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05 juin 2014

Les Liberty ships français guerre Marine

Liberty ships français





Une fois la paix retrouvée, les Liberty ships ont continué à participer au redressement de l’Europe en acheminant nourriture et matériel pour sa reconstruction. Le port de Lorient est devenu le point d’arrivée du blé canadien et du matériel lourd des États-Unis, comme les locomotives à vapeur 141 R neuves en remplacement du matériel ferroviaire détruit. 






Au retour, ces Liberty ships transportaient vers les États-Unis et le Canada immigrants et réfugiés.

Pour reconstituer sa marine marchande, le gouvernement français reçut 75 bâtiments qu'il pouvait louer à des armateurs. 

Les Liberty ships français portaient tous des noms de villes de France. D'autres pays alliés reçurent aussi leur contingent de Liberty ships. Ces bâtiments ont eu plusieurs vies, de la guerre d'Indochine à laguerre d'Algérie, où ils furent réquisitionnés, durant l'été 1962, pour évacuer en masse, d'Alger et d'Oran, les rapatriés d'Algérie.

Le dernier Liberty ship, construit en septembre 1945, servit comme barge industrielle pour les flottilles de pêche en Alaska.




Comme Aristote Onassis ou Stávros Niárchos, de nombreux armateurs, la plupart grecs, ont accru leur fortune en achetant des Liberty ships du surplus des inventaires pour faire du cabotage, avant de se lancer dans le transport pétrolier.


Quelques Fiches sur les Liberty Ships






C'est l'ex-américain JOHN TRUBULL qui est livré aux Chargeurs réunis le 31 décembre 1946.

C’est un trooper d'origine qui peut transporter 556 hommes, rebaptisé ABBEVILLE. Il est de suite utilisé sur l'Indochine.

Le 14 août 1950, il ramène à Marseille les légionnaires rescapés du DOBA, navire de la même compagnie qui s'est échoué sur des rochers prés du Golfe d'Aden.

Après la signature des accords de Genève qui mettent fin à la guerre d'Indochine, l'ABBEVILLE est mis sur la ligne d'Amérique du Sud.

Il est désarmé à Brest le 5 août 1959. 
Le 10 août 1960, il est acheté par la compagnie israélienne Zim qui le rebaptise FEDE.

Durant un séjour d'environ un an au Chantiers de la Loire à Nantes, où d'un steamship il devient un motorship, il reçoit en effet un moteur Diesel semi-rapide Semt-Pielstick d'une puissance de 4.200 Cv.

La vitesse passe alors de 11 nœuds environ à plus de 13 nœuds.

Il devient le PAGAN en 1961, battant pavillon anglais et, en juillet 1964, prend le pavillon birman.

En mai 1970, il est démoli à Rangoon.


Un des 19 Liberty-Ships remis aux MM par l'état français qui les avait reçus des USA.

Lancé en janvier 1944 à Richmond sous le nom de URIAH M ROSE.

Confié d'abord à la CGT, puis rétrocédé aux MM le 3/9/1949.

Assure le service d'Extrême-Orient, puis des Indes jusqu'à ce qu'il soit rendu à l'Etat le 2/6/1961 après un tour du monde de novembre 1960 à fin mai 1961.

Il est alors vendu à la compagnie israélienne Zim, qui le baptise ISRAEL PAN.

Incendié en décembre 1962, il est renfloué et restauré et recommence à naviguer sous le nom d'ORCHIDEA en 1964, puis d'ARDENA en 1970.

Il sera démoli en juin 1972 à Bilbao au terme d'un très longue carrière de presque 30 ans.




Lancé en tant que James Moore en février 1943 par la North Carolina Shiphuilding Cy à Wilmington, le Sein est livré le 6 février 1947 à Norfolk. Il est l'un des rares Liberty français à avoir un radar (conservé du temps de guerre; les militaires américains ne l'ont pas récupéré).

La Compagnie générale transatlantique l'exploitera durant treize ans, lui faisant souvent transporter du charbon ou du grain entre les USA et Le Havre.

Le ler juillet 1949, quittant le Québec à destination du Havre, il aperçoit un gros canot à moteur dérivant au sud de Belle-Isle (Terre-Neuve). Il s'agit du James R., de Charlotte-Town (île du Prince Edward) dont les trois occupants, dans cette situation depuis cinq jours, n'ont plus de vivres. Le Liberty le prend en remorque tout en alertant Belle-Isle qui signale en réponse que le schooner Orel recherche le canot disparu. Un rendez-vous est pris, permettant à l'Orel de prendre le James R. en remorque à son tour.

Le 26 mars 1952, le Sein heurte durement des enrochements de la jetée ouest à Dunkerque. Sept jours plus tard, il y endommage son hélice contre le quai et crève un ballast. Les réparations dureront un mois.

Le 12 avril 1954, des membres d'équipage, entrés dans une cale où, à cause du gros temps, s'est désarrimé et mis à fuir un fût de produits toxiques, sont atteints par les émanations.

Après un voyage sur Alger pour le compte de la Défense nationale, en juillet 1958, il transporte en septembre suivant plusieurs animaux sauvages expédiés par le zoo de Vincennes à la Société d'histoire naturelle de Fort-de-France. Juste un an plus tard, passant à la Compagnie d'affrètement et de transport (CAT), il est équipé en transport de voitures Renault, rôle qu'il tiendra environ sept mois. Ayant appareillé de Newark, un jour après le Liberty de la Transat Troarn, le Sein intercepte le 19 mars 1960 un appel de ce dernier qui vient de perdre son hélice ! La mer étant grosse, le Sein se porte au secours de son compatriote, mais il constate à la nuit tombée la présence d'un remorqueur de l'US Coast Guards qui prend en charge le Troarn et qui fait savoir en "Scott" qu'il pourra se débrouiller sans l'aide du second Liberty...

Désarmé à Landevennec, près de Brest, à la mi-mai 1960, le Sein est vendu en janvier à la Zim (Israël) qui le fur conduire à Nantes, à la remorque du Guérande de l'URO. Les Ateliers et chantiers de Bretagne l'équipent d'un moteur à la place de la machine alternative à vapeur (voir détails au Liberty Abbeville). Dans un premier temps, on envisage de le baptiser Pan, nom qu'il portera effectivement sur sa coque. Mais, finalement, le nom de Velos lui sera attribué.

Velos devait être porté par l'ex-Liberty français Auray (voir à ce nom), lui aussi acheté par la Zim et remotorisé à la même époque aux ACB. Or, "pour des raisons administratives", les deux nouveaux noms sont intervertis vers février 1962, et c'est donc en tant que Velos que l'ex-Sein sera remis en service. Puis il passera à un armement des Bermudes, sous pavillon britannique. Il conservera son nouveau nom, Fede, en passant sous pavillon libérien en 1966.

Acquis un an plus tard par Pateras Brothers, il ne change de nom et de pavillon qu'en mai 1970, pour devenir le Chypriote Arosa.

Il termine sa carrière à Split (Yougoslavie) en novembre 1971 (démolition : janvier 1972).



Un grand MERCI à Bernard Hily  pour la documentation sur les Liberty

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