30 mars 2014

Combats de marins oubliés durant la guerre de 1870 Choisy Le Roi Pothuau

La Gare aux Boeufs


29 et 30 novembre 1870

Il était habituel, il y a encore quelques années, de récompenser les meilleurs élèves lors de la remise des prix de fin d’année. Rassemblés dans la cour de l’école, les élèves regroupés par classe, en présence des parents, attendaient face à l’estrade la proclamation officielle des résultats.
Prix d’honneur, prix d’excellence, prix de géographie ou d’histoire et pour les plus costauds avec parfois une tête moins pleine que les cuisses ou les biceps, le prix de gymnastique, les meilleurs de chaque discipline repartaient avec un livre. 
Une étiquette était collée en deuxième de couverture portant le nom du lauréat et de la matière.
Je viens d’acheter l’un de ces livres. Les prix sont en général modestes car les auteurs en sont peu connus, la qualité de la reliure est modeste et les textes…
 

Mon livre s’intitule « Souvenirs d’un soldat » et l’auteur en est Lucien Louis-Lande, originaire de Bordeaux et ancien élève de l’école normale supérieure, il s’engagea en 1870 dans les fusiliers marins puis retourna aux études, au professorat et à la littérature. L’édition originale porte la date de 1886 soit une quinzaine d’années après la guerre de 1870 et les événements de la Commune.

Un texte m’intéressait particulièrement « les Fusiliers Marins au siège de Paris ».

Lucien Louis-Laude y raconte sa propre expérience. Beaucoup de ses camarades choisissent de s’engager dans les régiments de ligne, lui choisit les fusiliers marins. C’est en parlant avec le fils d’un ami qu’il choisit « la vie des matelots, de leur rude mais bonne nature, de leur discipline, de leur courage, de leur dévouement à leurs chefs… »

Venus de Brest, de Toulon, de Rochefort, de Cherbourg les marins intègrent la défense de Paris à la fin août 1870. Les Brestois sont dirigés vers le fort d'Ivry.

Pierre Albert Leroux

Il leur est confié l'artillerie. Les pièces de marine sont placés sur les forts après  d'importants travaux de terrassements, d'abattis pour dégager les angles de tir. Les fortifications étaient devenues des lieux de villégiatures pour les Parisiens.



Il va être formé trois bataillons de marche de 600 hommes avec les marins des forts. Les canonniers restant au service des pièces.
L'idée de Napoléon Ier est reprise quand au retour de l'île d'Elbe il ordonne de vider les vaisseaux pour former les régiments de haut-bord.Le fort de Bicêtre fournit un bataillon de 600 hommes, Ivry et Montrouge 300 hommes chacun pour créer le 2e bataillon. Le 3e bataillon provient des forts de l'est, Noisy, Rosny, Romainville.
Les marins reçoivent le sac à dos nommé as de pique, la capote grise des mobiles pour cacher le col bleu trop visible et la peau de mouton contre le froid. le 2e bataillon va être commandé par le CF Eugène Marie Desprez.

La statue réalisé en 1894

 

est en bronze est de

 

Benoît-Lucien Hercule
et l'architecte est  

 

Léon Bonnenfant

 

Le combat de la Gare-aux-Bœufs eut lieu le 29 novembre 1870, pendant le siège de Paris durant la guerre franco-prussienne. Les troupes françaises sous les ordres du général Vinoy lancent une attaque de diversion afin de suppléer la grande opération à Champigny.

 
Pour redonner espoir aux habitants de la capitale, le général Louis Trochu, gouverneur de Paris, décide d'organiser une sortie générale afin d'effectuer une percée des lignes allemandes.

A cet effet, le général Vinoy prend le commandement de toute la rive gauche de la Seine et des 3 divisions qui s'y trouvent en position et qui sont sous les ordres des généraux Corréard, de Maud'huy et du contre-amiral Pothuau. l'ensemble s'élève à 38 100 hommes :


"A ce sujet, dût notre prestige en souffrir un peu, je dois rectifier une erreur trop aisément accréditée. Sur la foi des journaux, l'imagination populaire se plaît à nous figurer courant à l'ennemi, la hache d'abordage à la main. Or nous n'avions pas d'autres armes que la baïonnette et le chassepot." 

