05 janvier 2017

Voeux de la section Ile de France Marcophilie Navale 2017

Voeux de la section Ile de France Marcophilie Navale 2017






Mission CORYMBE 135 PHM Commandant L'Herminier golfe Guinée

Mission CORYMBE 135 PHM Commandant L'Herminier golfe Guinée

Du 11 au 13 décembre 2016, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant l'Herminier était à Ajaccio, sa ville marraine dans laquelle il ne s'était pas rendu depuis 2010. Cette escale marque la fin de la mission Sophia pour le bâtiment brestois qui est déployé en Méditerranée occidentale et centrale depuis début novembre.



Lors de cette escale, des visites du bord ont été organisées. C'était l'occasion pour la préparation militaire marine d'Ajaccio et pour les collégiens et lycéens des établissements scolaires de la ville de se prêter au jeu des questions réponses. L'enthousiasme de l'équipage à présenter son bâtiment aura su éveiller la curiosité chez certain, voire des vocations pour d'autres.


Une délégation de l'équipage a également été conviée à la mairie pour une réception. C'est dans le magnifique salon Napoléon de l'hôtel de ville que ce sont retrouvé les marins du bâtiment auquel elle est liée par l'histoire. Le Casabianca commandé par le CC Jean l'Herminier, effectua de nombreuses missions secrètes et périlleuses qui permirent la libération de la Corse en septembre 1943. Le PHM Commandant l'Herminier poursuit maintenant son déploiement jusqu'en mars le long des côtes d'Afrique de l'ouest dans le cadre de la mission Corymbe.





Le 21 décembre 2016, au 63ème jour de son déploiement, la Frégate de surveillance Ventôse a passé le relais de la mission Corymbe au Patrouilleur de Haute MerCommandant L’Herminier lors d’une journée d’escale commune à Dakar.
Au terme de cette mission, le « Ventôse » a mené 12 exercices avec des navires alliés, réalisé une vingtaine de séances d’instruction au profit de marins africains dans les domaines du contrôle maritime, de la plongée, de la mécanique et de la sécurité. Il a également pris part à l’exercice NEMO 16.6, aux côtés d’un bâtiment belge, d’un patrouilleur espagnol et en coopération avec les marines de sept états africains (Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Cameroun, Togo, Bénin, Nigéria).



Un temps fort aura permis de mettre en exergue la réactivité et la rigueur d’action de l’équipage : le sauvetage de cinq pêcheurs sur une pirogue à la dérive au large de Conakry.

C’est maintenant au tour du «Commandant L’Herminier » de prendre le relais et de prolonger ainsi l’investissement de la France dans la sécurisation maritime du golfe de Guinée.

Sources : Cols bleus

les canonnières de Madagascar Betsiboka expédition conquête Majunga

les canonnières de Madagascar  Betsiboka

Mon propos aujourd'hui n'est pas de développer l'histoire de la conquête de Madagascar mais de donner quelques éléments sur la politique de la canonnière et les moyens mis en oeuvre par la Marine.


Et puis aussi de rendre hommage à la Petite Reine Ranavalona


Le Betsiboka

Il se jette à Majunga, dans la baie de Bombetoka, qui est en fait son estuaire. Il se distingue par la couleur rouge de ses eaux, causée par les sédiments : le fleuve porte d'énormes quantités de limon orange rougeâtre à la mer. Beaucoup de ce limon se dépose à l'embouchure de la rivière ou dans la baie.




Il se produit un phénomène d'érosion très évident et catastrophique au nord-ouest de Madagascar. La suppression de la forêt au profit de l'agriculture et de l'élevage au cours des 50 dernières années y provoquent aujourd'hui l'effritement de près de 250 tonnes par hectare annuellement dans certaines zones de l'île ; c'est le bilan le plus lourd enregistré dans le monde.



L'ile rouge et le fleuve photo JM Bergougniou
Il est navigable jusqu'à Ambato-Boeny avec des embarcations de 20 tonnes
"La guerre de Madagascar a son origine dans la résistance opposée par le gouvernement hova à l’exécution des clauses du traité du 17 décembre 1885, dans l’impunité assurée aux fréquents attentats commis contre nos nationaux, et enfin dans l’impossibilité pour le résident de France à Tananarive d’obtenir la réparation de ces méfaits."
L'ile rouge et le fleuve Betsiboka photo JM Bergougniou

la chaloupe-canonnière à roue BRAVE du type PRECIEUSE a un déplacement de 40 tonnes et est armée de deux canons de 37 mm.
Construite pour l'expédition de Madagascar de 1894, elle arrive trop tard pour participer aux opérations
"Une première circonstance, également regrettable, mais aussi de force majeure, la gelée de la Seine et celle de la Saône, qui survinrent, en février 1895, juste au moment où les canonnières et les chalands construits aux usines de Saint-Denis et de Chalon allaient être expédiés, par eau, au port d'embarquement, avait déjà fait perdre environ trois semaines, sans qu'il fut possible d'y remédier par l'envoi en chemin de fer, les pièces de ces bâtiments étant de dimensions supérieures au gabarit des tunnels des lignes de l'Ouest et du Paris- Lyon-Méditerranée."
Elle est cédée en 1896 au ministère des colonies.
Elle navigue sur la Betsiboka qui se jette près de la ville de Majunga  lieu de débarquement de l'expédition




