04 juin 2014

Les Liberty-Ship du D-Day débarquement en Normandie Utah Omaha Gold Sword Juno

Les Liberty-Ships du D-Day

Les Liberty-ships contiburont largement au succès du débarquement le 6 juin 1944.




326 navires ont participé au débarquement dont 200 sous pavillons américains.


Chaque bâtiment emportait 480 hommes et environ 120 véhicules.




Parmi ceux-ci, certains furent volontairement coulés pour servir de digues artificielles ou de brise-lames. (Artemus Ward, Benjamin Contee, Georges S. Wasson, James W. Marshall,...) 

Dans un article du 20 juin 1944, le journaliste Gene Currivan du New york Time relate le rôle des Liberty dans le débarquement.


"Sur la côte normande, les navires marchands aux couleurs du "Stars and Stripes" et armés par les marins américains ont débarqué tour après tour les "Tommies " britanniques avec tout leur équipement sur les têtes de pont de la côte normande, nous est-il révélé aujourd'hui.
Dans des conditions dangereuses et où le danger est constant, cette phase de la coopération anglo-américaine a atteint un nouveau sommet qui ne peut  que décourager l'ennemi .

Avec une mer agitée en baie de la Seine, près de la tête de pont, ces hommes ont réalisés un véritable exploit dans des conditions jamais essayées en temps de paix. 
Mais tout a été élaborée selon le calendrier prévu et ni les avions ennemis ,ni les  sous-marins, ni les mines , ni les E- bateaux , ni les roquettes ne pouvaient empêcher le débarquement. Ils avaient un travail à faire : "Déposer les Britanniques à terre et c'était aux Américains de les amener jusque là" et ils l'ont fait .


Notre correspondant était à bord du John B. Ward , un Liberty ship américain, qui a déposé les troupes de reconnaissance britanniques et tous les équipements sur le sol français . Pas un homme ou une pièce d'équipement n'a été perdu , bien que certains des lourds camions, des chars et des jeeps aient pris de sérieux coups quand ils ont heurté le flanc du navire lors du chargement sur les barges.

Pendant les premiers jours de l'invasion les barges étaient rares et il y avait beaucoup de retard lors du déchargement , mais le problème a été surmonté . Les Allemands sont pratiquement inexistant en baie de seine au cours de cette journée  et le débarquement peut continuer sans interruption.  

Alors que le John B. Ward entre dans la baie en début de soirée , il ne semble pas y avoir de place disponible pour jeter l'ancre dans cette vaste étendue d'eau . Sur ces eaux agitées, du matériel de toutes sortes, du LSVP, (une sorte de boîte dont l'étrave s'incline au lancement du moteur)  aux cuirassés aux lourdes tourelles. À quelques exceptions près, tous les navires emportaient un ou plusieurs ballons anti-aériens, donnant l'impression étrange, vus à distance,  que l' ensemble de la flotte était maintenu à flot par les ballons .

A l'aide de mégaphones , les officiers ont montré notre lieu de mouillage , puis ont continué vers d'autres navires jusqu'à ce que toute la masse confuse soit devenu un plan minutieusement élaboré , chaque navire étant à sa place désignée .

Une demi-heure avant que le navire soit  à l'ancre , les  panneaux de cales ne supportant pas de matériel sont ouverts , bigues et mâts de charge entrent en action et de lourds filets d'acier sont placés sous les roues ou les chenilles des gros véhicules, prêts à les envoyer par dessus du bord
Puis un peu plus tard l'une des célèbres barges " rhinocéros " est venu se coller le long du bord , ses 250 pieds (75m) de surface plane disponible  attendent la première charge .

 Le « rhinocéros » est une série de pontons en acier qui ressemble à la travée d'un pont .
Les soldats d'une unité britannique ont travaillé aux côtés des marins de la Marine marchande partout où ils pouvaient se rendre utiles jusqu'à ce qu'un détachement de "British Royal Engineers" vienne prendre le relais. 


Ces hommes travaillaient aux treuils ou manipulaient les élingues et les filets et ont ainsi aidé au chargement pendant trois jours jusqu'à ce que chaque pièce d'équipement arrive en France .
Les hommes de la marine américaine à bord des bâtiments de débarquement ( LST ) recevaient les véhicules quand ils étaient descendus par les Royal Engineers."

