27 janvier 2017

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec


Bonjour à tous,

Vers 1971, le porte avions Clemenceau fit escale en baie de Villefranche sur Mer. Le site était exceptionnel. J’avais acquis chez un bouquiniste toulonnais les œuvres complètes de Maupassant. Confortablement installé dans l’îlot, sur le fauteuil amiral avec une vue imprenable sur la rade, je me délectais des pages de ce magnifique auteur.



Vendredi dernier, nous nous sommes retrouvés dans cette petite ville à commémorer le cinquantième anniversaire du départ de la VIème flotte américaine pour la baie de Naples. En effet le général de Gaulle avait assimilé la leçon des années quarante, aimablement donnée par Roosevelt et Churchill et qui peut se résumer ainsi « On est jamais mieux servi que par soi même ». Il mit le dicton en pratique.




Cela au grand désarroi des belles Villefranchoises et des membres du Parti Communiste qui quelques semaines plus tôt défilaient aux cris de « US GO HOME ». Les « Boys » s’embarquèrent pour Naples.
Naturellement un certain nombre d’américains laissèrent leur cœur en pays niçois. Ce weekend c’est au milieu de vétérans venus du Texas, du Nevada, du Maine ou du Wisconsin qu’ont eu lieu les cérémonies de cet anniversaire. Tous cela avait beaucoup d’allure : population de Villefranche, musique des équipages française et américaine, présence de «l’Enseigne de Vaisseau JACOUBET et de l’U.S. DDG COOK, de leurs équipages respectifs, enfants des écoles et pour les allocutions les amiraux Charles Henri de la Faverie du Che et Christopher Grady.
La fraternisation fut complète quand les marins américains et Français, bras dessus, bras dessous accompagnés de vétérans s’en furent chez « mom’ Germaine » parler du vieux temps et des 250 mariages célébrés.

A la semaine prochaine

Donec

25 janvier 2017

FASM MONTCALM dernière mission MEDOR

FASM MONTCALM 

dernière mission MEDOR



La frégate anti sous-marine Montcalm est une frégate de type F70 de classe Georges Leygues. Son numéro de coque est D 642. Elle est parrainée par la ville de Nîmes. Il porte le nom de Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759).
La frégate devait être désarmée en 2015 mais à la suite de la vente de la FREMM Normandie à l'Égypte, le désarmement est repoussé à 2017.






http://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/batiments-de-combat/fregates/asm-type-f70/montcalm-d-642


Le Marquis de Montcalm et le Québec
Né le 28 février 1712, le marquis Louis-Joseph de Montcalm de Saint Véran reçut le grade d'enseigne alors qu'il était encore enfant.Colonel en 1743, il se distingua à Plaisance en 1746 et fut blessé au combat d'Exilles. Maréchal de camp en 1756, il fut envoyé au Canada pour défendre le pays contre une armée de 30 000 hommes. Malgré de très faibles moyens il organisa la défense avec le concours d'un petit nombre d'hommes dévoués dont Bougainville qui était son aide de camp. Il remporta le 8 juillet 1758 la bataille du fort Carillon qui coûta aux Anglais plus d'hommes que n'en comptait son armée.Il fut grièvement blessé le 13 septembre 1759 dans les plaines d'Abraham lors du combat qui devait décider du sort du Canada.Mort le 14 septembre, il est enterré à Québec dans l'église des Ursulines.
Québec de retour des plaines d'Abraham photo (c) JM Bergougniou

Appuyée au mur latéral oriental de la nef, la chaire, dont un bel ange à la trompette sonnant le Jugement dernier surmonte l'abat-voix, est aussi une œuvre des Levasseur. C’est du haut de cette chaire que le chapelain du vaisseau amiral britannique y prononça, en 1759, une oraison funèbre à la mémoire du général James Wolfe. Mais si ce dernier fut un peu plus tard inhumé à Greenwich en Angleterre, son adversaire, le marquis Louis-Joseph de Montréal, fut, lui, bel et bien inhumé dans un caveau de la chapelle des Ursulines. D’ailleurs, sur le mur qui fait face à la chaire, deux plaques de marbre nous le rappellent. Celle qui fut placée par le gouverneur Aylmer en 1831 porte cette inscription : Honneur à Montcalm ! Le destin, en lui dérobant la victoire, l'a récompensé par une mort glorieuse ! Sur l'autre plaque, on peut voir l'épitaphe latine composée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres de France et envoyée en 1763. Elle débute par ces mots : Ici, repose celui qui vivra éternellement dans les deux mondes
 http://www.magazineprestige.com/news/post/plaisir-de-se-souvenir/la-chapelle-des-ursulines/2445#sthash.oxmVsejV.dpuf



Quartier Vieux-Québec – Ursulines de Québec – Crâne de Montcalm – Reliquaire / Livernois Limitée . – Vers 1930. BANQ Les restes du marquis (crâne et tibia) ont été transférés dans un mausolée du cimetière de l’Hôpital général de Québec en 2001.

