15 mars 2017

Il y a 50 ans LE REDOUTABLE

Il y a 50 ans LE REDOUTABLE


le 29 mars 1967 était lancé, sous les yeux du général de Gaulle, le premier sous marin nucléaire français Le Redoutable.




Pour commémorer cet événement une enveloppe version tampon est proposée à la vente.

Et une enveloppe "couleur" avec timbre personnalisé est aussi en vente 


 à 3 euros chaque enveloppe plus frais de port

les personnes intéressée (adhérent ou non adhérent) et désirant recevoir l'une ou l'autre enveloppe à leur nom et adresse peuvent en passer commande à la section île de France.



Pour plus d’informations, contactez Joël Moreau au 01 43 79 37 13 
ou par mail : 

joel.moreau24@wanadoo.fr

L'enveloppe est au prix de 3€ plus frais de port 1€
Le règlement devra être établi à l’ordre de Marcophilie Navale.

Joël Moreau
Marcophilie navale Ile de France
20 rue de Belfort
75011 PARIS

13 mars 2017

Paris salon philatélique de Printemps

Paris salon philatélique de Printemps

Peu de gens le savent mais je suis un enfant de la butte, du 18e arrondissement. Mes premières promenades en poussette avec ma mère ou ma grand-mère furent l'escalade de la butte et le jardin Saint-Pierre sous la basilique du Sacré-Coeur. C'est la raison pour laquelle cette vignette me tient à coeur. JMB

C’est la deuxième vignette que je réalise pour le Salon Philatélique de printemps, après celle de Belfort, l’année dernière. Le salon se tiendra à Paris cette année, avec pour thème Montmartre. 
Sur ce format de 80 x 30 mm, sont représentés en fresque trois lieux emblématiques de la butte :
  • + Le Moulin de la galette, construit en 1622. Plus tard il sera transformé en guinguette et doit son nom aux galettes que l’on dégustait en dansant la polka.
  • + La Place du Tertre, centre de l’ancien village de Montmartre, puis au début du XXème siècle, elle devient le lieu d’art moderne!
  • + Le Sacré Cœur, dont la première pierre de marbre rose est posée en 1875, après des mois pour consolider les fondations, elle est achevée en 1923.  Florence Gendre




Je me suis constitué une petite collection de cartes postales de la butte que je vous fais partager aujourd'hui.

Sur la butte de Montmartre, on dénombrait environ une quinzaine de moulins en activité, dont seuls deux subsistent encore aujourd’hui !
Montmartre est resté longtemps un village rural, organisé autour de son ancienne Abbaye et peuplé de paysans, d’artisans et de meuniers.


Aux 17e et 18e siècles, de nombreux moulins dressaient leurs ailes sur la Butte. Les quinze moulins officiellement reconnus avaient presque tous été érigés sur la ligne de crête.




Ces moulins ne servaient pas uniquement à moudre le blé, mais servaient aussi à presser les vendanges ou concasser les matériaux nécessaires aux manufactures. Ils représentaient aussi un but de promenade dominicale pour les Parisiens.


  • Moulin du Palais – 1591 ; puis Moulin-Vieux-du-Palais – 1622
  • Moulin de la Vieille-Tour – 1623
  • Moulin de la Lancette – 1630
  • Moulin du Palais – 1640
  • Moulin de la Petite-Tour – 1647
  • Moulin de-la-Fontaine-Saint-Denis – 1724
  • Moulin-des-Près – 1725
  • Moulin-Neuf – 1741
  • Moulin de la Grande-Tour – XVIIIe
  • Moulin du Palais – 1622 ; Moulin Bout-à-Fin – 1640 ; Moulin Blute-Fin – 1795
  • Moulin des Brouillards ou Moulin-à-vin – XVIIe
  • Moulin Chapon – 1717 ; puis Moulin Radet – 1667 et transferé en 1834.
  • Moulin de la Turlure – 1770
  • Moulin Radet – 1834





Aujourd’hui il n’en subsiste que deux : Le Radet et le Blute-Fin, ce dernier tirant son nom du verbe « bluter » synonyme de tamiser.

