12 février 2016

Humour dans le carré par Donec : Guillaumet

GUILLAUMET


Bonjour à tous,

Nous avons tous lu « Terre des hommes » de Saint Exupéry et l’exploit de Guillaumet dans les Andes : - « Ce que j’ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait. »

Pourtant on ignore souvent la fin d’un tel homme.

Henri Guillaumet et Maurice Reine autre pilote de légende, le 27 novembre 1940, doivent assurer sur le Farman F2334 « Le Verrier » un vol spécial vers le Liban afin d’y transporter le haut commissaire Jean Chiappe.



A cette époque les anglais et les italiens se battent comme des chiffonniers au dessus de la Méditerranée.

Ils se rendent aux bureaux marseillais d’Air France. Ils y rencontrent l’équipage du Laté 522 « Ville de Saint Pierre » arrivé la veille qui leur dit avoir contourné un violent engagement entre Sicile et Tunisie. Le « héros de Andes » propose au chef d’escale de suivre en sens inverse la route prise par le « Ville de St Pierre »

Il essuie un refus sans appel digne d’un fonctionnaire qui risque sa vie dans son bureau de première ligne.



A 10h17 Le Farman décolle et à 12h05 les stations d’écoute de Tunisie captent le message : « Sommes mitraillés. feu. SOS ! ». On ne retrouvera du grand avion que des objets méconnaissables.

Inutile de dire que Vichy ne manqua pas de se fendre d’un communiqué accusant l’aviation anglaise. Pourtant un radio à surpris une conversation entre pilotes Italiens :

- « Touché par la DCA je rentre ! » dit l’un

- « Munitions épuisées, je rentre à Cagliari ! » et un troisième

« Abattu un gros appareil inconnu ».

A la semaine prochaine

Donec

Merci au « Fana de l’aviation » qui m’a fourni l’anecdote


Maitre chargé : dans la Marine cet officier marinier est chargé de gérer les stocks de pièces détachées. Craignant d’être à cours de matériel, il ne manque jamais de constituer dans sa cave ou son garage un stock indispensable à la bonne marche de son service

11 février 2016

ARROMANCHES-2 FASM LAMOTTE PICQUET

ARROMANCHES-2 
FASM LAMOTTE PICQUET





PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE CMA
De FASM La Motte-Picquet | 5 février 2016 |


Le service commissariat rassemble deux secteurs : les vivres et l’administration, indispensables au bon déroulement des opérations du bâtiment. Le service est placé sous la responsabilité d’un commissaire de la marine. La mission du service est de permettre à l’équipage et au bâtiment de naviguer loin et longtemps dans les meilleures conditions possibles.

Le secteur vivres …

… se divise en trois corps de métiers complémentaires qui forment une « chaîne » depuis la commande jusqu’au service à table, en passant par la préparation.
Au quotidien, c’est 230 estomacs aux abois, gosiers asséchés et palais à affiner qu’il faut sustenter.

– La cambuse en est le 1er maillon car c’est là que sont réceptionnées et préparées les commandes, sur la base des menus élaborés par les trois commis. Leur objectif ? Un stock de vivres le plus adapté possible à l’activité future du bâtiment et une tenue irréprochable de la comptabilité financière.

– La cuisine ensuite s’attèle à la préparation des 500 repas servis dans la journée. L’équipe au nombre de 5 se doit d’allier les plats variés avec les impératifs diététiques qu’ils sont tenus de respecter. Et, parce qu’il reste l’élément favori de notre alimentation, le pain est produit à bord : chaque nuit, ce sont 150 baguettes enfarinées qui sortent du four.

– Enfin, l’envoi des plats dans les différents carrés est assuré par les 9 maîtres d’hôtel du bord. Le repas permettant une coupure dans la journée de travail, la rigueur et la discrétion sont indissociables d’un service de qualité. De surcroît, une présence et un entretien permanent sont nécessaire afin que le carré demeure un lieu de convivialité au fil de la mission.


Quelques chiffres…

Pendant la dernière mission ont été consommés :

  • 12 650 bouteilles d’eau ;
  • 5600 kg de viandes et poissons ;
  • 5600 kg de légumes et féculents ;
  • 8250 baguettes de pain ;
  • 2750 kg de fruits ;

ou encore 13 750 yaourts.
Le secteur administration …

… est quant à lui composé de 4 bureaux dont les activités s’articulent autour de la gestion des finances, du matériel et du personnel. Ils ont également un rôle de conseil envers l’équipage et le commandement pour toutes les questions d’ordre administratives.