Mercredi, la belle chapelle des Dames Ursulines était tendue de draps noirs aux larmes blanches et, au milieu de la nef de cette précieuse petite église, était élevé un catafalque recouvert d’un drap mortuaire parsemé de fleurs de lis d’argent – Le nouveau monument, dont nous avons donné la description, était fixé à sa place dans le mur de la chapelle près des balustres, du côté de l’Epitre, audessus de l’endroit-même où – sur l’indication d’une religieuse morte il y a plusieurs années, et qui avait été à l’âge de douze ans témoin témoin de la sépulture du héros – de l’endroit où disons-nous, les restes du chevaleresque commandant de la garnison de Québec furent déposés le 14 septembre 1859.

Mausolée Montcalm au cimetière de l’Hôpital-Général de Québec. Source: CCNQ

Les Dames religieuses avaient fait exposer dans une chasse, le crâne du héros, retiré ? il y a quelques années de la tombe où reposait ses glorieuses dépouilles mortelles.
A sept heures et demie, une messe basse était dite pour le repos de l’âme du général marquis de Montcalm par M. l’abbé Lemoine, chapelain des Dames Ursulines. Du fond du cloître de ce couvent des Ursulines, dont l’histoire s’identifie avec celle des premiers temps du pays, s’élevaient, pendant l’office divin, les voix pures et touchantes des filles de Sainte Ursule qui ont rendu tant et de signalés services à la Nouvelle France et au Canada. Pour se rendre à la pieuse demande de Madame la marquise de Montcalm les bons Frères de la Doctrine Chrétienne du Québec et de la Pointe Lévis assistaient en corps à cette messe, à laquelle s’étaient aussi rendus beaucoup de personnes de la ville.



A deux heures de l’après-midi la cloche de l’église des Ursulines appelait encore les fidèles, pour assister à la cérémonie de l’absoute solennelle. Le R. P. Martin de la Compagnie de Jésus monta en chair et prononça l’oraison funèbre du Marquis de Montcalm. Il présenta la suite des événements de cette existence si pleine de services rendus à la religion et à la patrie et fit ressortir, dans l’homme illustre dont on vénérait la mémoire, le double caractère du soldat et du chrétien. Le prédicateur déroula avec tact et bonheur la suite de l’histoire de l’illustre guerrier, issu de cette noble race dont on a dit: »Les champs de bataille semblent avoir été les tombeaux des Montcalm: » il fit assister son auditoire aux succès littéraires de la jeunesse de Montcalm, aux brillants débuts de sa carrière militaire, à ces combats d’où il sortait toujours couvert de gloire et d’ordinaire couvert de blessures; il le montra grand surtout à Carillon où il triompha – à force d’audacieuse intrépidité, – au point qu’il eut à répondre d’avoir tant osé, en disant: » Si j’ai dans une position difficile mis de côté les règles ordinaires de la guerre, c’est que je me suis rappelé que l’audace enfante souvent les succès. »



» Mais, a dit l’orateur, s’il nous est agréable de faire, dans la personne du Général Marquis de Montcalm, l’éloge du soldat défenseur de la patrie, il nous est encore plus consolant d’avoir à faire dans la personne de l’illustre mort, l’éloge du chrétien. » Puis le prédicateur a lu une lettre, écrite par le marquis de Montcalm à la Supérieure du Couvent de l’Hôtel-Dieu de Québec alors qu’il faisait la guerre dans le haut du pays, lettre dans laquelle le soldat sans peur, l’homme fort entre les forts demandait le secours des modestes prières de timides vierges et de faibles femmes. Rien n’est touchant comme les détails de la mort de Montcalm, alors qu’après avoir répondu à son chirurgien qui ne lui annonçait que quelques douze heures d’existence – »c’est assez! »- il faisait à la hâte ses dispositions, remettait son commandement en d’autres mains, recommandait au général Murray les prisonniers français en lui écrivant: »je fus leur père, soyez leur protecteur… » puis qu’enfin, tout entier aux soins du salut de son âme, il recevait les secours et les consolations de l’Eglise, pour aller se reposer dans le sein de l’Eternel d’une vie si agitée et si pleine de hasards.