Les moulins formaient avec les jardins et la ferme, le célèbre ensemble du Moulin de la Galette, connu pour son bal populaire immortalisé par Renoir.





Depuis la nuit des temps, Montmartre a été un lieu de culte : les Druides gaulois, les Romains avec les temples dédiés à Mars et Mercure, l’Église Saint-Pierre, la plus ancienne de Paris, reconstruite près de l’Abbaye Royale de Montmartre au XIIè siècle par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie… Enfin, le Sacré-Cœur, érigé à la fin du XIXè siècle.


La chapelle primitive construite sur la Butte en l’honneur de saint Denis tombait en ruine au IXe siècle. Elle fut reconstruite à cette époque, la colline de Montmartre étant un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté. Outre saint Denis, on y vénérait les ossements d’un grand nombre de chrétiens anonymes martyrisés au cours des persécutions et qui ont contribué à faire appeler la colline : « mont des Martyrs » (Montmartre).


1870, la guerre éclate entre la France et l’Allemagne.
Le Concile qui se tenait au Vatican est interrompu et le pape, qui n’est plus protégé par les troupes françaises, se considère prisonnier dans la cité du Vatican ! En France, c’est la défaite militaire et l’occupation d’une partie du pays par les troupes allemandes.
La démarche de Messieurs Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury est spirituelle. Ils font vœu de construire une Eglise consacrée au Cœur du Christ « en réparation » (c’est-à-dire en pénitence pour les infidélités et les péchés commis) car pour eux, les malheurs de la France proviennent de causes spirituelles plutôt que politiques.
Fin 1872 : Le Cardinal Guibert, archevêque de Paris, approuve ce vœu et choisit Montmartre.





« En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore.
En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’Eglise et du Saint Siège, et contre la personne sacrée du vicaire de Jésus Christ.
Nous nous humilions devant Dieu, et réunissant dans notre amour l’Eglise et notre patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés.
Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France nous promettons de contribuer à l’érection, à Paris, d’un sanctuaire dédié au Sacré Cœur de Jésus. »

Au Lapin Agile est un cabaret de Paris situé sur la butte Montmartre au 22 de la rue des Saules dans le XVIIIe arrondissement. Établi dans la seconde moitié du xixe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du xxe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco, Blaise Cendrars ou Pierre Mac Orlan, puis par la suite dans les années 1940-50 il fut fréquenté notamment par Jean-Roger Caussimon et François Billetdoux.





C'est dans la partie haute de Montmartre qu'est construit en 1795 le bâtiment de ce qui abritera le Lapin Agile, qui devient, aux alentours de 1860, une auberge de rouliers baptisée Au Rendez-vous des voleurs.

À partir de 1869, il prend le nom de Cabaret des Assassins, parce que sont accrochées au mur des gravures représentant des assassins célèbres, de Ravaillac à Troppmann.

Entre 1879 et 1880, le propriétaire de l'époque confie au caricaturiste André Gill, familier des lieux, la confection d'une enseigne ; celui-ci peint un lapin vêtu d'une redingote verte et d'une écharpe rouge s'échappant de la marmite qui lui était destinée : le cabaret devient alors connu sous le nom Au Lapin à Gill, bientôt transformé en Lapin Agile. Le lapin de l'enseigne serait en fait un autoportrait transposé du caricaturiste, qui avait participé à la Commune (il faisait partie de la Commission des artistes), mais avait réussi à échapper à la répression qui avait suivi





Cette ancienne place publique ouverte en 1635 a été fréquentée, de la fin du 18è siècle au début de la Première Guerre mondiale, par toute la bohème montmartroise : peintres, chansonniers et poètes …

Aujourd’hui de nombreux peintres et croqueurs de « portraits-minutes » accueillent tout au long de l’année les visiteurs sur le terre-plein central. Ce « carré aux artistes » est divisé en 149 emplacements de 1m² chacun et permet à deux peintres de se relayer.








