26 septembre 2013

Groupe tactique école Campagne GTC 97/98

GTC 1997/1998 En panne de crédits, la Jeanne reste à quai.




En cet été 1997 la presse annonce que le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, fleuron de la Marine nationale ne prendra pas la mer.
Photo Jean-Michel Bergougniou

Mars 1997 de retour à Brest à l'issue de la 33ème campagne d'application on apprend assez rapidement que pour la première fois depuis sa mise en service en 1964, le Jeanne d'Arc fera sa campagne d'application à quai ! 

Photo Jean-Michel Bergougniou



En effet, lors de l'IPER, l'état de certains collecteurs de vapeur a été jugé trop mauvais et leur remplacement décidé. Les délais d'approvisionnement étant trop longs pour mettre le déroulement de la campagne, l'École d'application assure la formation à la mer grâce à la formation d'un "groupe tactique école" composé des frégates Duguay Trouin et Germinal et du pétrolier-ravitailleur Marne, la formation "hors mer" se faisant à quai sur le Jeanne d'Arc. 




Le "groupe tactique école" quittera Brest le 25 octobre pour un périple en Océan Indien qui durera jusqu'au 14 mars 1998. La promotion embarque par moitié avec relève à la Réunion.






Le «Jeanne-d'Arc» reste en rade à Brest. Le navire-école de la Marine ne prendra pas le large cette année.




"Le Jeanne-d'Arc, l'unique navire-école de la Marine nationale,
restera à quai cette année. Pour la première fois depuis 1964, ce porte-hélicoptères n'effectuera pas la «campagne» de plusieurs mois qui couronne la formation des élèves officiers. Le Jeanne a en effet de gros soucis de moteurs, qui nécessitent d'importants travaux. Certains de ses «collecteurs», des tuyaux dans lesquels circule de la vapeur à 45 bars et plus de 350 degrés, sont à bout de souffle. Ils doivent être remplacés d'urgence «pour la fiabilité de la propulsion et la sécurité du personnel», explique-t-on dans la Marine.

Photo Jean-Michel Bergougniou

En 1989 et 1990, le Jeanne avait déjà subi une série de réparations et de modernisations, notamment sur son «appareil propulsif». Cette fois, les tuyaux en aciers spéciaux devront être usinés pour l'occasion et le chantier ne pourra être achevé avant le début de la «campagne d'application», fin octobre ou début novembre.



Le porte-hélicoptères devrait être opérationnel au printemps prochain et partir pour sa 34e campagne durant l'hiver 1998-1999.

Photo Jean-Michel Bergougniou


La Marine ne possède aucun bâtiment comparable à le Jeanne, aménagée pour héberger et instruire les élèves officiers. Les 150 «midships» (jeunes officiers, en langage marin) embarqueront cette année sur trois autres bâtiments: les frégates Duguay-Trouin, Germinal et le pétrolier-ravitailleur Marne. Mais, faute de place à bord, ils n'effectueront que la moitié de la croisière. A mi-parcours, ils céderont leurs carrés à l'autre moitié de leur promotion et rentreront à Brest, par avion. Ils y termineront leur formation à bord du Jeanne, sur un quai du port militaire"
1er août 1997
MERCHET Jean-Dominique



et quelques jours plus tard





"La Jeanne d'Arc va rester au moins un an de plus à quai. En panne de

moteur (lire Libération du 1er août 1997), le navire-école de la Marine nationale aurait dû être réparé cet hiver et reprendre la mer à l'automne 98. Mais les marins sont fauchés et ne pourront pas financer les travaux cette année. «La croisière est finie», constate un officier qui, au vu de l'évolution des crédits militaires, ne donne pas cher de l'avenir de la Jeanne.