L. Louis-Lande

La division Maud'huy forte de 16 500 hommes était positionnée aux redoutes des Hautes-Bruyères et du Moulin-Saquet. La division Corréard forte de 7 bataillons de la Garde nationale mobile était positionnée à Montrouge, Vanves et Issy. La division était renforcée de 3 000 hommes de la garde nationale.



La gare aux boeufs et la Tuilerie

La division Pothuau forte de 8 700 hommes se répartissant en 4 bataillons de la Garde nationale mobile avec 5 700 hommes et 4 bataillons de fusiliers marins de la  marine avec 3 000 hommes était positionnée à Vitry et à Ivry. La division était renforcée de 3 000 hommes de garde nationale.



Amiral Pothuau

Plusieurs attaques de diversion sont lancées l'effort principal étant dirigée sur Champigny-sur-Marne. Sur la rive gauche, la division Maud'huy doit attaquer l'Haÿ et la division Pothuau la Gare-aux-Bœufs.



Les troupes de la division Pothuau devant passer très à découvert sous le feu de l'ennemi, les colonnes reçurent l'ordre de partir de très bonne heure, se dirigeant avant le jour afin de prendre l'objectif aussitôt.

                                          Les troupes de l'amiral Pothuau, renforcées des 17e et 116 bataillons de la garde nationale, sous le commandement du colonel Édouard Roger du Nord enlèvent par un vigoureux coup de main la Gare-aux-Bœufs ainsi que le poste ennemi qui le défendait et qui fut fait en partie prisonnier, dont un officier, et s'y retranche fortement. Les prussiens ne cherchent pas à reprendre la position.

A 8h35, une dépêche télégraphique émanent du gouverneur de Paris, arrive au général Schmitz indiquant :« Prévenez Vinoy, La Roncière, Beaufort et Liniers que la grande opération est ajournée par suite de la crue de la Marne et rupture du barrage. La suite de leur opération doit se mesurer sur cet incident. Ils seront juges ».



Choisy le Roi
La gare aux boeufs
et la Tuilerie

A 9h40 une seconde dépêche télégraphique indique : « Opération transformée. Par suite de l'impossibilité de faire parvenir des instructions coordonnées à la masse des troupes réunies sur la Marne, nous restons dans nos positions prêt à agir du côté d'Avron ou la présence d'une nombreuse artillerie peut nous engager ».

Suite à ces dépêches, le général vinoy jugeant sa possession inutile donna l'ordre de la faire évacuer. Les troupes entamèrent alors, dans l'après-midi sans comprendre, une retraite qui ne fut aucunement inquiétée par l'ennemi.
Le 30 novembre .... Les canonnières reçurent l'ordre de se porter dans le secteur et d'ouvrir le feu pendant que les pièces d'artillerie des redoutes de Vitry concentraient la leur sur la Gare-aux-Boeufs et Choisy-le-Roi. Des colonnes composées de troupes de marine, se dirigèrent sur la Gare-aux-Boeufs pendant qu'une batterie d'artillerie de campagne quittant la redoute de Vitry s'avance au galop vers Choisy et qu'une colonne de moblots se porte sur un avant-poste Prussien.


Maurice Toussaint

À la tête des ses troupes, l'amiral Pothuau, à cheval et l'épée à la main, s'empare de la Gare-aux-Boeufs que l'ennemi quitte précipitamment pour se jeter en désordre dans Choisy-le-Roi et permettant aux troupes française de réoccuper la gare abandonnée la veille. Les troupes de marine continuent sur leur lancée à la poursuite des fuyards soutenue par l'artillerie de campagne, l'artillerie des forts, des redoutes et par les canonnières et les wagons blindés.
Ce mouvement vigoureux oblige la colonne prussienne à arrêter les combats permettant à la division Susbielle de se dégager.

29 mars 2014

80 ans de l'Armée de l'air 2014 1934

80 ans de l'Armée de l'Air 


suite du programme des manifestations pour les 80 ans de l'armée de l'air









70 ans de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry 27 juin 2014 / base aérienne 709 cognac


La célébration du 70ème anniversaire de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry se déroulera sur la base aérienne 709 de Cognac.