Montmartre et la guerre de 1870

Nadar constitue de son propre chef la « Compagnie des Aérostiers Militaires » avec des bénévoles dont Camille Legrand (dit « Dartois ») et Claude-Jules Duruof dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Leur première volonté était d'utiliser des ballons captifs (attachés au sol) pour l'observation des mouvements de l'ennemi. Germain Rampont, directeur général des Postes, se range à l'idée d'organiser des communications avec l'extérieur de Paris. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège.



Cette première fabrication en série d'aéronefs, marque le début de l'industrie aéronautique. Les trains ne circulant plus, deux ateliers de construction de ballons sont installés dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare d'Austerlitz et Camille Dartois et Gabriel Yon, associés de Nadar, à la gare du Nord. Ils fabriquent des ballons captifs permettant de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés des positions et des ballons libres permettant d’acheminer du courrier et des passagers hors de la ville assiégée. Nadar baptise ses ballons : « le George-Sand », « l’Armand-Barbès », « le Louis-Blanc », etc.


(c) Tardi le Cri du peuple



Et pour les amateurs de bandes dessinées, je conseille de Tardi, le Cri du Peuple...


(c) Tardi le Cri du peuple


Merci à Jean-Michel Jehan pour l'enveloppe

Sources :

http://www.montmartre-guide.com/histoires_montmartre/la-place-du-tertre/


http://www.sacre-coeur-montmartre.com/francais/histoire-et-visite/article/histoire

Mission Jeanne d'Arc BPC Mistral FLF Courbet 2017 Départ

Mission Jeanne d'Arc BPC Mistral FLF Courbet 2017 



Parties de Toulon le 28 février 2017, les enveloppes des Mistral et Courbet sont (enfin) arrivées ce lundi 13 mars...

Elles sont arrivées c'est le principal










Merci à Paul, Claude et à la Poste. 

FREMM PROVENCE CHYPRE MEDOR 2017 Méditerranée orientale

FREMM PROVENCE CHYPRE MEDOR

La république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960, celle-ci est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni. Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4 200 soldats britanniques.


timbre réfugié 1974  0,02€ et timbre saut en hauteur à,64€

Pour les milieux nationalistes grecs, la réunion de l'île à la Grèce (Enosis) est la dernière étape de la « libération » des pays de culture grecque, mais la minorité turque (18 % de la population) ne l'entend pas ainsi et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec. Le gouvernement du président Makarios, où les deux communautés sont représentées, peine à maintenir un équilibre. Lorsque la dictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants Grecs se réfugient à Chypre.

Depuis 1974, la partie nord de l’île, située au-delà de la ligne verte contrôlée par les troupes de l'ONU, est sous occupation militaire turque et en 1983, ce territoire s'est proclamé République turque de Chypre du Nord sans que celui-ci soit reconnu par la communauté internationale, en dehors de la Turquie.

12 mars 2017

B2M D'Entrecasteaux Bleu Nouvelle Calédonie

B2M D'Entrecasteaux bleu




Le 20 juillet 2016, le général de division Philippe Léonard, commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), a fait reconnaitre le lieutenant de vaisseau (LV) Matthieu Ruf comme premier commandant de l’équipage B du Bâtiment multi-mission (B2M) d’Entrecasteaux.

La cérémonie s’est tenue sur la place d’armes de la Base Navale de Nouméa, au sein de laquelle l’équipage « soutien » du B2M a investi les locaux aménagés spécialement à cet effet.

Alors que le B2M d’Entrecasteaux effectuait les derniers jours de mer avant son arrivée dans son port d’attache calédonien ce vendredi 29 juillet, l’équipage B débutait ainsi sa montée en puissance. Cette dernière sera notamment ponctuée par la prise en charge du bâtiment fin septembre puis par un stage de mise en condition opérationnelle lors de la première quinzaine d’octobre 2016, avant d’entamer les premières missions opérationnelles et exercices interalliés.



