12 septembre 2013

La Marine et le télégraphe

La Marine et le télégraphe

Un courrier au départ du Ministère de la Marine le 20 juin 1917 porte un cachet de service Télégraphe.


Une bonne raison d'explorer les liens entre la marine et le télégraphe.

au temps de la Poste aux chevaux



La Poste aux Chevaux était formée des différents relais dirigés chacun par un Maître de Poste, lequel commandait ses Postillons et louait ses chevaux selon un tarif officiel.



Le Maître de Poste bénéficiait d’un privilège et d’un monopole pour les relais de chevaux (appelés « coursiers »). Il devait y avoir dans l’écurie de chaque Maître de Poste de la lumière pendant la nuit et un Postillon de garde afin de ne pas faire attendre les Courriers.

Les relais étaient disposés tout le long d’itinéraires clairement définis. La distance entre les relais était divisée en poste, demi poste, ou quart de poste. Une poste équivalait environ à 9 kilomètres.
En 1798, 16 routes postales étaient en service dont une liaison Paris Brest par Alençon et  Rennes

Paris est le centre du mouvement des postes. Les treize grandes routes de Besançon, Bordeaux, Brest, Caen, Calais, Clermont, Lille, Lyon, Mézières, Nantes, Rouen, Strasbourg et Toulouse, sont appelées routes de première section.


Bicentenaire du télégraphe de Chappe 10 juillet 1993 Saint Martin du Tertre 



Le temps moyen que les malle-postes emploient à parcourir la distance d’une poste ou 2 lieues est de 46 minutes. La route sur laquelle le service des relais se fait avec la plus grande activité est celle de Bordeaux. Le courrier ne met que 48 heures à la parcourir dans toute son étendue, qui est de 77 postes ou 154 lieues.
    
Bras du télégraphe de Saint-Marcan Ille et Vilaine ligne Paris Brest entre le mont Saint-Michel et le Mont Dol


La grande Poste du Louvre 

En 1757, l’hôtel d’Armenonville, est acheté par Laurent Destouches pour le compte de Louis XV afin d’y installer l’administration des Postes. Il était situé rue Jean-Jacques-Rousseau, entre les rues Coq-Héron, Verdelet et Coquillière1.

Devenu insalubre et trop exiguë, il est totalement démoli à la fin du XIXe siècle. C’est à l’architecte Julien Guadet qu’est confié la construction du nouveau bâtiment à l’emplacement du précédent, entre 1878 et 1886. Il est officiellement inauguré le 14 juillet 1888.







Le Télégraphe

Dès le mois de juillet de cette même année 1794, la nécessité de réunir des informations sur les mouvements des navires de commerce et de la marine anglaise ont fait accepter la réalisation d' un système de correspondance rapide avec Brest. Après l'échec d'un système de liaison avec pavillons, Claude Chappe reçoit en 1798 pour mission de réaliser cette liaison selon ses propres conceptions. Le poste de Paris est établi sur le Ministère de la Marine.



le télégraphe est visible à l'angle droit du ministère de la Marine à droite du lampadaire


Le second poste se trouve sur le Mont-Valérien, mais le télégraphe se distingue mal sur un fond constitué de bâtiments plus ou moins sombres ; on y remédie en installant, en arrière, sur l'église des Feuillants, un grand carré blanc servant de réflecteur. Fin 1798, les trois lignes sont devenues effectives 







Quatre têtes de ligne vers Lille, Strasbourg, Brest et Milan, réparties sur trois édifices relativement éloignés, créent de nombreux problèmes de transport des dépêches : entre le bureau où on les rédige et les postes qui les transmettent, entre les postes qui les reçoivent et le service qui les traduit. Il faut aussi assurer la remise aux destinataires. La création d'un poste central s'impose et l'Hôtel Villeroy, au Faubourg Saint-Germain, semble idéal. Depuis septembre 1794, ateliers et magasins de Claude Chappe l'occupent, et il a même fini par y installer son domicile.





1794 : La Marine nationale tente de construire " en autonome " une ligne télégraphique de Brest à Paris, mais est empêchée par les sabotages systématiques des Chouans.