L’aviateur et célèbre écrivain Antoine de Saint-Exupéry est décédé aux commandes d’un Lockheed P-38 Lightning le 31 juillet 1944. Le commandant de réserve servait alors au sein d’une escadrille de reconnaissance dont les traditions sont aujourd’hui détenues et animées par l’escadron de drones 1/33 « Belfort », stationné sur la base aérienne 709 de Cognac. La manifestation illustrera le lien entre le pilote de reconnaissance de 1944 et l’escadron « Belfort » qui met en œuvre des drones, fruit de la capacité d’innovation de l’armée de l’Air.

Agissant au quotidien au profit de la jeunesse du pays et partageant avec elle des valeurs communes, l’armée de l’Air a établi un partenariat avec la fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse (F-ASEJ). Créée par les héritiers de l’auteur et réalisant des actions dans le monde entier au profit de la jeunesse, notamment dans le domaine de l’éducation, elle participera naturellement à cette célébration.

Cette grande manifestation sera accessible sur invitation.





Meeting de l’Air 6 juillet 2014 / Base aérienne 133 Nancy


100 ANS DE LA 1ère MISSION DE BOMBARDEMENT

En commémoration du centenaire de la première mission de bombardement, un meeting de l’Air se tiendra sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le week-end des 5 et 6 juillet 2014.

Un meeting de l’Air est organisé les 5 et 6 juillet 2014 sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Il rassemblera de nombreux moyens aériens français et étrangers afin de commémorer les 100 ans de la première mission de bombardement pendant la Première Guerre mondiale. La base de Nancy est le lieu de stationnement des escadrons de Mirage 2000 D. Avec les Rafale, ces avions ont été employés dans tous les derniers conflits (Afghanistan, Libye, Mali) et sont capables d’agir en permanence loin et sans délai grâce aux avions ravitailleurs. La manifestation réunira les passionnés de l’aéronautique et sera ouverte au public ce week-end là.



Centenaire de l’aéroport du Bourget 13 juillet 2014 / Aéroport du Bourget


La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget se déroulera le 13 juillet 2014. De nombreuses manifestations aériennes, auxquelles l’armée de l’Air participera, seront organisées à cette occasion.

En 1914, l’armée réquisitionne un terrain de quarante hectares sur Dugny pour la construction d’un aéroport près de Paris. Rapidement, l’aéroport s’étale sur Dugny et Le Bourget et prend le nom de cette commune. Il devient le premier aéroport civil et militaire de Paris. Le 21 mai 1927, le Spirit of Saint Louis, l’avion de Charles Lindbergh, se pose sur l’aéroport du Bourget devant deux cent mille personnes enthousiastes qui se bousculent au bord de la piste pour l’apercevoir. Il vient de traverser l’Atlantique en 33 heures et trente minutes. Nungesser et Coli en décollent quelques semaines avant. C’est également au Bourget qu’en 1945 les avions du régiment de chasse « Normandie-Niemen » rentrent de Russie. Tous les deux ans, il est au cœur du salon international de l’aéronautique et de l’espace. Il fêtera le 13 juillet 2014 ses 100 ans.

L’aéroport abrite aujourd’hui le musée de l’Air et de l’Espace, véritable bouillon de culture aéronautique, dirigé par Catherine Maunoury, titulaire de deux titres mondiaux de voltige aérienne.

Son anniversaire sera marqué par une manifestation civile, organisée par l’Aéroclub de France et les Aéroports de Paris (ADP), à laquelle l’armée de l’Air sera étroitement associée. Cette dernière mettra en œuvre des moyens aériens pour réaliser des présentations en vol.


XIIème édition de l’université d’été de la Défense  9 septembre 2014 / Base aérienne 106 bordeaux


La 12ème édition de l’université d’été de la Défense sera accueillie par l’armée de l’Air sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac. C’est le rendez-vous annuel de la Défense en France et en Europe.

L’université d’été de la Défense (UED) est organisée à l’initiative des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce lieu de rencontre réunit les 450 principaux décideurs français et européens de la Défense, les grands acteurs politiques, industriels et militaires pour deux journées de visite sur le site et de réflexions prospectives.

L’édition 2014 sera l’occasion pour l’armée de l’Air de faire découvrir aux décideurs ses grandes priorités, à travers l’organisation de présentations statiques et dynamiques, mais aussi d’ateliers thématiques.