Défense, Défense d'en rire ni même d'en sourire
Dans le cadre de l’opération UATIO, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) arraisonnent régulièrement des embarcations vietnamiennes qui viennent pêcher en toute illégalité dans les eaux néo-calédoniennes. Seulement, les moyens de la Marine nationale y sont parfois limités, ce qui a donné lieu, par exemple, à un épisode rocambolesque en janvier dernier.En effet, deux des trois « blue boats » vietnamiens interceptés plus tôt et conduits à Nouméa par le patrouilleur P400 « La Moqueuse » et le Bâtiment multimissions (B2M) « D’Entrecasteaux », réussirent à se faire la malle… Et il fut impossible de les rattraper : les deux navires de la Marine nationale étant théoriquement en mesure de le faire (c’est à dire qui n’étaient pas en arrêt technique) ayant été immobilisés à cause d’avaries. Mais l’on assura à l’époque que la Royal Australian Navy (RAN) se chargerait de traquer les embarcations en question.


Seulement, quinze jours plus tard, lors d’un vol de l’avion de surveillance maritime Guardian, l’une d’elles fut à nouveau repérée parmi une flottille de trois « blue boats », pêchant illégalement dans le secteur des îles Chesterfield, situées à plus de 350 nautiques au nord-ouest de Nouméa.


Réparé, le B2M « D’Entrecasteaux » fut donc dépêché dans ce secteur, grâce au concours d’un avion de transport Casa CN-235 de l’armée de l’Air. Mais sur les trois « blue boats », deux réussirent à s’échapper, dont celui qui avait prit la tangente à Nouméa…Devant le refus d’obtempérer de l’équipage de l’embarcation qu’il devait contrôler en envoyant son équipe de fusiliers-marins, le D’Entrecasteaux a été contraint de faire des tirs de semonce avec l’une de ses deux mitrailleuses de 12,7 mm. Visiblement, cet armement, aussi léger qu’il puisse paraître, aura été suffisant pour rendre le capitaine du blue boat à la raison.


Finalement, la fouille de l’embarcation permit de saisir 19 fûts d’holothuries [concombre de mer, ndlr] et 94 fûts de gasoil. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Leur blue boat étant tombé en panne moteur alors que la mer était agitée, les 17 membres de l’équipage vietnamien furent transférés à bord du D’Entrecasteaux. Et leur ancien navire sombra le lendemain matin. De quoi leur enlever tout espoir de faire un coup similaire à celui réussi par leurs homologues…Désormais, le capitaine du bateau de pêche vietnamien doit comparaître devant le tribunal de Nouméa le 1er mars prochain. Quant aux membres de l’équipage, ils ont été pris en charge par la police aux frontières, avant d’être renvoyés au Vietnam.

Rennes Fête du timbre à la Chapelle Saint-Sauveur Valse danse Degas

Rennes Fête du timbre à la Chapelle Saint-Sauveur





La  danse est depuis 4 ans le thème choisi par La Poste. Après le Charleston, la Salsa, le Tango et le Java, voici la Valse.

Danse de salon, image d'une société aristocratique et bourgeoise, la Valse est liée pour la jeunesse à un autre monde.
Pas de quoi les attirer...

Pour moi, bien que je ne danse pas, je préfère et de loin les danses bretonnes et leur ambiance. Danses d'un monde rural, elles ont failli disparaître et ont ressurgi. Mais elles ne sont pas prêtes d"avoir un timbre. Danses des mariages, des pardons et des foires, elles sont inscrites au Patrimoine de l'UNESCO.



