10 novembre 2016

Bernard Duboys de Lavigerie AMAEPF TAAF Terres Australes Antarctiques françaises AMAPOF Kerguelen

Bernard Duboys de Lavigerie

À l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des missions australes et polaires françaises (AMAEPF) qui a eu lieu le 1er octobre 2016 à Orléans, le territoire des TAAF émettait un timbre de 0,80 € à la mémoire de Bernard Duboys de Lavigerie.
Graveur : Yves Beaujard Cachet à date : Sophie Beaujard Dimensions : 27 x 48 cm Émis en feuille de 10 timbres Tirage : 40 000 (4 000 feuilles)
Une vignette est apposée au timbre pour commémorer le 40e anniversaire de l’AMAEPF.






Recruté par les EPF, Bernard Duboys de Lavigerie effectue des sondages ionosphériques durant un premier hivernage en Terre Adélie, en 1961. On le retrouve en campagne d’été, à Kerguelen, en 1964-1965 et lors de deux hivernages en 1970 et 1975 puis lors de nombreuses campagne d’été. Il est à l’origine, en 1976, de la création de l’AMAPOF qui deviendra quelques années plus tard l’AMAEPF et dont il fut le premier président jusqu’en 1997.





sources : 

http://philatelie.polaire.free.fr/

Les baraques FILLOD de Crozet TAAF Terres Australes Antarctiques Françaises

Les baraques FILLOD de Crozet






En 1922, avec une formation de chaudronnier, Ferdinand Fillod, à son retour de guerre, crée la Manufacture de tôlerie Ferdinand Fillod FSA et s’installe comme artisan chaudronnier dans sa ville natale pour la fabrication de matériel agricole galvanisé : chaudières pour cuire les aliments pour le bétail (appelée « buanderie »), tonnes à purin, auges, abreuvoirs. Puis il élargit sa gamme de fabrication avec la production de constructions métalliques du type « baraque de chantier ».


Baie US Crozet photo (c) JM Bergougniou


Le 21 novembre 1928, il fait une demande de brevet (délivré le 23 avril 1929) concernant la fabrication de maisons préfabriquées en acier.


À l’occasion du salon d’automne, le territoire des TAAF émet un bloc feuillet comprenant deux timbres dédiés aux constructions métalliques de type Fillod.


Ce bloc gravé par Nicolas Salagnac constitue une première en termes d’impression réalisée avec un procédé mixte offset/taille-douce et gaufrage.

La valeur faciale des deux timbres est de 1,60 € et 2,70 €.
Et comme vous pouvez le voir ou ne pas le voir sur le document présenté, il n'y a pas d'impression en noir sur le bloc... juste le gaufrage révélé par un peu de mine de crayon.

Crozet Alfred Faure photo (c) JM Bergougniou
En 1929, ayant de gros besoins en acier pour exploiter son invention, Fillod  installe son usine à Florange en Moselle, s’associe à la famille Wendel et fonde la société de Constructions métalliques Fillod(CMF), dont le siège social est à Fontenay-sous-Bois en région parisienne

Crozet Alfred Faure  photo (c) JM Bergougniou
De 1929 à 1949, la CMF réalisa de nombreux bâtiments métalliques préfabriqués pour le monde entier : casernes (baraquements militaires), écoles, hôpitaux, réfectoires, baraques de chantiers, cités ouvrières et villas (maisons métalliques) et même une église (église Sainte-Barbe de Crusnes) construite en 1938 à Crusnes-cité, cité ouvrière construite de 1913 à 1930 sur le terrain des mines de fer de la société Wendel.

En 1952, la Manufacture de Tôlerie F. Fillod FSA devient S.A Fillod


Timbre à date réalisé par Daniel Astoul 


09 novembre 2016

Canonnière La Surprise Escadre Extrême Orient Chine Japon Madagascar Cameroun Maroc sous-marin U38 Funchal

Canonnière La Surprise


Mise en construction au chantier Augustin Normand du Havre, elle est mise à flot et terminée en 1896.