– Le Bureau de Gestion Centralisée a pour principale fonction la fourniture des pièces de rechange pour l’entretien de l’ensemble du bâtiment. Le Service de Soutien de la Flotte (à terre) nous approvisionne en pièces de rechange puis, le BGC les mets à disposition du bord et en assure le suivi.

– Le Bureau de Comptabilité Matériel assure en complément la fourniture des divers équipements « consommables » du bord, comme les produits d’entretien ou de bureautique, etc. Il a également à sa charge la gestion financière des crédits matériels. Il peut approvisionner le matériel depuis la base de soutien à terre, ou, si l’article est introuvable dans la Marine, de l’acheter dans le secteur civil.

Lors de la dernière mission ont été consommés :
200 ramettes de papier
100 bidons de javel
60 piles LR3
4500 rouleaux de papier-toilette.

– Le trésorier tiens la comptabilité de la majorité des fonds à bord de la frégate. Il tient la comptabilité de la trésorerie en opération, délivre les devises à l’équipage en escale et paie les fournisseurs étrangers.

Lors de notre escale à Bahreïn, ce sont 43 000 dinars de Bahreïn qui ont été confiés au trésorier à la fois pour le paiement des factures du bateau et pour distribuer aux marins au titre de leur solde. Avez-vous une idée de ce que cela représente chez nous? La réponse : 107 500 euros !

– Au niveau du personnel, la gestion revient au Bureau Administratif des Ressources Humaines. Il gère la solde, c’est à dire les primes et les indemnités qui varient en fonction de la position du bâtiment. Le BARH s’occupe également de la carrière qui comprend la notation et la candidature aux différents stages offerts par la Marine. Enfin il est responsable du traitement des situations individuelles (mariage, mobilité professionnelle …).

– Le secrétariat commandant assure pour sa part du suivi du personnel officier, et s’occupe à plus large échelle des habilitations de l’ensemble de l’équipage. C’est lui qui tient à jour la documentation de l’état major : ordres divers et documentation des chefs de services. Enfin, le secrétariat est garant d’une bonne circulation de l’information de part et d’autre de la hiérarchie, et veille au respect des règles de protection du secret.

09 février 2016

Marcophilie navale la gazette de l'Aéro n° 122

Gazette N° 122 Section Aéronautique Navale 
 de Février 2016


Chers amis j’ai expédié le 19 novembre 2015 un colis pour les Flottilles du CDG, j’ai été informé que le colis est parvenu à destination mi décembre. Depuis j’attendais patiemment le retour des enveloppes et ENFIN j’ai reçu ce jour 30 janvier 2016 une partie de mes enveloppes « OUF ».

Vous avez certainement constaté que nous avons conservé le même dessin que pour la première mission ARROMANCHES, la seule modification vient de la date « 15-2 »































Pour la Flottille 11 F, enveloppe imprimée du Charles de Gaulle le tampon de la 
mission se trouve au verso. Un grand merci à l’Agent Postal du CDG qui a tamponné toutes nos enveloppes avec le tampon de la mission






L’Officier Traditions de la 4 F a souhaité un deuxième tampon (la réponse est toujours OUI). Le tampon est parti par courrier pour le CDG, il a été réceptionné par l’O.T., attendons maintenant le retour de nos enveloppes.




Dans le même temps un tampon est parti pour la Provence, même chose que pour la 4 F, attendons le retour de nos enveloppes.
N’ayant pas eu une touche pour mon remplacement à la Présidence de la Section, j’ai informé par courrier notre Président Claude ARATA que théoriquement je quitte la Présidence au cours du Congrès de Toulon. Etant donné les affaires en cours ou lancées si j’ai l’autorisation je m’occuperai des affaires lancées avant le Congrès.

Tous les adhérents n’iront pas au Congrès de Toulon. Je me permets d’informer tous les Amoureux de l’Aéronautique Navale que les 20, 21 et 22 MAI une TRES TRES TRES GRANDE Manifestation Aéronautique Navale se tiendra à Rochefort. Cette manifestation sera concoctée par nos amis de la Section « Atlantique/ Sur-Ouest ». J’ai indiqué à notre ami René PAULIAT, qu’à cette date j’étais indisponible, que je ne pouvais pas me déplacer et que je faisais totalement confiance à la Section A/S/O pour mémoriser cette grande manifestation.











Je m’absente de Brest du 15 au 29 février, mais avant mon départ de nombreux dessins (9) sont soit chez notre imprimeur de tampons ou soit à notre bureau de dessin.