Il semble à peine utile de rappeler, ici, les origines de la guerre, si magistralement exposées par M. Hanotaux dans ses discours, à la Chambre des députés et au Sénat, des i3 novembre, 23 novembre et 6 décembre 1894. Elles se résument dans le fait général de la résistance opposée par le gouvernement hova à l'exécution des clauses du traité du 17 décembre i885, fait caractérisé par la persistance de ce gouvernement à dénier au résident général de France le droit d'intervenir dans les questions relatives à la délivrance de l'exequatur aux consuls étrangers, par l'impunité assurée aux fréquents attentats commis contre nos nationaux et par l'impossibilité, pour le représentant de la France, d'en jamais obtenir réparation. Mis ainsi dans la nécessité d'imposer aux Hovas l'application du contrat de i885, le gouvernement de la République, qui répugnait à l'idée d'user de sa force, sans avoir, au préalable, tout tenté pour obtenir une solution pacifique du conflit, chargea encore M. Le Myre de Vilers, ancien résident général de France à Madagascar, d'aller négocier, en personne, à Tananarive, l'établissement d'un modus vivendi plus conforme à nos intérêts politiques et à notre dignité nationale. On sait comment le plénipotentiaire français, arrivé à Tananarive, le 8 octobre 1894, s'y heurta aux plus incroyables prétentions, ne put qu'y organiser, dans des conditions  qui font honneur à sa fermeté et à sa prévoyance, l'exode de nos nationaux et dut en repartir, le 27 octobre suivant, pour se rembarquer, le 26 décembre, après avoir encore inutile- ment attendu, à Tamatave, que Rainilaiarivony témoignât du moindre désir de conciliation.

Rapport sur l'expédition de Madagascar adressé le 25 avril 1896 au Ministre ...



... Ces conclusions ayant été, dans leur ensemble et sous réserve de développements ultérieurs, adoptées par le Gouvernement, en ce qui concerne notamment la ligne d'opérations et l'utilisation de la voie fluviale, le département de la marine dut se préoccuper du matériel à constituer pour cette navigation spéciale. 
Il s'arrêta (vers la fin d'octobre) au principe de la création d'une flottille, qui devait comprendre : 12 canonnières ou remorqueurs de 25 mètres et 50 chalands, tous démontables et de types analogues à ceux des bâtiments de même nature qui avaient été employés avec succès au Dahomey ; plus, 6 canots à vapeur et 4 pontons d'accostage. Disons de suite que, lorsque, vers la mi-novembre, le Gouvernement eut décidé de confier au département de la guerre la direction générale de l'expédition, celui-ci adopta, sans autre modification qu'une faible réduction sur le nombre des chalands, le programme de l'administration de la marine pour la constitution de la flottille...



C'est, comme il vient d'être dit, dans la première quin- zaine de novembre 1894 que le Gouvernement décida de confier au département de la guerre la direction supérieure de l'expédition, en laissant toutefois à celui de la marine le soin de pourvoir aux transports maritimes, ainsi qu'à la di- rection du port de Majunga et celui d'assurer, en même temps que la surveillance des côtes, le commandement des établissements, permanents ou temporaires, créés en dehors de la zone des opérations immédiates du corps expéditionnaire.



Le total du corps expéditionnaire, en y comprenant le personnel du quartier général et celui des divers services, se trouva ainsi fixé aux chiffres ci-après, savoir : 658 officiers et assimilés 14 773 hommes de troupe. 641 chevaux (de selle). 61630 mulets (de trait ou de bât). 56 pièces d'artillerie (30 de 111 de montagne, 12 de 70 mm de campagne, 4 de 120 court. 5 040 voitures Lefebvre. 