D'un tonnage de 680 tonnes, elle est équipée d'un moteur de 1800 cv et d'un arbre d'hélice qui lui permet d'atteindre 13 noeuds



Elle est armée de 2 canons de 100mm, de 4 canons de 65mm et de 4 canons de 37mm

Dès son armement elle gagne l'Extrême Orient (Le Tonkin, la Chine)
Après 10 ans passés en mer de Chine, elle gagne l'Océan Indien puis les côtes africaines. 



Durant les débuts de la guerre de 14, elle participe à la reconquête du Cameroun
bataille de Cocobeach





En 1915 et 1916 elle est au Maroc
Le 3 décembre 1916, elle est torpillée au mouillage à Funchal par le sous-marin U 38 (KL Max Valentiner) avec le transport de sous-marins Kanguroo et le cablier Dacia.


La carte postale est expédiée de Yokohama (22 octobre 1903)au Japon. Les équipages venaient profiter de la station climatique pour se refaire la santé.

Et comme pouvait le dire la mère de la jeune fille sur la carte postale "Ne rien dire, Ne rien entendre, ne rien voir"...






Voir l'article précédent sur La Surprise 

http://envelopmer.blogspot.fr/2015/05/canonniere-surprise-madere-funchal-1916.html

et sur le blog de Daniel Allençon

http://marcophiliedaniel.blogspot.fr/2013/01/canonniere-surprise-force-navale-au.html





08 novembre 2016

SODEBO IV Thomas Coville tentative de record du monde à la voile en solitaire

SODEBO IV Thomas Coville tentative de record du monde à la voile en solitaire

Bernard Hily nous invite au départ de SODEBO 4 pour essayer de battre un record autour du monde. Merci Bernard

Thomas Coville va attendre à Brest le bon moment pour s'élancer autour du monde en solitaire. Le record à battre, détenu par Francis Joyon en 57 jours, date de 2008 et reste un grand objectif pour Thomas Coville, qui dispose d'une machine parfaitement préparée. Mais la marche est haute, pour le défi maritime le plus exigeant qui soit en solitaire. (Photo Jean-Marie Liot/DPPI/Sodebo)
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/brest/tour-du-monde-sodebo-a-rejoint-le-port-du-chateau-03-11-2016-11278725.php#Qt2ckbZckfrk84fu.99
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/brest/tour-du-monde-sodebo-a-rejoint-le-port-du-chateau-03-11-2016-11278725.php#Qt2ckbZckfrk84fu.99

06-11-2016
Thomas Coville, sur son maxi-trimaran Sodebo, a quitté le port du Château à Brest, ce dimanche matin, peu après 8 h 30.
Le solitaire espère couper la ligne virtuelle devant Ouessant avant 15 h. Les conditions de la descente vers l'Equateur sont excellentes.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/brest/tour-du-monde-en-solitaire-feu-vert-ce-matin-a-8-h-pour-coville-06-11-2016-11281943.php#lip3XL3SebFgyKdB.99


A 26 noeuds, il vient de franchir la ligne de départ, à Ouessant, pour sa tentative de record sur le tour du monde à la voile en solitaire.

Devant la tourelle des vieux-moines photo (c) Bernard Hily



Le navire SODEBO 4 (IMO: N/A, MMSI: 228047800) de type hsc et navigue actuellement sous le pavillon France. SODEBO 4 affiche une longueur hors tout de 33m et un maître-bau de 22m. Vous trouverez ci-dessous d'autres informations techniques, photos, données AIS et les 5 derniers ports détectés via AIS pour le navire SODEBO 4.

SODEBO 4 photo (c) Bernard Hily


https://www.youtube.com/watch?v=705oHNf2OMQ



04 novembre 2016

Humour dans le carré par Donec en canote sur les chemins d'eau du Roi

en canote sur les chemins d'eau du Roi

Bonjour à tous,


Ces jours ci Le hasard m’a confié un petit ouvrage dont l’auteur me paraissait une sorte de misanthrope scout frotté de la pire réaction.

