27 novembre 2018

Transport Pétrolier Le Mékong Alger 1938 ravitailleur pétrole guerre 39 45

Transport Pétrolier Le Mékong 

 Alger-Naval 1939
Texas Company deviendra TEXACO


La marine nationale adopte clairement la chauffe au mazout après le premier conflit mondial mais faute de zones de production nationales, elles doit importer son mazout et son gazole des Etats Unis, du Mexique, du Vénézuela mais également de la Mer Noire et même d’Iran.

Pour cela il faut des pétroliers mais jusqu’en 1926, aucune politique clairement définie ne régit le ravitaillement en combustible, effectué un peu au petit bonheur la chance. Cela change à partir de cette année 1926 quand est fixée la norme de neuf mois de stock de temps de guerre, les marchés étant passés chaque semestre après accord du Quai d’Orsay et de l’Office des Combustibles Liquides.

Côte pratique, la marine obtient la commande de quatre pétroliers de 8000 tonnes. Si les deux premiers financés à la tranche 1926 et baptisés Mékong et Niger sont construits en France, ceux de la tranche 1929 sont financés par l’Allemagne au titre des prestations en nature du plan Dawes (Deutsche Werft à Hambourg)  Ils sont baptisés Var et Elorn.



La lettre ne bénéficie pas de la franchise. ALGER-NAVAL 28-10-39 

A partir du 2 septembre 1939 (la guerre seradéclarée le 3 septembre) avec l'installions des bureaux postaux navals, chaque bureau reçoit un timbre à date  portant le nom du port suivi de NAVAL.
Le Mékong  est lancé au chantier de Penhoët à Saint-Nazaire le 31 août 1928. C'est le premier transport Pétrolier (PR) d'une série de quatre bâtiments (ELORN, VAR, NIGER).





-Le Mékong est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire-Penhoët le 7 octobre 1927 lancé le 31 août 1928 et admis au service actif le 12 juillet 1929.

Affecté en Méditerranée, il charge principalement en mer Noire (Constanza Batoum) mais se rend occasionnellement en Amérique et notamment au Texas. Il assure aussi le ravitaillement des navires de la 1ère Escadre engagés lors de nombreuses manoeuvres.




Il subit un grand carénage à Cherbourg de mars à septembre 1938 puis à La Pallice du 15 novembre 1939 au 15 février 1940. Il quitte le port charentais le 16 février, charge du mazout au Verdon le 17 puis rallie Bizerte le 24 février 1940.
Le 15 mars 1940, le Mékong ravitaille à la mer le contre-torpilleur Milan, c’est une première pour la marine nationale.



Durant la guerre, ils ont d'abord été équipé de 2 canons de 100mm et deux de 37mm AA, puis le VAR a été équipés de 4 canons anti-aériens de 40mm et de canons de 20mm (6 sur l'ELORN) aux USA
L'équipage était de 6 officiers, 75 hommes en temps de paix et 114 hommes en temps de guerre.




Ces pétroliers ravitaillaient en rade, des essais de ravitaillement à la mer ont été faits en 1939.

En avril et mai 1940, il participe au ravitaillement des forces en Norvège à partir de Greenock en Grande Bretagne.




Il participe ensuite au soutient des bâtiments alliés en Méditerranée jusqu'à la fin de la guerre, il sert ensuite en Indochine de fin 1946 à fin 1947. Il fait ensuite des rotations entre la métropole et les bases en outre-mer.
L'ELORN a été désarmé en 1958, il semble que le VAR et le MEKONG étaient en 1959 en réserve et classés citernes de rade.
Le MEKONG avait été mis en réserve à partir du 01/03/1956 puis il a été condamné le 23/11/1959.






la revue "Marine et forces navales" de février/mars 2009 a décrit en détail l'ELORN avec pas mal de photos du sister ship du MEKONG.