1799 : Mise en service de la liaison télégraphique de la Marine Brest - Paris, finalement sous traitée par les frères Chappe, au moyen de 55 télégraphes.


1801 : L'officier artilleur Dupillon, s'inspirant du matériel des frères Chappe, invente le sémaphore. Celui ci permet d'utiliser trois fois plus de signaux que le " Chappe ", et est utilisé par la Marine sur le réseau des côtes de France. Début de la construction d'une ligne sémaphorique de Bayonne à Flessingue.
1806 : Etablissement du premier réseau sémaphorique opérationnel français autour de Cherbourg.















http://www.napoleon.org/FR/salle_lecture/articles/files/Napoleon_telecommunications1.asp


11 septembre 2013

FASM GEORGES LEYGUES retrait du service actif le le 9 septembre 2013

FASM GEORGES LEYGUES retrait du service actif le 9 septembre 2013

Rentré à Brest le 30 juillet 2013 après une dernière campagne de formation des élèves de l'école navale, le Georges Leygues a été retiré du service actif le 9 septembre.


Le Georges Leygues est la première frégate d'une série de 7 bâtiments spécialisés dans la lutte anti sous-marine. La polyvalence que leur confèrent les missiles anti-surface Exocet et anti-aériens Crotale en font des navires particulièrement aptes à remplir des missions de défense des approches maritimes, de présence et d'escorte en haute mer.


Le Georges aura eu une belle et longue carrière : Il aura été la conserve de la Jeanne des années durant, a été la « conserve » de la Jeanne pendant de longues années et participera à 14 campagnes d'applications des élèves-officiers de la Marine nationale.




Pour cette dernière campagne, il participe à la mission ATALANTE au large de la corne de l'Afrique puis à Corymbe dans le golfe de Guinée.


Lancée en 1976 par DCN Brest et mise en service en décembre 1979, la FASM (frégate anti-sous-marine) Georges-Leygues a donc achevé sa carrière, hier matin. Elle aura vu passer à son bord 27 commandants.

Quarante-six tours de la Terre...



Après avoir entamé sa carrière à Toulon où elle est restée 20 ans, elle avait rejoint Brest en 1999. Aménagée pour accueillir 30 élèves-officiers, elle a participé à 14 campagnes d'application. Elle aura parcouru, durant sa carrière, un million de nautiques, soit 46 tours de la Terre, effectuant 320 escales dans 68 pays des cinq continents. Autre chiffre révélateur, elle aura passé 4.100 jours, soit onze ans et demi en mer et a été absente 15 ans de son port-base. Enfin, pour sa dernière campagne, la frégate, qui a parcouru 29.000 nautiques, a été accueillie dans douze ports.









photos Bernard Hily

Sources :

http://www.netmarine.net/bat/fregates/gleygues/caracter.htm


http://www.netmarine.net/bat/fregates/gleygues/index.htm

http://www.meretmarine.com/fr/content/termine-barre-et-machine-pour-le-georges-leygues


10 septembre 2013

Ce soir, soirée Cinéma... Casabianca

Soirée cinéma Casabianca

A l'occasion de l'anniversaire du soulèvement de la Corse et du rôle du sous-marin Casabianca dans cette aventure...
Ce soir je vous offre une soirée cinéma, pour changer des piètres résultats d'une équipe de France de foot sans âme... et sans coeur. Voila une équipe de France qui ose et qui gagne...



À partir du 11 septembre, le général Giraud envoie de son propre chef 109 hommes du 1er bataillon parachutiste de choc sous les ordres de Gambiez à bord du sous-marin Casabianca commandé par le capitaine de frégate L'Herminier. Ils débarquent dans le port d'Ajaccio dans la nuit du 12 au 13. Dès le lendemain, dans la nuit du 13 au 14, et jusqu'à la fin septembre, l'acheminement massif de matériels et de troupes entre Alger et Ajaccio, reposant sur plusieurs milliers de goumiers et tirailleurs marocains, est effectué par la 10e division de croiseurs légers, avec Le Fantasque et Le Terrible, commandée par le capitaine de vaisseau Perzo, avec la contribution occasionnelle des croiseurs Jeanne d'Arc et Montcalm et des torpilleurs Alcyon et Tempête.