03 juin 2014

Cours d'histoire maritime

Cours d'histoire maritime 
la préparation du débarquement


Comme on l'a vu hier, la partie maritime semble se mettre en place et l'image reconstituée de l'énorme puzzle apparait.

en parlant de puzzle lisez cette étrange histoire : 

http://www.ouest-france.fr/d-day-mis-au-secret-pour-en-avoir-trop-vu-au-qg-deisenhower-2561780?obref=obinsource





Il reste à assurer la surprise, à orienter la surveillance allemande vers la … Norvège ou le Pas-de-Calais. Les moyens sont divers et nombreux, certains d'ordres scientifiques.: le débarquement du 6 juin est l'occasion d'une phase de la guerre des ondes qui s'est livrée de 1939 à 1945; attaques aériennes sur les postes de détection, opération "Taxable" de 18 petits bâtiments naviguant lentement vers le cap d'Attifer remorquant des ballons, accompagnés d'avions lançant des Widows, 




En fait, ce faux convoi est composé de navires légers, disposés en plusieurs lignes.
La première ligne compte huit péniches à moteur déployées sur un front de 22 kilomètres. Leur mission consiste à brouiller les stations côtières radar des Allemands, sans les détruire. Les péniches transportent aussi des émetteurs radio simulant la préparation de tirs de rockets.
Deux autres lignes de navire, l’un à 12 kilomètres en arrière, l’autre à 20, chacun portant un ballon-réflecteur (les Filbert) et remorquant un radeau porteur d’un autre ballon-réflecteur. 
http://www.ouest-france.fr/d-day-operations-glimmer-et-taxable-ils-tirent-sur-des-fantomes-2292462


opération "Etincelle" vers Boulogne, opération "Titanic" avec parachutage de mannequins sur la région du Havre , missions de bombardiers munis de brouilleurs etc. 





Le secteur Orne - Vire a été choisi pour des raisons multiples : faiblesse relative des défenses allemandes, surprise probable, possibilité de prendre Cherbourg à revers, de défendre le Cotentin en tenant la ligne ISIGNY - LESSAY, de ralentir la concentration allemande en coupant les ponts de la Loire et de la Seine, proximité des terrains d'aviation britanniques, petites plages assez nombreuses, et puis une diversion est prévue en Bretagne.





Les alliés doivent débarquer 5 divisions de premières lignes sur un front d'une soixantaine de kilomètres deux divisions américaines devant Vareville (Zone UTAH au départ de Plymouth) et Saint-Laurent (zone Utah avec départ de Portland), trois britanniques à Arromanches (Zone Gold avec départ de Southampton), Courseulles (Zone Juno avec départ de Wight), Ouistreham (zone sword avec départ de Portsmouth).


Soldats, marins, aviateurs de la force expéditionnaire alliée, Vous êtes sur le point d'embarquer pour la grande croisade vers la quelle nous marchons depuis des mois. Les yeux du Monde vous regardent. Les espoirs et les prières des peuples épris de Liberté sont avec vous...



Les conditions météorologiques étaient inquiétantes et restèrent médiocres jusqu'aux derniers jours du mois, l'on prévoyait pour  4-6 : vent O.S.O., force 5 à 6, pour 5-6 : O.N.O. force 5 puis O.S.O. force 3 à 4.




Eisenhower, le temps étant trop mauvais pour l'aviation reporte le jour J de 24 heures, la date est fixée au mardi 6-6, 06h40.


à suivre...

MUROL Puy de Dôme Assemblée générale Philapostel

MUROL Puy de Dôme  
63e Assemblée générale Philapostel

Murol est une commune du sud du Puy-de -Dôme à proximité de Saint-Nectaire.

A proximité du Lac de Chambon, Murol est dominé par son château médiéval édifié au 12ème siècle sur un cône basaltique. De l’ancienne forteresse de très belles ruines médiévales. Aujourd’hui, des aménagements et des animations en costumes font revivre le château. 



La chapelle du château a longtemps servi d’église paroissiale avant la réalisation de l’église de style gothique. Dans une chaumière aux abords du Parc du Prélong, le musée archéologique contient une très belle collection de poteries, de pièces de monnaie et de céramiques. La notoriété de Murol a également comme origine « l’école de peinture ».

Le patrimoine naturel y est tout aussi intéressant : Parc du Prélong où il est possible de s’émerveiller devant le jardin à la française, les différentes essences d’arbres, le volcan du Tartaret et son sentier boisé, le lac de Chambon pour les activités aquatiques et la pêche, sentier de découverte, visite du patrimoine rural (fours à pain, moulin)…





« Le lendemain, à la nuit tombante, j'arrivai au château de Murol. La vieille forteresse, tour géante debout sur son pic au milieu d'une large vallée, au croisement de trois vallons, se dresse sur le ciel, brune, crevassée, bosselée, mais ronde, depuis son large pied circulaire jusqu'aux tourelles croulantes de son faîte [...] » Guy de Maupassant, Humble drame, 1883

Lisa dessinée par Noëlle Le Guillouzic tirage 30.000 exemplaires
http://www.wikitimbres.fr/timbres/9452/2014-62e-assemblee-generale-philapostel-murol

Élevé sur un promontoire basaltique, l’édification du château actuel a débuté au XIIe siècle, probablement à l’emplacement d’un fort primitif édifié au X° siècle. En 1380, Guillaume de Murol termina la forteresse inférieure, édifia le donjon, la deuxième chapelle et les bâtiments est en reprenant les modes architecturaux romans.



