15 avril 2015

l’hommage du Dumont d’Urville à Paul-Emile Victor

l’hommage du Dumont d’Urville à Paul-Emile Victor








Il y a 20 ans, le corps de Paul-Emile Victor était immergé dans l’océan Pacifique depuis le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, alors affecté en Polynésie française.





 Sur l’initiative de M. Jean-Claude Lacaille, un ancien ami de Paul-Emile Victor, et de Mme Daphné Victor, fille de l’explorateur, un projet de commémoration était organisé à l’occasion du 20e anniversaire de sa disparition le 14 avril 2015 à bord du Dumont d’Urville, aujourd’hui affecté aux Antilles.


Ce 14 avril 2015, vingt ans après la disparition de Paul-Emile Victor, un hommage particulier a été rendu à cet homme du froid réfugié quelques temps dans un village tropical du bout du monde, à Grand-Rivière en Martinique. Aux côtés de la municipalité de Grand-Rivière présente à bord, les marins du Dumont d’Urville ont remis symboliquement à 21 élèves de Grand-Rivière un fond bibliographique et iconographique sur Paul-Emile Victor et l’exploration polaire, qu’ils transmettront eux-mêmes à la bibliothèque de Grand-Rivière. 

Pour le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet, commandant le Dumont d’Urville, il s’agit là d’un geste symbolique fort : « il représente à mes yeux un passage de flambeau. Au-delà de l’évocation, aussi belle soit-elle, des accomplissements d’un homme, il constitue une preuve que nous pouvons avoir foi dans le progrès humain ».

Pendant un an, les 21 élèves de CE2, CM1, CM2 de l’école primaire de Grand-Rivière ont par ailleurs travaillé sur un projet pédagogique sur Paul-Emile Victor, le climat et l’exploration polaire. Avec le soutien et la participation de l’Institut Polaire Paul-Émile Victor (IPEV) et sa 65ème mission scientifique française en terre Adélie, et parallèlement au projet multimédia de Luc Jacquet “La glace et le ciel“, un ambassadeur des enfants, petit manchot en peluche, est parti en terre Adélie – Antarctique pendant plus de deux mois. 



Depuis fin décembre 2014,Ice a ainsi donné régulièrement des nouvelles de sa vie sur la base françaiseDumont d’Urville, aux côtés du chercheur du CNRS Jérôme Fournier qui réalise actuellement une étude sur les conséquences de l’augmentation de l’acidité de la mer sur les organismes marins. Aujourd’hui, à bord du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville, Ice a retrouvé les élèves martiniquais.


Durant cette journée en mer, jeunes et moins jeunes ont également pu découvrir la vie embarquée, une vie faite de belles valeurs véhiculées par un autre explorateur illustre dont le BATRAL porte le nom, valeurs que Paul-Emile Victor avait fait siennes et que l’équipage du Dumont d’Urville s’emploie à faire exister au quotidien. « Je pense entre autres à la soif d’aventure, à la volonté d’exploration lointaine et à l’esprit d’équipage qui sont chers à tous les marins. Je pense aussi au souci de protection des populations, notamment en cas de catastrophe naturelle, qui est une de nos missions premières » a expliqué le capitaine de corvette Vincent Calmette-Vallet, commandant le Dumont d’Urville.



Basé à Fort-de-France depuis décembre 2010, ce bâtiment de la Marine nationale fait partie des forces armées aux Antilles. Sa mission principale est de reconnaître, dans l’ensemble des îles des Antilles, des sites adaptés à des manœuvres de « plageage ». Cette mission s’inscrit dans un contexte plus large de contribution aux missions de protection ou de secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle dans l’arc antillais.










Merci à Jean Aufauvre pour l'info



13 avril 2015

Tortue verte 1er jour d'utilisation à EUROPA Iles Eparses TAAF janvier 2015

La Tortue à Europa janvier 2015
premier jour d'utilisation 




Un pli reçu d'EUROPA célébrant le premier jour d'utilisation à EUROPA avec la signature de Claude Perchat. Le premier jour eut lieu à Juan de Nova le 9-10-2014.


