31 mars 2014

La Poche de Saint-Nazaire guerre 39 45 Loire-Atlantique forteresse sous-marin résistance

L'affaire n'est dans la poche que le 8 mai 1945 Saint-Nazaire


La poche de Saint-Nazaire (Festung St. Nazaire — c'est-à-dire la forteresse de Saint-Nazaire) est, du mois d'août 1944 au 11 mai 1945, une zone de repli des troupes allemandes de Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique) constituée au moment de la libération du département par les forces alliées. Elle se forme autour du port et de la base sous-marine de Saint-Nazaire ; elle s'étend à l'est jusqu'à Saint-Omer de Blain et de La Roche-Bernard au nord à Pornic au sud.

Carte américaine de 1944 au 1/200000e
de Vannes à Angers
Isolé du reste du pays depuis le 19 Août 1944, l'Ilot de Saint-Nazaire ne disposait que d'un stock réduit de timbres-poste.
Ces timbres s'épuisant rapidement, le service postal fut dans l'obligation de prendre, au début de 1945, plusieurs dispositions qui, toutes, présentent un certain intêret philatélique.
Pour suppléer à l'absence de timbre on se servit de différents moyens de fortune. Les timbres à 1Fr50 furent utilisés au-delà de la date de démonétisation (1/11/44).
photo JM Bergougniou

Après la dure bataille de Normandie et la percée d'Avranches, les Alliés libèrent très rapidement l'ouest de la France pendant la première quinzaine d’août 1944 (Rennes le 6 août, Nantes le 12, Rezé le 29). Des poches de résistance se forment alors sur la façade atlantique à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle et Royan.

Hitler tient à préserver ces zones stratégiques : par ses instructions du 31 juillet 1944 aux généraux Jodl et Warlimont, il demande à ses troupes de « les défendre jusqu’au dernier homme ». Constituées en forteresses, elles pourraient redevenir des points d’appui non négligeables sur l’Atlantique dans l’hypothèse où les armes secrètes (Wunderwaffen) seraient mises au point à temps pour retourner la situation en faveur du Reich.



Laissant de côté ces ports en eau profonde qui vont pourtant leur faire gravement défaut, les Anglo-Américains qui viennent de piétiner trop longtemps en Normandie, privilégient la poursuite de l’offensive vers l'Allemagne. Ils laissent cependant des troupes pour contrôler les limites des poches, assistées par l'armée française et par des bataillons des Forces françaises de l'intérieur.




La poche de Brest tombe le 18 septembre 1944 après de durs combats, les quatre autres durent jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945, voire un peu au delà.



La poche de Saint-Nazaire est centrée sur la ville et la Base sous-marine de Saint-Nazaire. Au nord de la Loire, la ligne de front suit la rive gauche de la Vilaine, puis de l'Isac (c'est-à-dire, ici, le canal de Nantes à Brest), jusqu'au niveau de Blain (la partie de la commune située à l'ouest du canal) ; elle descend ensuite vers le sud-ouest jusqu'à Cordemais en passant entre Bouvron, Fay-de-Bretagne et Le Temple-de-Bretagne. Au sud de la Loire, elle inclut les communes de Frossay, Saint-Viaud, Paimbœuf, Arthon-en-Retz (La Sicaudais), Saint-Père-en-Retz, Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine, Sainte-Marie-sur-Mer et Pornic. Le secteur défensif côtier de la poche s'étire sur 50 km environ de littoral.



Pour assurer la défense de l'embouchure de la Loire, les Allemands ont mis en place de puissantes batteries d'artillerie. Au nord, près de Batz-sur-Mer, une batterie constituée de deux canons d'origine française de 240 mm de calibre. On trouve une batterie similaire au sud de la Loire près sur la pointe Saint-Gildas. Entre ces deux batteries, se trouvent d'autres pièces de calibre plus modeste, notamment à la pointe de Chemoulin avec quatre canons de 170 mm et quatre canons de 105 mm, ou encore, sur la rive sud, à Mindin et au Pointeau sur la commune de Saint-Brévin-les-Pins.


Après plusieurs raids lancés en septembre et octobre contre les troupes FFI de l'autre côté de la Vilaine, les Allemands effectuent au début du mois de novembre un nouveau coup de main dans le secteur oriental.