Jean Raspail photo (c) JM Bergougniou

Jean Raspail a écrit son ouvrage « En canot sur les chemins d’eau du roi » en 1949 sous la forme d’un journal qu’il a repris et publié en 2005. Il a 23 ans et la fougue d’un camelot du roi. Il embarque sur deux canotes avec trois amis. Il part du Québec sur les traces du père Marquette pour rejoindre la Nouvelle Orléans en Louisiane .Ces « maudits Français » du XVIIème siècle voulurent offrir un empire au roi de France. Les Cavelier de la Salle, Dollard des Ormaux, les pères Marquette et Joliet, rejoints par des dizaines d’aventuriers partent à la découverte de la Nouvelle France.

L’intérêt de ce texte réside dans la présence en toile de fond du XVIIème siècle. A chaque coup d’aviron Raspail nous rappelle les évènements qui se produisirent quatre cents ans plus tôt à l’endroit traversé. De Madeleine de Verchère qui tint tête aux Iroquois à la forfaiture des Anglais, tout y passe. Nous mettons nos pas dans ceux de nos ancêtres que nous abandonnerons allègrement à leur sort.


Situation que résume cet échange avec Camilien Houde que Raspail complimentait pour l’accueil et la générosité des Canadiens Français. Il s’attira cette réponse définitive : « Apprenez mon jeune ami et retenez une fois pour toutes, qu’il n’existe pas de Canadiens Français. Il n’y a que des Canadiens et c’est nous ! Les autres, ce sont les Anglais, établis par la force chez nous dans un pays qui fonctionnait très bien sans eux depuis plus de cent cinquante ans, un pays déjà exploré, cartographié, reconnu, administré, dans lequel il n’ont eu que la peine à s’installer. Ca n’en fait pas pour autant des Canadiens…

Raspail : dépaysement assuré

A la semaine prochaine

Donec

03 novembre 2016

B2M Bougainville au Canada Halifax Montcalm Montréal Québec


Le B2M Bougainville en escale à Halifax


 Le comte Louis-Antoine de Bougainville, né le 12 novembre 1729 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1811, est un officier de marine, navigateur et explorateur français. Il a mené en tant que capitaine, de 1766 à 1769, la première circumnavigation officielle française





Flamme en date du 26-10-2016
Bougainville est nommé aide-de-camp de François Chevert, puis est envoyé en 1756 au Canada où il devient aide-de-camp du brigadier-général Louis-Joseph de Montcalm qui venait d’être promu commandant des troupes du Canada.


Flamme en date du 26-10-2016

Il part de Brest sur La Licorne le 3 avril 1756 et arrive avec le dernier contingent majeur envoyé par le gouvernement de Louis XV pour maintenir la colonie. Il participe à tous les engagements majeurs de la guerre de la Conquête, ce conflit opposant la Nouvelle-France à la Nouvelle-Angleterre, notamment les victoires françaises d'Oswego (1756), de Fort William Henry (1757) et de Fort Carillon (1758) où il est blessé.

À l'automne 1758, il passe en France pour demander des renforts pour le Canada, mais il revient au printemps 1759 avec seulement quelques recrues et le grade de colonel. Durant le siège de Québec en 1759, Bougainville est assigné à la défense de la rive nord entre Québec et la Rivière Jacques-Cartier. Montcalm le met à la tête d'une force d'environ 1 000 hommes, dont une unité de 150 cavaliers qui réussira à repousser les tentatives de débarquement anglaises en amont de Québec durant le mois d'août 1759. Mais après le débarquement des troupes britanniques à l'anse au Foulon et le début de la bataille des plaines d'Abraham, il se rapproche de la zone des combats, mais arrive après la fin de la bataille. Après la mort de Montcalm durant la bataille, il dirige le repli des troupes françaises vers le Fort Jacques-Cartier.

Au printemps 1760, le chevalier de Lévis et lui sont de retour aux portes de Québec avec l'armée française où ils infligent, à la bataille de Sainte-Foy, une défaite à l'armée britannique qui se replie dans les murs de la ville. L'arrivée de la flotte anglaise dans le fleuve Saint-Laurent anéantit tout espoir de poursuivre le combat chez les Français. L'armée française se replie de nouveau vers Montréal où Bougainville, bilingue, négocie, dès le 7 septembre la capitulation française avec le général britannique Jeffery Amherst qui n’épargne à cette occasion aucune humiliation à l’armée française




Jeudi 6 octobre 2016, le nouveau B2M (Bâtiment multimission) Bougainville a quitté définitivement la métropole et la cité du Ponant pour rallier son port-base à Papeete qu’il atteindra mi-décembre.



