16 août 2016

cartophilie aéronautique navale aéronefs avions Rochefort ANAMAN Rafale Alizé Super Etendard IVP

cartophilie aéronautique navale aéronefs avions Rochefort ANAMAN



P2V7


Le Lockheed P-2 Neptune (P2V Neptune avant 1962) est un avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine américain. Il fut utilisé par l'United States Navy entre 1947 et 1978 où il remplaça le PV-1 Ventura et le PV-2 Harpoon. Il fut lui-même remplacé par le Lockheed P-3 Orion.


Le gouvernement français fit l'acquisition auprès des Etats Unis de 33 Lockheed P2V-7 Neptune, livrés au titre des « Foreign Military Sales ». La totalité des Neptune sera livrée entre 1958 et 1961 et comprend les serials suivants : 144685 à 144692, 146431 à 146438, 147562 à 147571, 148330 à 148336.

Au terme d'un périple qui l'a mené de Norfolk (USA) en France, en passant par les Bermudes et les Açores, le premier appareil arrive à Lann Bihoué le 2 juin 1958. Il s'agit du numéro 146432 convoyé par l'EV Joubert et son équipage. Il devient lors de son intégration dans la flottille le 25F-2. 


Aussitôt commence l'entraînement sur Neptune, tant pour les volants que pour le personnel au sol. Le 1er juillet 1958, la flottille fait des adieux émouvants à son dernier Lancaster, son premier appareil moderne de lutte anti-sous-marine. Grâce à un nouveau personnel judicieusement choisi (anciens membres des flottilles de P2V-6 et détachement de deux équipages de l'ERC) la flottille s'initie peu à peu aux secrets de son nouvel avion d'armes. La livraison progressive d'outillage spécial et de matériels de servitude n'empêcheront pas l’unique 25F-2 d'effectuer en deux semaines 342 tours de piste et 112 atterrissages.

L'un après l'autre, les avions sont affectés à la flottille, du second le 21 août, au huitième et dernier le 14 octobre. C'est à cette date que la 25F peut reprendre l'alerte SAR (Search And Rescue) avec les premiers équipages formés.




Octobre 1962 voit la naissance en juillet du GAN 7 (Groupement Aéronaval) réunissant sous sa tutelle les trois flottilles de P2V7 de Lann Bihoué (23F, 24F, 25F). Un GAN 6 est crée à Nimes-Garons pour les flottilles équipées de P2V6 (21F, 22F). Le GAN 7, alors commandé par le CC Barthélémy, est chargé d'organiser et d'uniformiser les procédures d'entraînement, de veiller à l'application des règles de sécurité et d'analyser les résultats des exercices. 

La flottille se déplace à nouveau Lartigue en janvier et février 1961, Kinloss en novembre et Montijo en décembre....  La suite sur  :




BREGUET 1050 ALIZE


Le Breguet Alizé, avion embarqué de sûreté, fut construit à la suite d'une demande de la Marine nationale dans les années 50. Prévu pour être un monoplace d'attaque équipé d'un système de propulsion combinant turboréacteur et turbopropulseur, il devint un triplace avec un seul turbopropulseur plus puissant, un radar de recherche maritime repoussant le moteur dans la partie arrière du fuselage.

Construit en 75 exemplaires pour la Marine et entré en service en 1959, le Breguet Alizé à, au fil du temps, vue ses missions evoluer. Conçu à l'origine pour l'offensive anti-sous-marine, l'appareil s'est consacré par la suite principalement à la détection aérienne et de surface. L'avion entra, à la fin des années 50, en service dans trois flottilles. 

Au 1er janvier 2000 : 7 appareils étaient encore en ligne au sein de la 6F basé à Nimes-Garons.

Un programme de modernisation en 1980 mit en oeuvre le radar Iguane, plus efficace, le système de navigation Omega Equinox, un nouveau système de communication et un équipement de guerre électronique. De récentes modifications dans les années 90 améliorèrent encore les communications et apportèrent de meilleures capacités de brouillage et d'autres améliorations lui permettant de prolonger une activité largement étendue.

Avec l'arrivée de l'E2C Hawkeye, l'Alizé a été retiré du service actif au mois de septembre 2000. La cérémonie d'adieu à l'Alizé a eu lieu à BAN Nîmes Garons le vendredi 15 septembre 2000.