Le château, construit à l'intersection stratégique de trois grandes routes, décrit un polygone irrégulier, dont les courtines se prolongent exactement dans les pans taillés du rocher, entièrement empli de terre pour résister à l'artillerie, il est flanqué par des tours bastionnées aux flans en amande percés de canonnières à la française.

Entre la fin du XIVe et le début du XVIIe siècle, la forteresse, désormais propriété de la famille d'Estaing, s’adapta aux différentes (r)évolutions militaires en résistant toujours à toutes les tentatives de siège.



Épargné par la politique de désarmement de Richelieu puis par la Révolution française, le château perdit peu à peu toute fonction résidentielle, devenant successivement une prison, un repaire de brigands et enfin une carrière de pierres. En 1889, le château fut classé Monument Historique. L’année suivante, son dernier propriétaire, Henri-Guillaume de Chabrol, le donna au département du Puy-de-Dôme qui le céda à son tour à la commune de Murol en 1950.

02 juin 2014

Cours d'histoire maritime 1949

Cours d'histoire maritime 1949
la préparation du débarquement




Selon Vauban, « l'art de la guerre, c'est l'art de subsister ». Dans un conflit, la capacité d'approvisionnement des forces armées est essentielle pour qu'elles conservent leurs capacités opérationnelles dans la durée. Exercice d'autant plus difficile quand le front est mobile. Cet exercice c'est la logistique


Continuons donc de parcourir les cours de Louis Nicolas.


Le succès de l'opération OVERLORD était absolument nécessaire pour : "abréger la guerre, appuyer les Russes, devancer les progrès techniques allemands" déclarait le général Marshall; les conférences inter-alliés de 1943 mettent en valeur les deux premiers points ; quant au troisième, il faut rappeler la mise en service des chasseurs à réaction Me 262, He 162, Me 163,les V1, V2, les perfectionnements apportés à l'arme sous-marine, les recherches allemandes sur l'énergie nucléaire.



Tout passe par une maîtrise de l'air.
Le Bomber command de la R.A.F., appuyé en 1943 par la 8th Air Force américaine puis par la XVème Air Force ont participé à la bataille de l'Atlantique : bombardement des bases sous-marines, de Brême, Dusseldorf, Hambourg, Peenemunde, Stettin, Hagen...

Il faut donc 

  • obtenir une suprématie aérienne totale pour couvrir l'opération
  • détruire le réseau ferroviaire ennemi
  • diminuer les ressources allemandes en carburant

Dans les six semaines qui précèdent le débarquement, l'aviation alliée disloque le système de communication ennemi : bombardements stratégiques pour désorganiser l'économie générale du Reich, bombardements tactiques pour encager le champ de bataille,ralentir l'arrivée des renforts tout en laissant l'adversaire dans l'incertitude du point d'attaque.




Au niveau de la Marine, un travail considérable est nécessaire pour coordoner la fabrication des navires de débarquement qui renforceront le matériel américain. Dans toutes les Iles britanniques, dans les chantiers, dans les garages, dans les champs on travaille pour aménager citernes, allèges, remorqueurs.





Très difficile aussi fut le travail de coordination tonnage - besoins militaires, de mise en route et d'organisation des convois, réparations, remorquages, etc.




On pouvait aussi craindre une pénurie de personnel spécialisé : dans deux centres d'Ecosse, des officiers furent formés dont le brevet n'était pas valable pour le service général de la marine, un service de volontariat fut instituer pour recruter des équipages et obtint un gros succès, des commandos spéciaux furent formés pour l'étude des côtes (profondeur, nature des fonds), la destruction des obstacles, l'organisation des plages...





Arromanches photo JM Bergougniou


Le raid de Dieppe avait démontré qu'il était difficile de se heurter à une forteresse ainsi naquit l'idée des ports préfabriqués. le projet n'est adopté qu'en septembre 1943...


