26 décembre 2013

Mission ATALANTE TCD SIROCO

Mission ATALANTE TCD SIROCO
EUROMARFOR 2013

TAD manuel DJIBOUTI 3-12-2013

Le TCD (Transport de chalands de débarquement) a pour mission d'assurer le transport et la mise à terre par des moyens amphibies, sur une plage non préparée et en zone d'insécurité, d'un tiers de régiment mécanisé comprenant des chars de combat, des engins blindés et des véhicules divers. La mise à terre s'effectue au moyen de chalands de débarquement transportés dans un bassin intérieur appelé « radier ».

Simultanément, le TCD peut d'une part, transporter, ravitailler et mettre en œuvre quatre hélicoptères lourds ; d'autre part, assurer le commandement d'une opération de débarquement d'ampleur limitée, l'hospitalisation et les soins aux blessés.

Marseille est sa ville marraine.



Actualités
Piraterie : la France prend le commandement de la force Atalante

Mise à jour : 06/12/2013 16:11

Le 6 décembre 2013, à Djibouti, la France a pris le commandement de la Task Force(TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.

Au terme d’une cérémonie à bord du bâtiment néerlandais HrMs Johan de Witt présidée par l’amiral commandant adjoint de l’opération Atalante et en présence du général d’armée aérienne Patrick de Rouziers, chef militaire de l’Union Européenne, la France a pris le commandement de la Task Force465. Le contre-amiral Hervé Bléjean succède au commodore néerlandais Peter Lenselink qui commandait la force depuis quatre mois.

L’amiral Bléjean assume le commandement de la force depuis le transport de chaland de débarquement (TCD) Sirocoqui embarque son état-major. Ce dernier est multinational. Il est constitué de 34 personnes dont 10 alliés de 8 nationalités différentes. Pour une durée de quatre mois, le contre-amiral Bléjean commandera cette force composée selon la période de 3 à 4 bâtiments et de 3 à 5 avions de surveillance et de patrouille maritime.

Le début du commandement français coïncide avec une période de mousson dite sèche, elle se caractérise par une amélioration des conditions climatiques, contexte qui peut favoriser les actions de piraterie.



Engagée dans la lutte contre la piraterie depuis 2007 pour répondre à l’appel du Programme alimentaire mondial (PAM), la France a joué un rôle moteur dans la mobilisation internationale et le lancement de l’opération Atalanteen décembre 2008. Dans ce cadre, elle met en œuvre, de façon quasi-permanente, un bâtiment. Par l’intermédiaire des Forces françaises stationnées à Djibouti, elle assure par ailleurs un soutien logistique aux autres pays participants. Elle renforce régulièrement sa participation avec des moyens complémentaires.

Il s’agit de la troisième prise de commandement français à la tête de la TF 465.

L'Aéronautique navale présente ses voeux

La 28F à Lann Bihoué



De toutes les unités et formations de la marine nationale, la flottille 28F est, sans contestation possible, celle de l'après guerre qui s'est le plus couvert de gloire et a été le plus souvent engagée.



Créée le 15 mai 1944 sous le nom de 8ème Flottille d'Exploration (8FE), elle est engagée dès l'automne de cette même année. Après l'armistice de 1945, elle est envoyée en Indochine, sur Catalina puis sur Privateer à partir de 1950. Elle participe à toutes les opérations de la fin de la campagne et s'illustre au cours de la bataille de Dien Bien Phu.

Elle quitte l'Indochine en 1956 et rallie Karouba, où, dès son arrivée, elle participe au maintien de l'ordre en Algérie, sur Privateer puis sur P2V6 Neptune à partir de janvier 1961, avec Lartigue comme base d'affectation. La flottille 28F sera citée 8 fois à l'ordre de l'Armée de Mer dans la période 1945-1960. Il lui sera attribué la fourragère de la Médaille Militaire et de la Légion d'Honneur.





Dissoute en 1963, elle est recréée le 31 mars 2000sur la BAN d'Hyères. Equipée de Nord 262E et d'Embraer 121 Xingu, la nouvelle 28F a coeur d'être la fidèle descendante de la 28F de Tan Son N'Hut.Depuis le 1er décembre 2000, la 28F s'honore de pouvoir porter la fourragère spéciale aux théâtres d'opérations extérieures attribuée à ses Anciens le 19 janvier 1955.