Sur le Mékong 

sources :

https://clausuchronia.wordpress.com/tag/le-mekong/

http://www.anciens-cols-bleus.net/t13891-le-mekong

26 novembre 2018

BSAH SEINE arrivée à Toulon le 19 novembre 2018

BSAH SEINE arrivée à Toulon le 19 novembre 2018 

Le troisième des quatre nouveaux bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) de la Marine nationale est arrivé hier matin à Toulon. La Seine a rejoint sa nouvelle base après une semaine de navigation depuis le chantier Piriou de Concarneau, où elle a été construite. Le bâtiment sera réceptionné dans les prochaines semaines par la Direction Générale de l’Armement, en vue d’une admission au service actif en 2019.

Affecté à Toulon, le bâtiment aurait pu se nommer LA SEYNE...






Construite à Concarneau, la Seine a quitté le port breton mardi dernier. Après une petite semaine de mer, le navire militaire est arrivé lundi à Toulon, son nouveau port d'attache. Il y rejoint la Loire

Les professeurs de géographie n'en tiendront sans doute pas rigueur aux marins. Ils savent trop ce qu'ils leur doivent en matière de découvertes de nouvelles terres et de cartographie. Pourtant, au petit jeu des noms de baptême, la Seine coule désormais dans… le Var. Ou plutôt flotte.



La Seine photo Mer et Marine Jean-Claude 

Et ce n'est pas le seul de nos grands fleuves à avoir perdu le nord, puisqu'il y a un an, la Loires'était déjà égarée sous nos latitudes. Alors que le Rhône s'épanouit du côté de Brest.

UNE MÉTÉO PLUTÔT MUSCLÉE

Qu'on se rassure : même si le GPS a remplacé depuis longtemps le sextant à la passerelle des bateaux, les marins d'état français savent toujours faire le point. Mais il fallait bien choisir un nom pour la toute nouvelle série de quatre bâtiments de soutien et d'assistance hauturier (BSAH). D'où ces quelques libertés avec l'hydrologie hexagonale.

Avec un tel nom de baptême, les dix-sept membres d'équipage de la Seine pouvaient naturellement rêver pour leur première navigation hauturière à une promenade sur un long fleuve tranquille. Histoire de se familiariser avec leur nouveau bateau. Il n'en a rien été. Que ce soit dans le golfe de Gascogne, ou en Méditerranée, la Seine a essuyé deux sacrés coups de tabac ! Mais ses aînés, les deux sisterships Loire et Rhône ont déjà démontré le comportement marin exceptionnel des BSAH.



LES HONNEURS DE L'AUVERGNE

Ce baptême du feu passé avec succès, la Seine a renoué avec le beau temps pour son arrivée à Toulon, ce lundi, au lever du jour. Elle a même été accueillie en rade des Vignettes par la frégate multimissions (Fremm) Auvergne qui fumait comme… un volcan sur tribord.

En attendant son admission au service actif, probablement au début de l'été prochain, le BSAH Seine s'est amarré à l'un des deux quais récemment construits pour accueillir les Fremm sur l'îlot Castigneau. Comme un clin d'œil, l'y attendait la Loire et son équipage.


sources :

mer et Marine 
https://www.meretmarine.com/fr/content/le-bsah-seine-rallie-toulon

VAR-Matin

25 novembre 2018

Cartes Postales Lorient la grande guerre des Lorientais 1914-1918 Archives de Lorient Bretagne

Cartes Postales Lorient la grande guerre des Lorientais  1914-1918 Archives de Lorient 

J'ai déjà eu l'occasion, dans un article précédent, de parler du travail fait par les archives et la ville de Lorient sur la guerre de 14-18. 
Lors d'une exposition qui s'est tenue sur "la grande guerre des Lorientais" de décembre 2014 à février 2015 des cartes postales ont été éditées à partir des archives de familles ou de collectionneurs. En voici quelques unes.