À part un petit débarquement effectué en décembre à la pointe de Pen Lan en Morbihan, les opérations les plus importantes sont menées en Pays de Retz dans le Sud Loire, où s'étendent des terres fertiles pouvant être utiles pour le ravitaillement.

Les Allemands s'emparent de Frossay en octobre et fin décembre, à la suite de violents combats, du village de La Sicaudais. Ils s'opposent au 2e bataillon FFI de la Vienne qui cèdent une bande de près de 100 km2. Le front se stabilise grâce à l'intervention du 8e régiment de cuirassiers.

Les Américains, quant à eux, délogent les Allemands de la forêt du Gâvre, les forçant à repasser sur l'autre rive du canal de Nantes à Brest et s'emparent du bourg de Blain.



En février 1945, grâce à des agents secrets vivant à l'intérieur de la forteresse, la Résistance avertit le commandement de l'imminence d'une attaque allemande près du canal de Nantes à Brest.
Au cours du mois de mars, l'artillerie américaine parvient à couler plusieurs cargos qui font la navette entre les forteresses de Lorient et de Saint-Nazaire, posant ainsi des problèmes de ravitaillement aux Allemands.

En avril, les Allemands redoublent d'agressivité et harcèlent sans cesse les positions alliées avec leur puissante artillerie. Ainsi, le 19 avril des accrochages se produisent entre trois patrouilles franco-américaines et les Allemands causant 3 morts et plus d'une vingtaine de blessés (et la perte de 3 chars) côté allié et la perte de 33 hommes (morts ou blessés) côté allemand10 (à cette même période, sur le front de l'Ouest, les troupes anglo-américaines ont déjà largement envahi l'Allemagne et atteint l'Elbe).

La signature de la reddition de la poche a lieu dans la maison de Francis Moisan, au lieu-dit « Les Sables » à Cordemais, le 8 mai 1945 à 13 h, le jour même de la capitulation de l'Allemagne.

Le 11 mai, la cérémonie de la reddition se déroule à l'hippodrome du Grand Clos à Bouvron. Au cours de cette cérémonie, le général Junck remet son arme au général américain Kramer en présence du général Chomel, du préfet de Loire-Inférieure, Alexandre Vincent, et de détachements français et américains.


Pour les habitants de la Poche de Saint-Nazaire, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) avait obtenu un arrêt des combats à un point précis où une fois par semaine avait lieu l'échange du courrier entre la "Poche" et le restant de la France. 
Pour affranchir ce courrier la Chambre de Commerce de Saint-Nazaire avait obtenu de la Sous-Préfecture de Saint-Nazaire l'autorisation tout à fait exceptionnelle (arrêté du 30 mars 1945) de tirer deux vignettes d'affranchissement : une (avec inscriptions en couleur rouge) à deux francs et l'autre (avec inscriptions en couleur verdâtre) à cinquante centimes. 
Il fut émis 50.000 timbres (dont 35.000 furent effectivement vendus) montrant une nef et sur la voile était dessinée la clef symbolique de la ville de Saint-Nazaire. 


La CHAMBRE DE COMMERCE de SAINT-NAZAIRE ( repliée à La Baule), sur l'initiative de son Président, Monsieur NASSIET et du receveur des Postes, décida d'émettre 50.000 timbres-symboles portant la nef et la clef symbolique de la ville.
Monsieur BENEDETTI, Sous-Préfet de Saint-Nazaire, autorisa officiellement cette émission par arrêté en date du 30 Mars 1945.La première journée de vente fut le 9 Avril 1945 .

30.000 timbres à deux francs furent émis, et 19.000 furent vendus ; 20.000 timbres à 50 centimes furent émis, et 16.000 furent vendus. La première journée de mise en vente de ces timbres fut le 9 avril 1945, ils furent vendus jusqu'au 9 mai 1945.



Pour la petite histoire, cette émission de deux timbres en dehors de l'administration des PTT était une conséquence inattendue du décret n° 45.289 du 22 février 1945 (avec application au 1er mars 1945), qui avait augmenté le prix des tarifs postaux : le prix d'affranchissement d'une lettre du 1er échelon de poids (jusqu'à 20 grammes) passant de 1,50 franc à 2,00 francs. 




