11 mars 2015

Concarneau Calypso Cousteau et Concarneau Bretagne Chantier Piriou chasseur de mines 2015

"À part la rouille, rien de bouge"
Attendons demain…




La Calypso au chantier © photo JM Bergougniou

La cour d’appel a donné deux mois à la fondation Cousteau pour retirer le navire des chantiers Piriou à Concarneau. Le délai prend fin le 12 mars.

Lancement d'un chasseur de mines
à Seattle durant la guerre
« Nous ferons fermement valoir tous nos droits dans cette triste affaire, notamment pour nous faire payer des sommes dues et faire retirer le bateau de nos locaux. En l’absence de proposition officielle claire, précise et crédible de la Fondation Cousteau sur l’enlèvement du navire et le règlement de sa dette, nous entamerons, dès le 13 mars, une procédure de saisie-vente du bateau »


Calypso est un ancien chasseur de mines (coque en bois) de 136 pieds commandés par l'US Navy puis transféré à la Royal Navy sous prêt-bail (BYMS-1 à BYMS-80). 

Lancement de la future Calypso 

Chasseur de mines américain pavoisé lors de son lancement

C'est le 12 août 1941 que sa construction est décidée. Les travaux sont confiés aux chantiers Ballard Marine Railway Company de Seattle (Etat de Washington).
Lancée le 21 mars 1942, la Royal Navy la met en service en février 1943 sous le nom de HMS J-826. Elle est affectée à la Méditerranée à Gibraltar, participe au débarquement en Sicile, sera basée à Tarente puis à Malte. Elle retirée du service actif en 1947. 


Elle servira de ferry entre LaValette et l'ile de Gozo et prend le nom de Calypso.


Calypso à Malte



Achetée par Thomas Loel Guiness en 1950 pour en faire un yacht de luxe, le bateau sera loué à Cousteau pour un franc (symbolique) par an pour servir de base de soutien aux plongeurs pour le tournage de films sous-marins. 

Transformé à Antibes, le bateau prend Toulon pour port d'attache.

Mort en juin 1997 à Paris, Jacques-Yves Cousteau va utilisé  pendant plus de 40 ans la Calypso pour sillonner les océans et produire des films sur les fonds marins qui ont fait le tour du monde.




Ouest-France Concarneau

La Cour d'appel ordonne à la fondation Cousteau de libérer le hangar du chantier Piriou à Concarneau avant le 9 février.


Cet épisode judiciaire qui oppose le chantier Piriou à Concarneau à la fondation Cousteau est-il le dernier ? Le 9 décembre, la cour d'appel de Rennes a ordonné à la fondation Cousteau de retirerla Calypso du bâtiment industriel qu'elle occupe chez Piriou naval services depuis 2008, avant le 9 février prochain. De plus, la fondation Cousteau est condamnée à payer à Piriou naval service, une indemnité d'occupation du bâtiment de 2 600 € par mois depuis septembre 2013 ainsi qu'à payer le solde des travaux restant dû, soit la somme de 273 000 €. La décision est applicable immédiatement.



Le Monde du silence

Cet arrêt est pour nous un grand soulagement mais nous laisse un profond goût d'amertume » déclare Pascal Piriou, président des chantiers Piriou. « Un soulagement parce qu'il met fin à six années de querelles stériles durant lesquelles notre professionnalisme a été injustement mis en cause. Un profond goût d'amertume au regard des synergies et moyens déployés en vain pour restaurer la Calypso. Son sort n'est désormais plus de notre responsabilité et il appartient à son propriétaire de lui trouver rapidement un nouveau port d'attache. » Piriou apportera tout son concours technique pour assurer le retrait du bateau dans les meilleures conditions possibles.



