12 juin 2017

Gazette de l'Aéro n° 138

Gazette de l'Aéro n° 138 juin 201


Chers amis,

ATTENTION, je viens de préparer 5 jeux d’enveloppes ...

  • 1 pour le détachement 22 S à bord de la frégate Germinal, 
  • 1 pour le détachement 36 F à bord de la Frégate Surcouf, 
  • 1 pour le détachement 36 F à bord de la Frégate Floréal, 
  • 1 pour le détachement 33 F à Cherbourg et 
  • 1 pour les 60 ans de la Flottille 33 F 
le stock d'une quinzaine d'adhérents à la section se rapproche de zéro, pensez à envoyer des enveloppes

Tampon Détachement 25 F à TONTOUTA, Nouvelle Calédonie



Après le tampon de la Flottille 25 F en Polynésie Française, l’enveloppe imprimée des 100.000 heures de vols du Gardian, voici enfin le tampon du détachement 25 F en Nouvelle Calédonie

Vous remarquerez la belle oblitération de TONTOUTA

Pour ceux qui ont commandé, les enveloppes vous parviendront la semaine prochaine

8 juin 2017 60 ans de la Flottille 33 F de Lanvéoc Poulmic

Le 8 juin avec Claude et Mité BELEC nous sommes allés à la cérémonie militaire.

Le bureau de poste de Lanvéoc n’étant pas ouvert le matin, les plis ont été oblitérés au bureau de Crozon



Il me restait quelques timbres du CAIMAN nous avons donc un timbre CAIMAN 33 F tampon de la manifestation 33 F et oblitération de Crozon Capitale de la presqu’ile

100 ans de la Patrouille Maritime 21 F et 23 F

A ce jour je n’ai pas d’information sur la date de la manifestation

Bien amicalement
O. LAUDRIN

FNFL censure 1944 Marine nationale Royal Navy Censor Tombstone

Poste navale FNFL censure

Pli sans indication d'origine, d'expéditeur ou d'unité. Il est destiné à un couple domicilié à Cherbourg. On peut supposer qu'il est envoyé par Félix Boschet à ses parents.

POSTE NAVALE 2-9 44 à destination de Cherbourg censure 30 8 44
La bataille de Cherbourg est un épisode de la bataille de Normandie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle commence dès le début du débarquement de Normandie le 6 juin 1944 pour s'achever le 1er juillet avec la prise du port de Cherbourg par les troupes américaines et la reddition des derniers défenseurs allemands.


Cachet de service rond Forces Navales Françaises Libres Ancre Service à la Mer
Cachet rond encre rouge X3
Cachet  de censure britannique type "Tombstone" - pierre tombale - introduit en décembre 1939 From H.M. Ship Sceau  Signature et Date   
Bande censure Examiner 1559


sources :

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_boschet_felix.htm

11 juin 2017

CAP SUR L’AUSTRALIE POUR LE TASK GROUP JEANNE D’ARC

MISSION JDA 2017 BPC MISTRAL  FS COURBET à Darwin en Australie 





Le groupe Jeanne d’Arc, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la frégate type La Fayette (FLF) Courbet, s’est rendu à Darwin en Australie du 27 au 31 mai 2017.

La veille de leur accostage, les deux bâtiments ont conduit des activités d’entraînement au large des côtes australiennes. Accompagné par des unités de la marine australienne, le HMAS Parramatta et le Success, ainsi qu’un bâtiment espagnol détaché auprès de la marine australienne, le Cristobal Colomb, le Task Group a enchainé des exercices d’évolution tactiques en formation (EVOLEX). Grâce à un échange de personnel (officiers de liaisons et équipe de conseillers) par hélicoptère MH60R Seahawk lors de séances de touch & go et une manœuvre de présentation pour ravitaillement à la mer (PRERAM), ces entrainements ont été l’occasion pour les marines partenaires de partager leurs savoir-faire.





Une action de vive force a été conduite par les commandos de la marine nationale à partir de la FLF Courbet. Un appui feu tireur d’élite depuis le Dauphin a couvert l’équipe d’intervention pendant l’assaut sur le HMAS Parramatta. Le Parramatta a ensuite escorté le Mistral et le Courbet jusqu’à Darwin. Le Success et le Cristobal Colomb sont repartis vers Sydney, leur port-base.