Ce décret avait interdit tout affranchissement, à compter du 1er mars 1945, avec des timbres à l'effigie du Maréchal Pétain. Or, le bureau de poste de Saint-Nazaire n'avait que des "timbres officiels" à cette effigie. L'administration des PTT a donc autorisé (via le CICR), à titre tout à fait provisoire et exceptionnel, leur utilisation jusqu'à la libération de cette malheureuse cité…

C'est le 8 Janvier 1945 que la poste de LA BAULE, et sur les ordres de la Direction départementale, eut recours à l'emploi d'une machine à affranchir appartenant aux Chantiers de Penhoët .
Celle ci fonctionna jusqu'au 23 Mai 1945.




A La Baule, " La Centralisation du Livre ", une Librairie Imprimerie, possédait un rayon philatélie tenu par Monsieur Roger Blachère. 

Celui-ci effectua, pendant toute cette période trouble, de très nombreuses lettres de complaisance, adressées soit à la Centralisation du Livre (Rayon Philatélique), soit à lui-même dans différentes postes restantes de la région (La Turballe, Guerande, Batz sur Mer, Ferel, Saint Gildas des Bois, Piriac sur Mer, etc. et même Guenrouet, bureau fermé par suite des bombardements, pour avoir des "RETOUR A L'ENVOYEUR"). 

A toutes les combinaisons possibles de vignettes et de timbres (et même de demi-timbres), furent rajoutées de nombreuses griffes et signatures...:


sources :

http://www.postiers.net/t4618-la-poste-et-les-empoches-de-saint-nazaire-en-1944-1945

Voir le site très complet et très documenté de :

http://1f50bersier.free.fr/st-naz.html

30 mars 2014

le pâté du Mataf... pour le 1er avril

A découper selon le pointillé



Dans le cochon tout est bon



Conserveur depuis 1907, Hénaff est aujourd’hui le leader incontesté des pâtés et rillettes en conserves en France à travers une politique de qualité unique et différenciée.






Entreprise familiale et indépendante de l’extrême ouest de la Bretagne, notre entreprise doit sa réussite à son intransigeance sur la qualité des produits fabriqués, à la conscience professionnelle exceptionnelle de ses collaborateurs et à l’engagement dévoué de ses dirigeants pour le développement du territoire et le respect de l'environnement.











Jean Hénaff, alors simple paysan breton, imagine et fait construire une conserverie réservée à la production locale de petits pois et de haricots verts en 1907. Il le fait pour permettre aux agriculteurs de vendre localement leur production, et limiter l'exode dont souffre alors le Pays bigourdan 
en créant des emplois.




Sept ans plus tard, pour combler l’inactivité en basse saison, il se lance dans la production de pâté et le paysan-conserveur fait alors une découverte étonnante, en associant notamment les morceaux les plus nobles du porc (jambons et filets) à un savant mélange d’épices, il crée une recette gourmande inédite. C’est la naissance du fameux Pâté Hénaff déjà dans sa boîte bleue et jaune, qui va faire la renommée de notre Maison.

Combats de marins oubliés durant la guerre de 1870 Choisy Le Roi Pothuau

La Gare aux Boeufs


29 et 30 novembre 1870

Il était habituel, il y a encore quelques années, de récompenser les meilleurs élèves lors de la remise des prix de fin d’année. Rassemblés dans la cour de l’école, les élèves regroupés par classe, en présence des parents, attendaient face à l’estrade la proclamation officielle des résultats.
Prix d’honneur, prix d’excellence, prix de géographie ou d’histoire et pour les plus costauds avec parfois une tête moins pleine que les cuisses ou les biceps, le prix de gymnastique, les meilleurs de chaque discipline repartaient avec un livre. 
Une étiquette était collée en deuxième de couverture portant le nom du lauréat et de la matière.
Je viens d’acheter l’un de ces livres. Les prix sont en général modestes car les auteurs en sont peu connus, la qualité de la reliure est modeste et les textes…
 

Mon livre s’intitule « Souvenirs d’un soldat » et l’auteur en est Lucien Louis-Lande, originaire de Bordeaux et ancien élève de l’école normale supérieure, il s’engagea en 1870 dans les fusiliers marins puis retourna aux études, au professorat et à la littérature. L’édition originale porte la date de 1886 soit une quinzaine d’années après la guerre de 1870 et les événements de la Commune.

Un texte m’intéressait particulièrement « les Fusiliers Marins au siège de Paris ».

