11 avril 2015

TAAF Iles Eparses TROMELIN 20 mars 2015

TAAF Iles Eparses TROMELIN 
20 mars 2015




TAD Ile Tromelin Iles Eparses 20-3-2015


Alors que l'on célébrait les 60 ans de présence de météo France sur l'île, le gérant postal appliquait le TAD rond sur les plis ordinaires  avec le cachet Frégate et tortue.

L’île Tromelin, comme les autres îles Eparses, accueille toujours des équipements de mesures météorologiques automatisés, ainsi que des équipes permanentes : détachements de 14 militaires + 1 gendarme dans le canal du Mozambique, équipes successives de 3 ouvriers TAAF sur Tromelin. Ces équipes sont complétées régulièrement par les missions scientifiques qui mènent sur place des travaux de terrain.

Parti de Bayonne le 17 novembre 1760, l’Utile, une flûte de la Compagnie française des Indes orientales, s’échoue le 31 juillet 1761 sur l’île de Sable (aujourd’hui Tromelin), un îlot désert de 1 km². 





Elle transporte des esclaves malgaches, achetés en fraude, et destinés à être vendus à l’île de France (l’actuelle île Maurice). 



L’équipage regagne Madagascar sur une embarcation de fortune, abandonnant quatre-vingt esclaves sur l’île avec trois mois de vivres et la promesse de venir les rechercher. 

Cette promesse ne fut pas tenue et ce n’est que le 29 novembre 1776, que l’enseigne de vaisseau de Tromelin, commandant la corvette La Dauphine, sauve les survivants : sept femmes et un bébé de huit mois.





En 1761 l'Utile fait naufrage sur l'ile Tromelin, au large de Madagascar. Une poignée d'humains, blancs et noirs, membres d'équipage et esclaves, doivent s'organiser pour survivre sur ce bout de rocher nu. Irène Frain ne tombe jamais dans le pathos dans ce roman saisissant. FNAC Aubervilliers




Naufrages sur un caillou perdu au milieu de l'océan, des marins et les esclaves qu'ils transportaient s'allient pour construire le bateau qui leur permettra de s'arracher à l'enfer. Mais le bateau ne peut les acceuillir tous... Un drame puissant basé sur un important travail de recherches, raconté d'une main de maître FNAC Velizy
Irène Frain (c) JM Bergougniou




Frégate Chevalier Paul Mission ARROMANCHES Janvier mai 2015

Frégate Chevalier Paul 
Mission ARROMANCHES 
Janvier mai 2015


SPID ROISSY 9-04-2015  V SPID Chevalier Paul 24 mars 2015

Une équipe de quatre plongeurs démineurs a embarqué dans la mission « Arromanches 2015 » et forme le détachement GRIP (Groupe d’Intervention Plongeur). 





Sa mission est d’assurer l’alerte NEDEX (neutralisation et destruction d’engins explosifs) pour l’ensemble des bâtiments du Groupe Aéronaval (GAN), aussi bien sur des munitions conventionnelles non explosées que sur des engins explosifs improvisés. Cette alerte prend tout son sens notamment lors des escales, mais également en mer, au cours des passages resserrés à risques comme le Canal de Suez ou les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb. C’est d’ailleurs l’un des retours d’expérience de l’opération Harmattan de 2011 au cours de laquelle les bâtiments du GAN s’étaient ponctuellement retrouvés confrontés à des engins explosifs improvisés flottants.


Les plongeurs démineurs se sont également employés à la surveillance du champ de tir de Koron à Djibouti lors d’une campagne de tirs au profit des avions du GAé (Groupe Aérien Embarqué). Et avant chaque escale, le détachement apporte son expertise pour sa préparation sécuritaire.


Ces plongeurs démineurs, tous brevetés supérieur et titulaire du certificat IEEI (Intervention sur Engin Explosif Improvisé), sont issus des trois Groupe de plongeurs démineurs de la marine (Cherbourg, Brest et Toulon). Au cours de la mission, ils mettent à profit leurs compétences pour dispenser des cours de formation EOR (Explosive Ordonance Reconnaissance) à bord des bâtiments de la Task Force 473. Ces formations sont primordiales pour ces unités, qui disposent alors de personnels compétents pour agir au plus vite sur des engins explosifs trouvés à bord, et ainsi faciliter le travail des unités spécialisées qui prennent le relai une fois arrivées sur place.



Ils ont ainsi formé « reconedex » 14 membres d’équipage de la FDA Chevalier Paul entre le 22 février et le 25 mars.


Merci à JEF


10 avril 2015

La Croix de Guerre décoration militaire guerre 14 18

La Croix de Guerre a 100 ans 1915-2015


Les appels sont entendus, merci à l'expéditeur Gérard Coline.