Arromanches photo JM Bergougniou


Deux grands ports de la taille de Douvres sont prévus à St-Laurent et à Arromanches, "Mulberries" comprenant les éléments suivants :


Arromanches photo JM Bergougniou

 "block ships" , vieux bâtiments lestés par du ciment à couler par fons de 5 mètres,  - "Bombardons" engins formés de 3 cylindres de caoutchouc de 70 mètres, de 5 mètres de diamètre, avec quille de 750 T. pour diminuer la force de la houle. - 


Arromanches photo JM Bergougniou

"Eléments Phénix" : quais flottants  en ciment armé et acier avec vannes d'immersion, les plus gros ayant 70 mètres sur 13 de large, 20 de haut - "Whale piers" : caissons flottant de 70 X 20, à chaque coin coulisse un pieu de 30 mètres, le caisson montant et descendant avec la mer - "Bettles" ancrés supportant la route de ponts métalliques.


photo JM Bergougniou


Les éléments Phénix furent difficiles à construire faute de bassins à flot. Il fallut faire dans le lit de la Tamise d'énormes trous  avec des pompes fonctionnant tant que le caisson n'était pas à flots. Il comprenait un poste d'équipage et un canon de D.C.A..


photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou


01 juin 2014

En préparant le débarquement D-Day : 6 juin 1944 Ecole navale cours histoire maritime 1949

Ecole navale cours Histoire maritime 1949



A vouloir trop ranger, on déterre toujours quelque chose et alors.... adieu le rangement!





Aujourd'hui c'est un cours d'histoire maritime de l'Ecole navale que j'ai déterré... Pas jeune le cours du professeur Louis René Marie Nicolas, il date de 1949.





Ce cours a été rédigé car à l'époque il n'existait pas d'exposé suivi des opérations maritimes de la IIème guerre mondiale. Ce cours est divisé en quatre parties 
  1. 20 ans de paix Marine et Politique 1919 - 1939
  2. L'Atlantique 1939 - 1945
  3. La Méditerranée 1940 - 1945
  4. Le pacifique et l'Extrême Orient
La partie 2 se divise en 
  • Coopération franco-britannique (septembre 39 - juin 40)
  • Résistance anglaise (juin 40 - décembre 41)
  • Les Etats-unis en guerre (décembre 41 - juin 44)
  • Le débarquement de normandie (juin 44)


L'Allemagne après ses échecs en Russie en 1941 et 42, après le débarquement allié en Afrique du Nord était soucieuse de la défense de l'l'Europe occidentale. Elle avait des milliers de kilomètres de côtes à surveiller de la Norvège à la Grèce... avec des zones d'invasions possibles : Scandinavie, Mer du Nord, Allemagne entre Ems et Elbe, péninsule ibérique, delta du Rhône, embouchure de la Gironde...
Von Rundstedt croit à une attaque sur le Pas-de-Calais, l'état-major général pense à la zone Seine-Somme, Hitler en mai 44 parle de Basse-Normandie.








couverture de TIME 31 août 1942


une ligne de fortification construite par l'organisation Todt borde la côte de France, Belgique, Hollande, avec des forteresses : Dunkerque, Calais, Boulogne, Le Havre, Cherbourg, Brest La Rochelle...
Von Rundstedt n'a pas confiance dans le Mur de l'Atlantique : "Les forteresses ne peuvent pas se défendre du côté de la terre."

la Wermacht au 10 mai 1944 dispose de 321 divisions dont 45 blindés plus 89 fournies par les pays satellites, 233 sur le front oriental, 55 à l'ouest. La Luftwaffe maintient ses effectifs à 5000 avions.







La stratégie alliée est élaborée dans une série de conférence à partir de la fin 1942 : Casablanca (janvier 43), Québec (août 43) Le Caire (novembre 43)
Téhéran (novembre - décembre 43) le Caire (décembre 43).




C'est à Téhéran qu'est décidé qu'Overlord sera l'opération principale pour soulager le front russe.
Au Caire en décembre 43, Eisenhower est proposé à Churchill qui déclare "One of thé finest men I never knew"

Le général Eisenhower reçoit sa mission :" Vous envahirez le continent européen en conjonction avec les autres nations alliées. Vous entreprendrez des opérations visant à pénétrer au coeur de l'Allemagne et à détruire ses forces armées."

L'opération Neptune est la partie marine d'Overlord. La guerre sous-marine décline, la production de navires est toujours en augmentation dans les chantiers américains et les alliés ont la maîtrise de l'air.
Ce sont 4.000 navires qui assurent le succès de l'opération Neptune.


la marine britannique , appuyée par celle des Etats-Unis et de la France (croiseurs Montcalm, Georges Leygues, frégates Combattante, Aventure, Escarmouche, Découverte, Surprise, corvettes Aconit, Roselys, Renoncule, d'Estienne d'Orves, chasseurs, vedettes rapides, cuirassé Courbet qui servira de brise-lames) se prépare au bombardement des objectifs côtiers.