7e compagnie de formation

Cantonnement à Ploemeur

Combien en restera-t-il?

Défenseurs de Dixmude 

La soupe

le barbier de tranchée

Louis Dumont sergent au 262e RI avec Madeleine

Les munitionnettes de l'Arsenal

Réservistes du 316e RI

Sapeurs aérostiers 

Une chambrée de blessés à l'hôpital temporaire au collège de jeunes filles

BSAH RHÔNE Canada Halifax Shearwater

BSAH RHÔNE Canada 

Le BSAH RHÔNE retrouve le Canada pour une escale au Canada à Halifax.


La Base des Forces canadiennes (BFC) Halifax est la base navale de la côte est du Canada pour l'océan Atlantique. Elle fait partie des Forces maritimes de l'Atlantique de la Marine royale canadienne. Il s'agit de la plus grande BFC en termes de personnel. Elle est située à Halifax en Nouvelle-Écosse. En plus de ses quais, la BFC Halifax comprend plusieurs bâtiments dans la ville de Halifax.




Flamme B3K Halifax Upper Harbour  en date du 18-11-16 (16 novembre 2018)


Photographer. Longshoreman
Flamme B3K Halifax Upper Harbour  en date du 18-11-16 (16 novembre 2018)




Bienvenue! Marine nationale ship, the BSAH Rhone, arrived in Halifax today. It is named after the French river Rhone and is used by the French Navy for rescue missions, environmental protection, and work in military ports. Strengthening relations with #RCNavy Partners

Bienvenue au BSAH Rhône arrivé auj à Halifax! La Marine Nationale compte sur ce navire portant le nom du fleuve français pour les missions de sauvetage, la protection de l’environnement & les travaux dans les ports militaires. La #MarineRC resserre les liens avec ses partenaires

24 novembre 2018

FREMM AUVERGNE MEDOR Septembre - Novembre 2018 Ville marraine Montluçon Allier Russie bobard et Fake-news Illiouchine Il-20 "Coot"

FREMM AUVERGNE MEDOR Septembre - Novembre 2018


Les 25 et 26 mai 2018, une délégation de l’équipage de la frégate multi-missions(FREMM) Auvergne s’est rendue à Montluçon pour officialiser le parrainage de l’unité avec la commune auvergnate.

Le déplacement s’est organisé en deux temps. Le premier étant dédié à la création de liens entre la ville marraine et son unité filleule puis le second consacrant ce parrainage par une cérémonie.




MEDOR Méditerranée Orientale 

Après avoir perdu le contact un avion de patrouille maritime Il-20, Moscou a laissé entendre que l’appareil aurait été touché par un missile tiré d’une frégate française. Une intox: c’est bien la défense anti-aérienne syrienne qui a descendu, par erreur, l’appareil.
La réaction du ministère français des Affaires étrangères aux affirmations de Moscou, selon lesquelles la frégate multimissions [FREMM] « Auvergne » aurait été impliquée dans la disparition d’un avion de renseignement russe Iliouchine Il-20 « Coot » au large de la Syrie, aura été pour le moins très légère.


Interrogé sur cette affaire, lors du point de presse du 18 septembre, le porte-parole du Quai d’Orsay a fait une réponse succinte : « Nous vous renvoyons aux déclarations de l’État-major des armées », a-t-il dit. Déclarations qui ont démenti catégoriquement toute implication de la FREMM « Auvergne ».


Certes, le ministère russe de la Défense a rapidement fait volte-face en indiquant que l’Il-20 « Coot » avait finalement été atteint par un missile tiré par un système S-200 mis en oeuvre par la défense aérienne syrienne contre des F-16 israéliens qui venaient de bombarder un site militaire à Lattaquié. Cependant, le mal était déjà fait…


Au passage, l’on peut se demander pourquoi l’état-major russe a-t-il cherché à impliquer la frégate française dans cet incident en affirmant qu’elle avait lancé des missiles, sans plus de précision (était-ce des missiles de croisière navals ou des missiles surface-air Aster 15?). La mission de l’Iliouchine Il-20, conçu pour la collecte de renseignements d’origine électro-magnétique, avait-elle un rapport avec la présence du navire de la Marine nationale en Méditerranée orientale?