Photo Jean-Michel Bergougniou


Victimes militaires. Le budget 1998 de la Défense pourrait être fatal à ce porte-hélicoptères, vieux de trente-six ans, à bord duquel sont formés les «midships» (élèves officiers) de l'Ecole navale. Les crédits d'équipement militaire, qui seront adoptés demain en Conseil des ministres, baissent de trois à quatre milliards de francs par rapport au budget 1997 (84,9 milliards). Ils devraient s'élever l'an prochain à environ 81,5 milliards."
MERCHET Jean-Dominique  23 septembre 1997
Libération
Photo Jean-Michel Bergougniou

http://www.liberation.fr/france/1997/09/23/en-panne-de-credits-la-jeanne-reste-a-quai-la-defense-reduit-de-3-4-milliards-son-budget-equipement_214792



le Groupe Tactique école constitué pour pallier la seule défection de la Jeanne avait appareillé de Brest le 25 Octobre 1997 . Composé du Duguay Trouin , du Germinal et la Marne il était de retour à Brest le 14 Mars 1998. Ce n'est que le 23 juillet 1998 après travaux que la Jeanne avait été à nouveau déclarée apte au service. 


Photos Jean-Michel Bergougniou



Guetteur sémaphoriste Sémaphore de Camarat Ramatuelle

Guetteur sémaphoriste Sémaphore de  Camarat Ramatuelle


Le village de Ramatuelle s’élève sur un contrefort de la colline de Paillas,dominant ainsi toute la baie de Pampelonne et la plaine agricole, à une altitude d’environ 130 mètres. Lové sur lui-même et se déroulant en forme d’escargot à partir du cœur du village, il s’est construit suivant un plan de sécurité circulaire imposé par des contraintes dont les quelques traces encore visibles des hautes murailles constituent l’héritage. L’architecture du noyau villageois est typique des villages méditerranéens laissant apparaître des porches, des escaliers, des passages, des placettes, des ruelles étroites empierrées et fleuries, une église et son campanile. Ses boutiques d’artisanat, de peinture, d’arts primitifs, qui s’ouvrent dans d’anciennes caves creusées à même le rocher attirent chaque été un grand nombre de curieux




Situé sur le cap Camarat, il est le deuxième plus haut phare de France, sa source lumineuse étant située à 129,80 mètres au dessus du niveau de la mer. Mis en service depuis 1831, électrisé en 1946 puis automatisé depuis 1977, il est télé-contrôlé à partir du phare de l’Ile de Porquerolles. Ce site offre un point de vue panoramique très élargi, dominant la baie de Pampelonne et celle de Bonporteau

Le sémaphore assure la surveillance des approches maritimes entre le Cap Saint-Tropez et Sud Titan (îles du Levant. Participation aux sauvetages en mer aux ordres du CROSS Med, avec le concours de la SNSM + observations météorologiques au profit de Météo France.
La plage de Tahiti à Ramatuelle aura été le cadre du tournage du film "le Gendarme de Saint-Tropez"




25 septembre 2013

Sémaphore Guetteur sémaphoriste Vigie du cap Cépet VAR Provence

La vigie du Cap Cépet 
Saint Mandrier





Le sémaphore de Cépet à été construit entre 1862 et 1877 sur le site du fort de la Croix des Signaux.



Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune du Var située sur la presqu'île de Saint-Mandrier, qui est l'extrémité sud de la petite rade de Toulon. Elle est reliée au massif du Cap-Sicié par l'isthme des Sablettes. Elle est membre de la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.




À sa création en 1806 par Louis Jacob sous Napoléon Ier, le sémaphore était un poste de guet établi sur la côte, chargé de surveiller les approches maritimes et de signaler par signaux optiques toute activité ennemie (le mot sémaphore vient du grec sema : signe et phoros : qui porte).


