21 mars 2017

TAAF Bloc feuillet Postes du bout du monde 2017 Kerguelen Saint-Paul Amsterdam district Terres Australes Antarctiques Françaises gérance postale

TAAF Bloc feuillet Postes du bout du monde 2017



Crozet boîte à lettres à l'entrée de la gérance postale photo JM Bergougniou


Crozet la gérance postale  photo JM Bergougniou

sorti au salon philatélique de printemps à l'espace Champerret (9-11 mars 2017), le bloc Les Postes du bout du monde est composé de quatre timbres à validité permanente (lettre 20 grammes tarif international)  soit un timbre pour les TAAF et un timbres chaque district austral (Terre australes multicolore ; Crozet - vert ; Kerguelen - rouge ; Saint-Paul et Amsterdam - bleu.


Saint-Paul Amsterdam boite à lettres  photo JM Bergougniou

Saint-Paul Amsterdam la gérance postale photo JM Bergougniou

Les timbres logos sont conçus par Nelly Gravier et les oblitérations réalisées par Daniel Astoul (UFPP-SATA)


Kerguelen la gérance postale  photo JM Bergougniou

Merci à l'UFPP-SATA et à Daniel Astoul

Kerguelen la gérance postale  photo JM Bergougniou

20 mars 2017

Un ministre de la Marine méconnu Camille Pelletan

Camille Pelletan Ministre de la Marine


De nombreuses rue de France porte son nom parfois avec la simple mention homme politique ou journaliste. S'il fut connu en son temps, aujourd'hui il est tombé dans l'oubli sauf à l'angle de certaine rues : Camille Pelletan




Charles Camille Pelletan nait à Paris, le 28 juin 1846. Il est le fils d’Eugène Pelletan (1813-1884) né à Saint-Palais et maire de Royan. 


Sur son arbre généalogique, ne figurent pas moins de onze parlementaires, parmi lesquels Georges Bonnet, Michel et Jean-Louis Debré.
Camille suit les cours au lycée louis le grand et est diplômé en droit. Il suit la formation de l’Ecole nationale des Chartes et est reçu archiviste paléographe

 (L'école des Chartes prépare aux métiers de la conservation du patrimoine écrit)









Attiré par le journalisme politique: il débute dans la Tribune, la Réforme, la Renaissance, collabore activement au Rappel dès sa fondation, envoya d'Egypte, à l'occasion de l'inauguration de l'isthme de Suez, des correspondances très remarquées, et mena contre l'Empire de vigoureuses campagnes qui lui valurent des poursuites et une condamnation à un mois de prison. 

Au début de la guerre de 1870, il fut chargé de rédiger pour le Rappel le compte rendu des opérations 

Après la fin de la guerre Franco-prussienne de 1870, il est l’un des meneurs des radicaux et s’oppose aux républicains dits « opportunistes » qui perdurent la politique de Léon Gambetta.




A partir de l’année 1880, il travaille, avec succès à la révision des peines des républicains impliqués dans le soulèvement de la Commune de Paris en 1871. Il est élu député des Bouches-du-Rhône de 1881 à 1912, puis sénateur de ce même département de 1912 à 1915. Pelletan devient alors membre du Parti-radical-socialiste dès sa création.











Après l'affaire Dreyfus, il est ministre de la Marine de juin 1902 à janvier 1905 dans le cabinet Émile Combes, dont il est une des personnalités majeures. Très influencé par les théories de la Jeune École de l'amiral Aube, et à l'encontre des enseignements de l'affaire de Fachoda en 1899, il freine la construction des cuirassés décidée lors du « programme de 1900 » et multiplie le nombre des torpilleurs et des sous-marins.



Dans le cabinet Emile Combes les décisions de son ministère sont très critiquées à l’époque. En 1904, pendant les grandes grèves de Marseille, il montre beaucoup de sympathie pour les grévistes et les méthodes socialistes qu’ils affichaient. Une violente polémique s’en suivit, et les caricaturistes s’en donnèrent à cœur joie pour le brocarder.




