En 2002, la 28F a déménagé d'Hyères pour venir s'installer sur la BAN Nîmes-Garons. Elle sert de support à l'Ecole du Personnel Volant (EPV) en remplacement de l'escadrille 56S dissoute en septembre 2002.




Le Nord 262E fait son dernier vol le 25 février 2009, avant d'être officiellement retiré du service le 31 juillet 2009. A cette date ils étaient encore au nombre de 10, tous basés à Nîmes-Garons au sein de la 28F.

A l'été 2010, en prélude à la fermeture de la BAN Nîmes-Garons en 2011, les cinq Xingude la flottille 28F ont rejoint la BAN de Lann-Bihoué (Morbihan). A terme, un détachement de Xingu de la 28F sera, toutefois, positionné sur la BAN d'Hyères.

La flottille quitte la base de Nîmes en août 2010 pour prendre ses quartiers sur la BAN Lann-Bihoué en septembre 2010.
Nord 262 E





25 décembre 2013

Joyeux Noël

Joyeux Noël

Le père Noël arrive traditionnellement du ciel sur son traineau tiré par des rennes. Ces derniers, non équipés de crosse d'appontage ou de treuils, éprouvaient quelques  difficultés pour desservir les unités à la mer.




Le père Noël a donc décidé de déléguer l'Aéronavale cette redoutable mission.




Mais au fait Noël c'est quoi et depuis quand?

Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus-Christ. Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien. 



Au IVe siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu (Sol Invictus), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines qui avaient toutes lieu à la période du 25 décembre. le document le plus ancien mentionnant cette date du 25 décembre est le Chronographe de 354 (faisant référence à des évènements remontant au moins à 336).



Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.







La soirée du 24 décembre qui, pour les catholiques, est coupée par la messe de minuit, est dans la très grande majorité des cas, passée en famille. Au Japon, les couples fêtent généralement Noël sous la forme d'une soirée romantique au restaurant, ou à la maison en famille pour ceux qui ont de jeunes enfants. En France, les 3/4 des Français considèrent que Noël est d'abord une fête familiale ou commerciale.

Le repas de Noël est le repas festif, constitué notamment de la dinde de Noël, de fruits de mer, de foie gras et qui se termine traditionnellement par la bûche de Noël, un dessert en forme de petite bûche ; ce dernier est souvent un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s'agit d'une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne où l'on mettait au feu une grosse bûche en début de soirée. Cette bûche était choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.




22 décembre 2013

Gazette N° 104 Section Aéronautique Navale de décembre 2013


Gazette N° 104 Section Aéronautique Navale de décembre 2013



FLOTTILLE 34 F

Suite à l’information parue dans la précédente Gazette, je suis très étonné, ayant reçu une seule commande de l’enveloppe 34 F au lycée La Martinière de LYON


Cartes Postales de Monsieur Michel BRISSET de la Réunion


J’ai reçu, le catalogue en fin de semaine dernière. 41 C.P. sont du thème « Aéronautique », je les ai commandé et je vous les présenterai dans la prochaine Gazette.

FLOTTILLE 28 F

Je me suis déplacé à Lann-Bihoué et j’ai récupéré 20 jeux de 5 cartes postales

XINGU




PRIVATEER

En Indochine
En Indochine
en Algérie






Le lot de 5 C.P. 7,50 € commande à LAUDRIN Olivier ne pas oublier le port 1,05 €
Cette Gazette vous est expédié avec du retard, j’attendais de recevoir les enveloppes du détachement 35 F de TAHITI ainsi que les enveloppes des détachement 11 F, 12 F et 17 F. Ce sera pour la prochaine Gazette qui paraîtra fin janvier.

