03 décembre 2013

Le Charles de Gaulle en ATM de 2016 à 2018


Défense. Le Charles-de-Gaulle à l'arrêt de 2016 à 2018

France 1

Le porte-avions Charles-de-Gaulle va subir un "arrêt technique majeur" de près d'un an et demi de septembre 2016 à février 2018.

Il s'agira de réaliser une révision complète et une mise à niveau du bâtiment.
Cette ATM "permettra notamment, outre les opérations traditionnelles d'entretien, de mise à niveau des équipements, et de renouvellement des capacités opérationnelles, d'adapter le bâtiment à un GAN (groupe aéronaval) centré autour de l'avion Rafale du fait du retrait des Super-Etendard modernisés (SEM)", ont souligné les députées Patricia Adam (PS), la présidente de la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale, et Geneviève Gosselin-Fleury (PS) dans le rapport de la commission sur la Loi de programmation militaire. 
Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a indiqué le 23 octobre, devant une commission élargie de l'Assemblée nationale, que l'ATM du Charles de Gaulle se déroulerait "comme prévu","pour un coût de 1,3 milliard d'euros"

Il poursuivra ses activité jusqu'en 2041

À l’issue de cette période d'arrêt, "le porte-avions sera en capacité de poursuivre son activité jusqu'à son retrait de service actif, programmé en 2041", notent les deux élus. 
Plus gros navire militaire européen, le Charles-de-Gaulle a déjà subi un entretien intermédiaire de six mois de janvier à juillet 2013. En service depuis le 18 mai 2001, il compte un équipage de près de 2 000 hommes et femmes et a déjà parcouru plus d'un million de kilomètres. 

02 décembre 2013

Aéronautique navale

Sur une proposition de Bernard Hily
Aéronautique navale 
Porte-avions Charles de Gaulle
SEM/ Rafale/ Hawkeye 

comme si on y était



http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iFIsfyvcun0

http://portail-aviation.blogspot.fr/2013/11/rafale-images-exeptionnelles-bord-du.html?spref=tw


Il y a cent ans La Curieuse à Crozet

Il y a cent ans  La Curieuse à Crozet

Comme déjà expliqué dans un précédent article la Curieuse commandée par Raymond Rallier du Baty devait rallier (pas du Baty) les Terres australes puis l'Australie pour faire un tour du monde.
La guerre de 1914-1918 en décida autrement

Des cartes postales et différents plis en marquent le souvenir.


Passage entre l'île de la Possession et l'île de l'Est le 14 octobre 1913














l'île de l'Est



Hier nous avons parlé de Rallier du Baty et de Seyrolles, parlons aujourd(hui de Jean Loranchet.

Loranchet est né le 14 mars 1888, fils d'un médecin, orphelin à 10 ans, il prépare l'entrée à l'école de la Marine marchande. Lieutenant au long-cours, il sert comme enseigne de vaisseau pendant la guerre de 14-18.
Il est admis comme capitaine au long-cours. 
Il entre aux Affaires Maritimes. En 1939 il est aux Pays-Bas où il participe à la défense du pays. 
Il est fait prisonnier à Dunkerque.









Quand il aborde Crozet en 1913il a déjà une expérience des Terres australes. Il est venu chasser la baleine pour le compte des Norvégiens installés à Port Jeanne d'Arc.

L'illustration 11 septembre 1909





C'est là qu'il a rencontré Raymond Rallier du Baty en 1908-1909.
Il donnera son nom à la presqu'île nord de l'archipel de Kerguelen.




Il décède le 14 novembre 1966. Il est inhumé au cimetière de Bourg-la-Reine.
"Jean LORANCHET (1888-1966) : capitaine aux long cours, il s’engagea dans la marine marchande et partit pour une aventure de deux ans qui l’amènera en Australie, en passant par les îles Kerguelen. Il resta de nombreux mois sur ces îles pour les cartographier. Il laissera son empreinte à la péninsule Loranchet et à la pointe Jubié, du nom de l’un de ses oncles chez qui il habitait à Paris. Dans le même tombeau est inhumé son père, le médecin Jean dit Félix LORANCHET (1845-1908), qui fut successivement maire de Gergy (71), conseiller général en 1879, puis député de Saône-et-Loire de 1883 à 1889, siégeant avec la Gauche républicaine."
http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article2178


La Passerelle du MD entre les îles de l'Est à bâbord et de la Possession à Tribord

île de la Possession














Carte achetée lors de Brest 2008



Quelques plis de Crozet avec un montimbramoi les manchots de BUS
le tampon du Préfet sans signature



et au verso les tampons humides de quelques futurs locataires des îles australes



Marion Dufresne OP 13-02 TAAF Terres australes Crozet

Marion Dufresne OP 13-02
Intervention sur palangrier El Shaddai


La deuxième opération de ravitaillement des îles australes (OP2) de l'année connaît décidément son lot d'inattendu. Après un demi-tour lié à une avarie, le Marion Dufresne, qui effectue la tournée des îles subantarctiques, s'est dérouté de son itinéraire dans la journée du vendredi 6 septembre. 



Le navire venait d'appareiller de sa première escale à Crozet et faisait route vers l'archipel de Kerguelen, quand il a été contacté par le centre régional de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Réunion pour porter assistance à un palangrier sud-africain, l'El Shaddai. 