Lucien Louis-Laude y raconte sa propre expérience. Beaucoup de ses camarades choisissent de s’engager dans les régiments de ligne, lui choisit les fusiliers marins. C’est en parlant avec le fils d’un ami qu’il choisit « la vie des matelots, de leur rude mais bonne nature, de leur discipline, de leur courage, de leur dévouement à leurs chefs… »

Venus de Brest, de Toulon, de Rochefort, de Cherbourg les marins intègrent la défense de Paris à la fin août 1870. Les Brestois sont dirigés vers le fort d'Ivry.

Pierre Albert Leroux

Il leur est confié l'artillerie. Les pièces de marine sont placés sur les forts après  d'importants travaux de terrassements, d'abattis pour dégager les angles de tir. Les fortifications étaient devenues des lieux de villégiatures pour les Parisiens.



Il va être formé trois bataillons de marche de 600 hommes avec les marins des forts. Les canonniers restant au service des pièces.
L'idée de Napoléon Ier est reprise quand au retour de l'île d'Elbe il ordonne de vider les vaisseaux pour former les régiments de haut-bord.Le fort de Bicêtre fournit un bataillon de 600 hommes, Ivry et Montrouge 300 hommes chacun pour créer le 2e bataillon. Le 3e bataillon provient des forts de l'est, Noisy, Rosny, Romainville.
Les marins reçoivent le sac à dos nommé as de pique, la capote grise des mobiles pour cacher le col bleu trop visible et la peau de mouton contre le froid. le 2e bataillon va être commandé par le CF Eugène Marie Desprez.

La statue réalisé en 1894

 

est en bronze est de

 

Benoît-Lucien Hercule
et l'architecte est  

 

Léon Bonnenfant

 

Le combat de la Gare-aux-Bœufs eut lieu le 29 novembre 1870, pendant le siège de Paris durant la guerre franco-prussienne. Les troupes françaises sous les ordres du général Vinoy lancent une attaque de diversion afin de suppléer la grande opération à Champigny.

 
Pour redonner espoir aux habitants de la capitale, le général Louis Trochu, gouverneur de Paris, décide d'organiser une sortie générale afin d'effectuer une percée des lignes allemandes.

A cet effet, le général Vinoy prend le commandement de toute la rive gauche de la Seine et des 3 divisions qui s'y trouvent en position et qui sont sous les ordres des généraux Corréard, de Maud'huy et du contre-amiral Pothuau. l'ensemble s'élève à 38 100 hommes :


"A ce sujet, dût notre prestige en souffrir un peu, je dois rectifier une erreur trop aisément accréditée. Sur la foi des journaux, l'imagination populaire se plaît à nous figurer courant à l'ennemi, la hache d'abordage à la main. Or nous n'avions pas d'autres armes que la baïonnette et le chassepot." 

L. Louis-Lande

La division Maud'huy forte de 16 500 hommes était positionnée aux redoutes des Hautes-Bruyères et du Moulin-Saquet. La division Corréard forte de 7 bataillons de la Garde nationale mobile était positionnée à Montrouge, Vanves et Issy. La division était renforcée de 3 000 hommes de la garde nationale.



La gare aux boeufs et la Tuilerie

La division Pothuau forte de 8 700 hommes se répartissant en 4 bataillons de la Garde nationale mobile avec 5 700 hommes et 4 bataillons de fusiliers marins de la  marine avec 3 000 hommes était positionnée à Vitry et à Ivry. La division était renforcée de 3 000 hommes de garde nationale.



Amiral Pothuau

Plusieurs attaques de diversion sont lancées l'effort principal étant dirigée sur Champigny-sur-Marne. Sur la rive gauche, la division Maud'huy doit attaquer l'Haÿ et la division Pothuau la Gare-aux-Bœufs.



Les troupes de la division Pothuau devant passer très à découvert sous le feu de l'ennemi, les colonnes reçurent l'ordre de partir de très bonne heure, se dirigeant avant le jour afin de prendre l'objectif aussitôt.

                                          Les troupes de l'amiral Pothuau, renforcées des 17e et 116 bataillons de la garde nationale, sous le commandement du colonel Édouard Roger du Nord enlèvent par un vigoureux coup de main la Gare-aux-Bœufs ainsi que le poste ennemi qui le défendait et qui fut fait en partie prisonnier, dont un officier, et s'y retranche fortement. Les prussiens ne cherchent pas à reprendre la position.