L’ambassadeur de France et l’attaché de défense en Australie ont fait le déplacement depuis Canberra pour accueillir les deux bâtiments dès l’accostage. Les 137 officiers-élèves, embarqués pour ce déploiement opérationnel de 5 mois, ont profité de l’intervention de l’ambassadeur de France en Australie sur le nouveau partenariat stratégique franco-australien dans le contexte international actuel.


Le jour de l’appareillage, un nouvel exercice d’EVOLEX et de crossdeck a été mené avec un hélicoptère SH60 Australien, le Dauphin français et le Merlin britannique. Des séances de touch & go ont permis aux marins des ponts d’envol des bâtiments et aux pilotes australiens, français et anglais, de travailler ensemble. En parallèle, le détachement de la flottille amphibie s’est entrainé en conduisant des exercices de « porte à porte » avec le BPC.

A propos de la coopération franco-australienne

La coopération bilatérale est régulière avec la marine australienne et est rythmée par de nombreux entrainements communs. En plus des patrouilles communes fréquentes ainsi que les échanges entre marins australiens et français, l’exercice Croix du Sud se déroule chaque année en Nouvelle-Calédonie avec la Royal Australian Navy.

Ministère de la Marine Bordeaux capitale de la France 1914

Ministère de la Marine à Bordeaux 1914


Une carte postale portant le timbre du ministère de la Marine et la date du 16 septembre 1914, nous rappelle que, confrontés à l'avance des troupes allemandes et effrayés que Paris puisse tomber en leurs mains, l'exécutif et le législatif fuient vers Bordeaux qu'ils quitteront en décembre 1914.


La première guerre mondiale fait de la ville de Bordeaux la capitale provisoire de la France pour la seconde fois de son histoire. De septembre à décembre 1914, le gouvernement se replie à Bordeaux. Les présidences de la République et du Conseil s’installent respectivement dans le palais de la Préfecture et à l’Hôtel de Ville et les ministères, dans divers établissements publics ou hôtels particuliers. Les parlementaires quant à eux siègent dans des salles de spectacle. Chaque jour le conseil des ministres se réunit rue Vital-Carles.


« M.Paul Deschanel, qui vient à la préfecture plusieurs fois par jour, me dit que Bordeaux, envahi par des Parisiens de tout genre, ressemble à une ville de plaisir, et que des ministres donnent eux-mêmes un lamentable spectacle en dînant avec des actrices dans des restaurants.»



Deuxième Cabinet René VIVIANI (26 août 1914 – 29 octobre 1915).
● Présidence du Conseil et Affaires étrangères : René VIVIANI (à partir du 13 octobre 1915).

● Guerre : Alexandre MILLERAND.

― Sous-secrétaire d’État (Artillerie et Équipement militaire) : Albert THOMAS (à partir du 18 mai 1915).

― Sous-secrétaire d’État (Ravitaillement et Intendance militaire) : Joseph THIERRY (à partir du 1er juillet 1915).

― Sous-secrétaire d’État (Service de santé militaire) : Justin GODART (à partir du 1er juillet 1915). 
― Sous-secrétaire d’État (Aéronautique militaire) : René BESNARD (à partir du 14 septembre 1915).

● Marine : Victor AUGAGNEUR.

― Sous-secrétaire d’État (Marine marchande) : Georges BUREAU (à partir du 13 mars 1915).

● Travaux publics : Marcel SEMBAT.

● Commerce, Industrie, Postes & Télégraphes : Gaston THOMSON.

4ème Section - Opérations militaires de la Flotte et Matériel

De CHAMPEAUX de la BOULAYE Denis Marie Charles, Capitaine de frégate (15 janvier 1913).
MARTIN des PALLIÈRES Gabriel Charles Jules, Lieutenant de vaisseau (23 février 1913).
BERTHELOT Charles Alain Marie, Lieutenant de vaisseau (27 novembre 1913).
BROQUET Jean René, Lieutenant de vaisseau (4 mars 1912).
JEANCE Maurice Jules, Lieutenant de vaisseau (1er mai 1910).
FERLICOT Eugène Charles Olivier, Lieutenant de vaisseau (1er juin 1913).
De BRONAC de VAZELHES Joseph Henri Pierre, Lieutenant de vaisseau (23 octobre 1913).