Vous voulez du bleu? voici des bleus et du grand bleu.

Casabianca est un film français de Georges Péclet, sorti en 1951.







Le Casabianca est un sous-marin de première classe, dit « de grande patrouille » du type « 1 500 tonnes » (coque Q.183) lancé en 1935 et entré en service en 1936. Il est resté célèbre pour s'être échappé de Toulon lors du sabordage de la flotte le 27 novembre 1942 afin de reprendre le combat contre les Allemands et les Italiens. Il s'illustra en participant à la libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale sous les ordres du capitaine de frégate Jean L'Herminier. Il assura la liaison entre la France occupée et l'état major de la France combattante basé à Alger.



Il est l'un des cinq sous-marins de cette classe, sur trente-et-un, à survivre à la Seconde Guerre mondiale.
Cité 7 fois dont 6 à l'ordre de l'armée de mer, le sous-marin Casabianca est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et arbore la fourragère rouge de la Légion d'honneur dont le sous-marin nucléaire d'attaque éponyme perpétue la mémoire.





le film

Le film retrace l'histoire véridique du sous-marin français Casabianca, sous les ordres du capitaine de corvette Jean l'Herminier. Le 27 novembre 1942, le Casabianca s'échappa de Toulon préférant continuer la guerre avec les alliés, plutôt que de se saborder avec le reste de la flotte française. Il rallia Alger puis participa au ravitaillement des maquis corses, permettant à l'île de se libérer en septembre 1943.


partie 1 cliquer sur le lien

http://www.dailymotion.com/video/xz8xuk_casabianca-partie-1_shortfilms

entr'acte... Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats...


partie 2 cliquer sur le lien 

http://www.dailymotion.com/video/xz8xux_casabianca-partie-2_shortfilms

Bonne soirée

L'Aviso Doudart de Lagrée aux Kerguelen TAAF Passage 1964 1977 1978 1979 1980

l'aviso Doudart de Lagrée aux Kerguelen



Élève de l'École polytechnique en 1842, aspirant de 1re classe en 1845, lieutenant de vaisseau en 1854, il fait la guerre de Crimée et est décoré de la Légion d'honneur à cette occasion. En 1862, il part pour la Cochinchine, et conclut le traité qui attribue à la France un protectorat sur le Cambodge le 5 juillet 1863 à Saïgon.
Doudart de Lagrée revient en France en 1864, avant de repartir avec le grade de capitaine de frégate en 1866 pour une expédition scientifique sur le Mékong, avec, pour second le lieutenant, Francis Garnier ; l'expédition comprend Clovis Thorel, chargé de la partie botanique, le lieutenant Louis Delaporte, Louis de Carné, Lucien Joubert et le photographe Emile Gsell.
Elle remonte le fleuve, traversant des forêts impénétrables et explorant, notamment, le site d'Angkor en 1866, puis elle remonte vers l'actuel Laos et le Tonkin, mais, le capitaine Doudart de Lagrée meurt de maladie en 1868, dans les hautes montagnes du Yunnan, avant la fin de l'expédition qui s'achève sous le commandement de son second en juin 1868 à Shanghai.

L'Aviso


Mis sur cale le 24 mars 1960, lancé le 15 mai 1961, l'aviso-escorteur Doudart de Lagrée a été mis en service le 1er mai 1963. Il effectue alors un premier grand périple depuis Toulon en mai et juin 1963, visite Tanger, Dakar, Douala, va jusqu'à Pointe Noire puis rentre à Lorient A l'issue de ce périple, il fait son premier carénage à Lorient à la fin 1965.



Ce bâtiment est en Polynésie à partir de juillet 1966, pour les premiers tirs nucléaires. Il est intégré à la division des avisos du Pacifique (Divavpaci), le 1er avril 1968, avec les Protet, Charner, Cdt Rivière et EV Henry. Il effectuera ainsi 9 missions au profit du Centre d'Essais du Pacifique.