O. LAUDRIN

08 février 2016

Discovery et Gipsy Moth premier vol sur les Kerguelen

Discovery  et Gipsy Moth premier vol sur les Kerguelen 
Pierre-André Cousin

Suite à différentes remarques, cet article a été modifié le 15/02/2016
De Haviland Gipsy Moth VH-ULD

Lors d'une visite chez mon voisin, Pierre-André Cousin, en avril 2015, nous avions évoqué le premier survol de Kerguelen et la réalisation de ce bloc comportant 2 timbres. 


Lors de l'expédition  BANZARE un hydravion de l'expédition immatriculé VH-ULD est embarqué sur le Discovery. Mis en caisse, la priorité de l'expédition est de survoler l'antarctique. Ce n'est qu'au retour qu'il survolera KERGUELEN en 1930. 
De type D.H 60G, armé en hydravion (seaplane) il sera le premier avion a survolé l'Antarctique et Kerguelen.

Le Discovery II
mise à l'eau du Gipsy Moth depuis le pont du Discovery. Campbell est à droite, Douglas à gauche

L’expédition BANZARE, pour British Australian (and) New Zealand Antarctic Research Expedition, est une expédition en Antarctique financée par le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Elle fut menée entre 1929 et 1931 par Douglas Mawson dans le cadre de recherches scientifiques




L'expédition cartographie une partie de la côte de l'Antarctique et découvrit la terre de Mac Robertson et la terre de la Princesse-Élisabeth, qui seront plus tard intégrés au Territoire antarctique australien.






















Menées sur deux étés, les expéditions ont été financées par les trois gouvernements et des bailleurs privés, dont l'homme d'affaires de Melbourne MacPherson Robertson. Le gouvernement britannique a donné le navire qui avait été utilisé par Robert Scott sur sa première incursion en Antarctique
Mawson à bord du Discovery
Venant d'Afrique du sud, l'expédition visitera Crozet, Kerguelen et Heard avant de se diriger vers l'Antarctique qui est la priorité de l'expédition. Il n'y a pas eu de vol du Gipsy Moth. Comme dit précédemment la priorité est l'Antarctique. Dans des conditions de mer difficiles un premier vol de reconnaissance se déroule le 5 janvier 1930. Le 12 janvier, Mawson prendra possession de cette nouvelle terre au nom de l'Australie.

Exploration et revendication territoriale

"The expedition visited the remote Crozet and Kerguelen Islands in the southern Indian Ocean, as well as Heard Island before proceeding south to Antarctica. 
"Weather and ice conditions were difficult but finally on the last day of 1929 the Gypsy Moth piloted by Flight Lieutenant Stuart Campbell was able to scout ahead and reported impenetrable pack ice for 40 miles (approximately 64 kilometres) to the south with possible land beyond that. To the west the pack was navigable. On 5 January 1930 Mawson flew with Campbell and 40 miles to the south could discern a high rocky land which was named Mac-Robertson Land after the expeditions principal private sponsor. On 12 January Mawson was able to get ashore on a small island and make the territorial claim that Canberra was by now demanding. For the politicians scientific research came second to this."

 http://www.samemory.sa.gov.au/site/page.cfm?u=960&c=7129




Le de Havilland DH.60 Moth est un avion biplace britannique des années 1920. Ses différentes variantes furent principalement utilisées en tant qu'avions-école ou avions de tourisme.
vols sur Kerguelen selon les archives nationales australiennes


Le Gipsy Moth survolera Port Jeanne d'Arc, la Passe Royale, la baie de l'Observatoire


http://trove.nla.gov.au/list?id=19252


  • * 18/2/1930 – went up in VH-ULD with F/0 Campbell. Test M/C and Engine OK. Jeanne D’Arc, Kerguelen Island. Sea level temp 47 degrees F
  • * 18/2/1930 – took up Mr Fletcher VH-ULD. Royal Sound, Kerguelen Island. Height 3500’. Visibility poor. [Mr Harold Fletcher wrote that they taxied down the main arm into a wind swept sea and bobbed about 'like a cork' waiting for a good opportunity to take off heading into the wind. "Doug gave her full throttle and she hit one or two waves and bounced in the air...Doug held her there and away we went..."].
  • * 19/2/1930 – went up in VH-ULD with F/0 Campbell. Murray Is. Island Harbour. Observatory Bay. Photography Height 1500’. Visibility very good. Sea level temp 48 degrees F. M/C and Engine OK.
 http://192.102.239.158/list?id=17913

