour recruter des équipages et obtint un gros succès, des commandos spéciaux furent formés pour l'étude des côtes (profondeur, nature des fonds), la destruction des obstacles, l'organisation des plages...





Arromanches photo JM Bergougniou


Le raid de Dieppe avait démontré qu'il était difficile de se heurter à une forteresse ainsi naquit l'idée des ports préfabriqués. le projet n'est adopté qu'en septembre 1943...


Arromanches photo JM Bergougniou


Deux grands ports de la taille de Douvres sont prévus à St-Laurent et à Arromanches, "Mulberries" comprenant les éléments suivants :


Arromanches photo JM Bergougniou

 "block ships" , vieux bâtiments lestés par du ciment à couler par fons de 5 mètres,  - "Bombardons" engins formés de 3 cylindres de caoutchouc de 70 mètres, de 5 mètres de diamètre, avec quille de 750 T. pour diminuer la force de la houle. - 


Arromanches photo JM Bergougniou

"Eléments Phénix" : quais flottants  en ciment armé et acier avec vannes d'immersion, les plus gros ayant 70 mètres sur 13 de large, 20 de haut - "Whale piers" : caissons flottant de 70 X 20, à chaque coin coulisse un pieu de 30 mètres, le caisson montant et descendant avec la mer - "Bettles" ancrés supportant la route de ponts métalliques.


photo JM Bergougniou


Les éléments Phénix furent difficiles à construire faute de bassins à flot. Il fallut faire dans le lit de la Tamise d'énormes trous  avec des pompes fonctionnant tant que le caisson n'était pas à flots. Il comprenait un poste d'équipage et un canon de D.C.A..


photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...