07 décembre 2014

Musée de la Marine Saint-Tropez

La Citadelle de Saint-Tropez




À l'origine, il s'agit d'une tour militaire édifiée à partir de 1602 selon les plans de Raymond de Bonnefons (ingénieur du roi de France Henri IV) sur la colline des Moulins. 


Dans les années 1620-1630 est construite la grande enceinte défensive lui servant de protection contre d'éventuels envahisseurs.























Au fil des ans, la tour est ainsi devenue le donjon d'une citadelle, protégée au titre des monuments historiques dès 1921, passée à l'État en 1919, qui le revend à la ville de Saint-Tropez en 1992.

Le donjon est occupé par le musée naval en 1958, puis, une fois restauré et valorisé, par le musée d'histoire maritime depuis le 24 juillet 2013





Ouvert en 1958 et rénové en 1974, le musée National de la Marine présente une grande variété de maquettes et de documents assurant le loisir de la découverte. Afin de retracer l’histoire de la marine française du XIIème siècle jusqu’au débarquement de 1944, des modèles, des objets et des tableaux en provenance de fouilles archéologique sous marines sont au rendez vous. 
Ce musée fait donc le tour complet de l’ensemble des sujets maritimes à travers les présentations permanentes et temporaires. La collection permanente est sans aucun doute la plus importante puisqu’elle propose affiches, Arts décoratifs, Beaux Arts et maquettes. Elle est répartie sur deux galeries de 190 mètres de longueurs. Les maquettes représentent en miniatures des grands paquebots dont la légende n’est plus à faire telles que « le Lafayette » en 1930, « l’Atlantique » en 1931 ou encore « le France » en 1964. Pour les amateurs, l’art de la corderie est démontré par une vidéo. 



Depuis le début du XVIIe siècle, la citadelle de Saint-Tropez domine la ville. Élément de défense le plus important entre Antibes et Toulon durant des siècles, elle demeure l’un des seuls monuments de cette ampleur sur la côte varoise. A l'origine ses pentes formaient un « glacis » dépourvues de toute végétation d'où l'on pouvait «canonner» les vaisseaux ennemis s'approchant trop près des murs de la cité.



La citadelle, un lieu de culture


Haut lieu de la défense de Saint-Tropez pendant plusieurs siècles, la Citadelle est depuis 1958, date de l’ouverture du musée naval, antenne du Musée national de la Marine, un des grands lieux culturels de la commune.


En 2002, le musée naval ferme ses portes

afin que le donjon de la forteresse puisse être restauré. La première tranche de travaux qui concerne les extérieurs est menée sous la direction de Francesco Flavigny, architecte en chef des Monuments historiques (ACMH) en 2004 et 2005. 

La tranche suivante débute en 2009 pour s’achever au printemps 2013, toujours sous la direction de l’ACMH. Cette seconde phase vise à restaurer les intérieurs de la grosse tour ainsi qu’à améliorer la circulation pour mettre notamment le site en conformité avec la législation en matière d’accessibilité. Les travaux participent également à la mise en place du nouveau musée, cette fois municipal. 








Les élus autour du maire, Jean-Pierre Tuveri, souhaitaient conserver une thématique maritime, mais en insistant sur l’identité de Saint-Tropez. 

Cet objectif a pu aboutir grâce à un renouvellement de la connaissance de l’histoire tropézienne essentiellement dû aux travaux universitaires de Gilbert Buti sur le quartier maritime de Saint-Tropez au XVIIIe siècle, aux travaux de Daniel Faget sur l’usine des câbles, les pêches et l’environnement marin ou ceux de Laurent Pavlidis sur la construction navale en Provence et l’activité au long cours des marins tropéziens.










L’équipe municipale a souhaité une muséographie moderne et respectueuse des collections. C’est ainsi que dès l'été 2013, dans le cadre d’une scénographie ambitieuse (agence Le Conte et Noirot), les visiteurs peuvent aller à la rencontre de ces marins dont le quotidien n’était jamais ordinaire, qu’ils soient à la pêche le long de notre littoral ensoleillé ou dans les glaces de « l’autre côté du bout du monde ».



06 décembre 2014

Corymbe 127 BPC Tonnerre

Corymbe 127 BPC Tonnerre




TOULON / Samedi 15 novembre, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre quitte Toulon, son port d’attache, pour participer à la mission Corymbe.