722 navires de guerre (sans compter les dragueurs) participent à l'opération : 6 cuirassés, 22 croiseurs, 119 destroyers, 113 frégates ou corvettes...

à suivre...

Aviso Commandant Blaison Lomé Togo

Corymbe 125 Lomé Togo
Aviso Commandant Blaison 
A960 GODETIA






Dans le cadre de la mission opérationnelle française « Corymbe » de présence dans le golfe de Guinée, l’aviso « Commandant Blaison » a fait escale au port de Lomé du 19 au 23 mai 2014. Cette escale, qui s’inscrit dans la longue relation d’amitié entre les deux marines, a permis de renforcer la coopération bilatérale par le déroulement d’une période d’instruction opérationnelle au profit de la marine togolaise. A l’issue de l’escale, les deux marines ont coopéré dans le cadre de l’exercice de lutte contre l’insécurité maritime « NEMO 2014.3 » qui a permis de parfaire l’interopérabilité des équipements et de vérifier la capacité à mener conjointement une action de lutte contre la piraterie maritime.

http://www.ambafrance-tg.org/Escale-de-l-aviso-Commandant


Et pour nos amis belges

L'A960 Godetia, navire de commandement de la Marine belge, est en escale au port de Lomé. Sa mission : une campagne de formation nommée Maritime Capacity Building 2014 qui fait partie de l'Africa Partnership Station, une initiative par laquelle les États-Unis souhaitent renforcer la sécurité maritime autour de l'Afrique.

Le Godetia forme, par la même occasion, les équipages africains dans la lutte contre la piraterie, le trafic de drogue et la pêche illégale.

Des problèmes auxquels le Togo est confronté depuis plusieurs années.

Merci à Claude Bélec

Le port de Lomé
L'histoire du port de Lomé commence avec les Allemands qui construisent en 1890 un wharf en bois sur des pieux métalliques. Suite à un incendie, cet édifice sera remplacé en 1904 par un 2ème wharf en charpentes métalliques sur pieux en béton. Mais ce wharf sera emporté en 1911 par un raz de marée. Ce qui a amené à l’édification en 1912 d’un troisième wharf avec une passerelle coudée, mais également endommagé par une tempête en 1924.

A la fin de la Première Guerre mondiale, une opération conjointe franco-britannique force les Allemands, retranchés à Atakpamé (capitale de la région des Plateaux), à capituler dès le mois d'août 1914. Le Togo est placé sous mandat de la Société des Nations (SDN). Sur décision de la SDN prise le 10 juillet 1919, la France et l’Angleterre se partagent l’occupation du territoire togolais.

Vu de la mer, l'hôtel le Bénin,
à droite la résidence de l'ambassadeur de France
C’est ainsi que les Français construisent un autre wharf dont l’exploitation démarre en 1928. C’est en 1959, que les Autorités Togolaises d’alors décident de doter le Togo d’un port en eau profonde, vu l’incapacité du wharf français à faire face à l’accroissement du trafic, malgré son renforcement au cours des années 1955 et 1956.

Le 27 avril 1960 le Togo devient indépendant et le 20 juillet de la même année un accord de coopération économique et technique entre la République Fédérale d’Allemagne et la République Togolaise est signé pour la construction d’un port. Les études de faisabilité sont confiées au Cabinet Lackner. Le 23 novembre 1962 a lieu la pose de la première pierre pour la construction du Port de Lomé. Les travaux qui ont été confiés à un groupement d’entreprises allemandes, vont démarrer en 1964 pour s’achever quatre années plus tard.
Vu l'essor des activités portuaires et des trafics annuels qui passent de 252.600 tonnes de marchandises en 1968 à 402.600 tonnes en 1972, l’extension des installations à partir de 1974 était une nécessité. Ainsi, de nouvelles infrastructures sont mises en place : une contre jetée constituée par une brise-lames de 950 m de long et un enrochement de gneiss formant la limite Est du port, un quai minéralier avec un mur de quai en planches d'acier de 210 m, un appontement pétrolier en béton armé construit en ducs d'albe élastiques d'un tirant d'eau de 14 m, une amorce de port de pêche offrant une longueur de quai utile de 70 m et des bâtiments annexes.

En 1980, un second môle est construit et est constitué de 525 m de rideau de palplanches avec couronnement en béton armé. Ainsi le Port de Lomé était fin prêt à accueillir tous les types de navires et de marchandises









Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...