La Calypso est arrivée de La Rochelle en grande pompe à Concarneau à l'automne 2007. Les travaux de restauration ont débuté en 2008. Très vite, le bateau a été vidé, le nez démonté et les travaux ont débuté à grand train et avec beaucoup d'espoir. Au printemps 2009, le chantier est suspendu. Des divergences apparaissent entre l'équipe Cousteau et le chantier Piriou. Les travaux et surtout leurs coûts ne sont pas les mêmes selon la destination du navire, un musée à sec ou un bateau qui navigue à nouveau.

Début 2010, le chantier est arrêté depuis un an, Piriou décide de porter l'affaire devant la justice. En septembre 2013, un compromis semble trouvé entre les deux parties au tribunal de Quimper mais l'équipe Cousteau fait appel de ce jugement. Aujourd'hui, la cour d'appel donne entièrement raison à Piriou. Reste à savoir ce que va devenir le navire. Certains pensent qu'il va partir à la casse...


Isabelle Jégouzo 


Le Télégramme



Depuis 2008 le navire océanographique de l'équipe du Commandant Cousteau "La Calypso" est dans le hangar du chantier naval Piriou pour une restauration. En raison d'un bataille juridique opposant le chantier concarnois et le duo Equipe Cousteau-The Cousteau Society, le chantier a été interrompu. En octobre 2013, le Tribunal de commerce de Quimper, a résilié le contrat liant le duo Cousteau et le chantier Piriou. L'équipe Cousteau a décidé de faire appel. Par un arrêt du 9 décembre dernier, la Cour d’Appel de Rennes a débouté conjointement « l’Equipe Cousteau » et « The Cousteau Society » de toutes leurs demandes et les condamne à indemniser PIRIOU NAVAL SERVICES (PNS). 273 000 euros à payer Selon la Cour d'Appel, la Calypso doit être retirée du bâtiment PNS avant le 9 février prochain. De plus, Equipe Cousteau et The Cousteau Society sont condamnés à payer une occupation du bâtiment de 2.600 euros par mois à compter du 03 septembre 2013. Enfin, Equipe Cousteau et The Cousteau Society doivent payer le solde des travaux déjà effectués sur ce navire symbolique ; soit la somme de 273.000 euros.

photo © JM Bergougniou
" Un soulagement" pour Pascal Piriou, président de PNS qui note que cette décision de la cour d'appel "met fin à six années de querelles stériles". En même temps, Pascal Piriou parle d'un "profond goût d'amertume au regard des énergies et des moyens que nous avons déployés en vain pour restaurer la Calypso. Son sort n'est désormais plus de notre responsabilité et il appartient à son propriétaire de lui trouver rapidement un nouveau port d’attache".

 sources : 


© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/concarneau-la-calypso-doit-quitter-le-chantier-piriou-avant-le-9-fevrier-07-01-2015-10483869.php

Merci à Michel Paul Départ de La Rochelle pour les chantiers Piriou de Concarneau

Ouest France

Le tribunal de commerce de Quimper a résilié vendredi le contrat liant l’Equipe Cousteau, propriétaire du célèbre navire océanographique Calypso, et le chantier breton Piriou où le bateau devait être restauré, ainsi que le souhaitaient les deux parties en conflit depuis 2009.
Le tribunal condamne cependant l’Equipe Cousteau - association présidée par la seconde épouse de l’explorateur, Francine Cousteau - à déménager à ses frais le navire, actuellement dans un hangar du chantier, dans un délai de quatre mois sous astreinte de 1 000 € par jour de retard.

L'Equipe Cousteau a fait appel de cette décision du tribunal.Différend entre Cousteau et Piriou
En janvier 1996, un an avant le décès du commandant Cousteau, le navire océanographique avait fait naufrage à Singapour. Remis à flot, il avait rejoint en 2007 Concarneau et le chantier Piriou où il devait être restauré.
Mais, début 2009, les travaux avaient été interrompus en raison d’un différend entre les deux parties.
L’Équipe Cousteau estimait que Piriou avait commis des fautes, telles que des malfaçons et l’arrêt des travaux, tandis que le chantier faisait valoir que l’association avait changé la destination du navire, passant de sa transformation en musée à son utilisation « pour des représentations itinérantes incluant des traversées transocéaniques », ce qui nécessitait des travaux beaucoup plus importants.Dédommagements des deux côtés
Le tribunal condamne l’Equipe Cousteau à déménager le navire à ses frais, considérant notamment qu’elle n’a « pas apporté la preuve de son information précise quant au devenir du navire auprès de la société Piriou ».