Mawson à bord du Gipsy Moth
Membres de l'expédition 

  • Douglas Mawson (Australie) – chef de l'expédition
  • Professor T Harvey Johnston – Biologiste
  • Dr W Ingram – Médecin
  • Harold Fletcher –zoologiste
  • R.C Simmers – Météorologue
  • Robert A Falla (Nouvelle Zélande) – Ornithologue
  • A Howard (Australie) – Hydrologue
  • ‘Stu’ Campbell – Aviateur
  • Eric Douglas – Aviateur
  • RG Simmers (Nouvelle Zélande)) – Météorologiste
  • JWS Marr – Hydrologue et spécialiste du plancton
  • Frank Hurley (Australie) – Photographe and cinématographe
  • Morton Moyes (Australie) – Cartographe


Etat-Major du Discovery

  • Captain John King Davis (Irlande) – Capitaine et Second de l'expédition 
  • KN Mackenzie – second capitaine
  • WR Colbeck – premier lieutenant
  • JB Child – second lieutenant
  • WJ Griggs – Chef mécanicien
  • AJ Williams – officier radio


Pierre-André Cousin 


Étudiant en architecture au milieu des années 1970, il ne peut exercer ce métier pour des raisons de santé ; il est néanmoins diplômé par le gouvernement de l'École d'architecture de Nancy en 1984. Il se tourne vers la communication et la publicité dans une agence de Rennes.




Au début des années 1980, il réalise deux affiches pour le Bol d'or de 1981 et le Festival du cinéma américain de Deauville de 1983 et 19841. Avec son épouse, ils se mettent à leur compte en 1985 et débutent en sous-traitant la finition des projets d'agences avant de devenir graphistes au servir de la communication d'entreprises.


Suite à l'illustration du livre le Grand Livre des phares au début des années 2000, le Service national des timbres-poste et de la philatélie lui confie la réalisation de timbres-poste sur le phare de Ouistreham, émis le 2 novembre 2004, puis sur Berlin en 2005.



Pierre-André Cousin est nommé Peintre officiel de l'Air en 2009, domaine pour lequel il a réalisé des affiches, dessins d'illustrations et timbres-poste. Il crée ainsi en 2008 le logotype et la livrée des appareils de la patrouille Breitling et le timbre de la patrouille de France.





Sources:

http://www.dhtcollections.com/browse/BANZARE1929-1931

DiscoveryMawson_449_0_144_na.html


http://www.dhtcollections.com/browse/Discovery_443_0_832_na.html


http://www.dhtcollections.com/

Les Palangriers aux TAAF

Les Palangriers aux TAAF




Quelques amis "pêcheurs" m'ont fait remarquer que les timbres des palangriers n'étaient guère visibles et lisibles. 
Alors voila pour leur faire plaisir, les sept timbres du carnet des TAAF

Chaque timbre a une faciale de 1,24 € qui correspond à la lettre ordinaire du tarif international. La valeur totale du carnet est de 8,68 €.
Timbre à date illustré premier jour de Port-aux-Français Kerguelen en date du 3-12-2015

Le total admissible de capture de légine fixé à l’article 1er est réparti en quota entre les armements autorisés à pêcher à la palangre dans les zones économiques exclusives de Kerguelen et de Crozet selon le tableau suivant :
Armements (Navire) Kerguelen (t) Crozet (t) 
Pêche Avenir (Saint-André) 
  • Kerguelen 623,39
  • Crozet 140,84
 SAPMER (Albius)
  • Kerguelen 700,01
  • Crozet103,20
 SAPMER (Croix du Sud)
  • Kerguelen705,44
  • Crozet 117,74
Cap Bourbon (Cap Horn 1)
  • Kerguelen 833,18
  • Crozet 140,88
Armements Réunionnais (Ile Bourbon)
  • Kerguelen 722,07
  • Crozet 100,02
COMATA (Ile de la Réunion)
  • Kerguelen 810,78
  • Crozet 116,78
Armas Pêche (Mascareignes III)
  • Kerguelen 755,12
  • Crozet 130,54
TOTAL (en tonnes) 5150 850

Art. 3 : Des licences de pêche sont accordées par décision à chaque navire autorisé. Elles fixent les quotas qui leur sont respectivement attribués.