IL-20 AFP/ARCHIVES - NIKITA SHCHYUKIN

Reste que les allégations de Moscou au sujet de la FREMM Auvergne ont donné du grain à moudre à quelques « experts » militaires, qui ont multiplié les commentaires dans la presse russe. Comme ce Mikhail Khodaryonok.
« La frégate de la marine française […] n’a pas contribué à améliorer la situation aérienne, en créant des difficultés supplémentaires à la défense aérienne syrienne », a-t-il dit, estimant que la FREMM « Auvergne » était « au mauvais endroit. » Et d’ajouter, sans la moindre précaution élementaire, qu’en « lançant des missiles de croisière », elle « n’a fait que compliquer la situation dans cette partie de la mer Méditerranée, déjà difficile. » D’où sa conclusion : « C’est pourquoi la perte d’un avion russe Il-20 est en partie la faute de la France. »

Visiblement, seul l’ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud, connu pour son franc-parler, aura reproché l’attitude de la Russie, l’accusant d’avoir lancé « la machine aux fausses nouvelles » en incriminant la FREMM « Auvergne ».

C’est une affaire digne d’un film d’espionnage, qui a tenu en haleine le microcosme militaire une bonne partie de la nuit. Tard dans la soirée du lundi 17 septembre, Moscou indique avoir perdu le contact avec un avion de renseignement Iliouchine Il-20 en Méditerranée orientale, à 35km des côtes syriennes. Cette disparition des radars, souligne le camp russe, coïncide avec une attaque de quatre F-16 israéliens sur les forces du régime syrien dans la région de Lattaquié. Mais plutôt que d’incriminer Israël, Moscou laisse entendre que l’avion aurait été touché par des missiles lancés d’une frégate française croisant dans le secteur, la FREMM (frégate multi-missions) Auvergne. "Des moyens radars russes de contrôle de l'espace aérien ont enregistré des tirs de missiles depuis la frégate française Auvergne se trouvant dans cette zone", indique le ministère de la Défense russe, cité par Sputnik.
Si les frégates françaises sont équipées de missile surface-air Aster 15 (jusqu’à 16 par bateau), parfaitement capables de descendre un avion de renseignement, le scénario d’une frappe française apparaît fortement improbable: Paris n’a aucun intérêt à s’attaquer à un avion russe. Et certainement pas dans le contexte ultra-tendu d’un assaut de l’armée syrienne sur la région d’Idlib. A 4 heures du matin, le ministère des Armées se décide à réagir: "Les armées françaises démentent toute implication dans cette attaque", indique un porte-parole de l’état-major des armées à l’AFP.

Sources :

http://www.opex360.com/2018/09/19/syrie-fremm-auvergne-diplomate-francais-accuse-moscou-davoir-lance-machine-a-fausses-nouvelles/

https://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/batiments-de-combat/fregates/fregates-multimissions/auvergne-d-654

https://www.colsbleus.fr/articles/10715

https://www.challenges.fr/entreprise/defense/avion-russe-abattu-l-incroyable-intox-de-moscou_613558

Amers et Azimut Où sont nos navires? Marine nationale 21 novembre 2018



Amers et azimut

Situation des principaux bâtiments déployés au 21 novembre 2018
48 bâtiments    28 aéronefs    5 101 marins
Opération Chammal
FLF Aconit (mer Méditerranée)
Atlantique 2

Opération Corymbe
FS Ventôse (océan Atlantique) + Alouette III

Opération Sophia
PHM EV Jacoubet (mer Méditerranée)