Deux timbres à date manuel d'Europa, l'un annulant le timbre en date du 2-1-2015, le second, le rappel, laisse apparaître un 7 dans le quantième de la date... et sur l'enveloppe juste le cachet de position de Europa.





Petit Rappel 

Depuis 2008, les Rencontres Philatéliques de l’Océan Indien (RPOI) se tiennent chaque année alternativement dans les pays de la zone. 

Cette année (2014), ce sont les Terres Australes et Antarctiques Française qui organise cet événement du 9 au 11 octobre. 

Ces rencontres sont l’occasion pour les services postaux et les associations philatéliques de la zone, au-delà de la philatélie, de se rencontrer et d’échanger sur des problématiques communes. 
Au programme de cette année ; émission d’un timbre commun aux six délégations, dédicace du timbre par l’artiste, ateliers de travail des opérateurs postaux sur la création d’une Conférence des opérateurs postaux de la zone Océan Indien, une exposition inédite sur la philatélie, etc.

ATHOS et ARAMIS en escale à Rochefort

ATHOS et ARAMIS en escale à Rochefort


« Aramis » fait escale pour laisser ses archives et… permettre aux habitants de sa ville marraine, dans la Creuse, de venir le voir.

Les curieux qui observent de loin les bateaux à quai, au port de commerce, ont pu observer la présence d'un bateau militaire depuis hier matin. Arrivé vendredi matin à 10 heures, le patrouilleur « Aramis » reprendra la mer lundi midi. Basé à Bayonne avec un autre patrouilleur « Athos » (1), il avait 

pour mission principale de
 surveiller le champ de tirs du centre d'essais de lancement des missiles des Landes.

Le lieutenant de vaisseau Clémence Raphat, 29 ans, commande le patrouilleur « Aramis ».© PHOTO DAVID BRIAND



La fermeture de la base navale de l'Adour à Anglet conduit les deux patrouilleurs de 32 mètres armés par 12 hommes à changer d'affectation : ils vont être employés par la gendarmerie maritime de Cherbourg.

Dans le cadre de ce désarmement, le patrouilleur construit (2) à Cannes au début des années 80 a effectué un premier versement de ses archives au Service historique de la Défense, en charge de la collecte des archives des unités marines implantées sur le littoral atlantique depuis le Nord de la Vendée jusqu'à frontière espagnole.

Commandé par le lieutenant de vaisseau Clémence Raphat, 29 ans, le patrouilleur avait aussi une autre bonne raison de venir à Rochefort. Il se rapproche de la Creuse et de sa ville marraine (depuis 2013) de Saint-Martin-Sainte-Catherine. 45 habitants de cette commune de 400 âmes sont attendus pour rencontrer l'équipage. Un déplacement plus court que de se rendre à Bayonne en effet : 3 h 31 contre 5 h 12, selon le site Viamichelin.

D. B.

(1) Il devait l'accompagner à Rochefort mais il a été victime d'un problème technique. (2) C'est le dernier bâtiment à coque en bois (acajou, peint en gris) de la Marine nationale.

Clémence Raphat faisait partie de l'équipe de Rugby de la Jeanne d'Arc lors de la dernière mission 2009/2010  et à joué longtemps à Brest.