Camille Pelletan nous a laissé plusieurs ouvrages : Les Associations ouvrières dans le passé (1874), La Semaine de Mai (1880), Georges Clemenceau (1883), Les Guerres de la Révolution (1884) et De 1815 à nos jours (1892).



Camille Pelletan meurt le 4 juin 1915 à Paris. Sa dépouille mortelle est crématisée et repose au Columbarium (case 6356) dans la 87e division.

Ministre de la Marine du 7 juin 1902 au 24 janvier 1905



Par l'important décret du 7 octobre 1902, il crée le corps des administrateurs des Affaires Maritimes5. Il favorise les carrières des jeunes officiers issus de famille modestes, des officiers sortis du rang et des officiers mécaniciens, jusqu'alors tenus en mépris par ceux issus de l'École navale. 

Il introduit la journée de huit heures dans les arsenaux. Durant les grandes grèves de Marseille en 1904, il montre une sympathie prononcée pour les revendications et les méthodes socialistes des grévistes. 

Sa politique est très critiquée, y compris par les radicaux entrés en dissidence contre le gouvernement Combes, à savoir ses prédécesseurs Jean Marie de Lanessan et Édouard Lockroy et le futur président de la République Paul Doumer

Une controverse violente s'ensuit, et il devient une cible privilégiée pour les caricaturistes, qui moquent sa pilosité broussailleuse et son manque d'élégance. Ses adversaires s'inquiètent du risque d'affaiblissement de la Marine et de destruction de la discipline. La création d'une commission d'enquête extra-parlementaire est décidée par la Chambre des députés, mais après quelques auditions celle-ci cesse de se réunir et ne remet pas de rapport final.




Caricature représentant Pelletan -Ministre franc-maçon de la marine- membre du cabinet Combes prenant l'amer (Picon)


Il n'aura été ministre qu'une seule fois, ce qui est exceptionnel sous la Troisième République pour un personnage politique de son envergure. On peut-y voir une preuve de son intégrité politique et de son refus de toute compromission, mais aussi une conséquence de sa marginalisation politique et des polémiques nées de son passage rue Royale.





Très anticlérical, il vote le 3 juillet 1905 la séparation de l'Église et de l'État. Il incarne la résistance à la dérive opportuniste du radicalisme, et se montre un défenseur ardent de la stratégie du bloc des gauches (« pas d'ennemi à gauche »). Président du parti radical en 1906-1907, il est à nouveau candidat en 1913 mais est battu par Joseph Caillaux, qui incarne une nouvelle génération.


17 mars 2017

humour dans le carré par Donec Jean Raspail Burlington USA Canoé Mississipi

‌HUMOUR US



Jean Raspail à bord du CMT L'Aigle photo (c) JM Bergougniou

Bonjour à tous,

En 1949 Jean Raspail, personnage haut en couleur, décide une escapade qui doit le conduire sur les traces du père Marquette, jésuite, entre Québec et la Nouvelle Orléans. Ils « avironneront » sur les « chemins d’eau du roi » du Saint Laurent au Mississipi.
Ils sont quatre à tenter l’aventure. Après quelques semaines ils sont à Burlington sur le Mississipi. A peine amarrés un sheriff plus vrai que vrai et ses acolytes les embarquent sans explication. Les pandores sont sourds à leurs protestations. Ils se retrouvent au tribunal, menottes aux poignets. 




L’avocat commis d’office n’est pas fier car le juge est redoutable. L’accusation n’est pas anodine : entrée illégale aux Etat Unis, absence de documents concernant les embarcations, circulation nocturne sur le Mississipi sans feux de position, camping prohibé sur des bancs de sable, navigation dans un chenal réservé au trafic commercial susceptible de mettre en danger la sécurité des navires.



L’avocat plaide la jeunesse, la noblesse des intentions de ces jeunes gens et la haute figure du père Marquette.
La sentence tombe : ils sont coupables. Leur peine ce sera deux jours de prison à effectuer dans la suite présidentielle de l’Astoria Hôtel, crédit ouvert au restaurant, le tout au frais de la municipalité.

