17 avril 2015

Rennes - Frégate La Motte-Picquet : 25 ans de parrainage

Frégate La Motte-Picquet : 25 ans de parrainage



Depuis un quart de siècle, la Ville de Rennes parraine la frégate de la marine nationale La Motte-Picquet. Cet anniversaire vient d'être fêté à Saint-Malo, le temps d'une escale.



L'imposante silhouette grise de la frégate La Motte-Picquet, bâtiment de combat de la marine nationale, a fait escale à Saint-Malo, ce week-end, pour accueillir des Rennais, au premier rang desquels Nathalie Appéré, maire, accompagnée de Lénaïc Briéro, adjointe à l'éducation et aux politiques mémorielles.



Elle étaient venues célébrer, avec des élèves de l'école primaire Oscar-Leroux et leur enseignant, les vingt-cinq ans du parrainage qui unit la Ville et la frégate.

Dans son discours d'accueil, le capitaine de vaisseau Patrick Cazin, commandant du La Motte-Picquet a souligné « les liens étroits et indéfectibles noués année après année, malgré les changements de commandants et d'élus ». Et de souhaiter « un parrainage toujours plus actif et fort ».


La Motte Piquet (c) Richard Johnson

Une plaque rue de la Motte-Picquet

Nathalie Appéré a refait un peu d'histoire. « Il y a trente ans, le 11 février 1985 exactement, le conseil municipal de Rennes adoptait, à l'unanimité, un voeu en faveur de ce parrainage. Cet engagement se concrétisa le 2 décembre 1989, il y a maintenant un peu plus de vingt-cinq ans, dans les salons de notre hôtel de ville. Edmond Hervé et le capitaine de vaisseau Cuny signaient officiellement la charte de parrainage. »

Ainsi se créait un « lien indéfectible » entre Rennes et une frégate qui porte le nom « de l'un des plus illustres marins que notre pays ait connu et d'un des plus célèbres enfants que notre ville ait vu naître en 1720 : Toussaint Picquet de la Mothe, comte de La Motte-Picquet. « Je ne veux travailler que pour la gloire et le bien de l'État », écrivait-il. Il s'y dévoua lors de 34 campagnes, qui lui valurent des blessures et le titre de lieutenant général des armées navales. Au terme de cette vie d'aventures, il mourut en 1791, dans cette Bretagne qui lui était chère. Non pas à Rennes mais à Brest, votre port d'attache. »

Nathalie Appéré a salué l'action de Jeanine Huon, avant d'annoncer la pose d'une plaque prochainement, rue de La Motte-Picquet, à Rennes, et de réaffirmer l'engagagement de la Ville :« Je tiens à ce que ce parrainage demeure un lien vivant, empreint de fierté et de reconnaissance, comme doivent toujours l'être les liens entre la Nation et ses forces armées. »


Les membres de l'équipage sont soucieux de témoigner de leur engagement au service de la défense de la nation et de faire connaître la spécificité d'un cadre de vie professionnel où, à la mer, 230 personnes vivent et travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans un espace qui ne dépasse pas 139 m de long. Ils ont donc fait découvrir leur unité, tout au long de ces deux jours, aux Rennais de divers horizons qui avaient été conviés à bord.


Humour dans le carré par Donec la bataille de L'Authion avril 2015

Humour dans le carré par Donec 

la bataille de L'Authion 


Bonjour à tous,

Nous sommes le 12 avril 1945, dans le Massif de l’Authion, au pied de la redoute des trois communes. Il est 20h30. La troupe est immobilisée depuis le matin par des tirs nourris et précis. C’est alors que le lieutenant de vaisseau De Lamothe-Dreuzy excédé, démarre son char Stuart et s’élance seul. Il dépasse bientôt Plan Caval, s’arrête de temps en temps pour tirer. Il ne répond pas aux appels radio, gravit la pente et se plante devant la poterne…




Et voilà que la porte blindée s’ouvre, les 38 Allemands apparaissent agitant un drapeau blanc.

En redescendant Le capitaine de corvette Barberot l’interroge sur le motif de sa fugue.

De Lamothe-Dreuzy : « Mais je croyais que tu m’avais dit de tout prendre, le fort y compris »

Alors Barberot : « Je te nomme duc des trois-communes en Alpes Maritimes ».

A la semaine prochaine.

Donec

Bonus : la bataille de l’Authion vue par « Cols Bleus » 04-05-1985








16 avril 2015

Vu à Lorient l'OPV 45 KEDOUGOU

Vu à Lorient l'OPV 45 KEDOUGOU

OPV 45 KEDOUGOU photo (c) JM Bergougniou

Commandé il y a un an, l'OPV 45 Kedougou vient d'être livré par le chantier STX Lorient à ses clients Raidco et la marine sénégalaise. Il a été baptisé Kedougou, du nom d'une ville et d'une région sénégalaises. C'est la société lorientaise Raidco qui a capté la commande et qui en a confié la construction au site lanestérien STX.
OPV 45 KEDOUGOU photo (c) JM Bergougniou


Le patrouilleur mesure 45,8 mètres de long et 8,4 mètres de large. Il est destiné à la surveillance des côtes sénégalaises et à l'action de l'État en mer. Il sera en effet dévolu à des missions de surveillance des pêches, de lutte contre les trafics, les actes de piraterie tant dans les eaux territoriales sénégalaises que celles des pays limitrophes avec qui des conventions ont été passées.