La flottille 4F est la descendante directe de l'aviation d'escadre née en 1918 et de flottille du Béarn. La 4F inscrit ses premières heures de gloire dans le sang avec le sacrifice de ses équipages pendant la bataille de France en 1940. Elle est ensuite de toutes les campagnes comme l'indique l'engagement de son personnel sur les théâtres de Hollande, d'Italie, de Gibraltar, d'Algérie, du Maroc, de Syrie, de la libération de la France en 1940-45 et d'Indochine en 1947-48. Elle est transformée sur TBM Avenger en 1950.

Dotée d'Alizé à partir de 1960, elle participera aux déploiements Saphir, Olifan, Prométhée, Salamandre et Balbuzard, dans lesquelles les groupes aériens des porte-avions Clemenceau et Foch ont été engagés. Du ponton expérimentalBapaume aux Béarn, Dixmude, La Fayette, Bois Belleau, Arromanches, Clemenceau et Foch, la 4F aura embarqué sur tous les porte-avions de la Marine nationale. Son fanion porte la croix de guerre 1939-45 avec 7 citations, et la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs avec palmes et 3 citations.

En 1997, la 4F avait été mise en sommeil. La Formation "Avions de Guet Embarqué" (FAGE) est créée et détachée aux Etats-Unis en vue d'acquérir une compétence technique et aéronautique sur E2C Hawkeye. Cette période américaine s'est terminée par la qualification à l'appontage de jour comme de nuit à bord du porte-avions USS John F.Kennedy.




La flottille 6F était stationnée à Nîmes Garons et armée d'avions de sûreté Breguet Alizé BR 1050 qui embarquaient sur les porte-avions Arromanches, Foch et Clemenceau.

La flottille 6F a été dissoute le 15 septembre 2000 au cours d'une cérémonie sur la BAN Nîmes-Garons présidée par le CA Louis Dubessey de Contenson, Alavia, en présence notamment du VA (2S) Michel Mosneron Dupin, ancien Alpatmar et pilote d'essai de l'Alizé.








Au même titre que les flottilles 4F et 6F, la flottille 9F était équipée de Breguet Alizés, et embarquait sur les portes-avions Clemenceau, Foch et Arromanches. Elle était l'héritière, de l'escadrille 4S1 des années 50.

Elle a été affectée à la BAN de Hyères dans le milieu des années 60 et à la BAN de Lann-Bihoué de 1969 à sa dissolution le 1er juillet 1972.
RAFALE M

Entré en service en 2002, le Rafale Marine, aujourd'hui au standard F3, est l'avion de combat le plus moderne en service en France. Avion polyvalent avec une capacité d'intervention à long rayon d'action avec ravitaillement en vol, un outil adaptable destiné à une grande diversité de missions :

  • défense et supériorité aérienne
  • pénétration et attaque au sol par tous les temps
  • capacité de ravitailleur
  • attaque à la mer par tous temps et à distance de sécurité
  • reconnaissance tactique et stratégique
  • dissuasion nucléaire


Grâce à la liberté des mers et à la mobilité conférées par un porte-avions, le Rafale Marinereprésente un outil majeur de projection de puissance. Sa plate-forme navale pouvant s’affranchir des frontières et parcourir jusqu’à 1000 km/j, elle lui permet d’agir en tout point du globe, sous faible préavis, en s’exonérant des contraintes diplomatiques ou géographiques.

La Marine nationale possède 40 Rafale Marine dont 28 en ligne.


Le Rafale Marine au standard F3 a vécu son premier déploiement opérationnel lors de la mission Agapanthe 2010 puis lors de l’opération Harmattan au large de la Libye où, avec le Super Étendard modernisés de la flottille 17F, ils ont pleinement contribué à près de 1 400 missions de guerre, 4 000 heures de vol du Groupe aérien embarqué à bord du porte-avionsCharles de Gaulle.