07 février 2016

FREMM PROVENCE DLD

FREMM PROVENCE DLD

La frégate multimissions « Provence » a appareillé dimanche 15 novembre de Brest pour son premier déploiement lointain.
Réceptionnée par la Marine nationale le 12 juin dernier, la « Provence » a suivi depuis lors un cycle complet de préparation opérationnelle, en Atlantique d’abord en juin et juillet à l’occasion du stage de mise en condition opérationnelle (MECO), en Méditerranée ensuite en septembre et octobre pour une période d’entraînement à la lutte anti sous-marine.


V SPID 11197 23-1-2016  et  SPID Roissy 04-02-16


Ainsi, le dimanche 15 novembre, la « Provence » quittait son port base armé par un équipage de 140 marins, un hélicoptère Caïman de la flottille 33F et une embarcation ECUME de la force des fusiliers-marins et commandos pour une première phase d’activité opérationnelle en Atlantique. Le 6 décembre, elle embouquait Gibraltar, cap à l’Est, pour naviguer en Méditerranée, seconde étape d’un long déploiement vers l’Orient. Fin décembre, la « Provence » rejoindra le golfe Persique et intégrera le groupe aéronaval engagé dans l’opération Chammal de lutte contre l’organisation Daesh. Elle prendra alors place au sein des escorteurs du porte-avions, assurant notamment la protection anti sous-marine du « Charles de Gaulle ».


V SPID 11197 23-1-2016  et  SPID Roissy 04-02-16

Escales prévues :

Brest - Djibouti - Bahreïn - Doha -  Mascate - Visakhapatnam - Singapour - Kota Kinabalu - Mahé - Djibouti - Aqaba - Brest



http://rpdefense.over-blog.com/tag/dcns/

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/la-fremm-provence-rejoint-le-groupe-aeronaval

http://jdb.colsbleus.fr/fan/articles/9816

06 février 2016

La pêche aux TAAF

La pêche aux TAAF : les palangriers

siège des TAAF photo (c) JM Bergougniou
Deuxième espace marin de notre pays, les TAAF génèrent 2,3 millions de km2 de zones économiques exclusives. Qu’elle soit pratiquée à la palangre, à la senne ou au casier, la pêche dans les TAAF est encadrée par plusieurs dispositions législatives prévues par le Code rural et de la pêche maritime et par le décret 2009-1039 relatif aux conditions d’exercice de la pêche maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises et pris pour l’application de l’article 3 de la loi n° 66-400 du 18 juin 1966 modifiée sur l’exercice de la pêche maritime et l’exploitation des produits de la mer dans les TAAF. 


Port des galets photo (c) JM Bergougniou


En vertu de ces textes, la gestion de la pêcherie consiste à fixer les totaux admissibles de capture (quantité totale annuelle d’une espèce pêchée) et les quotas (quantité maximale de pêche autorisée attribuée à un navire), à définir les prescriptions techniques encadrant la pêche, à délivrer les licences et à prélever une redevance. 



Le Muséum National d’Histoire Naturelle apporte un précieux concours scientifique dans la prise de ces décisions. Dans les ZEE australes, l’exceptionnel plateau continental de Kerguelen (plus de 100 000 km²) confère à la France la position de leader mondial dans la pêche à la légine australe (Dissostichus eleginoides). Ce poisson, à forte valeur ajoutée, qui peut être pêché jusqu’à 2000 m de profondeur est très recherché sur le marché asiatique, pour sa chair ferme et grasse. Pour la collectivité des TAAF, l’ambition est d’exploiter ce poisson de manière durable, sans jamais fragiliser le stock et en prenant soin de ne pas perturber les écosystèmes austraux.

Mascareignes III photo (c) JM Bergougniou



Les six armements français regroupés en syndicat exploitent sept palangriers congélateurs pouvant capturer environ 5 100 tonnes de légine par an. Ils gèrent avec précaution cette pêche en collaboration avec le Museum national d’histoire naturelle, l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), gestionnaire de la ZEE, et les autorités françaises.

Cela comprend la lutte contre la pêche illégale, des campagnes scientifiques et exploratoires, des dispositions pour limiter les captures accessoires et de juvéniles, des mesures techniques pour supprimer les mortalités d’oiseaux, et la préservation des fonds grâce à des engins de pêche très peu agressifs.



Ile de la Réunion

Les armements : la Sapmer (aussi actionnaire d’Armas Pêche et des Armements réunionnais), exploitant quatre navires (Albius, Croix du Sud, Mascareignes III et Ile Bourbon) ; Cap Bourbon (exploitant le Cap Horn I) ; Comata Scapêche (navire Ile de la Réunion) ; et Pêche Avenir (le Saint-André).


palangres photo (c) JM Bergougniou
Leur système de palangre automatique consiste à mettre à l’eau un grand nombre d’hameçons sur une ligne mère déposée sur le fond.
La Scapêche dispose d’une flotte de 22 navires armés et de 250 marins et officiers, actifs dans 5 zones de pêche différentes et spécialisés dans la capture d’espèces variées de poissons.