L'administration de la marine, qui avait déjà détaché, le 17 novembre 1894, un sous-ingénieur de la marine (M. Revol) auprès de M. le ministre de la guerre, prépara la mise en route successive : d'abord, du personnel ouvrier des constructions navales qui devait procéder au montage des bâtiments de la flottille fluviale ; puis, du personnel de la direction du port de Majunga ; enfin, des états-majors et des équipages des divers bâtiments de la flottille fluviale

le commandant de la division navale s'était préoccupé de réunir, pour l'arrivée de l'avant-garde, quelques moyens spéciaux de débarquement. Deux petits vapeurs, le Sigurd et le Boëni, furent loués à des compagnies françaises établies à Madagascar et on y adjoignit l'Ambohimanga, appartenant aux Hovas et séquestré par nous. On espérait utiliser ces trois bâtiments comme remorqueurs, avec des boutres et des pirogues du pays




Ne disposant pas immédiatement de paquebots appropriés au transport de ces énormes pièces, qui exigent, notamment, de grandes cales, entièrement dégagées, et de vastes panneaux, on traita avec une maison anglaise qui avait déjà soumissionné, pour le compte de la marine, le transport au Dahomey de canonnières du même type. Cette maison engagea, à cet effet, trois paquebots spéciaux, le Brinckburn, le Riverdale et le Collingham. Aux termes du contrat, le Brinckburn, portant 8 canonnières, 1 canot à vapeur et 18 chalands, ainsi que le personnel chargé du montage, devait charger, successivement, au Havre et à la Seyne et arriver à Majunga le 18 avril; les deux autres paquebots, chargés du reliquat du matériel fluvial, qu'ils devaient embarquer à Saint-Nazaire et à Marseille, suivraient, à dix jours d'intervalle, de manière à ne pas amener d'encombrement dans les travaux de montage.


Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de Sa Majesté la Reine de Madagascar, en vue de mettre fin aux difficultés qui se sont produites entre eux, ont nommé ...

 lesquels, après s'être communiqué leurs pleins pouvoirs, qui ont été reconnus en bonne et due forme, sont convenus de ce qui suit : 

 Article premier. — Le Gouvernement de Sa Majesté la Reine de Madagascar reconnaît et accepte le Protectorat de la France avec toutes ses conséquences.

 Art. 2. — Le Gouvernement de la République française sera représenté, auprès de Sa Majesté la Reine de Madagascar, par un Résident général. 



 Art. 3. — Le Gouvernement de la République française représentera Madagascar dans toutes ses relations extérieures. Le Résident général sera chargé des rapports avec les Agents des Puissances étrangères, ; les questions intéressant les étrangers à Madagascar seront traitées par son entremise. Les Agents diplomatiques et consulaires de la France en pays étranger seront chargés de la protection des sujets et des inté- rêts malgaches. 


 Art. 4- — Le Gouvernement de la République française se réserve de maintenir a Madagascar les forces militaires nécessaires a l'exercice de son protectorat.


Il prend l'engagement de prêter un constant appui à Sa Majesté la Reine de Madagascar contre tout danger qui la menacerait ou qui compromettrait la tranquillité de ses États. 

 Art. 5. — Le Résident général contrôlera l'administration intérieure de l'île. Sa Majesté la Reine de Madagascar s'engage à procéder aux réformes que le Gouvernement français jugera utiles a l'exercice de son protectorat, ainsi qu'au développement économique de l'île et au progrès de la civilisation. 

 Art. 6. — L'ensemble des dépenses de» services publics a Madagascar et le service de la dette seront assurés par les revenus de l'île. Le Gouvernement de Sa Majesté la Reine de Madagascar s'interdit de contracter aucun emprunt sans l'autorisation du Gouvernement de la République française. Le Gouvernement de la République française n'assume aucune responsabilité à raison des engagements, dettes ou concessions que le Gouvernement de Sa Majesté la Reine de Madagascar a pu souscrire avant la signature du présent Traité. Le Gouvernement de la République française prêtera son concours au Gouvernement de Sa Majesté la Reine de Madagascar pour lui faciliter la conversion de l'emprunt du 4 décembre 1886

Art. 7 et dernier. — Il sera procédé, dans le plus bref délai possible, à la délimitation des territoires de Diégo-Suarez. La ligne de démarcation suivra, autant que le permettra la configuration du terrain, le douzième degré quarante-cinq minutes de latitude sud. 


04 janvier 2017

La Marcophilie navale 781 000 visiteurs sur le blog 4 janvier 2017

La Marcophilie navale  781 000 visiteurs sur le blog 4 janvier 2017





LE MALIN à Europa 11-11-16 Iles Eparses TAAF

LE MALIN à Europa 11-11-16 Iles Eparses TAAF

Guère d'informations sur le passage du Patrouilleur Le Malin aux Iles Eparses...