Dans la deuxième moitié du 19e siècle, les sémaphores sont avec leur capacité télégraphique conçus comme un canal de communication, le seul pour l'époque en tout point de la côte entre les navires et la terre, notamment les armateurs. D'ailleurs, les sémaphores étaient des bureaux télégraphiques à part entière. L'aspect de surveillance complète ce rôle central : « Chaque poste sémaphorique est un œil - et un œil vigilant - ouvert sur la mer pour voir tout ce qui s'y passe. »


Aujourd'hui, le sémaphore est un poste de surveillance en bord de côte qui assure des missions diversifiées qui vont de l'assistance à la navigation jusqu'à la surveillance du territoire en passant par la régulation du trafic maritime et de la pêche. 
Pour exercer ces missions, le personnel du sémaphore dispose d'une chambre de veille équipée de larges baies vitrées et de puissantes paires de jumelles (et éventuellement d'un télescope) donnant sur la zone maritime à surveiller, d'un radar et de moyens de radiocommunication. 
Le sémaphore est installé sur un point culminant de la côte si le relief s'y prête. La chambre de veille est généralement au sommet d'un bâtiment qui parfois s'apparente à une tour (sémaphore du Stiff).Les sémaphores sont échelonnés tout au long des côtes françaises, chacun couvrant un secteur maritime défini.Le réseau des sémaphores est de la responsabilité de la Marine nationale qui les arme en personnels militaires spécialisés : les guetteurs sémaphoriques.
sources 

http://www.anciens-cols-bleus.net/t7569-vigie-cepet-saint-mandrier-var

24 septembre 2013

Rochefort 26 et 27 octobre 2013


Rochefort 26 et 27 octobre 2013
Philatéliques de mer 






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Hourtin : l’ancien CFM en cours de démolition

De notre correspondante à Saint-Caprais

Publié le 20/09/2013 à 06h00 | Mise à jour : 20/09/2013 à 11h49
Par Julien Lestage



L'avenir de l'ancien centre de formation de la marine d'Hourtin reste incertain malgré le chantier en cours







La population habituée à passer devant le site s’interroge face au chantier de démolition (photo Julien Lestage )




Il suffit de passer devant pour le constater. Des travaux sont en cours sur le site de l’ancien Centre de formation de la marine d’Hourtin (CFM). Selon Christophe Birot, le maire, il s’agit « d’un chantier de démolition ». Et pour l’édile, « on est plutôt dans des gesticulations ».




En clair, le coup de pioche qui donnerait le feu vert au lancement du projet initial ne serait pas pour demain. Rappelons que le programme de réhabilitation de l’ex-CFM avait été « validé » par un comité de pilotage. Le groupe de travail était supervisé par la préfecture. C’était en 2004.

Cette ancienne base de la marine, rachetée pour 4 millions d’euros par le promoteur belge Robelco, devait devenir un vaste espace résidentiel avec son port de plaisance au bord du lac.

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Un projet de port sur lequel bien des pressions ont été exercées.Il fera d’ailleurs l’objet d’un recours déposé par deux associations de défense de l’environnement (VLF et l’AEDCM).

Au final, une décennie s’est écoulée et toujours aucune vie sur ce site de 27 hectares disposant de 70 000 mètres carrés de bâti. Une situation qui désole, Christophe Birot.



Malgré un certain scepticisme, le maire explique que Robelco pourrait bien tenter de réaliser son projet par tranche. Il débuterait par le réaménagement du carré des officiers. Le bâtiment, qui est situé à l’entrée de la base, serait transformé en une résidence de tourisme. Quelques commerces seraient aussi créés autour.

Mais pour le moment, ce qui laisse Christophe Birot dubitatif, « c’est qu’aucun permis de construire n’a été déposé ». Et l’élu de commenter : « Le permis d’aménager de l’ex-CFM expire le 5 décembre 2013. Si rien n’est entrepris avant cette date, il faudra tout recommencer à zéro. Il ne leur reste pas beaucoup de temps. »




Dans ce dossier complexe, une réunion annoncée à court terme pourrait permettre d’en savoir plus sur les intentions du promoteur. Contactée par « Sud Ouest », Maryline Gardner, la sous-préfète, a confirmé qu’elle devait recevoir des représentants de Robelco. Pour le moment, la représentante de l’État assure « qu’elle ne sait rien » sur les motivations de ses interlocuteurs.