A 8h35, une dépêche télégraphique émanent du gouverneur de Paris, arrive au général Schmitz indiquant :« Prévenez Vinoy, La Roncière, Beaufort et Liniers que la grande opération est ajournée par suite de la crue de la Marne et rupture du barrage. La suite de leur opération doit se mesurer sur cet incident. Ils seront juges ».



Choisy le Roi
La gare aux boeufs
et la Tuilerie

A 9h40 une seconde dépêche télégraphique indique : « Opération transformée. Par suite de l'impossibilité de faire parvenir des instructions coordonnées à la masse des troupes réunies sur la Marne, nous restons dans nos positions prêt à agir du côté d'Avron ou la présence d'une nombreuse artillerie peut nous engager ».

Suite à ces dépêches, le général vinoy jugeant sa possession inutile donna l'ordre de la faire évacuer. Les troupes entamèrent alors, dans l'après-midi sans comprendre, une retraite qui ne fut aucunement inquiétée par l'ennemi.
Le 30 novembre .... Les canonnières reçurent l'ordre de se porter dans le secteur et d'ouvrir le feu pendant que les pièces d'artillerie des redoutes de Vitry concentraient la leur sur la Gare-aux-Boeufs et Choisy-le-Roi. Des colonnes composées de troupes de marine, se dirigèrent sur la Gare-aux-Boeufs pendant qu'une batterie d'artillerie de campagne quittant la redoute de Vitry s'avance au galop vers Choisy et qu'une colonne de moblots se porte sur un avant-poste Prussien.


Maurice Toussaint

À la tête des ses troupes, l'amiral Pothuau, à cheval et l'épée à la main, s'empare de la Gare-aux-Boeufs que l'ennemi quitte précipitamment pour se jeter en désordre dans Choisy-le-Roi et permettant aux troupes française de réoccuper la gare abandonnée la veille. Les troupes de marine continuent sur leur lancée à la poursuite des fuyards soutenue par l'artillerie de campagne, l'artillerie des forts, des redoutes et par les canonnières et les wagons blindés.
Ce mouvement vigoureux oblige la colonne prussienne à arrêter les combats permettant à la division Susbielle de se dégager.

29 mars 2014

80 ans de l'Armée de l'air 2014 1934

80 ans de l'Armée de l'Air 


suite du programme des manifestations pour les 80 ans de l'armée de l'air









70 ans de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry 27 juin 2014 / base aérienne 709 cognac


La célébration du 70ème anniversaire de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry se déroulera sur la base aérienne 709 de Cognac.

L’aviateur et célèbre écrivain Antoine de Saint-Exupéry est décédé aux commandes d’un Lockheed P-38 Lightning le 31 juillet 1944. Le commandant de réserve servait alors au sein d’une escadrille de reconnaissance dont les traditions sont aujourd’hui détenues et animées par l’escadron de drones 1/33 « Belfort », stationné sur la base aérienne 709 de Cognac. La manifestation illustrera le lien entre le pilote de reconnaissance de 1944 et l’escadron « Belfort » qui met en œuvre des drones, fruit de la capacité d’innovation de l’armée de l’Air.

Agissant au quotidien au profit de la jeunesse du pays et partageant avec elle des valeurs communes, l’armée de l’Air a établi un partenariat avec la fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse (F-ASEJ). Créée par les héritiers de l’auteur et réalisant des actions dans le monde entier au profit de la jeunesse, notamment dans le domaine de l’éducation, elle participera naturellement à cette célébration.

Cette grande manifestation sera accessible sur invitation.





Meeting de l’Air 6 juillet 2014 / Base aérienne 133 Nancy


100 ANS DE LA 1ère MISSION DE BOMBARDEMENT

En commémoration du centenaire de la première mission de bombardement, un meeting de l’Air se tiendra sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le week-end des 5 et 6 juillet 2014.

Un meeting de l’Air est organisé les 5 et 6 juillet 2014 sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Il rassemblera de nombreux moyens aériens français et étrangers afin de commémorer les 100 ans de la première mission de bombardement pendant la Première Guerre mondiale. La base de Nancy est le lieu de stationnement des escadrons de Mirage 2000 D. Avec les Rafale, ces avions ont été employés dans tous les derniers conflits (Afghanistan, Libye, Mali) et sont capables d’agir en permanence loin et sans délai grâce aux avions ravitailleurs. La manifestation réunira les passionnés de l’aéronautique et sera ouverte au public ce week-end là.