"Chaque matin, les curieux regardaient passer les ministres se rendant au conseil. Et les oisifs étaient pleinement satisfaits lorsqu’ils avaient croisé le général Joffre ou, fumant sa pipe, le général Pau. Ils suivaient aussi avec intérêt l’établissement d’un poste de TSF au sommet d’une des flèches de la cathédrale et de la tour de Saint-Michel." (extrait de La vie économique à Bordeaux pendant la guerre).
http://www.20minutes.fr/bordeaux/1436547-20140903-siecle-apres-bordeaux-souvient-avoir-capitale-france-durant-quelques-semaines


Salonique Méditerranée D Juillet 1916 Guerre 14 18 aéroplane victoire capture Macédoine

Salonique Méditerranée D 



A la suite des deux guerres balkaniques (1912 et 1913), l’Empire ottoman perd l’essentiel de ses territoires situés sur le continent européen au profit, de la Grèce, de la Serbie, de la Bulgarie, de l’Albanie et du Monténégro. La région ottomane de Macédoine est alors partagée entre la Grèce, la Serbie et la Bulgarie. Le Kosovo et le nord de la Macédoine ottomane sont, quant à eux, intégrés au Royaume de Serbie.



Le front d’Orient voit s’affronter les deux grandes coalitions de la Première Guerre mondiale et leurs alliés : ¾ l’Entente : France, Royaume-Uni, Russie, Italie, Roumanie, Serbie et Grèce (à partir de 1917) ¾ l’Alliance ou les puissances centrales : Allemagne, Autriche-Hongrie, Turquie et Bulgarie Sur le front d’Orient, les troupes de l’Entente sont constituées de divisions françaises, britanniques et serbes, renforcées par des divisions italiennes, russes et grecques. Les forces de l’Alliance comprennent en grande majorité des troupes bulgares, renforcées par des troupes allemandes et austro-hongroises, ainsi que par des unités turques.



Le Bureau Naval D fut ouvert le 15 mars 1916 à Salonique, base principale de débarquement du corps expéditionnaire d’Orient, à bord du croiseur auxiliaire Gascogne, avant d’être transféré à terre dans une caserne grecque désaffectée le 25 août 1916. Il ferma le 15 août 1919.

TàD manuel circulaire de libellé POSTES – NAVALES / MEDIT  D  (sans point) , trait d’union,  étoile  Service à la Mer
Le recto de la carte postale représente un avion abattu au sud de Palihor le 1er février 1916 par les aviateurs  Sgt TERME (pilote) et MdL ASTOR (mitrailleur) de l'escadrille N 91S.



carte éditée en Grèce avec une féminisation du mot aéroplane 

Sources :

Collection historique de la Marcophilie navale

file:///Users/jean-michelbergougniou/Documents/10.07.2014_draft_brochure_avant_derniere.pdf

10 juin 2017

ALAT COMALAT Aviation légère Armée de Terre Villacoublay

ALAT COMALAT






Créé le 22 novembre 1954, avenue de Saxe, le commandement de l'ALAT groupe, aux ordres d'un officier général, les formations, les centres d'instruction et les unités de réparation de l'ALAT stationnés en Europe et en Afrique du Nord.

Le commandant de l'ALAT a, sous son autorité directe, les organismes chargés de l'instruction des spécialistes et les organismes d'étude existant au sein de l'ALAT. Il exerce également le commandement des formations implantées dans les régions militaires, sauf en ce qui concerne les attributions du commandement territorial et l'instruction d'ensemble. Il est habilité à suivre la préparation de la mobilisation de ces formations. Il exerce le même commandement sur les unités de réparation, sauf en ce qui concerne les questions d'ordre technique pour lesquelles ces unités relèvent des directions régionales du matériel.





Après un déménagement, en avril 1955, avenue de Latour-Maubourg, il se fixe à Issy-les-Moulineaux.

En 1967, le COMALAT s'installe à Vélizy-Villacoublay.

Le général COMALAT est le conseiller du chef d’état-major de l’armée de terre pour la fonction hélicoptère dont il assure la cohérence. A cet effet, il est associé à tous les travaux relatifs à la doctrine, aux équipements, à l’organisation, à l’infrastructure et à la formation.



