26 avril 2013

La FREMM AQUITAINE en Nouvelle-Ecosse


La FREMM AQUITAINE à Halifax
Nouvelle-Ecosse Canada

Tandis que le Canada est en train d’examiner quel design adopter pour sa prochaine génération de frégate, la Marine française est venu présenté, samedi 20 avril à Halifax, son tout dernier navire de guerre au ministre canadien de la Défense nationale, Peter MacKay.

En interview pour 45eNord.ca, Peter MacKay a indiqué avoir trouvé le navire inspirant pour la Marine canadienne. «Je n’ai jamais vu un vaisseau aussi impressionnant«, a-t-il déclaré.




En compagnie du capitaine de vaisseau Benoît Rouvière, commandant de la FREMM Aquitaine, M. MacKay a effectué une visite guidée du bâtiment de 142 mètres qui est encore en phase de tests.
Au cours de sa visite, le ministre de la Défense a pu observer les systèmes de commande et de contrôle de la passerelle, visiter la salle des machines et le système de missiles. Le ministre s’est dit impressionné par les consoles de communications centralisées du navire, ainsi que par son récepteur sonar et la navigation sur le pont.




Pas encore complètement équipé en matière d’armement, la frégate disposera de 16 missiles de croisière Scalp Naval (qui seront installés en 2014), 16 missiles à lancement vertical Aster 15 pour la défense anti-aérienne, 8 missiles Exocet MM40 Block3 pour la lutte antinavire, deux lanceurs bitubes pour torpilles MU90 et un canon de 76 mm, qui peut être remplacé par une pièce de 127 mm.


1ère  ligne Oblitération de "canadapost " en anglaisdate sous forme AA/MM/JJ 130422  heure 18:40
2ème ligne "postescanada" en français code machine code postal B3K 5M2


Le navire du constructeur français DCNS a été lancé fin novembre 2012 et effectue en ce moment un déploiement longue durée pour le mettre à l’épreuve. De France au Brésil, puis à Cuba, New York, Halifax, St-Pierre et Miquelon et l’Islande, les quelques 108 membres d’équipage de la FREMM Aquitaine, accompagnés des représentants de DCNS, sont aussi la pour «vendre« le design de cette nouvelle classe de navire de guerre.




Comparativement à un navire similaire de génération précédente, il faut deux fois moins de marins pour le faire fonctionner en raison de son niveau élevé d’automatisation, ce qui réduit la quantité de personnel nécessaire pour une mission et qui rend les espaces de travail et de vie plus confortables.

Le capitaine de l’Aquitaine, Benoît Rouvière, a noté que le vaisseau était moins cher à manœuvrer et que la performance de son équipage était accrue grâce aux changements apportés au design du bateau.

«Ce qui frappe, c’est qu’on est peu nombreux à bord, vous allez croiser peu de marins, avertit le capitaine de la FREMM Aquitaine. On était 250 sur les navires de la génération précédente, et là on est plus que 94. On est plus que 94 grâce à un gros effort d’intégration et d’automatisation d’un certain nombre de fonctions, que ce soit pour la parti centrale opérationnelle, là où on conduit les opérations, où on met en oeuvre les senseurs et les armes, mais aussi sur la conduite de la propulsion du navire, de la sécurité et même de la cuisine [...]».



Pour l’ambassadeur de France au Canada, Philippe Zeller, la diminution de la signature radar du navire est ce qui l’a frappé en premier. «Officier de marine de réserve, j’ai moi-même navigué il y a bien longtemps sur des bâtiments et j’avais en tête la configuration générale, et ici quand vous abordez ce bâtiment, vous voyez immédiatement la fluidité de sa coque. Pour des raisons opérationnelles on le sait, cette ligne laisse très peu de traces sur les radars, et du coup on a l’impression d’une coque où tout est intégré a l’intérieur».

Après une escale de quelques jours à Halifax, la FREMM Aquitaine quittera la Nouvelle-Écosse en direction du cercle arctique, avant de rentrer à son futur port d’attache, Brest, en France.