Watteau la mort de Montcalm Musée des beaux-arts du Canada



Le prédicateur, après avoir dit à son auditoire combien est futile la gloire de ce monde, qui n’a pour l’homme aucune jouissance au-delà du tombeau, et avoir dit que Dieu seul et son éternité ont le droit de remplir notre pensée et le pouvoir de récompenser le chrétien, est descendu de la chaire au milieu du religieux silence de la foule qui remplissait la petite église et le nombreux clergé réunit dans le choeur.



A la suite du discours du R. P. Martin, un choeur, organisée par M. Gagnon, a d’abord chanté, avec accompagnement d’orgue, le Lacrimosa du Requiem de Mozart en quatuor. Monseigneur de (?) qui avait voulu lui-même officier, est alors venu, précéder de la croix et accompagné de ses assistants, se placer devant le catafalque et le choeur a entonné le Libera, à la suite duquel sa grandeur Monseigneur a procédé aux cérémonies de l’absoute qui ont terminé les exercices religieux pieux de cette journée de souvenirs religieux et nationaux. La foule s’écoula lentement, en jetant sur le monument et surtout le crâne exposé du marquis de Montcalm des regards recueillis et attendris.
Nous ne serions pas juste si nous laissions le sujet de cette fête sans rendre à notre vénérable ami, M. Faribault, la justice qui lui est due: c’est à l’initiative de ce pieux ami de notre histoire et de nos traditions que nous devons la belle fête qui a eu lieu hier, et chaque fois qu’on se rappellera cette solennité il sera juste d’associer à ce souvenir le nom de M. Faribault.Le Courrier du Canada, 16 septembre 1859

https://www.herodote.net/13_14_septembre_1759-evenement-17590914.php

21 janvier 2017

La Confiance en Guyane aquarelles Joub Guyane Cayenne iles du salut Albert londrès

La Confiance en Guyane


La Confiance est un petit trois-mâts armé de 18 canons, du style frégate légère, lancé à Bordeaux en 1799, célèbre pour avoir été commandé par le corsaire Robert Surcouf. Celui-ci la mène dans une campagne de plusieurs mois dans l'océan Indien qui lui permettra notamment de capturer le Kent, un indiaman de 1 200 tonneaux portant 40 canons, lors d'un combat resté célèbre par sa rapidité.
Un nouveau pli de La Confiance parti de Guyane le 17 janvier 2017

et encore une fois quelques aquarelles de mon copain JOUB



que vous pouvez retrouver pour des oeuvres plus intimes sur 

https://www.facebook.com/marc.j.legrand?fref=ts






Fondé en 1852 sous Louis-Napoléon Bonaparte, ce bagne était situé sur l'Anse du Chaton, non loin de la Pointe de Buzaré, à Cayenne en Guyane française. Les installations du pénitencier étaient constituées de trois baraquements désignés sous le nom de « Europe », « Afrique » et « Asie ». Il comprenait 4 dortoirs, 19 prisons et 77 cellules, ainsi qu'une infirmerie, des cuisines et des logements pour le personnel pénitentiaire.

Le bagne de Cayenne fut employé dans un premier temps pour recevoir des prisonniers politiques opposés au Second Empire. De nombreux communards y furent ensuite envoyés. La loi du 27 mai 1885 étend la peine de déportation à l'ensemble des délinquants récidivistes ayant reçu deux condamnations à la prison sur une période de moins de 10 ans.

« Si le bagne fut officiellement supprimé en 1938, ce n'est qu'en 1953 que les derniers forçats rentrèrent en métropole. »




En 1923, Albert Londres est déjà célèbre quand il décide d'enquêter sur le pénitencier de Guyane. Près de sept mille condamnés, surveillés par six cents fonctionnaires, vivent à Saint-Laurent-du-Maroni et sur les îles du Salut. Les conditions de vie des bagnards, telles qu'il les découvre et telles que son talent les restitue dans leur cruauté, ne sont alors guère connues






20 janvier 2017

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec

Bonjour à tous,

Je regardais Manuel Vals aux prises avec quelques journalistes de bonne compagnie. En d’autres temps ce ministre aurait fait un Torquemada tout à fait acceptable. L’interviewer était un jeune godelureau en chemise de bucheron qui le comparait au docteur Jekyll. Il commettait au passage une petite erreur, mais dans la flamme de l’interview nous l’excuserons, il inversait les rôles. En effet le gentil c’est le docteur et le méchant c’est Hyde. On ne peut pas tout savoir. Il avait sans doute mieux à faire que d’assister à la projection du beau film de Victor Flemming joué par Spencer Tracy et Ingrid Bergman.