JOYEUX NOEL ET MEILLEURS VŒUX A TOUS



O. LAUDRIN

Base Aéronautique navale de Quimper Guengat Finistère Bretagne aviation BAN

Base Aéronautique navale  de Quimper Guengat

"Vous souvenez-vous de ce bout de terre logé au nord-ouest de Quimper ? Il dépendait administrativement de Lanvéoc mais ses entrepôts recélaient tout les rechanges de l'aéro. La BAN Quimper était un EPAN tout comme Cuers à cette époque."  JMA

La base aéronavale (BAN) de Quimper-Guengat est une ancienne emprise de l'aéronautique navale située sur le territoire de Guengat, au nord-ouest de Quimper, en Bretagne. Elle se situait à proximité de la gare de Guengat, sur la ligne Quimper - Douarnenez, et disposait d'un embranchement particulier.



Contrairement à ce que pourrait laisser supposer la traduction littérale du breton, Guengat (gwenn gad) ne signifie pas « lièvre blanc ». Guengat tirerait son nom du breton « gwenved » (bienheureux) et « kad » (combat). ( http://www.guengat.fr/Historique-/88.html  ) 


Emprise sans piste, dépendance de la BAN Lanvéoc-Poulmic, elle comprenait essentiellement un entrepôt principal de l'aéronautique navale (EPAN).

Créée le 1er juillet 1968, l'EPAN est devenu BAN Quimper le 1er janvier 1974 puis BAN Quimper-Guengat le 21 janvier 1976 et enfin BAN Quimper-Guengat et Entrepôt principal de l'AN en 1987.

Cachet de service du BAN Quimper Guengat







En 1998, l'EPAN est transféré sur la BAN Lann-Bihoué et la BAN Quimper-Guengat est dissoute. Les bâtiments sont acquis par Quimper Communauté en 1999 qui transforme la BAN en zone d'activité (ZA de la Base). Les premières entreprises à s'y implanter, en 2000, sont les sociétés Imbretex (importation et la distribution de vêtements promotionnels et professionnels) et Sofidial (marquage sur vêtements — sérigraphie — broderie).

TAD Manuel bureau de Logonnec  29S 











Merci à Etienne Devailly

21 décembre 2013

Le Patrouilleur ALBATROS de retour à la Réunion

Le Patrouilleur Albatros de retour à la Réunion

modifié le 21 décembre 2013

A l'issue d'une mission aux TAAF et un passage à l'île Maurice, 






l'Albatros retrouve la Réunion.




Après une petite halte à Port aux Français, le patrouilleur austral "Albatros" a repris sa patrouille dents notre ZEE (Zone Economique Exclusive) qui s'étend jusqu'à 370 kilomètres des côtes. Dans cet espace, seuls les bâtiment de pêche français possédant une licence sont autorisés à pêcher et ils ne sont que huit. L'Austral pêche la Langouste auprès des îles Saint-Paul et Amsterdam et tous les autres pêchent essentiellement la légine, un poisson de fonds à la chair très prisée par les Asiatiques notamment.




Lors de cette semaine de patrouille, nous avons aussi eu l’occasion de mouiller dans des lieux, magnifiques, vierges de toute civilisation. Les éléphants de mer et les manchots nous ont toujours accueillis avec courtoisie. A Port Couvreux, nous avons ravitaillé en vivres des cabanes utilisées par des scientifiques qui mènent sur ces terres protégées (les TAAF forment la plus grande réserve naturelle de France) de très nombreuses recherches. Autant de petits bouts de paradis qu’il faut préserver à tout prix




Notre mission de surveillance des pêches consiste donc à assurer une présence dans ces eaux très riches et à s’assurer qu’aucun contrevenant ne s’approprie nos ressources halieutiques.


Lors de cette semaine de patrouille, nous avons aussi eu l’occasion de mouiller dans des lieux, magnifiques, vierges de toute civilisation. Les éléphants de mer et les manchots nous ont toujours accueillis avec courtoisie. A Port Couvreux, nous avons ravitaillé en vivres des cabanes utilisées par des scientifiques qui mènent sur ces terres protégées (les TAAF forment la plus grande réserve naturelle de France) de très nombreuses recherches. Autant de petits bouts de paradis qu’il faut préserver à tout prix.



Nous avons notamment eu l’occasion de mouiller en baie de l’oiseau à proximité de l’arche dont le sommet s’est effondré voici maintenant un siècle.



Désormais, « L’Albatros », entame sa lente remontée vers l’île Maurice. Le Retour est proche !!