Le 19 septembre 2011 la flottille 11F est passée sur Rafale Marine représentant ainsi un nouveau jalon de la montée en puissance du Rafale dans la Marine.

pour lire la suite :
http://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/aeronefs/rafale-marine

http://www.meretmarine.com/fr/content/44-rafale-marine-auront-ete-livres-fin-2015

décollage par mauvais temps

https://www.youtube.com/watch?v=rQPXFKmQA8U

ETENDARD IVP


En juillet 1955, la Marine nationale demande à Dassault d'étudier une version navalisée du Mystère XXII-01propulsée par deux SNECMAR-105 et il s'en faut de peu qu'elle ne commande un prototype. Cependant, séduite par les performances de l'Etendard IV, la Marine passe commande d'un prototype navalisé en décembre 1956 (contrat n°4410/56).

La conception de l'avion est confiée au bureau d'étude de Mérignac. L'appareil ressemble certes beaucoup à l'Etendard IV-Air mais, en fait, il s'agit d'une machine totalement nouvelle. La structure est renforcée pour recevoir plus de carburant et absorber les efforts d'appontage. Le fuselage abrite le nouveau réacteur SNECMA Atar 08, de 4400 kg de poussée qui offre une consommation spécifique inférieure de 7% par rapport au SNECMA 101E de 3500 kgp. Ce gain de poussée est obtenu par l'introduction d'un étage supplémentaire dans le compresseur et une augmentation des températures d'entrée de turbine. Enfin, le nouveau fuselage respecte la loi des aires ce qui lui confère la fameuse "taille de guêpe".

la suite : 

http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/etend4p/histoire.htm


A ces cinq avions de présérie vient s'ajouter le prototype de la version de reconnaissance photographique, l'Etendard IVP n°07 (commandé en septembre 1959 par contrat n°4148/59). Cet appareil est dépourvu d'armement mais son nez abrite cinq chambres photographiques OMERA. C'est lui aussi qui sert au développement du système de ravitaillement en vol. Plus tard, cet avion sera mis au standard de la série et utilisé au sein de la flottille 16F à Landivisiau.

SUPER ETENDARD


Le Dassault Super-Étendard est un avion d'attaque et de chasse français construit par Dassault, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Successeur de l'Étendard IV, il a été produit à 85 exemplaires mis en service par la Marine nationale française et l'Argentine.

La version initiale du Super-Étendard est parfois désignée de façon abrégée SUE (pour SUper-Étendard), tandis que la version modernisée apparue à la fin des années 1980 est désignée SEM (pour Super-Étendard modernisé).


Les premières missions de guerre des Super-Étendard français furent conduites au-dessus du Liban dans le cadre de l'opération Olifant au début des années 1980. Ainsi, le 22 septembre 1983 ils attaquèrent avec succès des batteries d'artillerie de l'armée syrienne qui avaient tiré sur les positions du contingent français, tandis que le 17 novembre de la même année ils effectuèrent, lors de l'opération Brochet, un raid contre un camp terroriste près de Baalbeck en représailles à l'attentat du Drakkar à Beyrouth.

Les Super-Étendard modernisés (SEM) participèrent ultérieurement à des frappes aériennes lors des guerres de Bosnie-Herzégovine, opérations Balbuzard du début 1993 et puis en 1994, 1995, 1996 sur les porte-avions Clemenceau et Foch, puis durant la guerre du Kosovo dans le cadre de l’opération Trident II à partir du 26 janvier 1999, ils participent aux frappes de l’OTAN. 

Quatre cent quinze sorties de combat sont effectuées par les Super-Étendard pour 202 missions et 127 attaques. 85 objectifs ont été traités au Kosovo et en Serbie. Avec 9 % des moyens français engagés, la flottille 11F effectue33 % des sorties, délivre 39 % des munitions guidées, détruit 45 % des objectifs assignés à la France, avec un pourcentage de coup au but de 73 %, soit le meilleur de l’alliance. 

La flottille 11F des Super-Étendard se verra décerner la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures....


15 août 2016

Aéronautique Navale aéronavale ANAMAN aéronef Cartophilie Rochefort Charente Maritime Jaguar Zephyr Frégate

Les aéronefs de l'Aéronautique navale  JAGUAR ZEPHYR FREGATE

SEPECAT JAGUAR M

Issu du programme franco-anglais ECAT (avions d'Ecole de Combat et d'Appui Tactique) leJaguar intéressa, dès le milieu des années soixante, l'Etat-major de la Marine française. En effet pour équiper ses porte-avions d'avion d'attaque efficacement, elle recherchait un avion pouvant épauler les Etendard IV dans ce rôle. Un programme de 50 appareils fut étudié.

