19 janvier 2017

Les Recettes de Tante Jeanne 3 décembre 1981

Les Recettes de Tante Jeanne 
3 décembre 1981

Un grand merci à Etienne de Cherbourg pour l'envoi de ce menu du 3 décembre 1981. La Jeanne d'Arc a quitté la Nouvelle Orléans et va passer le canal de Panama pour gagner l'océan Pacifique. 

Bon appétit.



30 octobre : Appareillage de Brest pour la 18ème campagne d'application avec 4 WG-13 Lynx et 3 Alouette III de la flottille 35.F à bord et l'aviso escorteur Doudart de Lagrée comme conserve. 

  • Foie gras sur canapé 
  • Faire griller le pain d'épices au grille-pain. Détaillez chaque tranche en 2 étoiles à l'aide d'un emporte-pièce de cette forme.
  • Détaillez le foie gras à l'aide du même emporte-pièce. Déposez-les sur le pain d'épices.
  • Trempez une petite partie des grains de raisin dans l'huile d'olive  puis dans les grains de sésame noir.
  • Déposez sur le foie gras. Décorez d'une petite herbe ; salez, poivrez et dégustez.

Sauce Périgueux (pas de timbre, pas de colle, pas d'encre)
faire blondir des échalotes, puis de verser un verre de vin blanc ou de madère. Le roux se fait avec une cuillerée de farine mouillée de bouillon. Il est ensuite mélangé avec la sauce au vin blanc. Quand le tout est devenu lisse, il y est rajouté une truffe coupée en dés1.


Principales étapes : Brest, Québec, Nouvelle Orléans, Canal de Panama, Callao, Mururoa, Papeete, Bora Bora, Papeete, Clipperton, Acapulco, Balboa, Saint Domingue, Fort-de-France, Récife, Abidjan, Casablanca, Brest.









18 janvier 2017

TROMELIN Iles Eparses escale Marion Dufresne 27-12-2016 accord cogestion TAAF Ile Maurice France Océan Indien Iles Eparses

TROMELIN Iles Eparses TAAF


Le projet de loi qui vise à autoriser l’approbation de l’accord-cadre entre le gouvernement français et celui de lîle Maurice sur la cogestion économique, scientifique et environnementale de Tromelin et ses espaces maritimes environnants a été retiré de l'ordre du jour de l'Assemblée nationale



L’accord de cogestion sur l’îlot Tromelin entre la France et l’île Maurice, contesté notamment par la droite et l’extrême droite mais aussi le Medef, a été retiré de l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, ont fait savoir, mardi 17 janvier, des sources parlementaires et gouvernementales.






L’île de Tromelin, à 520 kilomètres au nord de La Réunion et découvert par un navigateur français en 1722, est actuellement gérée par l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Le territoire couvre 280 000 kilomètres carrés de domaine maritime, il est cependant revendiqué par l’île Maurice depuis 1976.

Depuis, la question de la souveraineté de l’île n’a cessé d’empoisonner les relations entre les deux pays. Pas moins de vingt années de négociations ont été nécessaires pour qu’un accord soit signé le 7 juin 2010, prévoyant une « cogestion » économique, scientifique et environnementale.


Le projet de loi devait être débattu mercredi, il vise à autoriser l’approbation de l’accord-cadre entre les deux gouvernements sur la cogestion économique, scientifique et environnementale de Tromelin et ses espaces maritimes environnants.

Adopté au Sénat en 2012, puis en commission à l’Assemblée au printemps 2013, le texte avait déjà été retiré de l’ordre du jour de la séance publique en 2013, et n’avait jusqu’alors jamais été réinscrit.




Récemment, divers partis, notamment l’UDI et le FN, ou organisations avaient manifesté leur opposition à ce texte, entre autres au nom de la souveraineté française. Son retrait a été annoncé mardi par le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, André Vallini, lors de la conférence des présidents de l’Assemblée autour de Claude Bartolone, selon une source parlementaire. « La concertation est à approfondir avec les parlementaires », a jugé ensuite M. Vallini auprès de l’AFP.

Sources:

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/01/17/l-accord-de-cogestion-de-l-ile-de-tromelin-retire-de-l-ordre-du-jour-de-l-assemblee_5064159_823448.html#L75bXGP5HCS72Fuy.99


http://bdzoom.com/86707/interviews/«-les-esclaves-oublies-de-tromelin-»-par-sylvain-savoia/

La Confiance touche la Guyanne à DEGRAD-des-Cannes

La Confiance touche la Guyanne à DEGRAD-des-CANNES PLG

Ce mercredi 14 décembre sur la base navale de Dégrad des Cannes à Rémire-Montjoly a été réceptionné un navire baptisé du nom de « La Confiance ». Ce nouveau patrouilleur remplacera au mois d'avril prochain la gracieuse et la capricieuse, deux navires qui sillonnent les mers de Guyane depuis 30 ans. Les missions seront les mêmes à savoir la lutte contre la pêche illégale et la surveillance de la zone maritime spatiale.