Après plus d'un million de miles parcouru, il est mis en réserve spéciale le 28 octobre 1991. Les dernières couleurs ont lieu le 13 décembre 1991. Sa coque prend le numéro de désarmement Q686 le 24 juillet 1992. En 1994, il est ramené de Lorient à Brest, où il sert de brise-lames au club nautique de Brest

http://www.netmarine.net/bat/ae/doudart/index.htm


Le Doudart de Lagrée a fait plusieurs passages aux TAAF.
Les dates de passages me sont inconnues à l'exception de :

Passage à Crozet

les 18 et 19 février 1964 


Passage à Kerguelen 


24 et 25 février 1964


Saint-Paul Amsterdam

une évacuation sanitaire  sur Amsterdam en février 1977

avec une faute d'orthographe

 

au nom : Doudard avec un DOn appareille pour Djibouti (de Port des Galets) 1ère à droite et nous voilà 1ère à gauche ???? bizarre !

Hélitreuillage d'un chirurgien, d'un anesthésiste et de leur matériel et plein pôt vers St Paul et Amsterdam pour une 
EVASAN (évacuation sanitaire). En gros 2 semaines de mauvaise mer sur 4 du fait de la vitesse due à l'urgence.
Pas de cuisine pendant 10 jours et attaché aux banettes !!
Un gros souvenir, au retour les hommes de barre qui essayaient de maintenir un axe perpendiculaire aux énormes vagues qui nous poussaient pratiquement vers le travers d'un bord et de l'autre !! zig zag obligatoires. pas facile.
Effectivement à l'arrivée l'homme opéré à Amsterdam (péritonite infectée) a quitté le bord debout sous nos applaudissements.
Pendant 1 semaine à terre j'avais l'impression que la terre bougeait !

Sources Anciens Cols Bleus


http://www.anciens-cols-bleus.net/t3054p380-doudart-de-lagree-ae?highlight=doudart


Kerguelen

 un passage à Kerguelen 20 et 21 août 1977



Kerguelen

27 mars 1978
Le Doudart de Lagrée, aviso de la Marine Nationale affecté dans l’Océan Indien, nous a fait la surprise d’une visite non programmée. 
L’aviso doit en particulier inspecter la Cascade de la Lozère, alors utilisée comme source de ravitaillement en eau potable par les chalutiers russes autorisés à pêcher dans les eaux territoriales françaises. Profitant de l’occasion, le chef de district et le chef scientifique nous ont proposé d’être déposés en ce lieu et de rallier ensuite la cabane du Fjord Henri Bossière, d’où nous serions ensuite rapatriés vers Port-aux-Français par un bateau de la base.
http://www.kerguelen-voyages.com/consulter/pageperso.asp?LangueID=1&NumPage=2&PagePersoID=159

et un nouveau passage à Kerguelen le 21-11-1979


le Doudart de Lagrée sera "timbrifié" par les TAAF et le premier jour porte la date du 1-2-1980




Je suis à la recherche des dates de passage de l'aviso dans les districts et des scans des plis du Doudart de Lagrée aux TAAF

Merci d'avance

jmbergou@wanadoo.fr


merci à JM Jehan pour quelques précisions
  • ci-joint quelques dates de passage à Kerguelen :
  • 24 et 25 fevrier 1964
  • 21 aout 1977
  • 21 novembre 1979
  • 01 fevrier 1980
  • dates mentionnées sur le livre  "les plis de navires à Kerguelen de 1950 à 2007 " de gilles Troispoux et serge Delsaux 
  • édité en 2008 par le club de philatélie polaire de France 11 rue jean Perrin 45100 Orléans.

  • Jean-Léon, célèbre marcophile, nous propose les dates suivantes merci à lui. 

09 septembre 2013

AVISO LAPEROUSE aux Kerguelen TAAF terres australes Diego Suarez Madagascar 1950

l'AVISO LAPEROUSE aux Kerguelen


Lettre de l'Aviso LAPEROUSE à destination de Diégo-Suarez TAD Archipel Kerguelen
Madagascar 12-1-1950
L'aviso Lapérouse, capitaine Dupont de Dinechin, a séjourné aux Kerguelen du 11 décembre 1949 au 16 janvier 1950, où il était entre autres chargé d'une mission hydrographique.