Plis de la FREMM AQUITAINE oblitération de Halifax 22 avril 2013 

Code Postal B3K 5M2, Halifax (Nouvelle-Écosse)


http://www.45enord.ca/2013/04/visite-de-la-fremm-aquitaine-a-halifax-photosvideo/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=visite-de-la-fremm-aquitaine-a-halifax-photosvideo

http://www.ambafrance-ca.org/Escale-de-la-fregate-multi-mission

http://www.cbc.ca/news/politics/story/2013/04/20/pol-cp-french-pitch-new-warships-to-canada.html

Batral Jacques Cartier quitte la Nouvelle-Calédonie Mission Oletti

BATRAL Jacques Cartier
Mission Oleti





Le 19 avril 2013, après 30 ans d’activité, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier a quitté le territoire calédonien pour un transit vers Brest où il sera retiré du service actif puis désarmé. Une cérémonie militaire était organisée sur la base navale de Nouméa, sous la présidence du général Jean-François Parlanti, commandant supérieur des FANC.

Au cours des trois dernières décennies, le Jacques Cartier a constitué un outil militaire interarmées unique, aux importantes capacités de stockage et d’acheminement logistique. Avec 651 plageages et plus de 1500 véhicules transportés, il a participé à de nombreuses missions militaires, comme l’opération Santal au Timor oriental en 1999 ou les opérations Castor au Vanuatu. Outil de rayonnement de la France, il a participé à de nombreux exercices internationaux et a arboré le pavillon français dans tout le Pacifique sud-ouest. Il a assuré des opérations de secours aux populations en Nouvelle Calédonie et dans toute la région suite à des catastrophes naturelles et a activement participé à l’action de l’État en mer avec les missions de sauvetage effectuées. Il fut enfin le bâtiment de base de l’expédition archéologique « Vanikoro » en 2005.

L’équipage de 53 marins composé de près d’un tiers de volontaires locaux de Nouvelle-Calédonie participe ainsi à l’ultime mission du bâtiment baptisée « Oleti », terme de « Drehu » langue de l’île de Lifou, la plus parlée après le français en Nouvelle-Calédonie et qui signifie « Merci ».


Humour dans le carré par Donec

Donec : un peu de droit


Bonjour à tous,
Depuis la disparition du TPFA (tribunal permanent des forces armées) l’on pensait que le droit avait déserté la Marine. Il n’en est rien quand il y a amour le droit ne tarde pas à pointer son nez.



Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec

Course de l'EDHEC

Course de l'EDHEC

L'événement incontournable met le cap sur Brest pour sa 45e édition du 19 au 27 avril 2013 !




Merci à Claude Bélec


Sport et voile, compétition et sensations fortes, convivialité et combativité, les mots ne suffisent pas pour décrire ce subtil mélange qui fait la Course Croisière EDHEC.

Pour la 45e édition qui s'annonce des plus prometteuses, le plus grand rassemblement sportif étudiant d'Europe met le cap sur Brest du 19 au 27 avril 2013 pour une semaine inoubliable. Plus de 3000 étudiants venus du monde entier seront présents pour s'affronter sur Mer, Terre ou Sable et pour profiter de l'ambiance unique qui règne sur le Village et sous le Chapiteau.

Au fil des années, notre évément a su se diversifier et s'articule désormais autour de quatre Trophées :




ECOPLI en Franchise pour la course de l'EDHEC



Trophée Mer

Coeur historique de la Course, le Trophée Mer a accueilli plus de 182 bateaux sur la 44e édition et représente une date incontournable du calendrier nautique fédéral. Des équipages venus d'écoles et d'universités des 5 continents viennent s'affronter sur des parcours côtiers et tactiques dans l'espoir de remporter le titre tant convoité.


Trophée Terre

Mais la Course Croisière EDHEC c'est aussi un Trophée Terre au cours duquel se sont affrontées 150 équipes soit 750 participants sur un raid multisports durant une semaine. Il permet à chacun de repousser ses limites physiques tout en découvrant les paysages et richesses culturelles de l'arrière-pays brestois.

Trophée Sable


Troisième né de l'événement, le Trophée Sable a soufflé cette année sa cinquième bougie. Véritable succés sur la 44e édition avec 74 équipes (nouveau record). Il a offert aux étudiants une semaine conviviale où ils se sont affrontés au cours d'un tournoi de sports sur sable tels que le beach volley ou le beach rugby.


http://www.ccedhec.com

FASM Georges Leygues en Mer Rouge


La FASM Georges Leygues au pays de Monfreid


« À tout âge, la mer a exercé sur moi un effet magique, elle est comme un serpent qui me fascine et m'attire. J'ai grandi auprès d'elle et les sommeils de mon enfance ont été bercés du grondement de ses vagues... ».