Il rejoint le patrouilleur de haute-mer. Enseigne de vaisseau Jacoubet, déjà déployé au large de l’Afrique occidentale. Mission des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990, Corymbe complète le dispositif français pré-positionné en permanence en Afrique occidentale. La marine nationale y
contribue en déployant dans la zone, de manière quasi permanente, un ou deux navires. Ces unités participent régulièrement à des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région. Elles peuvent apporter un soutien rapide en cas d’opération de sécurisation, d’évacuation de ressortissants ou de mission humanitaire.

Lors de sa mission, le BPC Tonnerre transportera le matériel logistique nécessaire au déploiement d’un centre de traitement et de transit des soignants (CTTS). Ce matériel sera déchargé à Conakry (Guinée).

Ce transport maritime et opérationnel vers la Guinée complète les actions déjà menées par la France et les armées dans la lutte contre la propagation du virus Ebola.




http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/corymbe-127-le-bpc-tonnerre-prend-le-commandement-tactique-du-task-group-451.01

Depuis le 19 octobre, l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet patrouille dans la zone du Golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe. Il a été rejoint le 21 novembre au large des côtes africaines par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre qui a pris le commandement tactique des deux bâtiments pour former le Task Group 451.01.



Parti de Toulon le 15 novembre dernier avec du fret humanitaire et du matériel destiné à la mise en place d’un Centre de traitement pour soignant (CTS) en Guinée, le BPC Tonnerre a franchi Gibraltar puis transité au large de l’Afrique de l’Ouest où il rejoint le Jacoubet le 21 novembre dernier.



Dans la journée du 23 novembre, les deux bâtiments ont effectué un exercice d’entrainement commun et ont navigué de conserve pour accoster à Dakar le 24 novembre, le Jacoubet escortant le Tonnerre.



Cette escale technique a été l’occasion pour le Tonnerre de charger un surplus de matériel destiné au CTS de Guinée Conakry.



Les 26 et 27 novembre, le « Tonnerre » a fait une courte escale à Conakry, en Guinée, où, dans le cadre du plan de lutte interministériel contre la propagation du virus Ebola, il a déchargé le matériel nécessaire à la mise en place d’un CTS.


http://www.ambafrance-gn.org/


Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée Conakry, au Libéria et en Sierra Leone.
Pour mémoire le virus Ebola se transmet à l’homme, dans un premier temps, à partir des animaux sauvages : les réservoirs habituels de ce virus sont les chauves-souris ou les singes. La manipulation de la viande de ces animaux infectés ou sa consommation (en particulier en cas de cuisson insuffisante) permet la transmission du virus Ebola à l’homme.
La transmission interhumaine est également possible en particulier auprès de personnes malades par des contacts directs avec du sang, des sécrétions, ou des liquides biologiques. Ce sont donc les contacts rapprochés avec des personnes malades ou des personnes décédées lors des rites mortuaires qui permettent la diffusion du virus (notamment au sein du cercle familial ou parmi les personnels soignants). De même, un cadavre animal peut transmettre la maladie.
Les premiers symptômes peuvent apparaître entre 2 et 21 jours (moyenne de 8 jours) après la contamination et l’essentiel de la contagiosité est réelle après déclaration des symptômes (état grippal avec des fièvres, douleurs musculaires, diarrhées et vomissements).
En cas de déplacement pour raison impérative, il convient de :Suivre l’évolution de l’épidémie en consultant régulièrement le site du ministère des Affaires étrangères et du Développement international et celui de l’Organisation Mondiale de la Santé,Vous inscrire sur le portail Ariane du ministère des Affaires étrangères et du Développement international.
Pendant votre présence sur place, il convient de :Suivre les recommandations du Ministère de la santé,Ne pas se déplacer dans les zones de transmission active du virus ( consulter les fiches Conseils aux voyageurs de ces pays),Ne pas consommer ni manipuler de viande de brousse,Se laver les mains fréquemment au savon ou avec les solutions de lavage des mains hydro-alcoolique,Eviter les contacts directs avec les secrétions des malades ayant une forte fièvre, ou des troubles digestifs, ou des hémorragies extériorisées par la bouche, le nez, ou les selles.
Après votre retour en France il convient de :
Prendre contact avec le SAMU - Centre 15 (numéro de téléphone : 15) en cas de fièvre ou de symptômes compatibles avec la maladie en mentionnant le séjour en Afrique de l’Ouest.


Le patrouilleur de haute mer LV Lavallée a appareillé le 1er décembre 2014 de Brest pour rejoindre l’opération Corymbe.