En Polynésie française, il accomplira des missions de présence, de surveillance et de protection des intérêts français dans une zone économique exclusive de plus de 5 millions de km2. Le deuxième équipage du Bougainville relèvera l’équipage actuel en décembre.


Après quelques escales comme Halifax (Canada) ou Miami (USA), il empruntera le canal de Panana pour rejoindre l’océan Pacifique et son port base Papeete qu’il atteindra le 16 décembre.

01 novembre 2016

Jean-Baptiste Charcot

Jean-Baptiste Charcot 

On vient de commérer l'anniversaire de la disparition de Jean-Baptiste Charcot en Islande. Une occasion de revenir sur cet illustre marin.


Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin, explorateur des zones polaires. Né le 15 juillet 1867 à Neuilly-sur-Seine, il est le fils du célèbre médecin Jean Martin Charcot. 



Le père, Jean-Martin, fut professeur de pathologie et membre de l’Académie des Sciences. Connu surtout pour ses études sur le système nerveux et le traitement des névroses, ses cours, à la Salpetrière où il était médecin, attirèrent un public important (dont le jeune Freud) et furent traduits en plusieurs langues.

De 1883 à 1887, il fait de nombreux voyages avec son père (Pays de Galles, îles Shetland, îles Hébrides, îles Féroé, en Islande, Jan Mayen, Hollande, Espagne et Maroc), et gardera une véritable phobie des pays chauds. 


En 1888 il effectue son service militaire dans les chasseurs alpins en qualité de médecin auxiliaire.
En 1893, Il se fait construire son premier Pourquoi-Pas ?, un côtre de 19,50 m.
En 1896, il revend son bateau qu'il remplace par une goélette en bois de 26 m, le Pourquoi-Pas ? II. 




En 1897, il change de nouveau de bateau, pour une goélette en fer de 31 m, avec moteur à vapeur, le Pourquoi-Pas ? III.
En 1898, il remonte le Nil jusqu'à Assouan en compagnie du milliardaire Vanderbilt.
En 1899, séduit par les modifications et les améliorations apportées par le propriétaire intermédiaire, il rachète son ancienne goélette, le Pourquoi-Pas ? II, et va croiser dans les eaux britanniques.
En 1902, il navigue vers l'Islande et franchit pour la première fois le cercle polaire arctique et approche les glaces. Il devient aussi officier de marine.






En 1903, il fait construire à Saint-Malo un trois-mâts goélette de 32 m, le Français et monte la première expédition française en Antarctique qui hiverne sous le vent de l'île Wandel. En 1905, l'expédition, quitte le 4 mars, la péninsule Antarctique. 



L'hivernage s'est bien passé et les objectifs scientifiques sont dépassés : 1000 km de côtes nouvelles reconnues et relevées, 3 cartes marines détaillées, 75 caisses d'observations, de notes, de mesures et de collections destinées au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. Le bateau est revendu à la marine argentine. À son retour en France, Charcot divorce de sa femme et s'installe chez sa sœur Jeanne, avec sa fille Marion. 

En 1907, il se remarie, le 24 janvier, avec Marguerite Cléry, peintre qui l'accompagnera souvent dans ses voyages, et ils ont une fille, Monique, née le 8 décembre. 