Le tribunal estime par ailleurs les sommes à régler afin de solder les comptes de chacune des parties. Il condamne ainsi Piriou à payer à l’Equipe Cousteau quelque 138 000 € au titre d’un trop payé et cette dernière à verser au chantier près de 100 000 € au titre de travaux non réglés.
Une pétition est actuellement en ligne, sur la plateforme change.org, pour demander à la ministre de la Culture Aurélie Filippetti de « sauver la Calypso », en classant le navire au titre du« patrimoine national ». Elle recueillait vendredi près de 8 000 signatures.
Mort en juin 1997 à Paris, Jacques-Yves Cousteau a utilisé à partir de 1950 et pendant plus de 40 ans la Calypso, un ancien dragueur de mines de 43 mètres, pour sillonner les océans et produire des films sur les fonds marins qui ont fait le tour du monde.

FR3 Poitou Charente


Le chantier Piriou se fâche et le fait savoir publiquement, lassé d'une interminable procédure qui l'oppose à Francine Cousteau, seconde femme du commandant Jacques-Yves Cousteau et présidente de l'Equipe Cousteau propriétaire de la Calypso. La lune de miel entre les deux parties aura été de courte durée et les procédures judiciaires ont vite remplacé les réunions de travail pour restaurer le bateau mythique du commandant Cousteau.

Reconnu d’intérêt patrimonial depuis 2012, la Calypso, l’ancien dragueur de mines de 43 mètres reconverti en navire d’exploration par le commandant Cousteau, n'a pas quitté le hangar où elle se trouve depuis 2008 à Concarneau. Convoyée jusqu'en Bretagne depuis La Rochelle où elle pourrissait depuis 10 ans contre un quai du bassin des Chalutiers, la Calypso devait retrouver une seconde jeunesse.

Les travaux n'auront duré que quelques mois, le temps que l'Equipe Cousteau estime que Piriou avait commis des fautes. Les experts cités par Francine Cousteau ont évoqué des malfaçons tandis que les chantiers faisaient valoir que l'association avait changé la destination du navire, passant de sa transformation en musée à son utilisation "pour des représentations itinérantes incluant des traversées transocéaniques", ce qui nécessitait des travaux beaucoup plus importants.

photo © JM Bergougniou
photo © JM Bergougniou


La procédure judiciaire a duré plusieurs années, jusqu'à ce que la Cour d’Appel de Rennes donne 2 mois à la Fondation Cousteau pour retirer la Calypso des bâtiments de Piriou à Concarneau. Décision prise en décembre 2014. Ce délai juridique prendra fin le 12 mars 2015, soit très exactement 2 mois après la notification aux parties de cet arrêt. Si Francine Cousteau ne fait pas retirer le bateau du hangar qu'il occupe à Concarneau, elle devra verser une somme de 1000 euros par jour de retard.

L'Equipe Cousteau, qui était injoignable par téléphone ce lundi matin, ne s'est pas manifestée auprès du chantier Piriou qui indique qu'"en l’absence de proposition officielle claire, précise et crédible de la Fondation Cousteau sur l’enlèvement du navire et le règlement de sa dette, nous entamerons dès le 13 mars une procédure de saisie-vente du bateau".

10 mars 2015

Centre d'expériences de FREJUS-SAINT-RAPHAËL

Centre d'expériences de FREJUS-SAINT-RAPHAËL



Cette base a été le support d'un Centre d'expérimentation, dont le nom a varié selon les époques, et dont les règles et le mode de fonctionnement découlaient de l'état d'esprit qui animait les pilotes, les mécaniciens, les ingénieurs, les constructeurs, les militaires et les civils, état d'esprit fait de rigueur et d'enthousiasme, qui se concrétisait par la mise en commun des idées, des moyens, des réalisations, au service de l'aéronautique. 