La mission pour les 95 membres de l’équipage, pendant les trois mois de déploiement, visera à lutter activement contre des actes de piraterie survenant régulièrement dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt prioritaire définie par le nouveau Livre blanc. Les actions mises en place par le bâtiment se dérouleront ainsi dans une logique de coopération militaire avec les forces armées des pays riverains afin de faire face à des crises inopinées.


05 décembre 2014

Humour dans le carré par Donec

Donec : bon de commande à remplir


Bonjour à tous,

Cette semaine nous allons nous intéresser à un petit ouvrage plein d’esprit et d’à propos « Quid Quod » de Guirec Doniol.


Cet opuscule qui traite du vrai sens des mots est un ouvrage indispensable. J’illustre mon propos. Devant la maison pousse une sorte de rosier agressif comme une belle mère qui serait capitaine d’armes. Tout visiteur passant à porté de ses branches épineuses en prend pour son grade. Je dois donc appeler un jardinier pour mettre fin aux différentes tentatives d’assassina de l’arbuste. Mais quel était son nom « bougainvillée » ou « bougainvillier ». Comment vais-je nommer la plante au jardinier ? (nous connaissons tous le penchant des membres de cette belle profession pour l’utilisation du mot juste).

J’ouvre donc Quid Quid à la page 25 et j’ai la réponse, contrairement à la « vox populi » le bon choix est : bougainvillée.




En revanche se pose la question de son financement : 6,25 € (port inclus), c’est une somme ! Alors il m’est venu une idée. Régulièrement, nous stationnons sur le parking du port d’Antibes pour aller au marché. Coût pour 2 heures 30 minutes : 6,50 €. Pourtant, Il existe, face au fort Carré un parking public et gratuit disposant d’une navette pour gagner le centre ville. La solution est trouvée : prenez le bus, vous financez « Quid Quod » et vous disposez de 0,25 € pour un menu cadeau.



Vous trouverez donc en pièce jointe le bon de commande de l’ouvrage.

Dieu vous tienne en joie et à la semaine prochaine


DONEC






BON DE COMMANDE
Ouvrage de l’amiral Guirec Deniol
« QUID QUOD »

NOMBRE DE LIVRES :  6.65€ x                     =  ___________________
5.00 € + 1.65 € = 6,65 €
Commande a adresser à :
L’ARDHAN
15 rue de Laborde – CC19
75008 PARIS
Une dédicace de l’auteur est possible. Indiquer alors le nom et  prénom et qualité de la personne à qui le livre est destiné.




04 décembre 2014

Conférences Marine à Saint-Malo ATALANTE

Conférences Marine à Saint-Malo
9 décembre 2014









L'Union européenne mène depuis le 8 décembre 2008 une opération militaire pour contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de brigandage au large des côtes de la Somalie.






Le Conseil de l'UE a adopté le 10 novembre 2008 l'action commune concernant la mise en place d'une opération militaire, Atalante, à l'appui des résolutions du CSNU relative à la lutte contre la piraterie en Somalie (résolutions 1814, 1816, 1838, 1846 et 1851). Elle prévoit le déploiement d'une force navale au large des côtes somaliennes, pour une durée de 12 mois à partir de la déclaration de capacité opérationnelle initiale. Le 15 juin 2009, le Conseil de l'UE a décidé de prolonger l'opération Atalante pour une période d'un an à compter du 13 décembre 2009. Le 23 mars 2012, le conseil de l'UE a confirmé la prolongation de l'opérationAtalante pour deux années supplémentaires. Le terme de l'opération est donc désormais décembre 2014


L'opération Atalante vise à contribuer :
à la protection des navires du PAM qui acheminent de l'aide alimentaire aux populations déplacées de Somalie,
à la protection des navires vulnérables naviguant dans le golfe d'Aden et au large des côtes de Somalie, ainsi qu'à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée au large de ces côtes.




Cette opération, qui est la première opération navale de l'Union européenne, s'inscrit dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).







L'opération Atalante a pour mission de :

- fournir une protection aux navires affrétés par le PAM ;

- protéger les navires marchands ;

- recourir aux moyens nécessaires, y compris à l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir afin de mettre fin aux actes de piraterie ou aux vols à main armée qui pourraient être commis dans les zones où ceux-ci s'exercent.




Organisation

- Le contrôle politique est exercé par le Conseil européen, via le COPS (Comité politique et de sécurité) qui exerce également la direction stratégique. Le CMUE (comité militaire de l'UE) assure le suivi de la bonne exécution de l'opération conduite sous la responsabilité du commandant de l'opération.