Le 11 décembre, l’aviso Lapérouse arrive aux Kerguelen. Muni de 130 tonnes de matériel et de vivres, le chef de mission Pierre Sicaud doit choisir un emplacement pour la future base permanente et repérer des sites pour la création d’une piste d’aviation. Le 16 décembre, le choix est fait : la base sera installée dans une petite anse du Golfe du Morbihan. Pierre Sicaud baptise cette base Port-aux-Français.

Aubert de la Rüe – Le géologue Edgar Aubert de la Rüe fait partie de la campagne. Il profite de son séjour pour explorer en particulier la Péninsule Courbet.



Cachet arrivée Diégo-Suarez 31 Janvier 1950

Loi – Le 20 décembre 1949, une loi est votée, autorisant l’organisation d’une mission d’études aux Kerguelen et à Crozet. Les fonds sont avancés par le Fonds d’Intervention et de Développement Economique et Social.

Arrêté – Le 31 décembre 1949, le journal officiel publie un arrêté créant un "district austral, constitué par les territoires des îles Saint-Paul et Amsterdam, des archipels Kerguelen et Crozet et de la Terre Adélie, rattaché à la province de Tamatave".





Il est resté de cette mission une quinzaine de toponymes nommant tous, à l'exception d'un seul, des repères de triangulation.


- Alain (Cairn)
- Amour (Repère)
- Astrolabe (Borne)
- Charles (Repère)
- Clairette (Repère)
- Déclinaison (Borne)
- Elisabeth (Colline)
- François (Repère)
- Gertrude (Repère)
- Gracieuse (Repère)
- Guillaume (Repère)
- Jacotte (Repère)
- Monique (Repère)
- Murray (Phare de l'Ile)
- Trois Enseignes (Lac des)



Le Lapérouse  fait partie d'une série de ravitailleurs d'aviation mis en chantier à Saint-Nazaire durant l'année 1938. Ce sera la série des SANS... Sans Peur, Sans Souci, Sans Pareil et Sans Reproche.
Saisis par la Kriegsmarine, les bâtiments sont utilisés pour mouiller des mines et escorter ou ravitailler des sous-marins.



Malgré les violents combats de la poche de Saint-Nazaire en 1944, le Sans Peur et le Sans Pareil sont retrouvés intacts.

Le SANS-PEUR deviendra le LAPEROUSE en 1946 et sera dénommé après modifications aviso escorteur.Il est affecté à Diégo-Suarez et est chargé de la mission hydrographique de Madagascar. 


Il est chargé fin 1949 de reconnaître les îles australes et d'y affirmer la présence française. Il transporte la première mission scientifique dirigé par Pierre Sicaud.

Il escale à Durban avant de rejoindre CROZET pour une courte escale puis il part pour Kerguelen.

Un sourire...

Selon Pierre Couesnon, historien des TAAF et la notice  philatélique des TAAF, le LAPEROUSE aurait fait escale à TANANARIVE... or TANANARIVE est à 1400 m d'altitude et au centre de l'île rouge... 

Je pense qu'il a voulu parler de Tamatave...