L’UED 2014 se déroule à Bordeaux et coïncide avec deux manifestations aéronautiques à dimension internationale : ADS Show (premier salon européen du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique de Défense) et le salon des drones.

Le thème proposé par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, est « la réactivité, facteur de succès des opérations modernes ». L’objectif est de montrer que tout se joue dans les premières heures, l’intervention immédiate étant la clef du succès des opérations modernes. L’UED 2014 illustrera le fait que la dissuasion nucléaire, la posture permanente de sûreté, le MCO ainsi que les capacités de commandement et de conduite (C2) confèrent à l’armée de l’Air sa réactivité.





100 ans de la 1ère victoire aérienne  6 octobre 2014 / base aérienne 113 Saint-Dizier


Le 5 octobre 1914, le sergent Joseph Frantz et le caporal Louis Quenault réalisent l’exploit d’abattre un avion allemand. Cent ans plus tard, une manifestation célèbrera le centenaire de cette première victoire aérienne homologuée de l’histoire de l’aviation mondiale sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Le 5 octobre 1914, dans la région de Reims, le sergent Joseph Frantz, pilote sous-officier du génie au 2ème groupe aéronautique, et le caporal Louis Quenault, son mécanicien et observateur, abattent un Aviatik B.I, avion de reconnaissance allemand. Ils réalisent cette première mondiale à l’aide du fusil-mitrailleur Hotchkiss qu’ils expérimentent à bord de leur biplan Voisin III. Ils ont inscrit à jamais leur nom dans l’histoire de l’aviation militaire française. Cette victoire aérienne a ouvert la porte à l’emploi de l’aviation pour acquérir la liberté d’action dans le ciel, et qui maîtrise le ciel, autorise la manœuvre au sol. Le haut commandement encourage alors Roland Garros à continuer ses recherches pour mettre au point un système de tir à travers l’hélice. La chasse va bientôt naître et le baron de Tricornot annoncera sa création, dans le département de la Marne bien sûr.

Plusieurs manifestations commémoreront cet événement. Deux cérémonies auront lieu le 5 octobre au matin à Jonchery et Loivre (51), lieux du premier combat. Une manifestation aérienne, accessible sur invitation, se tiendra à Saint-Dizier le 5 après-midi, suivie le lendemain par un symposium sur le thème de l’aviation de combat en présence de pilotes de chasse de nombreux pays.




50 ans des forces aériennes stratégiques 17 octobre 2014 / base aérienne 125 Istres


La base aérienne 125 d’Istres célèbrera les 50 ans de la première prise d’alerte de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Mission permanente, la dissuasion est l’une des fonctions stratégiques de l’armée de l’air.

La création du commandement des forces aériennes stratégiques (FAS) est officialisée par un décret du 14 janvier 1964. Le 8 octobre 1964, la première prise d’alerte nucléaire est réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan par un Mirage IVA armé d’une bombe au plutonium. La composante aéroportée de l’armée de l’Air fut la première des composantes de la dissuasion nucléaire française. Entre 1971 et 1996, l’armée de l’Air a également assuré la mise en œuvre d’une composante sol-sol, la deuxième de la dissuasion avant la création de la force océanique stratégique (FOST) en 1972.

Les FAS assurent toujours la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, outil flexible et réactif au service du chef de l’État, fondamental et structurant pour l’armée de l’Air. Assujettie à un contrat opérationnel fixé par le président de la République, cette mission, ininterrompue depuis près de 50 ans, est la plus ancienne de l’armée de l’Air. Elle positionne le commandement des FAS comme la première composante permettant à la France de garantir en toutes circonstances sa liberté d’appréciation, de décision et d’action dans le cadre de ses responsabilités internationales. Elle contribue par son existence à la sécurité de l’Alliance Atlantique ainsi qu’à celle de l’Europe.

Ce cinquantenaire sera marqué par une cérémonie militaire le 17 octobre à Istres et un colloque organisé le 20 novembre à Paris sur le thème « La composante aéroportée de la dissuasion ».




Musique de l’air


Pour commémorer ces événements, la Musique de l’Air se produira le 21 juin sur le bassin d’Arcachon, fin juin à Paris, le 3 juillet à Salon-de-Provence.