Et le terrible juge de leur ouvrir les bras « Bienvenue à Burlington ! ».

C’est aussi ça l’Amérique

A la semaine prochaine

Donec

15 mars 2017

FS NIVOSE TAAF Australian fisheries officers pêche illégale Australie coopération 2017

La FS NIVÔSE aux TAAF Australian fisheries officers 

La Réunion 24599A 10 mars 2017



08 mars 2017

Le déploiement dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF) de la frégate de surveillance Nivôse a été l’occasion pour l’équipage d’accueillir à bord deux « Australian Fisheries Officers », ou police des pêches australienne, depuis la Réunion. L’embarquement de ces officiers australiens spécialisés dans les questions de pêche s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-australienne de la lutte contre la pêche illicite dans la zone des TAAF.




La présence de ces deux officiers a permis la réalisation d’un exercice interarmées et interallié favorisant l’échange d’expériences et de connaissances des méthodes des pêcheurs illicites, mais également d’améliorer les procédures d’interrogation et de visite.
La France et l’Australie partagent un intérêt commun dans la lutte contre les pêcheurs qui pilleraient les bancs de légine. Contrairement au droit d’exercice de la police, ces poissons ne connaissent pas les frontières des ZEE ! Les prédations subies autour de Heard et Mac Donald (les deux îles australiennes de la région) ont un impact direct sur les ressources halieutiques disponibles dans la zone française.

L’embarquement de contrôleurs des pêches australiens sur des bâtiments de la Marine nationale est un procédé récurrent maintenant. En effet, depuis 2003, plus d’une dizaine d’australiens ont participé à des missions TAAF. De même, leurs homologues français sont amenés à embarquer sur les navires australiens qui viendraient patrouiller dans la zone. Au quotidien, l'échange d'expérience avec les contrôleurs australiens permet de mieux connaître les méthodes des pêcheurs illicites mais également d’améliorer nos procédures d'interrogation et de visite.

Cet échange a permis aux marins de la frégate Nivôse de se rendre sur des zones de pêche illégale afin de se les approprier et de les connaître lors de ses patrouilles futures.

Les FAZSOI (forces armées dans la zone sud de l’océan Indien) participent à la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre des menaces régionales, telle que la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.


Il y a 50 ans LE REDOUTABLE

Il y a 50 ans LE REDOUTABLE


le 29 mars 1967 était lancé, sous les yeux du général de Gaulle, le premier sous marin nucléaire français Le Redoutable.




Pour commémorer cet événement une enveloppe version tampon est proposée à la vente.

Et une enveloppe "couleur" avec timbre personnalisé est aussi en vente 


 à 3 euros chaque enveloppe plus frais de port

les personnes intéressée (adhérent ou non adhérent) et désirant recevoir l'une ou l'autre enveloppe à leur nom et adresse peuvent en passer commande à la section île de France.



Pour plus d’informations, contactez Joël Moreau au 01 43 79 37 13 
ou par mail : 

joel.moreau24@wanadoo.fr

L'enveloppe est au prix de 3€ plus frais de port 1€
Le règlement devra être établi à l’ordre de Marcophilie Navale.

Joël Moreau
Marcophilie navale Ile de France
20 rue de Belfort
75011 PARIS

13 mars 2017

Paris salon philatélique de Printemps

Paris salon philatélique de Printemps

Peu de gens le savent mais je suis un enfant de la butte, du 18e arrondissement. Mes premières promenades en poussette avec ma mère ou ma grand-mère furent l'escalade de la butte et le jardin Saint-Pierre sous la basilique du Sacré-Coeur. C'est la raison pour laquelle cette vignette me tient à coeur. JMB

C’est la deuxième vignette que je réalise pour le Salon Philatélique de printemps, après celle de Belfort, l’année dernière. Le salon se tiendra à Paris cette année, avec pour thème Montmartre. 
Sur ce format de 80 x 30 mm, sont représentés en fresque trois lieux emblématiques de la butte :
  • + Le Moulin de la galette, construit en 1622. Plus tard il sera transformé en guinguette et doit son nom aux galettes que l’on dégustait en dansant la polka.
  • + La Place du Tertre, centre de l’ancien village de Montmartre, puis au début du XXème siècle, elle devient le lieu d’art moderne!
  • + Le Sacré Cœur, dont la première pierre de marbre rose est posée en 1875, après des mois pour consolider les fondations, elle est achevée en 1923.  Florence Gendre




Je me suis constitué une petite collection de cartes postales de la butte que je vous fais partager aujourd'hui.