Prévu pour une entrée en service des avions de série vers 1975, un programme d'essai fut mené à partir de la 5ème cellule de Jaguar sortant des chaînes de construction SEPECAT. Les principalesmodifications portèrent sur le train d'atterrissage et sur les dispositifs hypersustentateurs, l'angle de braquage des volets étant accentué afin de permettre une vitesse d'approche plus basse et la présence d'une crosse d'appontage, plus importante que la crosse d'arrêt d'urgence montée sur les Jaguar terrestres. A la différence du Jaguar A, le M05 était doté d'un siège éjectable Martin Baker Mk 9 en lieu et place du MB Mk4 des avions de série A français. Le nez du Jaguar marine était doté d'un télémètre laser TAV-38 qui ne sera retenu pour les Jaguar A à partir du n°85 seulement. Ce système a une porté de 10 km environ et permet d'estimer la distance avion-objectif mais ne permet pas le guidage des bombes guidés laser, charge qui revient à un Pod ATLIS en pylône ventral.

Le premier vol du Jaguar M05, immatriculé F-ZWRJ, fut effectué à Melun-Villaroche par Jacques Jesberger, pilote d'essai de la firme Breguet le 14 novembre 1969




Des problèmes de stabilité conduisirent à l'installation en 1970 de quilles ventrales. Le 20 avril 1970, l'avion effectua ses premiers essais d'appontages sur piste ASSP à Bedford au Royaume-Uni avec succès. Le 8 juillet suivant, il effectua son premier touch and go sur le porte-avions Clemenceau au large de Lorient. Une douzaine de cycles furent menés du 8 au 13 avant que le premier catapultage réel soit effectué le 10 par LV Daniel Pierre. Les essais furent menés par Jesberger, Pierre et le CC Yves Goupil. Après un nouveau stage à Bedford, une deuxième campagne à la mer fut menée du 20 au 27 octobre 1971 toujours sur le Clemenceau. Une insuffisance de poussée des réacteurs Adour Mk 101 se révélait au fur et à mesure des essais.

La Marine commença à reprocher à cet avion, certes tout à fait performant, son coût et son inaptitude aux manouvres d'appontage en monoréacteur. En janvier 1973 le Jaguar M est annulé. L'avion est livré à l'Armée de l'Air ou il participe aux essais de ses congénères A et E, notamment en ce qui concerne les essais de vrilles. Son dernier vol est effectué au mains de Jesberger le 12 décembre 1975. La cellule est confié à l'Ecole des Mécaniciens de l'Armée de l'Air de Rochefort puis il est confié au Musée de l'Aéronautique Navale de la Base de Rochefort où il est abrité depuis.

ZEPHYR

Le Fouga CM-175 Zéphyr est un avion d'entraînement militaire ayant servi dans l'aéronavale française de 1959 à 1994. Il fut développé à partir du Fouga CM-170 Magister.
En 1953 l'état major de la Marine nationale fit savoir qu'il recherchait un avion d'entraînement apte à pouvoir former les futurs pilotes de jets. En effet celle-ci venait d'acquérir ses premiers avions à réaction, les Aquilon et ne pouvait plus faire reposer la formation de ses pilotes sur les seuls North American SNJ, des avions désormais obsolètes. Elle envisagea donc de se tourner vers les États-Unis afin d'y acquérir un tel appareil.

À la même époque la société Fouga proposa de développer une version spécifique de son CM-170 Magisterdestiné spécifiquement à la marine. Celui-ci fut d'ailleurs tout d'abord nommé CM-170M Esquif. Par rapport à son « grand frère » terrestre il se distinguait par des attributs typiquement marins, comme la crosse d'appontage, l'élingue, ou encore le train d'atterrissage renforcé.



Les Fouga CM-175 Zéphyr furent également employés pour la formation avancée des pilotes destinés à voler sur l'avion de lutte ASM Breguet Alizé. Par la suite ils formèrent les futurs pilotes d'Étendard IV-P et de Super-Étendard. Les Zéphyr volèrent durant leur carrière à partir des trois porte-avions français6 : l'Arromanches, le Clemenceau et le Foch.