Passage à Europa le 11-11-2016


20-09-2016
Bâtiment de la flotte française de l’océan Indien, basé à La Réunion, le patrouilleur « Le Malin » a fait une escale remarquée au port d’Antsiranana, depuis vendredi dernier. Il aurait dû venir la semaine dernière mais un changement de programme est survenu. De fait, c’est un rendez-vous attendu par l’équipage du navire. De La Réunion, il a aussi embarqué à son bord une tonne de frets médicaux et scolaires pour la ville d’Antsiranana.
Ce patrouilleur moderne est commandé par le capitaine de corvette Nicolas Flury et comprend 24 membres d’équipage dont des officiers, des officiers mariniers et des matelots.
Cette escale, la première pour le commandant, a été l’occasion pour lui d’être reçu par les autorités locales civiles et militaires et de s’entretenir sur les sujets intéressant l’action d’État en mer, la sécurité maritime et la lutte contre la piraterie.
« Votre passage témoigne l’affermissement de la relation bilatérale entre les deux pays. Même s’il touche le domaine militaire, c’est une grande chose pour la population car la sécurité est la base du développement de notre région », a souligné le chef de région Eddie Tongazara, lors d’une visite de courtoisie effectuée par le commandant du navire et le consul honoraire Daniel Lozes à la résidence à la Place Kabary.
« La mission principale du Malin est la présence dans les eaux de l’océan Indien, et en ce moment, il y a une attention particulière pour Mayotte. Il s’agit aussi d’une visite dans le cadré de la mission de coopération avec les partenaires régionaux dont Madagascar », a affirmé Nicolas Flury, fils d’un officier qui faisait partie des marins qui ont fait escale à Antsiranana, il y a trente ans de cela, à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc.
Durant cette escale de quatre jours, des actions de coopération ont été également réalisées au profit des marins malgaches.
Selon les informations obtenues du consul honoraire de France à Antsiranana, Le Malin est construit en 1997 dans un chantier norvégien. Dernier d’une série de douze bâtiments analogues, le patrouilleur Le Malin est à l’origine un palangrier de 1 200 tonnes, arraisonné à l’été 2004 par la marine puis confisqué par l’État français.

La Gazette de l'Aéro n° 134 aéronautique navale Marcophilie navale avions Marine janvier 2017 Avord Dax

 La Gazette de l'Aéro n° 134


Gazette N° 134 Section Aéronautique Navale de Janvier 2017

Dans la précédente Gazette N° 133, je vous ai indiqué que les deux premiers tampons concernant les Ecoles de l’Aéronautique Navale, avaient été expédiés au Délégué Administratif.

Vous avez certainement reçu les tampons suivants : AVORD et DAX.





Dans cette même Gazette je vous indiquais que je n’avais pas de nouvelle de la Flottille 25 F.

Le Commandant en Second s’est excusé, il a été débordé de travail depuis notre premier contact mais il pense bien à nous.

Mon Remplacement

Normalement je quitte la Présidence au Congrès de Rochefort 2017

Qui est volontaire pour prendre la suite ?

Bien amicalement

O. LAUDRIN





CHERES AMIES, CHERS AMIS, JE VOUS SOUHAITE A TOUS AINSI QU’A VOTRE FAMILLE 

UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2017 

Marion Dufresne OP-4 / 2016 Touché à Maurice 29-12-2016 Tromelin

Marion Dufresne OP-4 / 2016 Touché à Maurice 29-12-2016

De retour de l'OP-4 le Marion a touché l'Ile Maurice le 29 décembre 2016 après une escale à Tromelin 


Le 27, comme prévu (et on sait ce que ça représente d’efforts sur un parcours comme le nôtre, de tenir le calendrier), nous débarquons à Tromelin vers 9h00.
Demain le 28, c’est "en mer", le 29 on accoste au port, à l’île Maurice. On compte se réadapter à la civilisation et au monde créole. Le 30, c’est "retour kaz" à la Réunion.
Avoir parcouru 10000 km à la vitesse d’un Solex, être passés par des mers démontées, avoir dormi dans des cabanes par 4°C humide (dehors), avoir côtoyé tant d’animaux différents, où les pensionnaires du zoo c’étaient nous, cela donne un vertige rétrospectif. Comment raconter tout ça à nos proches quand nous serons "at home" ? Inracontable ! Surtout si on veut en prime y mettre l’ambiance du Marion, les arrivées et départs successifs des hivernants, leurs larmes, les conférences des patrons de laboratoires, la gastronomie, l’accueil exceptionnel en passerelle (merci, Commandant, pour votre tolérance !!!), les apéros au forum, les petits coups de chansons et accordéon…
Inoubliable OP4.
MERCI à tous !!!
Marc



Sources :

http://www.taaf.fr/Journal-de-bord-du-Marion-Dufresne-OP4-2016

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...