A ce sujet je soulignerai que Stevenson écrivait des livres pour les enfants. Plutôt que d’ânonner les contes de Perrault à la sauce Mickey, nous devrions plutôt leur lire cet inoubliable ouvrage où l’homme apparait dans sa vérité, cerveau reptilien inclus.



Car vous le savez tous, dans l’être humain deux forces s’affrontent et si c’est le mauvais qui l’emporte ce n’est pas que le bon ait été vaincu. Le duel n’oppose pas la part noble de l’homme à sa partie abjecte. Elle se situe entre l’ardeur impétueuse des forces du mal et l’inertie, le manque d’ambition et l’énergie défaillante du naturel bienveillant.
Enfin c’est ce que voulait dire le godelureau qui jouait au journaliste.
A la semaine prochaine

Donec

Les recettes de Tante Jeanne et du Père Yvon oeuvres de mer Sainte Jeanne Jehanne navire Hôpital

Les recettes de Tante Jeanne
et du Père Yvon


A la mi-septembre 2016, sur les côtes d’Islande à Álftane, à côté de la ferme de Straumsfjördur, étaient célébrées les cérémonies du souvenir de la disparition de Jean-Baptiste Charcot, du «Le Pourquoi Pas?» et de la totalité de son équipage à l’exception du matelot Gonidec, seul rescapé.

Cette évocation de l’Islande me fait penser à Loti, à la pêche à la morue, aux oeuvres de mer.




La Société des Oeuvres de Mer, ce qui, prononcé avec un fort accent finistérien, devient «L’oeuf de Mer», est une société d’entraide aux marins de la grande pêche créée en 1894 par les frères Bailly, marin et religieux. Elle crée des maisons de famille, des hôpitaux et arment des navires-hôpitaux dont l’un portera successivement les noms de «Sainte-Jehanne» et «Sainte Jeanne d’Arc».




Ils assureront de nombreuses campagnes de pêche entre 1914 et 1933.

Ces bateaux portent aide, assistance et courriers aux nombreux terre-neuvas en pêche au large des côtes canadiennes et du Groenland. En plus d’un médecin et d’un infirmier, le navire-hôpital embarque un aumônier. Le plus connu est certainement le père Yvon qui, après avoir prêché la bonne parole en Bretagne, embarque pour les bancs (et pas ceux de l’église), sa hiérarchie pensant ainsi calmer sa verve oratoire.





Ancien combattant, il embarque en froc et médailles pendantes. En panne de navires-hôpitaux en 1934, il embarque sur l’aviso «Ville-d’Ys» et en fin de campagne sur le «D’Entrecasteaux». Le «Ville-d’Ys», stationnaire à Terre-neuve et devant faire quelques escales protocolaires qui lui déplaisent, le père Yvon quitte donc le bord et embarque sur un chalutier «l’Alfred».



A Saint-Pierre et Miquelon, il troque son goupillon pour une caméra et un appareil photos et réalise les premiers films documentaires sur la «Grande pêche». L’année suivante, pour que sa parole porte plus loin en mer, il fera installer sur le «Saint-Yves» un poste émetteur d’où il diffuse la messe sur les ondes, au grand dam du Ministre des postes et télécommunications et de sa hiérarchie.

Son prosélytisme lui coûtera son poste et lui vaudra une mutation aux Indes.

Sur le père Yvon


Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos cochons. Il était de tradition sur les bateaux partant pour la grande pêche d’emporter des animaux vivants (poules, canards, porcs, etc.) qui fournissaient oeufs et viande au cours de la campagne. C’est le cas du «Jacques-Coeur», capitaine Fernando. Ecoutons le récit du Père Yvon.

Le capitaine Fernando emporte trois porcs. L’un deux est mort en cours de route. Les deux survivants ont fort bonne mine. Ils se promènent sur la passerelle comme chez eux et sont familiers avec tout l’équipage. Le capitaine se montre fier de ses pensionnaires. Mais trop de familiarité nuit à la discipline et conduit aux abus. C‘est le cas de ces deux «petits messieurs» à quatre pattes.