Le Centre principal est chargé des expérimentations, de l'entrainement, de l'instruction et des approvisionnements. Maintenant La FOUDRE lui est rattachée.
Fin 1916, apparait le sigle CEPA, qui existe encore, et qui résulte d'une nouvelle organisation du commandement né sous la pression des évènements de la guerre : la Commission d'Etudes Pratiques de l'Aéronautique Navale est créée à la base de Fréjus - Saint-Raphaël.
En 1921, 1924 et 1927, Le Service central de l'Aéronautique est réorganisé, mais la C.E.P.A. reste en place et les essais, les expérimentations, la formation du personnel sont toujours assurés sur la base.




En 1977, enfin, la C.E.P.A. devient " LE " C.E.P.A., Centre d'Expérimentations pratiques de l'Aéronautique navale, toujours implanté sur la base de Fréjus - Saint-Raphaël.
En 1995, à la fermeture de la base, le C.E.P.A. va s'installer sur la base d'Aéronautique navale de Hyères


Le rôle de la C.E.P.A. est d'essayer et d'établir les procédures d'emploi des nouveaux matériels. Dès lors, le parc aérien de l'escadrille d'essai de la C.E.P.A., qui deviendra la 10S en 1946, est fort disparate : il se compose de tous les avions en essais ou expérimentations dont certains ne feront pas l'objet de réalisations en série car ils ne remplissent pas les conditions exigées par la Marine, et de quelques avions servant de support à des essais ou des expérimentations d'équipements aéroportés : le N 2504, unique en son genre, qui a sillonné longtemps le ciel de la base en est un exemple remarquable.
Roland Garros n'est pas un joueur de tennis mais un aviateur qui le premier traversa la Méditerranée de Fréjus à Bizerte 


http://forum-julii.pagesperso-orange.fr/BAN-HISTOIRE%20de%20la%20BAN.htm





En avril 1910 le VA Boné de Lapeyrère (Ministre de la Marine) propose de créer un CAM. Un Farman est acheté pour 25 000 FF. En février 1911, le VA Marin-Darbel fait aménager la Foudre pour pouvoir accueillir des aéronefs. En juin 1911, le CV Daveluy commence à chercher un site ; le 20 octobre 1911 Saint-Raphaël est sélectionné. Les dimensions de l'aérodrome sont alors de 500 m de largeur et 1 200 ou 900 m de long environ. Le 9 décembre un budget de 1 150 000 FF est débloqué :
-400 000 pour les terrains, la piste, etc
-200 000 pour les locaux,
-250 000 pour les avions.





…/...

Blanchard 


Tous les meilleurs appareils de la Marine Française sont regroupés au CAM. Au 1er janvier 1919, 179 hydravions sont utilisés.
Le CAM regroupe :
-AC1 sur Hanriot HD2-C1,
-AR2 sur Salmon 2A2 à moteur de 260 ch et Hanriot HD3-C2.
Des essais de décollages courts sont effectués depuis le pont duBapaume avec des Hanriot et des Nieuport. Le 20 octobre 1920, le 1er appontage est effectué par Teste avec son Hanriot sur le cuirassé Béarn. La 3ème escadrille est constituée de la T10 crée le 1er juin 1924 ; qui sera par la suite (1er mars 1925) rebaptisée 7B1. Cette escadrille est équipée alors de Farman F-65 Goliath. L'aviation d'escadre (AC1, AR2 et 7B1) est transférée à Hyères en mai 1925 sauf la 7B1 qui va à Berre en janvier 1927. Extension de 14,8 hectares du centre.