J'apprends la Mer

J'apprends la Mer






Geste 1 : Prévenir les pollutions aquatiques

« Les plages, je les garde propres. »

Préférez des sacs lourds ou des paniers pour transporter vos affaires car un sac trop léger risquerait de s’envoler. Soyez attentif à tous les objets légers que le vent risque d’entraîner dans l’eau comme les sacs ou bouteilles en plastique.

photo JM Bergougniou

Geste 2 : Se renseigner avant de partir

« Pas de sortie sans avoir vérifié la météo »

Avant de partir renseignez-vous, sur les prévisions météo, les heures de marées, la force et la direction du vent pour la journée : elles sont les conditions d’une navigation en sécurité !
photo JM Bergougniou


Geste 3 : Entretien du bateau


« A bord, je préfère les écoproduits. »

Privilégiez le lavage à l’eau claire et au savon de Marseille pour laver vos embarcations. N’utilisez pas les produits qui contiennent du chlore ou de la javel.


Geste 4 : Vérifier son équipement

« Mon matériel est vérifié je peux embarquer. »

Le matériel de sécurité doit être à bord. Vérifiez son état avant de partir. Il est réglementé et précis en fonction des pratiques nautiques.

Geste 5 : Prévenir les pollutions aquatiques

« A bord ou au port, je trie mes déchets. »

Privilégiez les supports réutilisables et recyclez lorsque cela est possible. Et évacuez toujours vos ordures dans les emplacements réservés au port.



Geste 6 : L’équipement indispensable

« Sur l’eau, je porte toujours mon gilet de sauvetage. »

Le gilet de sécurité doit être homologué (normalisation CE) et adapté à la taille de la personne, en particulier pour les enfants de moins de douze ans.


photo JM Bergougniou


28 mars 2014

80 ans de l’armée de l’Air

Le général Mercier donne le coup
d’envoi des 80 ans de l’armée de
l’Air
* * * * *






2014 est une grande année pour l'armée de l'Air ! Elle fêtera cet été ses 80 ans d’existence. Un anniversaire qui s’inscrit dans une série d’événements qui commémoreront, tout au long de l’année, un siècle d’aviation militaire.

Jeudi 20 février 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, a lancé les festivités : « L’année 2014, par la densité des anniversaires que nous allons célébrer, représente une année exceptionnelle pour mesurer le chemin que nous avons tous parcouru ensemble. Elle nous offre une occasion exceptionnelle de nous tourner vers notre passé pour continuer à regarder vers l’avenir ».

Le chef d’état-major de l’armée de l’Air souhaite associer les aviateurs et l’ensemble de la population à ces nombreuses célébrations, dont certaines seront ouvertes à tous. L’occasion de partager les valeurs et les traditions qui forgent une passion commune pour l’aéronautique militaire. L’année 2014 « est avant tout une fête de famille, conclut le général. Venez à la rencontre de ces aviateurs qui ne cessent de démontrer l’étendue de leurs capacités et leur fierté de servir depuis plusieurs décennies notre pays ! ».


Le mot du chef d’état-major de l’armée de l’Air

« 2014 sera une année exceptionnelle pour l’armée de l’Air par la densité et la richesse des anniversaires que nous serons amenés à célébrer. Ils traduisent un siècle d’histoire qui aura vu l’essor considérable de l’aviation militaire qui aujourd’hui se révèle, par la variété de ses modes d’action, un acteur incontournable pour protéger notre pays, dissuader un ennemi ou intervenir lorsque survient une crise, comme le prouve l’engagement de l’armée de l’Air dans les crises récentes en Libye ou au Mali. Ils traduisent aussi les liens forts qui unissent depuis 80 ans nos territoires à l’armée de l’Air.

Née en 1934, l’armée de l’Air s’est implantée sur l’ensemble de notre pays, en métropole comme outre-mer, tissant des liens extrêmement forts avec nos régions, nos départements, nos communes et nos concitoyens. Si, au fil des années, les évolutions de nos structures ont conduit à la fermeture de certaines implantations, ces liens sont restés extrêmement vivaces.

Les célébrations de 2014 représentent une formidable opportunité pour rapprocher encore plus les aviateurs et l’ensemble de notre population. Elles vont nous permettre de partager nos valeurs et nos traditions mais aussi de montrer combien l’armée de l’Air peut regarder l’avenir avec la fierté de ce passé qui forge notre identité. L’arrivée de nouvelles capacités comme l’A400M, l’avion ravitailleur MRTT ou les nouveaux drones MALE, symboles de la modernisation de l’armée de l’Air, va permettre aux aviateurs d’aujourd’hui, héritiers des pionniers et des héros d’hier, d’écrire de nouvelles pages de notre belle histoire ».