  • Le 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg ;
  • Le 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) d' Étain ;



  • Le 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau ;
  • Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau ;
  • Le 9e bataillon de soutien aéromobile (9e BSAM) de Montauban ;
  • École de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) de Dax et de Le Cannet des Maures.


Le général COMALAT est par ailleurs responsable de la sécurité des vols et il définit la nature et les conditions d’exécution des activités aéronautiques, fixe les règles de mise en oeuvre des hélicoptères de l’armée de terre et accorde les dérogations éventuelles.



Il assure enfin la programmation du potentiel aérien nécessaire à la préparation et à l’engagement opérationnel des équipages de l’armée de terre et supervise son exécution.

Le COMALAT compte dix-huit experts de l’aéronautique, officiers et sous-officiers (navigants, contrôleurs de la circulation aérienne, mécanicien et médecin).

Il travaille avec toutes les unités de l’ALAT et tous les organismes interarmées concernés par l’emploi des hélicoptères (SIMMAD - Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense - pour le MCO - Maintien en condition opérationnelle-, la DIRCAM - Direction de la circulation aérienne militaire - pour la réglementation, BEAD - Bureau enquête accident Défense - pour la sécurité des vols, avec les autres armées et la Gendarmerie ainsi qu’avec des organismes civils (DGAC - Direction générale de l’aviation civile -, …).



Sources  : JMO du COMALAT, Sirpa Terre

Remerciements  : général Jean-Claude ALLARD.


Merci à Jean-Louis

09 juin 2017

Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE Cherbourg Arsenal Manche Normandie SNA Rubis Marine nationale Agosta changement nom

Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE


Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale française dans les années 1970, il est décidé pour les forces sous-marines la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion, mais reprenant, pour des questions de coût, la forme de coque des classe Agosta. Cet « Agosta à propulsion nucléaire » est tout d'abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence (les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne), avant d'être débaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.




Lancement du sous-marin PROVENCE le 7-7-1979 TAD Cherbourg-Arsenal Marine
Griffe CHERBOURG ARSENAL MARINE   signature du CF Foillard 1er commandant

Cherbourg. - Baptisé Provence depuis son lancement en juillet 1979, le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la marine nationale va devoir changer son nom en Rubis. Notification en a été donnée le vendredi 19 décembre à Cherbourg, l'Élysée ayant accepté une proposition de l'état-major de la marine approuvée le 12 décembre - c'est-à-dire la veille de sa mort - par le ministre de la défense Joël Le Theule.



Étonnante en raison de l'état d'avancement du bâtiment, qui entreprendra ses essais au printemps, la nouvelle n'a pas vraiment surpris l'arsenal de Cherbourg, qui avait dû supprimer sur un ordre venu de Paris le nom de Bretagne déjà peint sur la coque en construction du deuxième sous-marin nucléaire d'attaque. Elle satisfera les anciens des Forces navales françaises libres, en particulier les associations de sous-mariniers, qui n'avaient pas admis le premier choix de l'état-major de la marine, (le Monde daté 9 et 10 mars 1980).


Le nom de Rubis n'est pas nouveau dans la marine. Il avait été donné dès 1907 à un sous-marin. Mais c'est le Rubis des années 30 qui reste cher aux sous-mariniers. Saisi en mai 1940 par les Anglais, puis intégré au sein de la 9e flotte britannique, ce sous-marin mouilleur de mines du programme 1926 allait détruire, malgré son âge, seize ravitailleurs, sept patrouilleurs ou dragueurs et un sous-marin ennemis. Après quatre années de durs combats sur les côtes de Norvège, ces équipages n'ont pas oublié les distinctions que leur attribua l'amirauté avant le retour en France en 1945.




Au moment de la décision gouvernementale de construire des sous-marins à propulsion nucléaire lance-torpilles, la marine s'orienta, pour des raisons techniques et financières, vers des sous-marins très miniaturisés (2 500 tonnes), à qui l'on admit de donner des noms de " capital-ships " d'avant-guerre, c'est-à-dire des cuirassés de type Provence.
Sources : 

Archives journal Le Monde 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...