Journal de bord Albatros


http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/post/2013/11/30/Patrouille-aux-Kerguelen

Le Malin à Europa Iles Eparses TAAF

Le Malin à Europa îles éparses TAAF











Les FAZSOI participent activement à la lutte contre la pêche illégale, en particulier dans les espaces maritimes adjacents aux îles Eparses, là où des voyages touristiques de pêche de loisir sont de plus en plus fréquemment organisés, bien qu’en totale infraction avec la réglementation adoptée par le préfet administrateur supérieur des TAAF.

La patrouille du Nivôse s’est organisée autour des îles d’Europa, de Bassas da India et de Juan de Nova appartenant aux îles Eparses, 5e district des Terres australes et antarctique françaises (TAAF).

Le 27 octobre, le Falcon 50 M a repéré trois navires non autorisés à mouiller aux abords de l’île de Bassas da India. Le « Nivôse » a rapidement déployé son hélicoptère « Panther » puis envoyé ses équipes de visite. Le flagrant délit de pêche a été constaté pour l’un d’entre eux, un catamaran de plaisance, des poissons vivants ayant été retrouvés à son bord. Ces derniers ont été relâchés et les différents apparaux de pêche confisqués.

Dans le même temps, le « Malin », dans le cadre de sa mission de lutte contre la pêche illicite en ZEE française, a conduit une reconnaissance de l’île du Lys. Aucun pêcheur n’a été décelé mais des traces ont confirmé l’utilisation de l’île comme base arrière pour les pêcheurs. Les campements découverts ont été détruits.


Toutes ces opérations ont été menées en coordination avec le Falcon 50 M et en contact permanent avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS). Ces opérations montrent que la France exerce des droits souverains sur les espaces maritimes adjacents aux îles Eparses, où l’activité est fortement réglementée. Le but est d’assurer la protection d’une biodiversité exceptionnellement riche et des biens culturels et naturels ainsi que des ressources économiques dont la France a la responsabilité.

mise à jour : 15/11/2013 16:03
Du 4 au 7 novembre 2013, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont menés l’exercice Caltaux, à Mayotte.
FAZSOI : exercice Caltaux 2013
Cet exercice, placé sous l’autorité du général de division Hogard, commandant supérieur des FAZSOI (COMSUP), avait pour thème la gestion d’une crise humanitaire consécutive au passage d’un cyclone dans un pays ami fictif. Pour les FAZSOI, l'objectif principal était de conduire une opération d’évacuation de nos ressortissants dans un cadre d’intervention coordonné avec les autres services de l’Etat, tout en étant en mesure d'intégrer des renforts alliés extérieurs à la force.
650 militaires ont été engagés dans cet exercice interarmées majeur, commandés depuis le poste de commandement interarmées de l’état-major des FAZSOI à La Réunion. Pour le volet terrestre, deux GTIA ont été armés, l’un par le 2e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (2RPIMa) avec une compagnie parachutiste et une motorisée et l’autre par le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM). Pour les volets maritime et aérien, les FAZSOI ont mis en œuvre le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière, le patrouilleur Le Malin, le remorqueur Le Morseet deux avions de transport tactique Transall C160. Un hélicoptère de la gendarmerie a renforcé le dispositif.
Par ailleurs, cet exercice a permis d’intégrer des pays membres de la commission de l’océan Indien (COI) au dispositif déployé par les FAZSOI. Ainsi, une vingtaine de soldats mauriciens des Spécial Mobile Forces ont renforcés les effectifs du DLEM, deux officiers seychellois et mauricien ont été accueillis à bord du La Grandière et trois marins comoriens ont embarqués sur Le Malin.
Des actions aéroportées ont été réalisées sur les îles de Juan de Nova et de Glorieuse, démontrant la capacité des FAZSOI à reprendre de vive force un territoire isolé.
FAZSOI : exercice Caltaux 2013
Un centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) a été déployé sur l’aéroport de Dzaoudzi. Un second CRER a été activé sur l’aéroport de Saint-Denis par le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte (GSBdD). Le bataillon de service militaire adapté (SMA) de Mayotte a participé à l’exercice en jouant le rôle de ressortissants.
Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Ils sont également chargés d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ; d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).
FAZSOI : exercice Caltaux 2013

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense 

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 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...