Le Général d’armée aérienne Denis Mercier





100 ans de faits aériens

En 2014, l’armée de l’Air célébrera ses 100 ans de faits aériens, un siècle d’histoire qui aura vu l’essor considérable de l’aviation militaire qui se révèle aujourd’hui, par la variété de ses modes d’action, un acteur incontournable pour protéger notre pays, dissuader un ennemi ou intervenir en cas de crise, comme le prouve son engagement dans les crises récentes en Libye ou au Mali.





L’armée de l’Air, 80 ans de présence en France



Depuis sa naissance en 1934, l’armée de l’Air s’est implantée sur l’ensemble de notre pays, en métropole comme outre-mer, tissant des liens extrêmement forts avec les régions, les départements, les communes et l’ensemble de nos concitoyens.






Autour de la reconnaissance 13 juin 2014 / Base aérienne 118 Mont-de-Marsan

LE MIRAGE F1 PASSE LE TÉMOIN

100 ANS DE LA 1er MISSION DE RECONNAISSANCE AÉRIENNE

Une cérémonie militaire sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan marquera le retrait de l’avion de chasse Mirage F1 dans l’armée de l’Air. Une occasion de célébrer également les 100 ans de la première mission de reconnaissance.

Le dernier escadron de chasse équipé de Mirage F1 est stationné sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Sa mission principale est la reconnaissance aérienne. Le Mirage F1 sera resté 40 ans dans l’armée de l’Air soit la moitié de l’existence de l’institution. Plusieurs générations de pilotes de chasse ont volé sur cet avion dans ses différentes versions. Le retrait de ce vieux combattant est l’occasion de mettre en avant la modernisation de la flotte des avions de combat, avec transfert de la mission sur Rafale/RecoNG et drones. Le 13 juin 2014, lors d’une manifestation organisée sur la base landaise, de nombreux aviateurs se réuniront autour de cet avion emblématique afin de célébrer son retrait définitif du service. Durant cette cérémonie, le dernier escadron de reconnaissance, le 2/33 « Savoie », sera officiellement dissout et ses traditions seront mises en sommeil.

À l’occasion de cette journée, l’armée de l’Air commémorera également les 100 ans de la première mission de reconnaissance menée lors de la Grande Guerre. C’est en effet du Bourget que part le premier vol de reconnaissance de Louis Bréguet qui permet l’organisation de la bataille de la Marne en septembre 1914. La manifestation sera accessible sur invitation.







Meeting des 80 ans 21 et 22 juin 2014 / Base aérienne 120 Cazaux

  • 80 ANS DE L’ARMÉE DE L’AIR
  • 100 ANS DE LA BASE
  • 100 ANS DE LA 1re MISSION SPÉCIALE

Un meeting de l’Air est organisé sur la base aérienne 120 de Cazaux à l’occasion des 80 ans de l’armée de l’Air. Cet événement célèbrera également deux centenaires majeurs : celui de la base aérienne girondine et celui de la première mission spéciale.

Née par décret du 2 juillet 1934, cela fait 80 ans que l’armée de l’Air agit au quotidien au profit de la Nation. La célébration officielle de son 80ème anniversaire se déroulera les 21 et 22 juin 2014 sur la base aérienne 120 de Cazaux. Tout au long de ce week-end, les visiteurs assisteront à des présentations statiques et dynamiques réalisées par des avions emblématiques de l’armée de l’Air française, des plus anciens aux plus récents. Marquant leur attachement à l’armée de l’Air, de nombreux invités français et étrangers ainsi que les industriels partenaires de la Défense sont attendus sur la base cazaline qui fêtera par ailleurs à cette occasion son centenaire. C’est, en effet, au cours de l’année 1914 que le capitaine Marzac, sur ordre du président de la commission militaire des études aéronautiques de Vincennes, fixa son choix sur le lac de Cazaux pour la création d’une école de tir des hydravions. Enfin, ce meeting coïncidera avec le 100ème anniversaire de la première mission aérienne spéciale, consistant à infiltrer, par les airs, les lignes ennemies pour en exfiltrer du personnel détenteur de renseignements. Cette grande manifestation aérienne sera accessible sur invitation le samedi 21 juin et retransmise sur France 2 ce jour-là. Elle sera ouverte au public le dimanche 22 juin 2014.