Sur la butte de Montmartre, on dénombrait environ une quinzaine de moulins en activité, dont seuls deux subsistent encore aujourd’hui !
Montmartre est resté longtemps un village rural, organisé autour de son ancienne Abbaye et peuplé de paysans, d’artisans et de meuniers.


Aux 17e et 18e siècles, de nombreux moulins dressaient leurs ailes sur la Butte. Les quinze moulins officiellement reconnus avaient presque tous été érigés sur la ligne de crête.




Ces moulins ne servaient pas uniquement à moudre le blé, mais servaient aussi à presser les vendanges ou concasser les matériaux nécessaires aux manufactures. Ils représentaient aussi un but de promenade dominicale pour les Parisiens.


  • Moulin du Palais – 1591 ; puis Moulin-Vieux-du-Palais – 1622
  • Moulin de la Vieille-Tour – 1623
  • Moulin de la Lancette – 1630
  • Moulin du Palais – 1640
  • Moulin de la Petite-Tour – 1647
  • Moulin de-la-Fontaine-Saint-Denis – 1724
  • Moulin-des-Près – 1725
  • Moulin-Neuf – 1741
  • Moulin de la Grande-Tour – XVIIIe
  • Moulin du Palais – 1622 ; Moulin Bout-à-Fin – 1640 ; Moulin Blute-Fin – 1795
  • Moulin des Brouillards ou Moulin-à-vin – XVIIe
  • Moulin Chapon – 1717 ; puis Moulin Radet – 1667 et transferé en 1834.
  • Moulin de la Turlure – 1770
  • Moulin Radet – 1834





Aujourd’hui il n’en subsiste que deux : Le Radet et le Blute-Fin, ce dernier tirant son nom du verbe « bluter » synonyme de tamiser.

Les moulins formaient avec les jardins et la ferme, le célèbre ensemble du Moulin de la Galette, connu pour son bal populaire immortalisé par Renoir.





Depuis la nuit des temps, Montmartre a été un lieu de culte : les Druides gaulois, les Romains avec les temples dédiés à Mars et Mercure, l’Église Saint-Pierre, la plus ancienne de Paris, reconstruite près de l’Abbaye Royale de Montmartre au XIIè siècle par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie… Enfin, le Sacré-Cœur, érigé à la fin du XIXè siècle.


La chapelle primitive construite sur la Butte en l’honneur de saint Denis tombait en ruine au IXe siècle. Elle fut reconstruite à cette époque, la colline de Montmartre étant un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté. Outre saint Denis, on y vénérait les ossements d’un grand nombre de chrétiens anonymes martyrisés au cours des persécutions et qui ont contribué à faire appeler la colline : « mont des Martyrs » (Montmartre).


1870, la guerre éclate entre la France et l’Allemagne.
Le Concile qui se tenait au Vatican est interrompu et le pape, qui n’est plus protégé par les troupes françaises, se considère prisonnier dans la cité du Vatican ! En France, c’est la défaite militaire et l’occupation d’une partie du pays par les troupes allemandes.
La démarche de Messieurs Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury est spirituelle. Ils font vœu de construire une Eglise consacrée au Cœur du Christ « en réparation » (c’est-à-dire en pénitence pour les infidélités et les péchés commis) car pour eux, les malheurs de la France proviennent de causes spirituelles plutôt que politiques.
Fin 1872 : Le Cardinal Guibert, archevêque de Paris, approuve ce vœu et choisit Montmartre.