Avant de descendre vers les Seychelles la Frégate a fait escale à Djibouti


TAD Marabout République de Djibouti 17-4-2013



A la rencontre d'Henry de Monfreid


Négociant en perles, contrebandier d'armes, commis en cuirs et cafés, trafiquant de haschich, aventurier infatigable, opiomane invétéré, écrivain sur le tard et marin chevronné, Henry de Monfreid (1879-1974) a vécu mille et une vies. Un milieu l’a pourtant fasciné toute sa vie : les océans



L’image est trouble. « Vieux pirate » selon le romancier et reporter Joseph Kessel. «Chef adoré de son équipage mais mari et père très peu attentionné» dixit l’académicien Jean-François Deniau. « Abd el Haï » pour les habitants d’Abyssinie d’alors.



« Marginal converti à l’islam mais aussi patriote qui essaiera de donner Cheikh-Saïd à la France » dixittoujours Jean-François Deniau, fondateur du corps des écrivains de Marine. « Un personnage à mille coudées au-dessus de l’image du pirate qu’il avait lui-même accréditée » précisera, quant à lui, Daniel Grandclément, journaliste et biographe de l’intéressé.

http://www.henrydemonfreid.com/index.htm/

25 avril 2013

Musée de l'Aéronautique navale de Rochefort


Les Ailes de l'Espoir


Reçu de notre ami R.Pauliat qui désertant les Terres Australes retrouve les aéronefs.
"La ville de ROCHEFORT nous dit-il rend enfin hommage au musée de l'aéro que j'ai encore visité hier, super et toujours des bénévoles passionnés." 




L'association nationale des amis du musée de l'aéronautique navale (A.N.A.M.A.N) est une association de type "loi 1901".
Elle a pour but d'entretenir, de restaurer et de développer les collections d'aéronefs, de moteurs et d'équipements, mises à sa disposition par la Marine nationale et le musée de l'Air et de l'Espace .





Contruit en 1929, le hangar Dodin renferme l'essentiel de la collection.

Aéronefs, moteurs, équipements, tenues de vol y sont présentés.


MS 760 Paris33

Br 1050 Alizé 4

Jaguar M 05

CM 175 Zéphyr16

CM 175 Zéphyr16


PA 31 Navajo 925

MD 312  Flamant M294

North American Harvard 820

C 47D Dakota716

Alouette II54


CM 175 Zéphyr16

A.N.A.M.A.N
Rond - point A. Bignon
B.P 90179
17309 Rochefort-Cedex




Pour des raisons de sécurité, l'accueil et la visite du site ne sont organisés que sur rendez-vous, le lundi et le mardi.

Les visites guidées et commentées, sont assurées par des bénévoles, membres actifs de l'association :

accueil : un quart d'heure avant le début de la visite
départ des visites : 9 h 00 ou 14 h 00
durée : environ 3 h 00

Contacts :

Tél : 06 72 64 86 84 et 05 46 83 37 00 





Photos : Jean-Michel Bergougniou




24 avril 2013

Le Georges Leygues en Mer Rouge


Frégate Georges Leygues Escales en Jordanie et à Djibouti



Le 30 mars, les deux bâtiments ont accosté à Aqaba en Jordanie, pour une escale de quatre jours. Les officiers-élèves de Marine Partage ont alors débarqué deux palettes de livres, provenant respectivement d'Amopa pour le lycée français d'Amman, et d'ADIFLOR pour la médiathèque de l'institut français à Amman.

Date du vaguemestre 02 avril 2013  date SPID Roissy 23-04-13



Conduit à l’occasion de l’escale du groupe amphibie Jeanne d’Arc à Aqaba du 30 mars au 4 avril, Mercy a mis en œuvre l’ensemble du groupement tactique de l’armée de terre embarqué (GTE) à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, soit près de deux cents légionnaires et leur cinquantaine de véhicules, ainsi que les deux hélicoptères Gazelle et un Puma de l’aviation légère de l’armée de terre (Alat). Côté jordanien était déployée une section de forces spéciales du 61ème bataillon des Royal Jordanian Forces et ses véhicules blindés Humvees.