- Le Rear-Admiral Duncan L. Potts a été désigné commandant de l’opération. L’état-major opératif est basé à Northwood au Royaume-Uni. Ce dernier est armé par 80 personnes, dont 6 Français. Le Rear-Admiral Duncan L. Potts y assure la planification et la conduite de l’opération en liaison avec les autorités militaires (Etat-major de l’UE) et politiques de l’UE.

- Le contre-amiral (espagnol) Jorge Manso commande la force navale européenne depuis l’état-major de la force (FHQ) sur le théâtre. Ce dernier est embarqué à bord d’un bâtiment, il a été réduit au strict minimum, soit environ une vingtaine de militaires dont un Français.




Au total une dizaine de pays participent à l'opération Atalante. Actuellement, 9 nations apportent une contribution opérationnelle permanente à l'opération : les Pays-Bas, l'Espagne, l'Allemagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Suède, la Belgique et le Luxembourg. Plus d'une vingtaine de bâtiments et aéronefs participeront à l'opération européenne, soit plus de 1 800 militaires. Le nombre exact de bâtiments et avions de patrouille maritime participant dépend des disponibilités. Ainsi, le format de la force navale européenne évolue en permanence.
La participation de la France

La France participe à l'opération Atalante avec le déploiement permanent d'une frégate pendant toute la durée de l'opération et la participation ponctuelle d'un avion de patrouille maritime, ATL 2, basé à Djibouti.

La France propose également un soutien logistique à l'opération avec son dispositif prépositionné à Djibouti. Les pays participant à l'opération peuvent s'appuyer sur les infrastructures aéroportuaires de la base des FFDj ( Forces françaises à Djibouti) qui fournit également un soutien santé avec un Rôle 3.





Zone d'opération

La force navale européenne opère dans une zone couvrant le Sud de la mer Rouge, le golfe d'Aden et une partie de l'océan Indien comprenant les Seychelles, ce qui représente une surface comparable à celle de la mer Méditerranée. Elle conduit des missions d'accompagnement des navires du PAM et des missions de présence et de dissuasion dans la zone d'opérations d'EUNAVFOR incluant les eaux territoriales somaliennes, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.





Plusieurs autres forces navales opèrent également dans cette zone. L'opération EU NAVFOR établit une liaison permanente avec ces forces : coalition menée par les Etats-Unis CTF151 (Combined Task Force), groupe maritime de l'OTAN quand il est présent, bâtiments russes, indiens, japonais, chinois.






Le centre de sécurité maritime européen

Préalablement au lancement de l'opération EUNAVFOR, une cellule de coordination européenne de lutte contre la piraterie maritime (EU NAVCO) avait été décidée par le conseil européen des affaires générales et relations extérieures. Mise en place le 15 septembre 2008 à Bruxelles, cette cellule était chargée d'une part de coordonner les moyens que les États membres ont mis en place dans le golfe d'Aden, dans le cadre de missions nationales, pour lutter contre la piraterie maritime et d'autre part d'informer les armateurs européens des éventuels dispositifs déployés.





EUNAVCO cesse ses activités à compter du lancement d'Atalante, EUNAVFOR reprend les travaux d'EUNAVCO en s'appuyant sur le Centre de sécurité maritime - corne d'Afrique. Ce dernier est armé par des militaires et personnel de la marine marchande et assure l'interface, notamment via un site internet dédié, entre les armateurs et les forces navales opérant dans la zone, dont EUNAVFOR.




Dans le cadre d'EUNAVCO, la France avait assuré l'accompagnement d'une vingtaine de navires de commerce sur le transit du golfe d'Aden.

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense



Poste aux Armées Fermeture Fort de France Marine Martinique Antilles

Fermeture Fort de France Marine

Selon Joël Moreau, Président de la section Ile de France l'agence postale miltaire de FORT-DE-FRANCE marine (Martinique) fermerait sous peu.



L'agence poste est ouverte depuis le 1er juillet 1986. Elle fonctionnait selon les mêmes règles que les agences postales militaires marine de métropole… Outre la desserte de l'unité marine locale, leur mission principale est la desserte postale des bâtiments de la marine stationnaires ou de passage…(Pierre Couesnon in le service postale dans les armées)



Adieu foulard, adieu madras,
 Adieu grain d'or, adieu collier choux,
Hélas, hélas cé pou toujou.
Doudou an mwen ki ka pati
Hélas, hélas cé pou toujou.
Doudou an mwen ki ka pati




" Par ce mail, je viens vous faire part de la fermeture de la Poste Navale de Fort de France et du bureau de la Poste Interarmées du Camp de Loges.