"Le Fest-Noz figure désormais parmi des dizaines d'autres pratiques culturelles reconnues dans le monde telles le Fado portugais, le Jultagi coréen (marche sur une corde raide), les Mariachis du Mexique ou encore le théâtre d'ombres chinoises.
Le fest-noz est un rassemblement festif basé sur la pratique collective des danses traditionnelles de Bretagne, accompagnées de chants ou musiques instrumentales. Le fort mouvement culturel breton a préservé cette expression d’une pratique vivante et en perpétuel renouvellement de répertoires de danse hérités avec plusieurs centaines de variantes et des milliers d’airs. 



le fest-noz 

Environ un millier de fest-noz ont lieu tous les ans avec des fréquentations qui varient d’une centaine à plusieurs milliers de personnes, des milliers de musiciens et de chanteurs, et des dizaines de milliers de danseurs réguliers. Au-delà de la pratique de la danse, le fest-noz se caractérise par une intense convivialité entre chanteurs, musiciens et danseurs, une importante mixité sociale et intergénérationnelle et une ouverture aux autres. 




Traditionnellement, la transmission s’opère par immersion, observation et imitation, bien que des centaines de passionnés aient œuvré avec les détenteurs de traditions à recueillir les répertoires et jeter les bases de nouveaux modes de transmission. Aujourd’hui, le fest-noz est au centre d’un intense bouillonnement d’expériences musicales et a généré une véritable économie culturelle. De nombreuses rencontres ont lieu entre chanteurs, musiciens et danseurs de Bretagne et de diverses cultures. En outre, beaucoup de nouveaux habitants de villages bretons utilisent le fest-noz comme un moyen d’intégration, d’autant qu’il participe fortement au sentiment d’identité et de continuité des Bretons.




La Valse



Ce timbre gravé en taille- douce par Elsa CATELIN a été dessiné par Stéphane LEVALLOIS d’après une photo de Jean Daniel SUDRES.

Stéphane Levallois qui avait déjà créé le très beau bloc des Capitales Européennes « Vienne » en 2014 a été naturellement choisi pour réaliser ce timbre. Il a aussi conçu une très belle illustration pour le document philatélique.

La valse vient de l'allemand « Walzer » qui signifie « tourner en cercle ». C’est une danse tourbillonnante, souvent écrite sur une mesure à trois temps. La valse viennoise, apparue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle dans les pays germaniques, a détrôné les danses de Cour (comme le menuet ou la gavotte) au moment de la Révolution française.


L’Étoile Edgar Degas


« Peintre des danseuses » : ainsi Manet définit-il Degas dans une lettre adressée à Fantin- Latour en 1868
Ce tableau - Pastel 58x42 cm 1876-77 - est conservé au Musée d’Orsay, Paris.






Désolé Madame Perchat, mais votre carte est d'un style un peu dépassé, même ringard...


Un entier postal est remis à tout acheteur (8€) de souvenirs de la FFAP...
Il faut faire marcher le commerce!





 

11 mars 2017

Mayotte Mamoudzou Kaweni Marine nationale 24F F50M 8aéronautique navale aéronavale Lann Bihoué

Mayotte Marine nationale 

Flottille 24F F50M 8

bureau de Mamoudzou Kaweni 6-3-2017


La Flottille 24F dispose de quatre Falcon 50M (dont un affecté à l'année aux Antilles), qui réalisent des missions de service public (SAR, anti-drogue, anti-immigration , contrôle des pêches, anti pollution, soutien aux zones aérospatiales de Guyane), et quatre Xingu déployés en Manche, Atlantique et Méditerranée, dans le cadre de diverses missions de service public. 


Mayotte kwassa Kwassa photo (c) JM Bergougniou




Recherche et sauvetage, surveillance des approches, police des pêches, lutte contre les pollutions, les trafics illicites et l’immigration clandestine : les missions de la flottille 24F sont nombreuses et variées. Composée de 120 marins, civils et militaires, elle a atteint son format final de huit Falcon 50M en mars dernier. 





le tampon manque d'encre pour annoncer les 20000 heures de vol







Les équipages et avions partent régulièrement de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué pour assurer leurs missions au profit des commandements supérieurs (COMSUP) d’outre-mer, souvent confrontés à des problèmes d’immigration clandestine et de pêche illégale dans les zones économiques exclusives (ZEE) françaises. C’est dans ce cadre qu’un équipage de Falcon 50M (5 personnels navigants et 2 techniciens) est déployé sur l’île de Mayotte.