CTF 150
FLF Courbet (océan Indien) + Panther

TF 55
FAA Cassard (océan Indien) + Panther

Déploiement longue durée
BSAH Rhône (océan Atlantique)

Surveillance maritime
FREMM Bretagne (océan Atlantique) + Caïman Marine
FS Germinal (océan Atlantique) + Panther
B2M Champlain (océan Indien)
FS Floréal (océan Indien) + Panther
FS Prairial (océan Pacifique) + Alouette III
B2M Bougainville (océan Pacifique)
La Moqueuse (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
PA Charles de Gaulle (mer Méditerranée) + 15 Rafale Marine + 1 Hawkeye + 1 Caïman Marine + 2 Dauphin
FDA Chevalier Paul (mer Méditerranée)
BCR Var (mer Méditerranée)
FREMM Provence (mer Méditerranée)
PHM PM L'Her (océan Atlantique)
FASM Primauguet (océan Atlantique)
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)

Mission de soutien à la logistique Antarctique
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Opération de guerre des mines
CMT Pégase (océan Atlantique)
CMT Lyre (mer Méditerranée)

365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français.

FAA CASSARD Meilleurs Voeux pour 2019 Djibouti évasent Naufragés

FAA CASSARD  pas le temps de souffler et 

Meilleurs Voeux pour 2019



Le 13 novembre 2018, suite à une demande d’assistance médicale émise par un paquebot de croisière italien, l’Aidablu, l’amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN) décide d’engager la frégate anti-aérienne Cassard qui venait d’achever un entraînement avec les forces françaises stationnées à Djibouti.

L’état de santé de la victime nécessitant une hospitalisation immédiate et le navire italien en transit dans le golfe d’Aden ne disposant pas d’hélicoptère, ce dernier a sollicité une assistance pour évacuer le passager. Ayant appareillé le matin même, le Cassard, alors au large des côtes djiboutiennes, a aussitôt mis le cap sur le navire italien. Rapidement après le déclenchement de l’alerte, l’hélicoptère de la frégate, un Panther de la Flottille 36F a décollé.
Une fois sur place, l’équipe médicale du Cassard a été treuillée sur le navire de croisière afin de préparer l’évacuation du passager. Une heure plus tard cette personne, de nationalité allemande, était prise en charge à l’hôpital militaire de Djibouti.
Parti de Toulon le 31 octobre dernier, le Cassard est actuellement déployé dans le golfe arabo-persique. Sa mission comporte plusieurs volets : soutien direct de l’opération Chammal, opérations de lutte contre les trafics illicites alimentant les réseaux terroristes, coopération bilatérale avec les marines des pays riverains de la zone, et opérations de sécurisation des détroits, notamment en escortant des bâtiments empruntant les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb.

Le mardi 20 novembre, la frégate antiaérienne Cassard, engagée dans le golfe Arabo-persique, a secouru 12 naufragés.

En fin de matinée, la frégate se prépare à un ravitaillement à la mer quand elle intercepte un message de détresse émanant d’un bâtiment de commerce situé à proximité, le Durban Queen.
Le navire est rapidement repéré, à sept milles nautiques, soit environ 13 km. Sous le contrôle opérationnel du commandant de la zone maritime océan Indien, le Cassardse prépare à intervenir et fait décoller son hélicoptère, un Panther de la flottille 36F, tout juste revenu d’une mission de surveillance maritime.
Quand l’hélicoptère arrive à la verticale du navire qui arborait quelques minutes plus tôt le pavillon de Saint-Christophe-et-Nevis, celui-ci a chaviré et l’équipage indien se tient sur la coque retournée qui est en train de sombrer. A 12h32, le Panther, avec à son bord deux pilotes, un plongeur et un treuilliste, commence les manœuvres d’hélitreuillage. Une première rotation est effectuée. Elle permet de transporter 4 naufragés vers le bâtiment le plus proche, un navire de commerce. Les seconde et troisième rotations permettent de transférer les 8 autres naufragés, dont certains sont blessés, à bord du Cassard et d’assurer leur prise en charge.
A 13h42, les opérations de treuillage prennent fin. Les naufragés sont tous sains et saufs : les blessures n’étaient que des blessures légères traitées par l’équipe médicale de la frégate. Les huit naufragés pris en charge par le Cassard sont ensuite confiés à un bâtiment civil, le Sea Princess.
Après cette journée dense, le Cassard peut ravitailler et poursuivre sa route vers le Koweït où il participera à l’exercice bilatéral Pearl of the West.
https://navaltoday.com/2018/11/21/fs-cassard-rescues-seafarers-during-franco-kuwaiti-exercise-pearl-of-the-west/