Concernant Fort de France 2 souvenirs :
  • Pli avec tampon illustré oblitéré du dernier jour, pour ceux qui sont abonnés (ées) je prend les enveloppes en stock. Pour les personnes non abonnés : 3,00 euros Port compris.
  • Pli en couleur avec timbre personnalisé oblitéré du dernier jour : 4,00 euros Port compris.
  • Timbre personnalisé neuf : 1,60 euros ou planche de 10 timbres 16,00 euros.
Concernant le bureau Postal Interarmées du Camp de Loges :
  • Pli avec dessin oblitéré du dernier jour Paris Armées les Loges 00484
  • Il me sera aussi possible de faire des plis avec le tampon Philatélique de l'Agence.
  • Chaque version : 3,00 euros Port compris.
Après au grand dam des collectionneurs, il n'y aura plus un seul bureau Postal militaire."

ILE DE FRANCE

Joël Moreau
20 rue de Belfort
75011 PARIS 



03 décembre 2014

Christian Cailleaux pour notre plaisir et pour Noël Jeanne d'Arc

Christian Cailleaux - Bernard Giraudeau PH Jeanne d'Arc






Christian Cailleaux est né en 1967 à La Garenne-Colombes, en banlieue parisienne. Études de Lettres/Philo, puis École Nationale d'Art de Cergy. Illustrateur (Presse enfantine, périodiques de voyage et généralistes), publiciste - et piètre trompettiste comme son héros des Imposteurs…

Christian Cailleaux photo © JM Bergougniou


 Il a beaucoup circulé et séjourné en Afrique, en animant des ateliers de dessin dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d'une quinzaine de pays du continent. Cette expérience servira de matière à sa première publication professionnelle en bande dessinée, il y a une dizaine d'années : les aventures d'Arthur Blanc-Nègre, deux albums parus chez Dargaud sur un scénario de Sallé, aujourd'hui épuisés. 



Il assure ensuite seul le scénario et le dessin de ses créations suivantes : deux autres albums paraissent chez Dargaud (Haëllifa et Harmattan, le vent des fous), puis deux titres sont publiés par l'éditeur indépendant Treize Étrange, Le café du voyageur et Le troisième thé. 

Christian Cailleaux  photo © JM Bergougniou


La trilogie Les Imposteurs, parue entre 2003 et 2005 est sa première contribution au catalogue de Casterman. En 2006, il illustre Frankenstein pour Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal. Après deux voyages en Inde en 2005 et 2006, le récit de cette expérience sur un nouveau continent a donné lieu à Tchaï Masala, paru chez Treize Étrange en mai 2007. Encore à propos de mers et de lointains, un nouvel album intitulé R97, les hommes à terre, en collaboration avec l'écrivain Bernard Giraudeau, est paru en avril 2008 aux éditions Casterman.



Christian Cailleaux  photo © JM Bergougniou
"Théo savait bien qu'un port ça regarde la mer, vous accueille à quai ouvert, vous protège. C'est un refuge, une femme qui vous berce au clapot, vous console des nuits de quart... "
L'album est un tour du monde. Nous accompagnons un équipage à bord de la Jeanne d'Arc, partant de la Rochelle (ou Brest s'il le faut). Nous y sommes introduits en suivant les pas d'un jeune matelot qui va faire là sa première traversée au long cours.



 photo © JM Bergougniou
 Les parties "Navigation" nous montrent l'équipage faisant corps avec le navire, oeuvrant pour que continuent sans cesse les vibrations de la grande machine de métal. C'est un monde à part, évoluant lentement sur la surface changeante des océans. Chacune de ces parties est l'occasion de s'attarder un peu plus sur un matelot en partculier. C'est celui que nous suivrons lors des "Escales". Une fois débarqué, celui-ci vivra un épisode anodin ou essentiel de sa vie d'homme, en particulier vis-à-vis des femmes, symbole de la vie parmi "les gens de la terre". Le dernier marin auquel nous nous attacherons sera le jeune matelot du début, concluant son périple par sa première expérience d'homme annonçant la fin de l'enfance. 

 photo © JM Bergougniou

Nous terminerons le voyage avec lui, alors qu'il a débarqué de la Jeanne et la regarde partir pour une nouvelle traversée. Lui reste à quai, mais nous savons qu'il embarquera bientôt sur un autre navire. Sur le pont de la Jeanne, les marins que nous avons connus poursuivent leur inlassable voyage, toujours entre deux escales, ces moments où leurs corps solitaires et démunis subissent les coups du destin.