Centenaire de l’aéroport du Bourget 13 juillet 2014 / Aéroport du Bourget


La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget se déroulera le 13 juillet 2014. De nombreuses manifestations aériennes, auxquelles l’armée de l’Air participera, seront organisées à cette occasion.

En 1914, l’armée réquisitionne un terrain de quarante hectares sur Dugny pour la construction d’un aéroport près de Paris. Rapidement, l’aéroport s’étale sur Dugny et Le Bourget et prend le nom de cette commune. Il devient le premier aéroport civil et militaire de Paris. Le 21 mai 1927, le Spirit of Saint Louis, l’avion de Charles Lindbergh, se pose sur l’aéroport du Bourget devant deux cent mille personnes enthousiastes qui se bousculent au bord de la piste pour l’apercevoir. Il vient de traverser l’Atlantique en 33 heures et trente minutes. Nungesser et Coli en décollent quelques semaines avant. C’est également au Bourget qu’en 1945 les avions du régiment de chasse « Normandie-Niemen » rentrent de Russie. Tous les deux ans, il est au cœur du salon international de l’aéronautique et de l’espace. Il fêtera le 13 juillet 2014 ses 100 ans.

L’aéroport abrite aujourd’hui le musée de l’Air et de l’Espace, véritable bouillon de culture aéronautique, dirigé par Catherine Maunoury, titulaire de deux titres mondiaux de voltige aérienne.

Son anniversaire sera marqué par une manifestation civile, organisée par l’Aéroclub de France et les Aéroports de Paris (ADP), à laquelle l’armée de l’Air sera étroitement associée. Cette dernière mettra en œuvre des moyens aériens pour réaliser des présentations en vol.


XIIème édition de l’université d’été de la Défense  9 septembre 2014 / Base aérienne 106 bordeaux


La 12ème édition de l’université d’été de la Défense sera accueillie par l’armée de l’Air sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac. C’est le rendez-vous annuel de la Défense en France et en Europe.

L’université d’été de la Défense (UED) est organisée à l’initiative des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce lieu de rencontre réunit les 450 principaux décideurs français et européens de la Défense, les grands acteurs politiques, industriels et militaires pour deux journées de visite sur le site et de réflexions prospectives.

L’édition 2014 sera l’occasion pour l’armée de l’Air de faire découvrir aux décideurs ses grandes priorités, à travers l’organisation de présentations statiques et dynamiques, mais aussi d’ateliers thématiques.

L’UED 2014 se déroule à Bordeaux et coïncide avec deux manifestations aéronautiques à dimension internationale : ADS Show (premier salon européen du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique de Défense) et le salon des drones.

Le thème proposé par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, est « la réactivité, facteur de succès des opérations modernes ». L’objectif est de montrer que tout se joue dans les premières heures, l’intervention immédiate étant la clef du succès des opérations modernes. L’UED 2014 illustrera le fait que la dissuasion nucléaire, la posture permanente de sûreté, le MCO ainsi que les capacités de commandement et de conduite (C2) confèrent à l’armée de l’Air sa réactivité.





100 ans de la 1ère victoire aérienne  6 octobre 2014 / base aérienne 113 Saint-Dizier


Le 5 octobre 1914, le sergent Joseph Frantz et le caporal Louis Quenault réalisent l’exploit d’abattre un avion allemand. Cent ans plus tard, une manifestation célèbrera le centenaire de cette première victoire aérienne homologuée de l’histoire de l’aviation mondiale sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Le 5 octobre 1914, dans la région de Reims, le sergent Joseph Frantz, pilote sous-officier du génie au 2ème groupe aéronautique, et le caporal Louis Quenault, son mécanicien et observateur, abattent un Aviatik B.I, avion de reconnaissance allemand. Ils réalisent cette première mondiale à l’aide du fusil-mitrailleur Hotchkiss qu’ils expérimentent à bord de leur biplan Voisin III. Ils ont inscrit à jamais leur nom dans l’histoire de l’aviation militaire française. Cette victoire aérienne a ouvert la porte à l’emploi de l’aviation pour acquérir la liberté d’action dans le ciel, et qui maîtrise le ciel, autorise la manœuvre au sol. Le haut commandement encourage alors Roland Garros à continuer ses recherches pour mettre au point un système de tir à travers l’hélice. La chasse va bientôt naître et le baron de Tricornot annoncera sa création, dans le département de la Marne bien sûr.