Cet exercice de contrôle de zone mené conjointement par les forces françaises et jordaniennes s’est déroulé en trois phases : progression tactique, sécurisation du village de combat, prise d’un point-clé situé en hauteur. La particularité de l’exercice est d’avoir permis de tirer avec toutes les armes en dotation au GTE.





Ainsi, l’exercice a débuté par le tir d’un missile Hot par une Gazelle armée d’un missile Hot sur une cible sitée en contrebas du village de combat et ouvrant la voie à l’intervention au sol. Quatre chars AMX10-RC ont ensuite appliqué des tirs au canon de 105 mm sur le périmètre ciblé, permettant à deux sections de véhicules de l’avant blindés (VAB) de se déployer à une centaine de mètres du village, en appui d’une troisième section chargée de sécuriser le périmètre. Une fois la zone tenue par les Français, la section de forces spéciales jordaniennes est entrée en action pour une manœuvre coup de poing sur le col situé au dessus du village. Appuyés par les tirs de mitrailleuses appliqués depuis le Puma, les éléments jordaniens ont ainsi pu saisir le point haut en quelques minutes. Peu de temps après, les Jordaniens se désengageaient, suivis par les Français en couverture. En quarante-cinq minutes, la manœuvre coordonnée avait été conduite avec succès et réalisme.





Cet exercice avait été précédé d’une journée de tir technique, lors de laquelle Français et Jordaniens avaient échangé leurs savoir-faire ; les militaires ayant à cette occasion réalisé des tirs avec l’armement individuel de l’autre nation. Au total, plusieurs centaines de munitions ont été tirées par les légionnaires, les forces spéciales jordaniennes et les hélicoptères de l’Alat : des obus de 105 mm, un missile Hot, des roquettes ainsi que des munitions de calibre 7,62 mm et 5,56 mm.







Mercy s’est déroulé sous l’œil attentif de Madame Caroline Dumas, ambassadrice de France en Jordanie, ainsi que de nombreuses autorités militaires jordaniennes, à la tête desquelles le brigadier général Qasem Fadeel Nahar Tamashat, commandant de la Marine Royale jordanienne. A l’issue, les légionnaires ont présenté le système de combat FELIN (fantassin à équipements et liaisons intégrés), le VAB Ultima, dernière génération améliorée du véhicule de l’avant blindé, ainsi que du matériel du Génie
Mercy intervient dans le cadre de la coopération militaire régulière franco-jordanienne, particulièrement dynamique. « En essor permanent depuis les années 1980, a rappelé Madame l’ambassadrice, cette coopération s’appuie sur des liens étroits et une volonté commune de contribuer à la stabilité régionale ».
Le 4 avril, le groupe amphibie, articulé autour du BPC Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues, a repris la mer en direction de Djibouti, où il participera à un autre exercice amphibie de grande ampleur.



Le BPC Tonnrere et la FASM Georges Leygues ont quitté la Jordanie le 4 avril, et s’apprêtent à rallier Djibouti, prochaine étape de la mission Jeanne d’Arc 2013. La mission Jeanne d’Arc est un déploiement à plusieurs dimensions d’une durée de cinq mois, débuté le 6 mars 2013. Aux missions opérationnelles ordonnées aux unités de combat vient s’ajouter une mission de formation des officiers-élèves de l’Ecole navale.

Date du vaguemestre 14 avril 2013  date SPID Roissy 23-04-13



Du 12 au 16 avril, le groupe amphibie français déployé pour la mission Jeanne d’Arc 2013 et articulé autour du BPC Tonnerre et de la FASM Georges Leygues a fait escale à Djibouti.

Ces quelques jours sur le territoire djiboutien ont été l’occasion de mettre en valeur et de réaffirmer le dynamisme de la coopération de défense entre la France et Djibouti, partenaires privilégiés depuis le traité de coopération signé en 1977 et réaffirmé en 2001. La présence des Forces Françaises pré-positionnées renforce encore cette coopération bilatérale dans le domaine de l’opérationnel.

Le 9 avril, le capitaine de vaisseau Jean-François Quérat, commandant le BPC Tonnerre accueillait à bord, près des côtes djiboutiennes, les principaux ambassadeurs de Djibouti, les attachés de défense ainsi que des représentants des Forces Françaises à Djibouti.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...