Ilots Choazil photo (c) JM Bergougniou


Chronologie d’une journée type de l’équipage xénon hotel

  • 06:00Charlie : Départ des deux techniciens de l’équipage vers l’avion pour effectuer une visite journalière (VJ) et le préparer pour le vol. Le décollage est prévu dans 2 heures.
  • 06:30C : Le pilote termine de télécharger les derniers éléments météorologiques. Il retrouve les quatre autres membres d’équipage pour se rendre à l’avion.
les iles du lagon photo (c) JM Bergougniou


  • 06:45C : Arrivé à l’avion, le pilote débute sa visite avant-vol (VAV) et chacun se prépare pour le briefing qui aura lieu dans l’avion. 
  • 07:05C : Début du briefing, le pilote présente les NOTAM (Notice To Airmen, messages aux navigants aériens) et la météo, élément impactant en cette saison des pluies (présence de nombreux cumulonimbus sur le trajet nécessitant des changements de route). Le radariste et le commandant d’aéronef (CDA) déterminent alors les trajectoires idéales en fonction des zones d’immigration et celles de pêche, du temps imparti et de la météo.


le balisage  du côté de Longoni photo (c) JM Bergougniou
  • 07:25C : Check-lists, mise en route de la turbine de puissance auxiliaire puis des trois moteurs, les routes et zones sont entrées dans l’ordinateur de bord (FMS), les paramètres de décollage déterminés. « Ready for taxi ».
le Conseil général photo (c) JM Bergougniou

  • 08:00C : L’avion aligné décolle. Une fois stabilisé, le travail de surveillance débute. Vue, radar et FLIR (Imagerie infrarouge) constituent les moyens de recherche à bord. L’équipage est concentré sur la recherche de « kwassa- kwassa », ces barques locales qui arrivent des îles voisines des Comores, chargées de clandestins. À l’issue de cette première phase de travail, départ vers les zones de pêche à surveiller. En l’occurrence ce jour, c’est la ZEE d’une des îles Éparses françaises, Europa.
  • 10:00C : Sur zone, l’équipage du Falcon 50M scrute les alentours de l’île. Les bateaux recherchés sont de petite taille en règle générale, souvent d’origine malgache, parfois asiatique.

le nord de Mayotte photo (c) JM Bergougniou

  • 10:47C : Se rapprochant progressivement de l’île, l’équipage perçoit la présence de plusieurs barques en situation de pêche. Passe photo et compte-rendu vers le contrôleur opérationnel, le
  • COMSUP de La Réunion. Une intervention ultérieure du patrouilleur Le Malin permettra d’appréhender les contrevenants.
  • 11:20C : Cap vers Mayotte, la tranche arrière commence à préparer les messages de compte-rendu.
photo (c) JM Bergougniou

  • 12:20C : Nouveau créneau de surveillance migratoire à proximité du lagon mahorais. Les cinématiques sont analysées en détails, de nombreuses barques de pêche nécessitent un passage pour les discriminer visuellement des « kwassa-kwassa ». 
  • 13:00C : L’avion se pose sur l’aéroport de Dzaoudzi. Moteurs éteints, les techniciens prennent le relais et configurent l’avion pour le lendemain.
  • 14:00C : Repas pris, l’équipage se rend au PC « action de l’État en mer » de la base navale de Dzaoudzi pour y envoyer les messages afférents au vol à peine terminé.
  • 15:00C : Mission accomplie. Déjà la préparation de la mission du lendemain débute !


le mont Choungui au fond et la passe en S photo (c) JM Bergougniou
VCSM L'ODET photo (c) JM Bergougniou



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