Annulation du timbre  en date du 12-01-2017

Cayenne Cc-T1 Bureau de distribution Code ROC: 24537A

Long de 60 mètres pour un poids d’environ 700 tonnes en charge, le navire a été conçu et pensé exclusivement pour la Guyane. En effet, il peut naviguer tant en haute mer qu’en eaux peu profonde. Il possède deux navires d’intervention, un puissant canon à eau ainsi que des mitrailleuses. 24 militaires composent l’équipage de ce bâtiment. Le coût du bateau représente un investissement de 24 millions d’euros.
D’ici à 2017, la marine nationale attend un nouveau navire « La Résolue », un remplacement de flotte qui entre dans le cadre du plan de modernisation des patrouilleurs en Guyane. Pour rappel, la Marine Nationale avait déjà investi 2,4 millions d’euros pour l’embarcation remonte filet arrivée en Guyane en décembre dernier : « La Caouanne ».







Merci à la section IdF

Visite à la base navale de Dégrad-des-Cannes
http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/fag-visite-de-la-base-navale-du-degrad-des-cannes-par-la-ministre-des-outre-mer

Le patrouilleur Polaire L'Astrolabe est arrivé ce matin à Concarneau

Le patrouilleur Polaire L'Astrolabe est arrivé ce matin à Concarneau

L'Astrolabe est arrivé ce matin à 9:15 à Concarneau. Il doit être armé par Piriou.

Voici la vidéo publiée par Ouest-France


"La coque de l'Astrolabe remorquée depuis l'Angleterre devrait arriver à Concarneau en début de semaine pour y être armé.

Le Polar logistic Vessel (PLV) - navire logistique polaire - Astrolabe devait finalement quitter le port de Southampton dimanche matin du fait d'un épisode de fort vent sur la Manche ce samedi. Les conditions de navigation étant meilleures, il devrait arriver mardi soir en rade de Concarneau. L'entreprise Piriou est chargée de l'armement du bateau, qui doit être livré à l'été 2017 au Ministère des Outre-Mer.

Renommé Astrolabe, en hommage à son aîné ravitailleur dont il doit prendre la succession dans les terres australes françaises, le navire revient de Pologne, après une escale en Angleterre. Ce passage dans le nord de l'Europe était nécessaire en raison « du manque d'infrastructure industrielle en Bretagne Sud pour réaliser le flotteur et les superstructures », selon le directeur général du groupe Piriou, Vincent Faujour."

17 janvier 2017

EMS PULL L'ASTROLABE bientôt à Concarneau

EMS PULL L'ASTROLABE bientôt à Concarneau 17-1-2016 19h00


L'EMS PULL et L'ASTROLABE au large de la Bretagne 17 janvier 2017

L'EMS PULL et L'ASTROLABE au large de la Bretagne  17 janvier 2017

le convoi serait attendu à Concarneau demain matin 18 janvier vers 09h00


Récemment mise à l'eau aux chantiers Crist de Gdansk, la coque du futur PLV (Polar Logistic Vessel) L’Astrolabe devrait quitter la Pologne avant Noël pour rejoindre Concarneau, où Piriou commencera sa phase d’armement. Le navire, d’une longueur de 72 mètres pour 16 mètres de large et propriété de l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises, devrait entrer en flotte à l’été 2017. Il sera armé par un équipage de la Marine nationale, qui effectuera des missions à la fois régaliennes (surveillance des zones économiques exclusives de l’océan Indien) et logistiques au profit des TAAF et de l’Institut Polaire Paul-Emile-Victor (ravitaillement des bases antarctiques de Dumont d’Urville et Concordia notamment). D’un coût de 50 millions d’euros, L’Astrolabe pourra accueillir jusqu’à 60 personnes, transporter 1200 tonnes de fret et embarquer un hélicoptère. Il sera doté d’une coque brise-glace afin de pouvoir évoluer jusqu’en Antarctique à travers le « pack », c'est-à-dire la banquise ou des plaques de glace dérivantes. A quelques mois de son entrée en flotte, la Marine nationale est en train de préparer l’arrivée de ce navire « original », puisque mi-civil et mi-militaire et dont le profil opérationnel fait appel à des compétences bien spécifiques. L’occasion de faire le point avec l’Etat-major de la Marine sur les conditions de mise en œuvre de cette nouvelle unité




La Marine nationale et la collectivité des TAAF, qui restera propriétaire du navire, vont créer un groupement d’intérêt public pour l’exploitation du navire. Celle-ci consistera dans la desserte des bases scientifiques françaises en Antarctique pendant 120 jours continus par an (à programmer sur la période d’été austral d’octobre à mars). La conduite de cette mission sera effectuée en coopération avec l’institut polaire Paul Emile Victor, qui sera en charge de la planification des rotations et de leur organisation (établissement des listes de passagers et de chargement, opérations de chargement/déchargement, etc.) au titre de ses responsabilités dans la logistique des bases scientifiques françaises en Antarctique. D’autre part, des missions de souveraineté et maintenance seront programmées le reste de l’année.