Il peut embarquer jusqu'à 25 membres d'équipage. Le Kedougoua été mis à l'eau en septembre et est sorti du chantier de Lanester en février dernier.
Un contexte difficile pour STX Lanester

Une livraison qui s'inscrit dans un contexte difficile pour STX Lanester. STX France en effet, dont le site principal est à Saint-Nazaire, a engagé une suppression de 47 emplois sur 97 à Lanester.


OPV 45 KEDOUGOU photo (c) JM Bergougniou


Mardi, lors d'un comité d'entreprise, ultime étape du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) chez STX, une trentaine de personnes ont manifesté à la porte du site lanestérien. À l'issue de la réunion, la délégation CGT a refusé en bloc la mise en oeuvre du PSE proposé par la direction, représentée par Laurent Castaing, directeur général de STX France.

15 avril 2015

l’hommage du Dumont d’Urville à Paul-Emile Victor

l’hommage du Dumont d’Urville à Paul-Emile Victor








Il y a 20 ans, le corps de Paul-Emile Victor était immergé dans l’océan Pacifique depuis le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, alors affecté en Polynésie française.





 Sur l’initiative de M. Jean-Claude Lacaille, un ancien ami de Paul-Emile Victor, et de Mme Daphné Victor, fille de l’explorateur, un projet de commémoration était organisé à l’occasion du 20e anniversaire de sa disparition le 14 avril 2015 à bord du Dumont d’Urville, aujourd’hui affecté aux Antilles.


Ce 14 avril 2015, vingt ans après la disparition de Paul-Emile Victor, un hommage particulier a été rendu à cet homme du froid réfugié quelques temps dans un village tropical du bout du monde, à Grand-Rivière en Martinique. Aux côtés de la municipalité de Grand-Rivière présente à bord, les marins du Dumont d’Urville ont remis symboliquement à 21 élèves de Grand-Rivière un fond bibliographique et iconographique sur Paul-Emile Victor et l’exploration polaire, qu’ils transmettront eux-mêmes à la bibliothèque de Grand-Rivière. 

Pour le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet, commandant le Dumont d’Urville, il s’agit là d’un geste symbolique fort : « il représente à mes yeux un passage de flambeau. Au-delà de l’évocation, aussi belle soit-elle, des accomplissements d’un homme, il constitue une preuve que nous pouvons avoir foi dans le progrès humain ».

Pendant un an, les 21 élèves de CE2, CM1, CM2 de l’école primaire de Grand-Rivière ont par ailleurs travaillé sur un projet pédagogique sur Paul-Emile Victor, le climat et l’exploration polaire. Avec le soutien et la participation de l’Institut Polaire Paul-Émile Victor (IPEV) et sa 65ème mission scientifique française en terre Adélie, et parallèlement au projet multimédia de Luc Jacquet “La glace et le ciel“, un ambassadeur des enfants, petit manchot en peluche, est parti en terre Adélie – Antarctique pendant plus de deux mois. 



Depuis fin décembre 2014,Ice a ainsi donné régulièrement des nouvelles de sa vie sur la base françaiseDumont d’Urville, aux côtés du chercheur du CNRS Jérôme Fournier qui réalise actuellement une étude sur les conséquences de l’augmentation de l’acidité de la mer sur les organismes marins. Aujourd’hui, à bord du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, Ice a retrouvé les élèves martiniquais.


Durant cette journée en mer, jeunes et moins jeunes ont également pu découvrir la vie embarquée, une vie faite de belles valeurs véhiculées par un autre explorateur illustre dont le BATRAL porte le nom, valeurs que Paul-Emile Victor avait fait siennes et que l’équipage du Dumont d’Urville s’emploie à faire exister au quotidien. « Je pense entre autres à la soif d’aventure, à la volonté d’exploration lointaine et à l’esprit d’équipage qui sont chers à tous les marins. Je pense aussi au souci de protection des populations, notamment en cas de catastrophe naturelle, qui est une de nos missions premières » a expliqué le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet, commandant le Dumont d’Urville.



Basé à Fort-de-France depuis décembre 2010, ce bâtiment de la Marine nationale fait partie des forces armées aux Antilles. Sa mission principale est de reconnaître, dans l’ensemble des îles des Antilles, des sites adaptés à des manœuvres de « plageage ». Cette mission s’inscrit dans un contexte plus large de contribution aux missions de protection ou de secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle dans l’arc antillais.










Merci à Jean Aufauvre pour l'info



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...