Historique de la BA 120 Cazaux

La plateforme de Cazaux débute son histoire en 1913. Le capitaine Marzac choisit le site de Cazaux, notamment pour la proximité de son lac, qui doit permettre la circulation des cibles et l’amerrissage des hydravions. Les travaux d’aménagement sont entrepris début 1914.

Le 12 août 1915 est créé l’« Ecole de tir aérien ». En 1916, des hydravions arrivent à Cazaux. Les travaux se poursuivent avec la création d’un vaste aérodrome en bordure du lac.

A la libération, en 1945, se développe l’Ecole des Mitrailleurs Navigateurs Bombardiers. Puis, en 1946, les premières formations sont assurées au profit des pompiers de l’Air. Une annexe du Centre d’essais (CEV) en vol de Brétigny s’installe en 1948 pour mener des campagnes d’essais des armements aériens.

La Base-École devient au 1er août 1962 la BA 120. Cette même année voit l’arrivée d’un détachement permanent d’hélicoptères de l’Escadron d’hélicoptères 01/68 qui deviendra l’EH 01/067 « Pyrénées ». L’escadron de chasse 1/7 « Nice » équipé de Mystère IV arrive en 1963 ; il donnera naissance un an plus tard à la 8ème Escadre de chasse qui deviendra l’Escadre de transition opérationnelle (ETO) en 1995, équipée d’Alphajet.

L’escadron de bombardement 2/91 « Bretagne » équipé du Mirage IV est créé le 1er décembre 1964. Il participera à la force de dissuasion nucléaire française jusqu’à sa dissolution en 1996.

Le Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) implante en 1971 à Cazaux une annexe chargée des essais d’armement.

L’escadron 150 de la République de Singapour, équipé d’A4 Skyhawks, s’installe en juin 1988 à Cazaux pour conduire la formation des pilotes de chasse singapouriens.

En septembre 2004 débute le processus de fusion des formations des pilotes belges et français. L’AJeTS (Advanced Jet Training School) est créée.

Enfin, en 2014, la base aérienne de Cazaux fêtera ses 100 ans, ainsi que les 10 ans de la coopération franco-belge.


A suivre...

Le Malin en escale aux îles Eparses Juan de Nova

Le Malin en escale aux îles Eparses Juan de Nova


Le Patrouilleur Le Malin est passée à Juan de Nova le 14 janvier 2014 









27 mars 2014

Un timbre Malin pour les TAAF

Un timbre Malin pour les TAAF






Le Malin est un bâtiment de la Marine nationale française destiné à effectuer des missions de l'action de l'État En Mer (AEM) outre-mer. Il porte le numéro de coque P701.


Pli de l'île Juan de Nova îles Eparses en date du 1er janvier 2014 1er jour du timbre 


Mis en cale en 1994 aux chantiers d'Ølensvåg en Norvège, le palangrier Le Malin est lancé en 1997 sous le nom de Caroline Glacial. Il est conçu pour naviguer en mers de glace. En 2003, le navire est rebaptisé America no 1 avant de prendre le nom d’Apache en 2004. Transformé début 2011 en patrouilleur de haute mer aux chantiers de Concarneau, il a un équipage de 27 hommes et peut accueillir 31 personnes.


Le Malin au chantier JM Bergougniou

Le Malin chez Piriou photo JM Bergougniou


Carte Postale représentant le patrouilleur le Malin (Marcophilie navale UFPP SATA
photo Michel Floch



Le 15 septembre 2011, il appareille de Toulon pour remplacer en octobre le patrouilleur de type P400 La Rieuse précédemment basé à l'île de La Réunion. Depuis le 10 juillet 2013, le patrouilleur Le Malin est sous le commandement du capitaine de corvette Pierre Ginefri.






26 mars 2014

Saint-Méen le Grand Louison Bobet Tour de France 11 juillet 2025

Saint-Meen le Grand - Louison Bobet - Tour de France 11 juillet 2025 Dans la vie de tout homme célèbre, il y a des légendes qu’il faut détru...