TAD manuel illustré 92 Boulogne-Billancourt 8-4-2015  1er jour Croix de Guerre



Durant la Première Guerre mondiale, le besoin de créer une récompense pour les combattants s'est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l'ordre du jour », mais ce n'était qu'un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire. Cette décoration administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.
Très belle carte maximum Croix de guerre  8-4-2015 Boulogne-Billancourt



En mars 1914, avant le début de la guerre, le député Henri Tournade avait déjà déposé une proposition de loi afin d'instituer, pour les combattants, une médaille dite de la valeur militaire. Mais ce projet avait alors été repoussé par la commission de la Guerre.



À la fin de l'année 1914, le général Boëlle, commandant alors le IVe Corps, tente de convaincre l'administration de la nécessité de la création d'une telle décoration. Il réussira à convaincre un député, l'écrivain Maurice Barrès, député de Paris et chantre du patriotisme, de proposer un projet de médaille pour décorer les soldats, après un exploit particulier.

Le 23 décembre 1914, le député Georges Bonnefous dépose un projet de loi, signé par 66 députés visant à créer une médaille dite de la Valeur militaire. Le député Émile Driant, qui siège alors au parlement entre deux séjours au front, se fait tout naturellement le porte-parole d'un projet qu'il avait déjà ébauché, alors qu'il était aide de camp du ministre de la Guerre, le général Boulanger.

Le 4 février 1915, Émile Driant présente et soutient devant l'Assemblée nationale, le rapport de la commission de l'armée. « Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l'ancienneté. On l'appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d'une couronne de lauriers, et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l'autre siècle. »



Après la présentation de plusieurs projets (voir ci-dessous Insigne), c'est au sculpteur Paul-Albert Bartholomé qu'est dû le modèle définitif. Le Sénat adopte le ruban vert rompu par de fines rayures rouges, associant le symbole du sang versé à celui de l'espérance et rappelant fâcheusement celui de la médaille de Sainte-Hélène donnée aux vieux grognards du Premier Empire.

Après d'âpres discussions au sein des deux chambres, la loi est votée le 2 avril 1915, et promulguée le 8 du même mois.


Ainsi on peut lire dans L'Illustration du 1er mai 1915 l'article suivant : « Le gouvernement vient d'adopter le modèle de la croix de guerre appelée à récompenser les belles actions sans nombre que cette campagne voit se multiplier au jour le jour. Le journal officiel du samedi dernier 24 avril 1915 a enregistré le décret présidentiel qui termine les conditions dans lesquelles sera décernée cette enviable récompense et donne la description de l'insigne. » Aux termes de ce décret, la croix de guerre est conférée de plein droit aux militaires des armées de terre et de mer, français ou étrangers, qui ont obtenu, pour fait de guerre pendant la durée des opérations contre l'Allemagne et ses alliés, une citation à l'ordre d'une armée, d'un corps d'armée, d'une division, d'une brigade. Elle est également conférée en même temps que la Légion d'honneur ou laMédaille militaire aux militaires ou civils non cités à l'ordre, mais dont la décoration a été accompagnée, au journal officiel, de motifs équivalant à une citation à l'ordre de l'armée pour action d'éclat. Enfin, les villes martyres, les villages entièrement détruits ou les cités ayant résisté héroïquement se verront attribuer la Croix de guerre, qui figurera à la place d'honneur dans leurs armoiries

Le nombre exact de titulaires de la Croix de guerre 1914-1918 est inconnu. Au 1er mars 1920, le ministère de la Guerre estimait à 2 055 000 le nombre de citations attribuées aux combattants des armées françaises et alliées. Mais ce chiffre ne tient pas compte des citations à titre posthume et des Croix de guerre avec palme accompagnant d'office la Légion d'honneur et la Médaille militaire.
Le premier poilu à recevoir la Croix de guerre fut le caporal Silvain Métivier le 23 février 1915, il était affecté au 66e régiment d'infanterie pendant les faits. La Croix de guerre 1914-1918 la plus « chargée » est celle de l’As des As français René Fonck avec 28 palmes et une étoile.
La Croix de guerre a été aussi décernée à titre collectif. Plus de 600 unités de l'armée de terre furent décorées, ainsi qu'une quarantaine de navires (le Bouvet par exemple) de la marine de guerre, plus de 80 bâtiments auxiliaires et de commerce

Un grand merci à Gérard Coline pour ses envois

Livre & Mer 2015 Concarneau

Livre & Mer 2015 Concarneau

du 3 au 5 avril, Livre & Mer fêtait son 31e festival à Concarneau


Autrefois dénommé « Salon du Livre Maritime », le Festival Livre & Mer de Concarneau est né en 1985 d'une idée de Michaël Micheau-Vernez, lors du 80e anniversaire de la Fête des Filets Bleus. 