Plusieurs manifestations commémoreront cet événement. Deux cérémonies auront lieu le 5 octobre au matin à Jonchery et Loivre (51), lieux du premier combat. Une manifestation aérienne, accessible sur invitation, se tiendra à Saint-Dizier le 5 après-midi, suivie le lendemain par un symposium sur le thème de l’aviation de combat en présence de pilotes de chasse de nombreux pays.




50 ans des forces aériennes stratégiques 17 octobre 2014 / base aérienne 125 Istres


La base aérienne 125 d’Istres célèbrera les 50 ans de la première prise d’alerte de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Mission permanente, la dissuasion est l’une des fonctions stratégiques de l’armée de l’air.

La création du commandement des forces aériennes stratégiques (FAS) est officialisée par un décret du 14 janvier 1964. Le 8 octobre 1964, la première prise d’alerte nucléaire est réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan par un Mirage IVA armé d’une bombe au plutonium. La composante aéroportée de l’armée de l’Air fut la première des composantes de la dissuasion nucléaire française. Entre 1971 et 1996, l’armée de l’Air a également assuré la mise en œuvre d’une composante sol-sol, la deuxième de la dissuasion avant la création de la force océanique stratégique (FOST) en 1972.

Les FAS assurent toujours la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, outil flexible et réactif au service du chef de l’État, fondamental et structurant pour l’armée de l’Air. Assujettie à un contrat opérationnel fixé par le président de la République, cette mission, ininterrompue depuis près de 50 ans, est la plus ancienne de l’armée de l’Air. Elle positionne le commandement des FAS comme la première composante permettant à la France de garantir en toutes circonstances sa liberté d’appréciation, de décision et d’action dans le cadre de ses responsabilités internationales. Elle contribue par son existence à la sécurité de l’Alliance Atlantique ainsi qu’à celle de l’Europe.

Ce cinquantenaire sera marqué par une cérémonie militaire le 17 octobre à Istres et un colloque organisé le 20 novembre à Paris sur le thème « La composante aéroportée de la dissuasion ».




Musique de l’air


Pour commémorer ces événements, la Musique de l’Air se produira le 21 juin sur le bassin d’Arcachon, fin juin à Paris, le 3 juillet à Salon-de-Provence.











J'apprends la Mer

J'apprends la Mer






Geste 1 : Prévenir les pollutions aquatiques

« Les plages, je les garde propres. »

Préférez des sacs lourds ou des paniers pour transporter vos affaires car un sac trop léger risquerait de s’envoler. Soyez attentif à tous les objets légers que le vent risque d’entraîner dans l’eau comme les sacs ou bouteilles en plastique.

photo JM Bergougniou

Geste 2 : Se renseigner avant de partir

« Pas de sortie sans avoir vérifié la météo »

Avant de partir renseignez-vous, sur les prévisions météo, les heures de marées, la force et la direction du vent pour la journée : elles sont les conditions d’une navigation en sécurité !
photo JM Bergougniou


Geste 3 : Entretien du bateau


« A bord, je préfère les écoproduits. »

Privilégiez le lavage à l’eau claire et au savon de Marseille pour laver vos embarcations. N’utilisez pas les produits qui contiennent du chlore ou de la javel.


Geste 4 : Vérifier son équipement

« Mon matériel est vérifié je peux embarquer. »

Le matériel de sécurité doit être à bord. Vérifiez son état avant de partir. Il est réglementé et précis en fonction des pratiques nautiques.

Geste 5 : Prévenir les pollutions aquatiques

« A bord ou au port, je trie mes déchets. »

Privilégiez les supports réutilisables et recyclez lorsque cela est possible. Et évacuez toujours vos ordures dans les emplacements réservés au port.



Geste 6 : L’équipement indispensable

« Sur l’eau, je porte toujours mon gilet de sauvetage. »

Le gilet de sécurité doit être homologué (normalisation CE) et adapté à la taille de la personne, en particulier pour les enfants de moins de douze ans.


photo JM Bergougniou


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...