La BN301 est crée le 1er mars 1923, commandée par le LV Montrelay. D'autres formations comme l'escadrille 5B1 et l'École de pilotage sur Hydravions y sont basées. Pendant les années 30 de nombreux hydravions sont testés et évalués.

…/...


Début 1940, les essais du LN-10, du Farman NC-410 et Bloch-480 sont conduits. Le 15 septembre la base est mise en gardiennage. Une école de chasse est crée en février 1940 ; équipée avec des MS-230/ -406, Potez-25/ -26, Dewoitine 376/ -510 et LN-401. Le 22 et 23 mai 1940, évacuation vers Hourtin et création de l'escadrille de chasse AC5. Le réarmement en septembre 1941 comprend :
-L'Ecole de Chasse : Morane-230, NAA-57, Caudron-449 Goëland, Morane-406 et Potez-63.
-Une division hydravion de cette dernière : CAMS-37 et Laté-298.
-L'Ecole du Personnel Volant (mitrailleur...) : 5 LeO H-257 bis.
Début 1942, 34 appareils sont affectés aux écoles. En mai de violentes inondations ravagent le site. Et en novembre 1942 la zone libre est envahie, la base est de nouveau fermée le 27 novembre. Fin décembre 1942, 20 bombardiers Allemands s'installent. Le 14 septembre 1943, les Italiens se retirent de Fréjus. Durant le débarquement Allié de Provence, la base subit de nombreux dommages.



…/...

Le 1er janvier 1946, la base est réarmée sous le commandement du CC Hamel. Le C.E.P.A. est reconstitué le 1er juillet 1946 ; l'aérodrome du Luc est désormais placé sous son autorité.
Les essais suivants sont conduits :
-Torpilles F5,
-Bombes BT,
-Torpilles planantes L50,
-Autogire FA-8-330,
-Bombes FX-1400 et HS-293,
-1er vol du Bloch 175 en juin 1946.



L'escadrille s'établit sur la base fin décembre 1946 avec 26 appareils mais un détachement est toujours au Luc avec des Junkers-88, Ju-188, Bloch-175 et Wellington. Au 31 décembre 1947, 48 études étaient conduites dont 8 pour le Bloch-175 avec 5 Bloch-175 de la 10.S.
Les essais du MS-474 sont conduits de 1947 à 1948. En janvier 1954, au Luc deux hangars s'écroulent ; un Lancaster et un MD.312 Flamant sont endommagés. Les essais suivants sont effectués :
-Lancaster, avion destiné à la PATMAR,
-Nord-1400 Noroît,
-Radars, transmissions...etc




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En 1956, le Br.965 sert de banc volant des équipements du Br.1050 Alizé à Istres. En 1957, le pilote automatique SFENA est testé sur TBM ainsi que les radars ASM DRAA-1A & DRAA-2A et le détecteur radar ARAR-1.
En 1958, arrivée des avions de présérie No 01, 02, 03 et 05 ; 600 appontages sont réalisés au 1er semestre 1958.

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Barrage de Malpasset

Chargement sur une barge dans le port de Saint-Raphaël du Corsair BuAer 133706/10.S-27.



En 1959, le fameux Nord 2504 No 01 qui servira jusqu'en 1987 est délivré à la 10.S. Le 2 décembre, la rupture du barrage de Malpasset entraine la mort de 433 personnes et 45 aéronefs sont touchés (sur 47 !!!)

Évacuation sur un chaland des H-19 de la 58.S dans le port de Saint-Raphaël

…/...

En 1977, les appareils de présérie No 01 et 02 sont testés. Les premiers appontages sur le Foch ont lieu en janvier 1978. Cinq pilotes sont entraînés et différents essais armements (AN-52, AM-39 et Magic 1) ont lieu en juillet 1978. Le 17 juillet 1980, le détachement est dissous. De nouveaux équipements tels que l'ARAR-12 et le système de navigation Omega Equinox sont adaptés pour l'Alizé en 1981.
Le 7 septembre 1981, le détachement Xingu est en place ; le 26 mai 1982 le 1er appareil est délivré. Le 1er janvier 1983, l'unité est dissoute puis devient SIT à Lann-Bihoué.