12 avril 2015

TAAF Eparses Tromelin 50 ans de présence française météo France

TAAF Eparses Tromelin 60 ans de présence française

Ile Tromelin Iles Eparses 20-3-2015 Station météorologique 




Vendredi 20 mars dernier était une date importante dans l’histoire récente de l’île Tromelin : lors de la relève de l’équipe permanente mise en place par les TAAF, un hommage solennel a été rendu aux équipes successives de Météo France qui ont occupé l’île au cours des 60 dernières années.





je ne vais pas réécrire ce qui l'est si bien... cliquez sur le lien ci-dessous

http://www.taaf.fr/Les-TAAF-celebrent-60-ans-de-presence-de-Meteo-France-sur-l-ile-Tromelin


« Sur les îles*, l’eau douce est recueillie à partir d’impluviums, ou acheminée par bateau en période de sécheresse prolongée. L’électricité nécessaire au fonctionnement de la radio, du radar, de l’éclairage, des congélateurs, est fabriquée à partir de groupes électrogènes. Un projet d’aérogénérateur est envisagé, sans aboutir. Le logement est sommaire, la nourriture apportée par les bateaux est en majeure partie congelée ou conservée. Les ouvriers ont la charge de la cuisine, du nettoyage des bâtiments et des abords, de la fabrication de l’hydrogène pour les ballons sondes, de l’entretien général des tracteurs, des groupes électrogènes, des installations.Ils sont recrutés localement à La Réunion, pour servir dans les îles*, parmi un groupe de volontaires ayant fait leurs preuves : aptitude médicale tenant compte de l’absence de moyens de secours, aptitudes aux différentes tâches, aptitude à la vie en groupe restreint.L’isolement, l’absence de courrier, un seul contact radio hebdomadaire avec la famille, la vie en groupe restreint, les difficultés de rapatriement vu la distance et le coût des transports, l’absence de distraction, de vie en dehors du service, font que des séjours trop prolongés sont difficiles à supporter. » François Nau

L’île Tromelin (1 km²) est une petite île corallienne plate, entourée de fonds de 4 000 mètres. Elle se situe à environ 600 km dans le nord-est de Tamatave (Madagascar) et 535 km dans le nord de La Réunion. Ses dimensions sont d’environ 1 600 m de long par 700 m de large.




Très isolée géographiquement des autres, l’île est recouverte de sable et présente de nombreux blocs coralliens d’origine probablement volcanique. La flore, pauvre, se compose principalement d’herbes grasses et d’arbustes peu denses. La faune est constituée d’une colonie très intéressante d’oiseaux de mer et de tortues.


Le climat est de type tropical maritime, avec des températures mensuelles comprises entre 23,55°C et 27,95°C. Durant la majeure partie de l’année, les alizés du sud-est soufflent à une vitesse de 15 à 35 km/heure. Les précipitations représentent environ 1 106,4 mm d’eau en moyenne par an, dont près de la moitié de janvier à mars. Aucune culture n’est possible par manque d’eau et en raison des alizés qui soufflent presque toute l’année. On distingue deux saisons 




=>La période de sécheresse, qui va de septembre à novembre.
=>La saison chaude (décembre à août). On y observe des périodes de vent calme, interrompues par le passage de dépressions et de cyclones. On surnomme d’ailleurs cette île « l’île aux cyclones ». La fréquence y est à peu près de 10 cyclones en 28 ans.



Si l’on considère les rattachements administratifs de l’île à cette époque, il est à noter qu’elle fut administrée par l’île de France (aujourd’hui l’île Maurice) en 1810, puis par l’île Bourbon (actuelle île de la Réunion) en 1814. Finalement, c’est un texte de 1960 qui rattache l’île à la France.

En novembre 1953, une expédition de reconnaissance fut menée par la Marine Nationale française sous la responsabilité de Serge Frolow. Puis, le 7 mai 1954, conformément aux résolutions de l’Organisation météorologique nationale, une station météorologique permanente fut implantée sur l’île. Dans le même temps, une piste d’atterrissage de 1 050 mètres de long fut construite en sable durci. 



On effectue maintenant à la station météorologique des observations de vent par radiothéodolite. Depuis sa création, elle s’est avérée d’un intérêt capital pour la détection des formations cycloniques dans le sud-ouest de l’Océan Indien. En effet, la plupart des perturbations menaçant Madagascar ou les Mascareignes (île de La Réunion – Ile Maurice) se forment ou passent au voisinage de cette île.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...