C'est dans le cadre de ses activités hydrographiques que le «LAPEROUSE» reçoit fin 1949, la mission de reconnaître nos îles australes pour réaffirmer notre souveraineté, et d'acheminer sur Kerguelen une mission scientifique préliminaire, dirigée par Pierre SICAUD. Le navire quitte Diégo-Suarez le 23 novembre 1949. A bord a pris place E. AUBERT DE LA RUE, chargé d'études, comme naturaliste, à la demande de Pierre SICAUD. Après une brève escale à Tananarive, puis à Durban au Natal, le navire, sous le commandement du Capitaine de frégate DUPONT DE DINECHIN, arrive en vue de l'archipel des Crozet le 7 décembre, et le 8 décembre, il mouillle devant l'île de la Possession dans la baie du navire. L'escale est brève puisque le navire repart dans l'après-midi pour Kerguelen où il arrive le 11 décembre en fin d'après-midi. II jette l'ancre en rade de Port Navalo, dans la partie sud-est de l'archipel. Après avoir recherché plusieurs sites favorables pour l'installation de la base, Pierre SICAUD choisit une petite anse, à l'est de la pointe Molloy, qu'il baptise Port aux Français. Très rapidement, et avec l'aide de l'équipage, les membres de l'expédition débarquent le matériel et commencent à monter les tentes et à construire les premières cabanes. Le 1-janvier 1950, la station radio est terminée et la station météorologique commence ses observations. Sitôt le matériel déchargé, le «LAPEROUSE» effectue des travaux hydrographiques le long des côtes, dans la passe Royale, et visite Port Jeanne d'Arc. Ses travaux achevés, il quitte Kerguelen le 16 janvier 1950 pour les îles Saint-Paul et Amsterdam, laissant la mission Sicaud qui sera rapatriée en avril 1950 par le navire polaire «COMMANDANT CHARCOT», de retour de Terre Adélie.Le 19 janvier 1950, le «LAPEROUSE» mouille devant Amsterdam, mais aucun débarquement ne peut être envisagé en raison de conditions météorologiques épouvantables. Après quelques contacts radio échangés avec la mission Martin de Vivies, sur l'île depuis le 31 décembre 1949, le navire fait alors route sur Madagascar et arrive à Diégo-Suarez le 31 janvier 1950.
Notice philatélique du timbre LAPEROUSE

sources :

BREMOND, Edmond : Mission hydrographique de Madagascar (juillet 1949 - juillet 1950), Annales Hydrographiques, 4ème série, tome second, 1951.

DELEPINE, Gracie : Toponymie des Terres Australes, Documentation Française, Paris, 1973.


08 septembre 2013

La Marine à Bordeaux

La Marine à Bordeaux 

De notre correspondante à Saint-Caprais 


 
 
 

Publié le 04/09/2013 à 06h00
Par J.-P. V.
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Un amiral à la tête de la Marine à Bordeaux

À l’occasion du départ du capitaine de vaisseau Lalé, les services se réorganisent.

Le contre-amiral Bon, le capitaine de vaisseau Lalé et le capitaine de frégate Lapasse.

Le contre-amiral Bon, le capitaine de vaisseau Lalé et le capitaine de frégate Lapasse. (photo guillaume bonnaud)


Après trente-sept ans de service dont quatre passés à la tête de la Marine à Bordeaux, le capitaine de vaisseau Lalé passe la main. C’est l’heure de la retraite pour ce brillant officier qui a effectué une grosse part de sa carrière dans les forces sous-marines. Il affiche 32 000 heures de plongée, soit près de quatre ans de vie sous l’eau, un record dont peu d’officiers peuvent s’enorgueillir.
La Marine nationale profite de ce départ pour réorganiser ses services bordelais. Depuis la fermeture du centre d’instruction d’Hourtin, il n’y a plus de marins en Gironde mais il y a tout de même un officier pour représenter l’arme. Le commandant de la Marine de Bordeaux (Comar) représente l’amiral commandant la zone maritime Atlantique dans 15 départements de quatre régions : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Limousin. Le Comar joue un rôle d’ambassadeur de la Marine, organise des événements et se charge du recrutement. Il est également chargé des escales des bateaux militaires français et étrangers.
À compter de ce mois, le commandement de la Marine de Bordeaux est confié au contre-amiral Philippe Bon, directeur adjoint de la Simmad (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense) du pôle conduite de Bordeaux-Mérignac. Ce dernier supervisera toutes les activités de la Marine. L’unité Marine Bordeaux, service au plus près du terrain (comme le bureau de la Marine sur les quais à Bordeaux) sera quant à elle animée par le capitaine de frégate Arnaud de Lapasse.
Cette passation de pouvoir se et la mise en route de cette nouvelle organisation a fait l’objet d’une cérémonie officielle hier dans la cour de l’hôtel de la Marine à Bordeaux. En présence de tous les marins de la place en grande tenue et une trentaine d’invités.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...