Le programme du navire pendant la période dédiée aux missions de logistique antarctique sera construit en coordination entre les trois partenaires (TAAF, IPEV et Marine nationale).

Sources :

Mer et Marine

16 janvier 2017

Camp de prisonniers allemands à Coêtquidan Bretagne Morbihan guerre 14-18

Camp de prisonniers allemands à Coëtquidan Morbihan


À la veille de la Première Guerre mondiale en France, les camps d'instruction sont situés à Châlons, Sissonne, Mailly, Valdahon, Avor, La Courtine et Coëtquidan. Le camp de Coëtquidan est le seul camp de ce type dans le Nord-Ouest de la France. Les autres camps en Bretagne, plus modestes, sont essentiellement des champs de tirs et de manoeuvres régimentaires. 




Toutefois, en superficie, Coëtquidan est un petit camp par rapport aux grands camps de l'Est. C'est à la fois un champ de tir, un terrain de manoeuvres et un camp d'instruction pour les troupes de deux régions militaires (les 10e et 11e), mais il est administré par la 10e région militaire de Rennes. Situé à 45 kilomètres au sud-ouest de Rennes et à environ 20 kilomètres à l'est de Ploërmel, il s'étend sur les communes de Campénéac, Beignon, Augan, Porcaro, Guer et Saint-Malo de Beignon dans le Morbihan.




Situé au Sud de la forêt de Paimpont - Brocéliande, entre la vallée de l’OYON à l’Ouest et la Vallée de l’AFF à l’Est, le camp national militaire présente une superficie de 5253 hectares. Son emprise s’étend sur 6 communes : Guer, Saint-Malo de Beignon, Beignon, Campénéac, Augan et Porcaro.
Son origine remonte à 1873, où un camp temporaire fut installé sur le versant Nord côté St Malo de Beignon ; à l’emplacement de l’actuel magasin d’habillement. En 1878, le camp devient permanent et l’on procède à l’expropriation de 1063 Ha pour construire un champ de tir d’artillerie de 8,2 Km de long sur 1,2 km de large




A partir de 1906, et jusqu’en 1912, 4190 nouveaux hectares sont acquis. Le champ de tir d’artillerie initial devient alors camp d’instruction national.




Seul grand terrain de manœuvres de l’ouest, le camp de Coëtquidan accueille de très nombreuses unités. Jusqu’à 12000 soldats en même temps en été. D’importantes constructions sont réalisées sur le versant Nord ; en pierre de schiste rouge pour le camp permanent et en bois pour les baraques logeant les troupes en manœuvres.


Dès l'automne 1914, il accueille les premiers prisonniers de guerre allemands. Au total, plus d'un millier de soldats allemands sont retenus à Coëtquidan.

En 1915, le camp de Coëtquidan redevient un camp d'instruction et un champ de tir. Les prisonniers de guerre sont dispersés dans les fermes de Bretagne ou envoyés dans d'autres camps. De jeunes appelés de la classe 1915 venant de toute la Bretagne reçoivent une instruction militaire à Coëtquidan avant d'être dispersés dans les régiments des 10e et 11e corps d'armée.





Prisonniers allemands montant un tas de fagots    Sources Gallica agence Rol

En juin 1917, quand les premiers soldats américains débarquent en Bretagne, le haut commandement français propose de mettre à disposition des Américains le camp pour l'instruction des unités d'artillerie américaines. Remis officiellement à l'armée américaine le 15 août 1917, le camp est profondément transformé et modernisé. Dans les environs, des travaux gigantesques sont entrepris : agrandissement de la gare de Guer, édification de nouveaux bâtiments, élargissement des principaux axes (la nationale 24). Le 30 juin 1919, les autorités françaises reprennent officiellement possession du camp, mais le camp reste vide pendant plusieurs mois avant que l'armée française s'y installe de nouveau.


les cabanes en bois   Sources Gallica agence Rol

Prisonniers allemands fendants des buches  Sources Gallica agence Rol

sources :

Ecole Interarmes Coëtquidan

Gallica




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...