(1) Malgré nos sollicitations et une demande d’interview transmise à Robelco, nous n’avons pas obtenu de réponse.

voir aussi notre page


Cap FERRAT


Sémaphore du cap Ferrat


Le cap Ferrat est le toponyme donné à une presqu’île située sur la Côte d’Azur. Il sépare Beaulieu-sur-Mer de Villefranche-sur-Mer. 



La ville de Saint-Jean-Cap-Ferrat se développe sur sa côte est. Elle est souvent appelée la presqu’île des milliardaires en raison des superbes propriétés qui y sont installées.

Fichier:Cap Ferrat Phare.jpg
photo : wikipedia


Cependant et heureusement, la loi Littoral protège le site de tout excès d’urbanisation. Un sentier pédestre dit du littoral permet de faire le tour du cap depuis la plage de Passable jusqu’au petit port du village de Saint-Jean. Le sentier aménagé, d’une longueur de onze kilomètres[1], est jalonné de criques de calcaire au relief acéré. Les anfractuosités de ses rochers abritent une flore typique du bord de mer Méditerranéen comme la criste marine et l’anthyllis barba-jovis. 


Le cap possède, en son extrémité sud, un phare érigé sous le régime sarde en 1827. Il est détruit en 1944, et reconstruit par les Ponts et Chaussées en 1951. En outre, il est également doté d’un sémaphore souhaité par Napoléon III en 1862. Aujourd’hui, la Marine nationale l’utilise pour réguler le trafic maritime et pour la prévention des incendies de forêt. Enfin, crée en 1960, un parc zoologique de trois hectares, comptant plus de cinq cent animaux, accueille la visite de nombreux enfants.


Situation géographique :
Implanté sur la commune de St Jean Cap Ferrat.
St Jean Cap Ferrat : 2.5 km, Beaulieu : 4 km, Villefranche : 6 km, Nice : 10 km, Monaco : 20 km
Missions particulières :
Poste frontalier avec l'Italie. Surveillance du polygone de Cap Ferrat (DGA).
Port de Nice. Rade de Villefranche.


photo : francis Jamesse


Intérêt architectural : Le sémaphore du Cap Ferrat fut construit entre 1861 et 1963. C'est l'Amiral Decres, Ministre de la Marine sous le règne de Napoléon, qui opte pour un système de communication à signaux visuels dit Sémaphore ( système de détection et de transmission des informations), pour lutter contre les envahisseurs et se doter de moyens de surveillance du littoral.










Guetteur sémaphoriste Le Dramont

Guetteur sémaphoriste  Le Dramont


Le guetteur de la Flotte est affecté à terre (vigies, sémaphores, CROSS) et assure la surveillance maritime et aérienne de nos côtes, en métropole et dans les DOM-TOM. Grâce à ses moyens de détection et de communication (radars, émetteurs-récepteurs, observation aux jumelles), il identifie et contrôle les bateaux circulant à proximité de nos côtes et s'assure qu'ils respectent les règles du droit maritime. Il participe également activement à la lutte contre la pollution, les trafics illicites et à l'assistance en mer.






Le Dramont est un hameau de Saint-Raphaël.

Le cap du Dramont porte le principal sémaphore de la région, dans un site naturel préservé, où la flore est particulièrement riche.

Le sémaphore vu du sud  photo DR


La plage du débarquement, juste au sud du cap est un lieu important du débarquement des Alliés en Provence.

Face au cap du Dramont, à 200 mètres, se trouve l'île d'Or, île de 200 m de long environ, sur laquelle est construite une tour carrée de style médiéval mais moderne.

photo Hubert Laroche

La roche rouge (rhyolite) est caractéristique de tout le massif de l'Esterel ; elle est d'origine volcanique et date du Permien (ère primaire).

Baie Agay vue du Dramont photo Hubert Laroche

D'autres roches bleues (esterellite) plus rares résultent d'un magmatisme de l'ère tertiaire et sont exploitées dans de grandes carrières du quartier du Dramont.Sources Marine nationale 

http://www.etremarin.fr/fiche_metiers/guetteur-de-la-flotte

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...