« En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore.
En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’Eglise et du Saint Siège, et contre la personne sacrée du vicaire de Jésus Christ.
Nous nous humilions devant Dieu, et réunissant dans notre amour l’Eglise et notre patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés.
Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France nous promettons de contribuer à l’érection, à Paris, d’un sanctuaire dédié au Sacré Cœur de Jésus. »

Au Lapin Agile est un cabaret de Paris situé sur la butte Montmartre au 22 de la rue des Saules dans le XVIIIe arrondissement. Établi dans la seconde moitié du xixe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du xxe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco, Blaise Cendrars ou Pierre Mac Orlan, puis par la suite dans les années 1940-50 il fut fréquenté notamment par Jean-Roger Caussimon et François Billetdoux.





C'est dans la partie haute de Montmartre qu'est construit en 1795 le bâtiment de ce qui abritera le Lapin Agile, qui devient, aux alentours de 1860, une auberge de rouliers baptisée Au Rendez-vous des voleurs.

À partir de 1869, il prend le nom de Cabaret des Assassins, parce que sont accrochées au mur des gravures représentant des assassins célèbres, de Ravaillac à Troppmann.

Entre 1879 et 1880, le propriétaire de l'époque confie au caricaturiste André Gill, familier des lieux, la confection d'une enseigne ; celui-ci peint un lapin vêtu d'une redingote verte et d'une écharpe rouge s'échappant de la marmite qui lui était destinée : le cabaret devient alors connu sous le nom Au Lapin à Gill, bientôt transformé en Lapin Agile. Le lapin de l'enseigne serait en fait un autoportrait transposé du caricaturiste, qui avait participé à la Commune (il faisait partie de la Commission des artistes), mais avait réussi à échapper à la répression qui avait suivi





Cette ancienne place publique ouverte en 1635 a été fréquentée, de la fin du 18è siècle au début de la Première Guerre mondiale, par toute la bohème montmartroise : peintres, chansonniers et poètes …

Aujourd’hui de nombreux peintres et croqueurs de « portraits-minutes » accueillent tout au long de l’année les visiteurs sur le terre-plein central. Ce « carré aux artistes » est divisé en 149 emplacements de 1m² chacun et permet à deux peintres de se relayer.








Montmartre et la guerre de 1870

Nadar constitue de son propre chef la « Compagnie des Aérostiers Militaires » avec des bénévoles dont Camille Legrand (dit « Dartois ») et Claude-Jules Duruof dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Leur première volonté était d'utiliser des ballons captifs (attachés au sol) pour l'observation des mouvements de l'ennemi. Germain Rampont, directeur général des Postes, se range à l'idée d'organiser des communications avec l'extérieur de Paris. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège.



Cette première fabrication en série d'aéronefs, marque le début de l'industrie aéronautique. Les trains ne circulant plus, deux ateliers de construction de ballons sont installés dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare d'Austerlitz et Camille Dartois et Gabriel Yon, associés de Nadar, à la gare du Nord. Ils fabriquent des ballons captifs permettant de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés des positions et des ballons libres permettant d’acheminer du courrier et des passagers hors de la ville assiégée. Nadar baptise ses ballons : « le George-Sand », « l’Armand-Barbès », « le Louis-Blanc », etc.


(c) Tardi le Cri du peuple



Et pour les amateurs de bandes dessinées, je conseille de Tardi, le Cri du Peuple...


(c) Tardi le Cri du peuple


Merci à Jean-Michel Jehan pour l'enveloppe

Sources :

http://www.montmartre-guide.com/histoires_montmartre/la-place-du-tertre/


http://www.sacre-coeur-montmartre.com/francais/histoire-et-visite/article/histoire

Mission Jeanne d'Arc BPC Mistral FLF Courbet 2017 Départ

Mission Jeanne d'Arc BPC Mistral FLF Courbet 2017 



Parties de Toulon le 28 février 2017, les enveloppes des Mistral et Courbet sont (enfin) arrivées ce lundi 13 mars...

Elles sont arrivées c'est le principal










Merci à Paul, Claude et à la Poste. 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...