 photo © JM Bergougniou

Bernard Giraudeau aura vécu plusieurs vies. Acteur et réalisateur de films, marin et voyageur au long cours, romancier à succès, il s’était même essayé à l’écriture pour la bande dessinée avec l’album R97, les hommes à terre, mis en images par le dessinateur Christian Cailleaux. Disparu en 2010, Giraudeau laissait derrière lui un nouveau scénario que Cailleaux a fini de dessiner après sa mort, publié à titre posthume par les éditions Dupuis. Les longues traversées est une histoire de mer et de marins, bien sûr. Nous disons « bien sûr » car l’océan a souvent rythmé la vie de Bernard Giraudeau, engagé volontaire à l’âge de quinze ans dans la Marine nationale, avec à son actif deux tours du monde avant que la tentation du cinéma ne le happe. Une histoire de marins sans bateaux, prisonniers à terre en attendant de reprendre la mer un jour. 


 photo © JM Bergougniou
 
C’est l’histoire de Diego l’Angolais et de Théo l’ancien marin qui se rêve en apprenti écrivain. Les deux hommes se rencontrent et sympathisent, l’histoire de Diego venant nourrir l’inspiration de Théo. Ils rêvent de reprendre la mer un jour, mais peut-être leur rêve ne deviendra-t-il jamais réalité, et au fond peu importe. Les longues traversées est d’abord une histoire d’amitié, mais c’est aussi une histoire d’amour, car le récit est traversé par quelques figures de femmes comme Ines de Florès, cette femme-pirate du XIXe siècle dont la légende hante les pages de l’album. Le trait de Cailleaux convient parfaitement à l’atmosphère du récit. Tout en petite touches pleines de grâce et de légèreté, il est rehaussé d’une palette de couleurs subtiles et délicates, tandis que le texte aux accents très littéraires de Giraudeau entraîne le lecteur dans un voyage intérieur qui s’apparente à une espèce de rêverie immobile, à l’image de celle dans laquelle les personnages masculins aiment se perdre. 

TCD Foudre  photo © JM Bergougniou

 

Cailleaux est parti d’une nouvelle de Giraudeau pour s’en inspirer et s’en affranchir, quitte à reprendre certaines phrases du texte original, car il aime la dimension littéraire du travail de Bernard Giraudeau, sa capacité d’enchantement et la dimension poétique de son écriture. Le dessinateur et le scénariste se retrouvaient sur les terrains communs de l’attirance pour l’océan, le voyage et les départs pour des destinations lointaines. Les longues traversées est un bel hommage à leurs passions et à leur goût de l’ailleurs, tout comme à cette fascination pour le rêve et l’aventure que partagent bon nombre de lecteurs, même s’ils ne quittent jamais les rivages de leur chambre…

Livre et Mer Concarneau Bernard Giraudeau
 photo © JM Bergougniou
Bernard Giraudeau, né le 18 juin 1947 à La Rochelle en Charente-Maritime, est un acteur, réalisateur, producteur, scénariste et écrivain français. En 1963, à l'âge de 16 ans, il entre à l'Ecole des apprentis mécaniciens de la flotte (Marine nationale). Il en sort premier un an plus tard. En 1964-1965 puis 1965-1966, il participe aux deux premières campagnes du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc. Il sera ensuite embarqué sur la frégate Duquesne puis sur le porte-avions Clemenceau avant de quitter la marine pour tenter sa chance en tant que comédien.
Il aura ainsi fait deux fois le tour du monde avec la Royale avant d'intégrer le Conservatoire en 1970. Il y décrochera le Premier Prix de comédie classique et moderne. Il fait ses premiers pas à l'écran avec Jean Gabin (Deux hommes dans la ville). En 1987, il passe de l'autre côté de la caméra en devenant réalisateur tout en continuant à tourner comme acteur. En 2000 il est atteint d'un cancer qui l'obligera à ralentir ses activités. Bernard Giraudeau comprend qu'il doit changer de vie. Il raconte aujourd'hui que le cancer lui a permis d'apprendre à se connaître. Il consacre depuis une partie de son temps à aider les malades en soutenant l'Institut Curie et l'Institut Gustave Roussy.
Livre et Mer Concarneau Bernard Giraudeau  
photo © JM Bergougniou

Livre et Mer Concarneau Bernard Giraudeau  
photo © JM Bergougniou

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...