Les Fouga CM-175 Zéphyr furent finalement retirés du service actif le 25 novembre 1994. Dès lors la formation des jeunes pilotes de l'aéronavale fut confié à l'US Navy et à ses McDonnell Douglas T-45 Goshawk. Au cours de leur carrière la plupart des Zéphyr eurent également à remplir des missions de liaisons rapides et de transport de personnalités, à l'instar des MS-760 Paris.


NORD 262

Le Nord N262 est un avion de transport biturbopropulsé court et moyen-courrier français, développé au début des années 1960 à partir du Max-Holste MH.250 Super Broussard. Il est également utilisé comme avion militaire (transport, formation des équipages, surveillance maritime), notamment dans la Marine nationale, qui le retira finalement du service le 25 février 2009.

Dans l'Aviation navale, le N262E est désigné par la lettre « Y ».




Douze ex-Nord 262A de l'aéronautique navale ont été transformés en Nord 262E, pour assurer des missions de surveillance maritime et l'entraînement des jeunes pilotes et mécaniciens de bord.



L'aéronautique navale a acquis 15 Nord 262A, un 262C et 4 machines de seconde main. Les derniers en service furent des Nord 262E. Cette version lui confère des équipements opérationnels tels radar, table de navigation, émetteur-récepteur HF/BLU lui permettant ainsi une participation active aux missions opérationnelles de l'Aéronautique navale telles la surveillance maritime et les concours aux bâtiments de la Marine nationale. En cas de besoin, il peut également assurer des missions de transport de personnel ou de matériel; cette polyvalence à été, une fois de plus, vérifiée lors des évènements qui ont touché cruellement le pays en début d' année 2000 : le naufrage du pétrolier Erika et les intempéries.

En 2006, ils sont utilisés au sein de la flottille 24F à Lann-Bihoué (surveillance maritime), de l'escadrille 56S à Nîmes Garons (navalisation des pilotes de patrouille maritime et formation des mécaniciens de bord), et de la flottille 28F à Hyères (surveillance maritime et mûrissement des jeunes pilotes).

Mais alors que la demande pour les missions de surveillance maritime augmente sans cesse (surveillance des pêches, pollution, immigration illégale, lutte anti-drogue, assistance aux personnes,...), on assiste à Nîmes-Garons à une déflation du parc de Nord 262E. Il y avait en avril 2008 huit avions en dotation à la flottille 28F, des avions en bon état sont immobilisés, car ils ont épuisé leur potentiel avant révision générale.

Brest 2016 Les Toiles de Mer Finistère Fêtes maritime bateau toile peinture Bretagne

Brest 2016  Les Toiles de Mer 

fête maritime

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Depuis Brest 1992, date du premier rassemblement maritime international, une tradition perdure : la création des Toiles de Mer. Chaque équipage de bateau invité à Brest depuis la fête maritime de 1992 a la possibilité de réaliser sa propre toile de mer. A l'origine, une simple planche de bois, (de l'iroko de 90 cm sur 30 cm et 2,5 cm d'épaisseur ) aux dimensions calibrées, que les marins ont peinte, sculptée, gravée ornée en toute liberté...



 Les toiles de mer (c) JM Bergougniou




Que trouve t-on sur ces toiles de mer ? 
Chaque équipage fait passer un message à travers ses toiles : un paysage, un portrait, un visage, une sirène, un lieu typique, de l'humour, un signe religieux, un poème...mais toutes mettent en valeur le bateau et son port d'attache.
La ville de Brest pour l'édition 2016 a édité une série de 14 cartes postales et 4 marque-pages 

Les Cartes Postales




















Les Marque-Pages







Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

Les toiles de mer (c) JM Bergougniou

14 août 2016

aéronautique navale aéronef ANAMAN Rochefort Musée Dewoitine 520 STAMPE SV4 M.S.733 51S 1FC 2AC

Aéronautique navale Dewoitine 520 STAMPE SV4 M.S.733 


DEWOITINE D.520

Le Dewoitine D.520 est un avion de chasse français de la Seconde Guerre mondiale, réputé de nos jours comme le meilleur que la France ait pu aligner contre l'Allemagne lors de la bataille de France.