Fermeture de la BAN Fréjus Saint-Raphaël 30-6-1995




pour en savoir plus consultez le site ci-dessous :



07 mars 2015

Lettre de Syrie

Lettre de Syrie 
IDLEB ou IDLIB


Il m'arrive souvent, quand des conflits éclatent dans une zone ou quand la situation intérieure dans un pays risquent de perturber les circulations postales, de m'envoyer des plis à des adresses fictives dans des villes où le service de la Poste risque d'être inopérant. 
C'était le cas en 2013. J'ai envoyé des plis à Alep, Homs et Idleb.




Le 16 septembre 2013 j'écrivais donc à un correspondant fictif sensé résider à l'hôtel Carlton à IDLEB. Cette localité est au sud ouest d'Alep.

TAD manuel  16-9-2013  CTC Rennes 


Ce pli m'est revenu aujourd'hui 7 mars 2015 avec un tampon humide "Return to sender" retour à l'envoyeur. 
Aucune empreinte de timbre à date.


J'attends le retour des autres plis.

Mission Jeanne d'Arc 2015 le départ

Mission Jeanne d'Arc 2015 
Toulon  le départ



Le mot de l'amiral ***

Bonsoir

La mission JdA (Dixmude-Aconit) a appareillé cet après-midi à 16h30. J'étais rentré, après avoir oblitéré à la Poste Liberté, avec Egret, les enveloppes du départ et j'ai pu faire ces quelques photos de chez moi. 

Mais c'est, malgré tout , assez loin et je n'ai qu'un modeste petit appareil de poche..donc de l'indulgence …

C.A.




Au premier plan,  au quai d'honneur, le BPC Mistral au fond le Dixmude Photo © Claude Arata
Merci beaucoup pour cet envoi et le soin pris pour la Marcophilie navale 

Le BPC Dixmude a quitté les appontements Milhaud et sort de la rade Photo © Claude Arata






Ce jeudi 5 mars, le groupe amphibie, formé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude (photo marine nationale) et la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit, quittent la base navale de Toulon pour la mission " Jeanne-d'Arc 2015 " qui symbolise le premier déploiement des officiers-élèves de la promotion 2012 de l'Ecole navale.

Ce groupe amphibie sera déployé vers l'océan indien, en mer de Chine méridionale et jusqu'en mer du Japon. Il participera à différentes missions : soutiens aux opérations dans les zones traversées (lutte contre la piraterie et contre le terrorisme), connaissance et anticipation, coopération régionale et bilatérale, soutien aux exportations, aide humanitaire et évacuation de ressortissants le cas échéant.
Il reprend là la mission de formation du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, désarmé en 2010, qui conduisait le Groupe école d'application des officiers de marine depuis 1964. Depuis, un BPC et une frégate se relaient pour assurer cette mission de façon plus opérationnelle. Sur la photo ci-dessus, on voit d'ailleurs le BPC Dixmude de retour à Brest de sa mission JDA en 2012.




Photo © Claude Arata



Du 9 au 29 janvier 2015, l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a effectué un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) pour recouvrer ses qualifications à la veille de la prochaine mission « Jeanne d’Arc », laquelle verra le bâtiment accueillir jusqu’à 149 officiers-élèves.


Photo © Claude Arata
Sous l’œil attentif des entraîneurs de la Force d’action navale, le bord a enchaîné les épreuves : préparation physique et mentale du combattant, exercice d’intrusion, postes de combat, exercices de sécurité, de tirs, opération d’évacuation de ressortissants, ravitaillements à la mer et visite d’un bâtiment suspecté de trafic.