Il lance une nouvelle expédition antarctique et débute la construction d'un nouveau Pourquoi-Pas ? IV, bateau d'exploration polaire de 40 m gréé en trois-mâts barque, équipé d'un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. De 1908 à 1910, Charcot part, en août, hiverner à l'île Petermann pour sa deuxième expédition polaire. L'expédition est de retour en France en juin 1910 après un nouvel hivernage riche sur le plan scientifique. Le tracé de la Terre Alexandre Ier et une nouvelle terre est découverte, la Terre de Charcot. Mais Charcot a été victime du scorbut et revient considérablement affaibli. Les résultats de l'expédition sont considérables et comprennent : des mesures océanographiques (salinité, sondage), des relevés de météorologie, une étude des marées, une étude du magnétisme, des collections de zoologie et de botanique confiées au Muséum et à l'Institut Océanographique de Monaco et le relevé cartographique de 2 000 km de côtes. En 1911, naissance de Martine, sa troisième fille. En 1912 Le Pourquoi-Pas ? IV devient navire-école de la Marine.


De 1914 à 1918, durant la guerre, il est d'abord mobilisé comme médecin de marine de première classe et affecté à l'hôpital de Cherbourg. En juillet 1915, il obtient de l'Amirauté anglaise, le commandement d'un navire spécialement étudié et construit par les Anglais pour la chasse aux sous-marins. En 1916, il réussit à convaincre la Marine militaire française de construire à Nantes trois cargos-pièges pour la lutte anti-sous-marine, avec des équipages déguisés en marins de commerce. Affecté au commandement du premier construit, il bourlingue pendant deux ans le long des côtes bretonnes et normandes. 


Charcot termine la guerre avec les Croix de Guerre anglaise puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses actes de courage. De 1918 à 1925, Charcot, monte dans la hiérarchie des grades : enseigne de réserve, lieutenant de vaisseau, capitaine de corvette, et est nommé capitaine de frégate en 1923. Durant cette période, il effectue avec son navire le Pourquoi-Pas ? IV des missions scientifiques dans le golfe de Gascogne, en Manche, dans l'Atlantique nord, en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point le matériel et les méthodes.



À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il perd le commandement du navire, mais demeure à bord en qualité de chef des missions. Le navire va effectuer de multiples navigations vers les glaces de l'Arctique. En 1926, il est élu à l'Académie des Sciences et se voit confier une mission à la Terre de Jameson. Il explore la côte orientale du Groenland et ramène une abondante récolte de fossiles et de nombreux échantillons d'insectes et de flore. 





En 1928, le Pourquoi-Pas ? IV et le croiseur Strasbourg partent vainement à la recherche du gros hydravion français Latham 47 disparu avec à son bord le grand explorateur norvégien Roald Amundsen alors qu'eux-mêmes étaient à la recherche du général italien Nobile parti survoler le pôle nord à bord du dirigeable Italia et dont on est sans nouvelle. En 1929, il est reçu à l'Académie de Marine. 

À partir de 1930, Charcot prépare l'Année Polaire Internationale. De 1931 à 1933, il s'occupe de la définition de la mission, de l'implantation et de l'organisation de la station du Scoresby Sund avec le concours de scientifiques, des autorités danoises locales et de la main-d'œuvre du pays. 


En 1934, il installe au Groenland la mission ethnographique dirigée par Paul-Émile Victor, qui séjourne pendant un an à Angmagssalik pour vivre au milieu d'une population eskimo. En 1935, il revient chercher Victor et ses trois compagnons (Gessain, Pérez et Matter) et poursuit l'établissement de la cartographie de ces régions. Le 16 septembre, un véritable cyclone ravage les côtes de l'Islande et le bateau parvient à se réfugier dans un petit port. 


En septembre 1936, de retour de mission au Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor et qui vient de traverser l'inlandsis en 50 jours, après avoir rempli une mission de sondage, le Pourquoi-Pas ? IV fait une escale à Reykjavik le 3 septembre pour réparer la chaudière du bateau. 


https://www.landrucimetieres.fr
/spip/spip.php?article427


Ils repartent le 15 septembre pour Saint-Malo, mais le bateau est pris le 16 septembre dans une violente tempête cyclonique et se perd corps et biens sur les récifs d'Alftanes. Le naufrage fait 23 morts et 17 disparus, et un seul survivant. Jean-Baptiste Charcot, mort en mer, est enterré à Paris au cimetière Montmartre, le 12 octobre après des funérailles nationales.

Sources :

netmarine 
Wikipedia




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...