L'escadrille de chasse no 1, de l'aéronavale, en reçut quelques-uns. Lors de l'Opération Torch, les Dewoitine de l'Aéronavale de la base aéronavale de Port-Lyautey se mesurèrent aux avions de l'US Navy.

Le Dewoitine D.520 est cependant crédité de 147 victoires (108 confirmées et 39 probables) en combat aérien contre la Luftwaffe et la Regia Aeronautica, pour 54 avions (D.520) perdus.

En 1941, les Dewoitine de l'Armée de l'Air (G.C III/6, II/ et de l'Aéronavale (Escadrille 1.A.C) participèrent à la Campagne de Syrie.


Le 8 novembre 1942, les Dewoitine du G.C III/3 de l'Armée de l'Air et de la Flottille 1.F de l'Aéronavale combattirent lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (« Opération Torch »). Le G.C. III/3, basé à Tafraoui, abattit 9 avions américains pour la perte de 7 des siens.


STAMPE SV4


Le Stampe SV-4 est un biplan conçu pour l'entraînement au pilotage qui fut plus tard utilisé pour la voltige aérienne. Les lettres « SV » de son nom viennent des ingénieurs belges Stampe et Vertongen, concepteurs de cet avion.

Ce très célèbre appareil d’école et d’acrobatie est issu du souhait de Jean Stampe (ingénieur belge) de construire un biplan d'entraînement comportant un accès aisé vers le siège avant, le cahier des charges du S-IV s'inspirant énormément du De Havilland DH-82.

Le S-IV réalisa son premier vol le 17 mai 1933 piloté par Jean Stampe. Les 6 premiers S-IV furent utilisés au sein de l'école de pilotage Stampe et Vertongen. La production cessa en 1935 puis reprit en 1937 afin de construire deux nouvelles machines possédant des ailerons et une queue modifiée quand Eisa Leysen commanda un appareil de voltige léger supérieur au De Havilland « Tiger Moth » et au Bùcker « Jungmann », le SV-4 était né.


M.S. 733 ALCYON

Le Morane-Saulnier MS.733 Alcyon est un avion d'entraînement français militaire (l'École de l'air de Salon de Provence), comme civil (SFA de Saint-Yan, Air France l'ont utilisé pour la formation ou le perfectionnement des pilotes de ligne).

Mais il a aussi été un avion militaire utilisé en Algérie comme avion anti-guérilla. Il était alors armé de mitrailleuses, de paniers lance-roquettes et de bombes anti-personnelles.

Le premier MS.733 prit son envol le 16 avril 1951.


L'armée de l'air en commanda 200 dont 40 pour l'Aéronavale (la première escadrille qui perçut des Morane 733 fut la 51S).

Quarante Morane 733 pour l'Aéronautique navale (1957-1975)

  • Escadrilles 3.S (1961-1967) 
  • Escadrille 10.S (1963-1973) 
  • Escadrille 11.S (1962-1964) 
  • La première : l'escadrille 51.S (1957-1961) 
  • Section Liaison du Maroc (SLM) (1961) 
  • Section des Vols Sportifs (SVS) (1967-1974) 
Sources :

http://avions-de-la-guerre-d-algerie.over-blog.com/article-stampe-et-vertongen-sv-4-79551434.html

http://www.ffaa.net/aircraft/alcyon/alcyon_fr.htm

Sous marin-Vendémiaire Cherbourg La Hague Cotentin

Coulé en 1912, le sous-marin Vendémiaire retrouvé au large de la Hague

Nous avons déjà eu l'occasion de parler dans Envelopmer du sous-marin Vendémiaire coulé au large du Cotentin en 1912

http://envelopmer.blogspot.fr/2014/11/le-sous-marin-vendemiaire-naufrage-la.html

Une équipe de plongeurs monchois a retrouvé l'épave jusqu'ici nous localisée.


ACCUEIL / NORMANDIE / CHERBOURG-EN-COTENTIN /



  • Le Vendémiaire a sombré au large de la Hague en juin 1912, pendant un exercice, avec 24 personnes à bord. Il n'y a eu aucun survivant. | Archivesrnal

Une équipe de plongeurs d'Omonville-la-Rogue à la pointe du Cotentin, non loin de Cherbourg, vient de découvrir l'épave du Vendémiaire. Le sous-marin a été coulé le 8 juin 1912 avec 24 hommes à son bord lors d'un exercice militaire. Il gît au large de la pointe Ouest du Cotentin depuis 104 ans.