Merci au commandant et à l'équipage de la FAA Cassard qui n'est pas en retard. Joyeuses fêtes à vous

V-SPID 10126 12-nov-2018






V-SPID 10126 12-nov-2018

Pearl of the West 2018 


Du 17 novembre au 29 novembre 2018 se tiendra au Koweït l’exercice Pearl of the West (PoW), un exercice bilatéral interarmées franco-koweïtien de grande envergure organisé tous les quatre ans. A l’image de l’édition précédente, cet exercice a pour objectif la mise en œuvre d’une structure bilatérale de commandement opératif et vise à renforcer l’interopérabilité entre les forces de ces deux pays.
https://www.kuna.net.kw/ArticleDetails.aspx?id=2759922&language=en


sources : KUNA 

Pearl of the West 2018 comprend deux volets. D’une part, le Command post exercise (CPX), qui consiste à entraîner l’état-major opératif armé en grande partie, côté français, par le commandement pour les opérations interarmées (CPOIA). D’autre part, un exercice de terrain qui impliquera les trois composantes des deux pays. La Marine nationale déploiera ainsi la frégate anti-aérienne Cassard, l’Armée de terre manœuvrera un groupement tactique interarmes (GTIA) composé de 600 soldats du 5e régiment de cuirassiers (5eRC) en provenance des Forces françaises stationnées aux Emirats arabes unis (FFEAU), complété par des renforts venus de métropole. L’Armée de l’air, enfin, engagera 50 aviateurs et 3 Rafale de la base aérienne 104 des FFEAU, renforcés d’éléments de la 4e escadre et de la 30e escadre. Au total, plus de 1100 militaires français participeront à l’exercice Pearl of the West 2018.


Une première séquence d’Affiliation Training (AFT), organisée du 17 novembre au 22 novembre précédera le Field Training Exercise (FTX) qui aura lieu du 23 au 25 novembre et impliquera des unités Terre et Air désignées et la frégate Cassard. Enfin, une séquence Combat Arm Live Firing (CALFEX), engageant les unités Terre et Air uniquement conclura l’exercice du 26 au 28 novembre. Une présentation en mer pour les hautes autorités sera conduite par le Cassard le 28 novembre et une démonstration dynamique associée à une exposition de matériels aura lieu à leur profit le 29 novembre (VIP Day).

Cet exercice, qui s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense signé en 2009 entre la France et le Koweït, met en valeur la coopération engagée par nos deux pays et témoigne du bon niveau d’interopérabilité atteint par leurs forces armées. Majoritairement armé par les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis, Pearl of The West témoigne par ailleurs de la capacité de projection française dans la région et de la pertinence de ce dispositif.

Fortes d’environ 700 militaires, les FFEAU ont pour missions d’exercer le contrôle opérationnel de ses moyens, de développer et animer la coopération opérationnelle bilatérale et d’appuyer les moyens militaires déployés dans la région Moyen-Orient et le Nord de l’océan Indien. Les FFEAU contribuent à la stabilisation et au maintien de la paix dans les 14 pays de sa zone de responsabilité permanente, région particulièrement sensible qui s’étend de la Jordanie au Bangladesh.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...