Photo © Claude Arata

Une journée complète aura été consacrée aux ravitaillements à la mer menée avec le concours du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne. 300 mètres cubes de gasoil ont ainsi été délivrés. Sur la plate-forme, 1 hélicoptère Puma et 2 hélicoptères Gazelle du 3e RHC de l’aviation légère de l’armée de Terre ont multiplié les exercices de jour et de nuit.

Photo © Claude Arata
Le programme d’entraînement a également associé le 519e GTM et la flottille amphibie pour embarquer de nombreux véhicules, deux chalands de transport de matériel et un engin de débarquement amphibie rapide. Ces derniers ont notamment été sollicités pour effectuer l’évacuation de ressortissants. L’exercice a été conduit avec réalisme grâce à la participation de 100 jeunes issus de différentes Préparation Militaire et Marine.

Enfin, les entraînements au tir 12,7 et 20 mm ont été l’occasion pour le bord d’éprouver avec réussite les tirs sur cible remorquée, une première pour le bâtiment.


Photo Claude Arata

sources



http://rpdefense.over-blog.com/tag/bpc%20dixmude/

06 mars 2015

Mer Outre-Mer Novembre décembre 1948

Mer Outre-Mer  
Novembre décembre 1948



En fréquentant les bouquinistes (coucou Pascal) et en feuilletant de vieilles revues, on a parfois d'heureuses surprises.

Dans la revue de la Ligue Maritime et Coloniale Française des mois de novembre et décembre 1948, page 7, se trouve une annonce pour les philatélistes.



La France décide de reprendre  de possession de la Terre Adélie. Par ses connaissances et appuis  Paul-Emile Victor 
pousse l'administration des Postes
à émettre un timbre poste marquant cet événement. 





Il obtient partiellement satisfaction et un timbre de Madagascar (le 100 F. "Zéphyr") est surchargé en rouge de la mention "TERRE ADELIE - DUMONT D'URVILLE - 1840". 



200.000 timbres seront surchargés, et mis en vente à l'Agence des Timbres-Poste d'Outre-Mer à partir du 26 octobre 1948, au prix de 200 francs. Ironie de l'histoire, le bureau de poste de Terre Adélie ne sera officiellement créé que le 24 novembre suivant…


Bien entendu, cette nouvelle aventure ne laisse pas les philatélistes indifférents. Le principal artisan de la réalisation des premiers plis philatéliques de Terre Adélie est M. Arthur Lafon, directeur du mensuel philatélique "Le Timbre", qui apprend la nouvelle de l'émission de ce timbre aux collectionneurs.



En accord avec Paul-Émile Victor, le mensuel organise même une souscription de plis, qui seront libellés par le journal et renvoyés en recommandé directement aux souscripteurs. Cette souscription propose deux plis :

- une enveloppe affranchie du timbre "Zéphyr" surchargé, oblitérée de la date d'arrivée du "Commandant Charcot" en Terre Adélie avec le nouveau cachet à date créé pour la circonstance. Un cachet spécial à l'effigie de Dumont d'Urville sera apposé sur ces enveloppes. Ces plis doivent rentrer en France dès la fin de la première expédition. Le prix est de 1000 francs.

- une enveloppe identique, mais uniquement oblitérée du seul cachet à date lors de la deuxième rotation du bateau. Ces plis doivent rentrer en France lors de la deuxième rotation du bateau. Prix : 500 francs.

La plupart de ces enveloppes portent un en-tête intitulé "EXPEDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE - TERRE ADÉLIE - 1948-1950". Celle qui ne portent pas cet en-tête seront revêtues du cachet des E.P.F. "Expéditions Arctiques - Expéditions Antarctiques".

Les adresses sur ces enveloppes ont été rédigées manuellement par M. Lafon lui-même, et, contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, au vu de la date tardive de cette souscription, elle se passera très bien et 1348 plis au total sont partis le 12 janvier 1948 pour Hobart (943 plis n°1 et 405 n°2). D'autres plis réalisés en envoyés par des philatélistes individuels seront également acheminés sur Hobart et embarqués sur le "Commandant Charcot".

Sources :



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...