A la suite du drame vécu le 8 juin 1912 dans le Raz Blanchard, à la pointe de la Hague dans la Manche, la localisation exacte du sous-marin coulé, le Vendémiaire, n'était pas connue. L'expédition de quatre plongeurs d'Omonville-la-Rogue pour retrouver l'épave vient de mettre un terme à cela : la plongée a porté ses fruits, mardi dernier


Il s'agit bien du sous-marin coulé accidentellement par le cuirassé Saint-Louis, le 8 juin 1912, au large de la Hague, confirme Matthias Dufour, un des quatre plongeurs chasseurs d'épaves. Ces derniers viennent de partager sur les réseaux sociaux une vidéo de leur découverte :
blob:http://www.dailymotion.com/d5d407ca-83df-491f-9a01-a7e2fe6fffe0

Une expédition pour retrouver ce sous-marin cherbourgeois devait avoir lieu l'année dernièr, mais les plongeurs d'Omonville-la-Rogue ont été finalement les premiers à mettre la main dessus.
http://en
velopmer.blogspot.fr/2014/11/le-sous-marin-vendemiaire-naufrage-la.html


https://fr.wikipedia.org/wiki/Vend%C3%A9miaire_(Q59)

Toulon se met au timbre à date TRODAT code REGATE La Poste Liberté Brunet Var

Toulon se met au timbre à date TRODAT



carte postale éditée par la Poste du VAR Direction de l'enseigne 2008



Depuis quelques temps pour les envois en provenance de Toulon, les timbres sont annulés par un cachet TRODAT et non plus par le timbre à date manuel rond. 
Il semblerait qu'il y ait plusieurs modèles, encadrés ou sans cadre, avec la mention LA POSTE ou sans mention, avec le code 



Le numéro "839820" est le Code REGATE
REGATE : Référentiel d'Entreprise pour la Gestion et l'Affectation des Entités



A l’origine, Trodat n’était pas la raison sociale mais une simple marque de 
produit. C’est dans les années 1940 que le timbre à date en matière plastique ‘Trodat’ a été mis sur le marché. ‘Tro’ est la troncation de Trolitul, une matière plastique utilisée pour la production de timbres, et ‘dat’ est l’abréviation de timbre à date.
Absence du nom de l'opérateur et du code REGATE pour le bureau TOULON BRUNET


En 1960, la marque Trodat a été déposée au niveau international et c’est au cours des années 1960 que Trodat est devenu la raison sociale du fabriquant de tampons. 



Le choix du nom de Trodat en tant que raison sociale s’explique par le fait qu’il est facile à prononcer dans beaucoup de langues du monde. Avec un pourcentage à l’export de 98 pour cent et des clients dans 150 pays, cela pèse plus que jamais.



De multiples textes juridiques prévoient que « le cachet de la poste fait foi ». Ainsi, de nombreuses procédures commerciales, administratives ou judiciaires sont conditionnées par le caractère probant associé au cachet postal et impliquent qu’il comporte certaines informations nécessaires au règlement d’éventuels litiges.

Or, en France, aucune disposition juridique n’impose aux prestataires de services postaux l’obligation d’apposer un cachet postal sur les plis qu’ils acheminent. De même, aucun texte ne définit la notion de « cachet de la poste », ni ne précise les mentions qu’il doit comporter pour apporter une sécurité juridique suffisante.

Dans ce contexte, il apparaît indispensable de sécuriser, d’un point de vue juridique, la notion de cachet postal en rendant obligatoire son apposition par les prestataires postaux obligatoire et en encadrant son contenu afin de :

- pérenniser l’apposition d’un cachet sur les envois postaux, garantissant ainsi l’effectivité des dispositions qui y font référence et la sécurité juridique des utilisateurs ;
- reconnaître, dans un contexte d’ouverture du marché postal à la concurrence, la même valeur juridique au cachet postal de tous les opérateurs postaux.


Verso carte postale éditée par la Poste du VAR Direction de l'enseigne 2008


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...