Le vent du succès étant dès l'origine favorable, le Salon largue les amarres et prend le large en solitaire dès 1986. Les escales se suivent sans se ressembler car l'évènement s'ouvre à d'autres formes d'art ; auteurs, peintres, dessinateurs, se retrouvent ainsi pendant le Festival pour partager leur passion de la grande bleue avec le public, toujours plus nombreux. Rapidement, il trouve sa place dans le paysage culturel breton et devient, au fil des éditions, un rendez-vous littéraire et maritime incontournable.



Un demi-siècle d’expérience et de croissance continue ont fait de PIRIOU l’un des spécialistes de la construction et de la réparation navale de navires de taille moyenne.

De 1965 à la fin des années 80, PIRIOU s’est établi une solide réputation dans le monde de la construction et de la réparation des bateaux pour la pêche artisanale et semi-industrielle.



Au début des années 90, c’est l’amorce d’une diversification sectorielle, tant au niveau de la réparation navale qu’au niveau de la construction, avec la jumboïsation d’un chalutier de 50 à 70 m et la construction d’un supply de 70 m pour l'offshore pétrolier.


Toujours dans le souci de rester compétitif et de répondre aux attentes des clients, PIRIOU s’est implanté à l’étranger entre 2001 et 2006.


Grâce à une ingénierie performante (études, approvisionnement, logistique), conjuguée aux sites industriels implantés mondialement, le groupe PIRIOU apporte à ses clients des solutions globales personnalisées, de la conception des navires à la construction, jusqu’au maintien en conditions opérationnelles durant l’exploitation du navire.





Une centaine de navires de pêche sont immatriculés à Concarneau, du fileyeur de 9 mètres au thonier senneur de 80 mètres en passant par le bolincheur ou le chalutier. Les plus petits travaillent généralement à la journée tandis que les plus gros navires peuvent passer jusqu'à 3 mois en mer.



Le port de Concarneau fait partie des 10 premiers ports de pêche fraîche français même si la présence de la pêche hauturière s'est fortement réduite ces dernières années. Il est le 1er port thonier européen pour la pêche au thon tropical




Dès 1906, la construction de thoniers commence et ira en s'amplifiant. On comptera plus d'une centaine de thoniers en quelques décennies. Rapidement, le port est en tête pour la pêche du thon germon. A titre d'exemple, l'apport moyen, vers 1930, sera de 600.000 pièces par an.

Thoniers, sardiniers et petits chalutiers de bois peinent à cohabiter. On décide enfin de creuser l'immense vasière qui s'étend derrière la Ville Close. Des quais sont construits, une criée, des glacières, des magasins de marée sortent de terre. De nouvelles professions se multiplient : mareyeurs, dockers, mécaniciens de marine.

Peu à peu, les chalutiers abandonnent la voile pour le moteur. Les espèces pêchées se diversifient...





Chaque année, le Festival Livre & Mer vous propose une immense librairie entièrement consacrée à la littérature maritime !

Venez y découvrir nouveautés et ouvrages de fonds consacrés à l'univers maritime : littérature, sciences et techniques, beaux-livres, ouvrages jeunesse, bande dessinée, albums, documentaires, livres anciens… une offre exceptionnelle pour tous les amoureux de la mer.

Les Greniers de Neptune

livres anciens
35 120 Dol de Bretagne

Côté météo le festival débute dans des tons gris




pour finir dans dans le grand bleu



Sur scène le consensuel prévaut, le Maire A. Fidelin et le député G. Le Bris ancien Maire




Gilbert Le Bris évoque les vagues scélérates et ses embarquements sur un bateau de pêche au large des Glénan. Deux hommes à la mer et lui accroché à la lice... Tout s'est bien terminé heureusement.




Le Président Alain Jaubert, marin, journaliste, chroniqueur musical, enseignant, réalisateur, auteur, romancier...




Prix Henri Queffélec : "Plus rien que les vagues et le vent" de Christine Montalbetti








Prix du beau livre maritime : "Le musée vivant du bord de mer" de Sonia Dourlot






Et une invitée de marque : Isabelle Autissier



Michel Olagnon : Anatomie curieuse des vagues scélérates



Hervé Jaouen, ancien président de L & M



Pascal Bresson, toujours Entre Terre et Mer



Roxanne Bouchard : Nous étions le sel de la Mer


Le Phare de La Croix



Abraham Duquesne




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...