Ile de la Réunion


Le palangrier congélateur de 55m Ile de la Réunion exploité par la Scapêche-COMATA est armé par 30 marins et officiers.

L’un des rares bateaux à être autorisé à pêcher lalégine australe, il effectue des marées de 2 à 3 mois au large des îles Kerguelen et Crozet.

La légine est congelée bord, au fur et à mesure de la pêche.

SAPMER

ces 4 palangriers-congélateurs, construits ou transformés par les chantiers Piriou de Concarneau, pêchent la légine et d’autres poissons vivant par grands fonds (–2 000 m) dans les zones économiques de Crozet et Kerguelen, sous autorisation de pêche délivrée par les Terres Australes et Antarctiques Françaises.

Croix du sud 1

Le Croix du Sud, premier palangrier acquis par SAPMER et un navire initialement construit en Norvège puis jumboïsé. Il est exploité depuis 1999 et a des petites spécificités qui lui sont propres : (autonomie, nombre d’équipage, longueur, fluide frigorigène, etc).



Croix du sud

Dans un an, la Sapmer va remplacer son vieux palangrier congélateur pêchant la légine dans les eaux de Kerguelen, le Croix du Sud, en affrétant le Cap Horn 1, actuel palangrier de Cap Bourbon (filiale de Le Garrec).




Cap Horn 1


Les 3 autres palangriers, Ile bourbon, Mascareignes III et Albius tous trois sisterships ont été construits en 2001 pour les 2 premiers et en 2002 pour le dernier.

Ces bateaux-usine sont tous les quatre aux normes de l’Union Européenne, ils pêchent et stockent une production répondant aux critères exigés par les marchés américain, asiatique et européen.
Mettant en œuvre des technologies sophistiquées, l’ensemble des palangriers du groupe garantit une pêche sélective dans les meilleures conditions de précision et de sécurité.

Ils assurent également à l’équipage un confort maximum, aussi bien dans les eaux des Quarantièmes rugissants que dans les eaux tropicales. Il dispose d’une autonomie de 80 jours (65 jours pour le Croix du Sud).
Chaque équipage est composé de 30 marins français (métropolitains et réunionnais) et étrangers (29 marins pour le Croix du sud).


Basés à La Réunion, ces 4 palangriers-congélateurs, construits ou transformés par les chantiers Piriou de Concarneau, pêchent la légine et d’autres poissons vivant par grands fonds (–2 000 m) dans les zones économiques de Crozet et Kerguelen, sous autorisation de pêche délivrée par les Terres Australes et Antarctiques Françaises.

Albius


Albius

Mascareignes III

Mascareignes III


Pêche Avenir

Le Saint-André



Le Saint-André


Armé par la société Pêche Avenir, le palangrier austral réunionnais "Saint-André" va devenir le premier navire français à opérer dans les eaux antarctiques. Dès le mois prochain, il effectuera une pêche exploratoire de 100 tonnes de légine.

La société dirigée par Laurent Virapoullé a obtenu un droit de pêche pour aller dans trois zones de recherche, couvertes par la glace en hiver, informe le site Le Marin.

Pour rappel, le Saint-André, un palangrier long de 56 mètres et acheté 12 millions d’euros en 2013, est depuis plusieurs années le seul navire français à pêcher en zone CCAMLR (Convention pour la conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique). Il était d’ailleurs le seul palangrier austral "classé glace", avant l’arrivée du Cap Kersaint chez Cap Bourbon.

COMATA SCAPECHE


Lorsque les marins de la société COMATA exploitant le Kerguelen de Trémarec ont fait leur première marée dans les mers australes, il y a près de 20 ans, ils étaient loin d'imaginer qu'ils écrivaient alors les premières lignes de l'histoire de la Scapêche.



Ile Bourbon

Aujourd'hui, la société COMATA, filiale de la Scapêche, est toujours présente dans les mers australes et antarctiques françaises. La Société Centrale des Armements des Mousquetaires à la pêche est le premier armateur français de pêche fraîche. "Maîtriser sa production de poissons et de produits de la mer" était le premier objectif poursuivi par le Groupement des Mousquetaires.


http://www.taaf.fr/IMG/pdf/lettre_des_taaf_03web.pdf

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...