Un matin, en l’absence  du capitaine, ils s’introduisent dans sa cabine où ils font
une inspection en règle.Regrettant sans doute de ne pas trouver le maître de
céans pour lui présenter leurs hommages, ces deux «gentlemen» ont la délicate attention de marquer leur passage en déposant leur honorable carte, mais «sui generis» dans les sabots du capitaine.



Le père Yvon raconte : Il y a de bons moments dan la vie ! même à Terre-Neuve. Vous pouvez croire que l’instant où j’eus le plaisir de contempler la tête du capitaine tombant en arrêt devant ses sabots, est un de ces bons moments ! Rien que d’y penser, j’en ris encore.
Sur le moment, le fou rire me coupa la respiration, à tel point que je dus m’appuyer à la table pour ne pas tomber. Le capitaine éclata à son tour. Mais voilà que sur ces entrefaites arrive le consignataire du bateau. Nous voyant rire comme des fous, la contagion le gagne aussi...



Ce fut le capitaine qui se domina le premier mais pour aggraver l’état des deux autres. Il sortit d’un bond en criant : «Espèces de cochons, vous avez foutu votre c... dans mes sabots, je vais vous foutre mes sabots dans le c...»

L’histoire ne dit pas si les côtes et les jambons ont été appréciés de l’équipage.
Merci au père Yvon : «Avec les pêcheurs de Terre-Neuve et du Groenland», Edition du Nouvelliste de Bretagne, Rennes

Dessin Alain Carpier
Texte JM Bergougniou pour la lettre des anciens marins de la Jeanne

19 janvier 2017

La Marcophilie navale bulletin d'information N° 121

La Marcophilie navale bulletin d'information N° 121


Rédacteur en chef Paul Roy





Au programme :

Editorial par  VA2 Claude Arata

Le mot du Trésorier 

Les bruits de l'Océan par Rosine Duet

Le cuirassé Jules Michelet et le contre-torpilleur Mortier par Patrick Le Pestipon

Un "Bordache" de la promotion 1910 par Claude Arata

Sainte Catherine de Fierbois par Joël Moreau 

Les Oléronais péris en mer de la guerre 14-18 par Marie-Christine Foënix

Journée du sous-marin 2016 par Claude Bélec

La lettre par Roseline Giletto

Quand l'Atlantique pêchait la Baleine par Gérard Delaforge 

La vie des sections

  • Aéronautique navale
  • Atlantique Sud-ouest
  • Bretagne
  • Ile de France
  • Provence
  • TAAF





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Monsieur le Président
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thèmes collectionnés 

Bateaux - Voiliers-Charles de Gaulle - TAAF - sous-marins - Indochine - plis historiques - autres 






L'ASTROLABE CHEZ PIRIOU PLV Chantier naval Bretagne Finistère

le convoi EMS PULL - PLV L'ASTROLABE est arrivé à Concarneau

TAD Manuel Bureau Philatélique CONCARNEAU 18 Janv. 2017 avec la double oblitération flamme à vagues 05505 A  GUIPAVAS Brest Ctc



Avec un peu de retard, la mauvaise météo de la semaine qui s’est écoulée ayant entrainé la mise à l’abri du convoi en Angleterre, la coque du patrouilleur polaire L’Astrolabe est arrivée hier à Concarneau. Réalisée par le chantier polonais Crist, qui a travaillé en sous-traitance de Piriou, elle a été remorquée depuis Gdansk et va désormais être armée. L’aspect extérieur du navire, qui a l’air terminé, est en effet trompeur.



Un travail considérable reste encore à mener : électricité, machine, équipements de pont, navigation, aménagement des locaux, vie et des espaces techniques… Piriou assurera ensuite la mise en service progressive des systèmes puis les essais, d’abord à quai et ensuite en mer. Il va néanmoins falloir aller vite puisque L’Astrolabe doit être livré cet été.


D’un coût de 50 millions d’euros, le navire, d’une longueur de 72 mètres pour une largeur de 16 mètres, est réalisé dans le cadre du programme Polar Logistic Vessel (PLV). Il remplacera le patrouilleur austral Albatros de la Marine nationale, retiré du service il y a un an, ainsi que le navire logistique dont il va reprendre le nom, affrété auprès de P&O et qui assure depuis 1988 le ravitaillement des bases antarctiques française.


Sources :

Mer et Marine

Photos : Gérard Bosch (ancien pacha du Patrouilleur austral ALBATROS)

Merci à Bernard Hily pour avoir jouer l'entremetteur et à Dominique pour les plis

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...