Celui-ci se trouvait en pêche dans la zone des îles Marion et du Prince Edouard quand son groupe électrogène est tombé en panne, privant le navire de propulsion. Il dérive depuis, avec 37 marins à son bord, alors que les conditions météorologiques sont en train de se dégrader. 



Le Marion Dufresne est arrivé sur zone dans la journée d'hier. Après huit heure d'intervention, les marins du Marion ont réussi à refaire démarrer le groupe. Le navire a ensuite repris la route de Kerguelen où il devrait arriver en milieu de semaine.



mer et Marine



01 décembre 2013

La Tapageuse chez Piriou

La TAPAGEUSE rejoint à Concarneau le chantier Piriou 
Départ le 30 novembre 2013

La dernière cérémonie des couleurs s'étant déroulé le 22 novembre 2013, La Tapageuse va rejoindre les chantiers Piriou pour une remise en état.


Article Mer et Marine


Bernard Hily a suivi la sortie du goulet de Brest de La Tapageuse remorquée par le remorqueur Saint-Denis 

photo Bernard Hily
 L'ancien P400 La Tapageuse devrait rejoindre Concarneau et les chantiers Piriou dans la journée de samedi. Retiré du service actif l’été dernier, le bâtiment a été cédé par la Marine nationale. elle va être remise en état dans les mois à venir. « Il y a plusieurs acheteurs potentiels », explique-t-on au ministère de la Défense. 

photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

La commission de cession étudie actuellement les offres des pays acheteurs pour déterminer celles qui pourront être retenues. L’option des Philippines a été un temps privilégiée mais cela ne semble plus le cas, étant donné qu’en plus de désaccords nationaux sur ce projet, le pays a sans doute, après le passage du typhon Haiyan, d’autres priorités à traiter avant l’acquisition d’un nouveau patrouilleur.
Source Mer et Marine


photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

photo Bernard Hily


Photo JM Bergougniou

crédits : MARINE NATIONALE


Photo JM Bergougniou
Merci Bernard

Timbre 6 cents américain surchargé RF par Lewis Bussey fausse surcharge

Timbre 6 cents américain surchargé RF ORANsur une idée d'Alain Facchinetti



Le 8 novembre 1942 les troupes américaines débarquent au Maroc et en Algérie. Ce sera un des tournants de seconde guerre mondiale. Les troupes de Vichy au Maroc se rendent le 11 novembre. Les sous-marins allemands mènent des attaques jusqu'au 16 novembre.





Les troupes américaines au Maroc sont au nombre de 35 000 hommes. En Algérie les effectifs se montent à 33 000 hommes dont 23 000 Britanniques.



Cet article fait écho à l'article de Lewis Bussey dans la revue de La Marcophilie navale n° 108 Faux, copies, fabrications et contrefaçons "RF" sur les plis postaux américains.

Joël Moreau, Lewis Bussey, Claude Arata  photo JM Bergougnio

Les militaires américains pouvaient, moyennant une surtaxe de 6 cts, envoyer leur courrier par avion.
Chaque unité disposait d’un bureau postal militaire (A.P.O.) doté d’un numéro de reconnaissance. Ces APO suivaient les troupes dans leurs déplacements et sont identifiables dans un ouvrage " Locations and assignments US Army postoffices World War II ".

Pli 6 cents posté d'ORAN le 19-10-1944 à destination de Washington
Absence de censure au recto de l'enveloppe


Après le débarquement des troupes en 1944, plus de 300 APO ont fonctionné en France, utilisant timbres ou entiers postaux pour un montant de 6 cents par once.

La surcharge " RF " sur ces timbres américains ne concernent, depuis 1943 que les envois d'Afrique du nord, que du courrier de la poste navale française à destination des USA ou du Canada.


Premier jour du carnet de timbres à 6 cents 18 mars 1943 Washington


Une circulaire du 14 novembre 1943 prévoit la Franchise postale pour les lettres simples mais aussi une surtaxe aériennes pour les plis envoyés Par Avion.

Les timbres américains à six cents sont utilisés pour le paiement de la taxe aérienne, les marins et militaires bénéficiant de la Franchise postale.
Les marins basés à Casablanca, Alger, Oran, etc.  puis après le débarquement de Provence à Toulon, Marseille pouvaient profiter de ce service à destination des USA et du Canada.  Les pilotes de l'aéronavale française ont été formés en Angleterre puis aux USA avant de former les escadrilles au Maroc, au Sénégal ou en Algérie.

Le courrier passait "normalement " par la censure de la poste navale avant de recevoir le cachet daté de ladite poste et être confié aux américains qui en assuraient le port. 
Ce sont les censeurs de la poste navale qui identifiaient par les lettres  "RF" apposées sur les lettres, le courrier des marins. 


En théorie il ne pouvait y avoir de timbres neufs portant la mention "RF".



type Casablanca 2



Un vendeur sur un site belge de vente de timbres et cartes postales offre une bonne quinzaine de lots de timbres "6 cents" surchargés RF à l'endroit, à l'envers…



Type Casablanca 3


Lewis Bussey est très septique sur l'authenticité des timbres neufs et surchargés  mis en vente sur des sites de ventes aux enchères ainsi que sur les enveloppes proposées à la vente. Pour lui toute surcharge RF antérieure à avril 1944 est un FAUX.

Tout tout timbre à date du 11-10-44 est un faux. 



Pour en savoir plus sur l'article de Lewis Bussey, vous pouvez commander la revue n° 108 auprès du rédacteur. 


Paul Roy

1 rue Sainte-Marie

83000 TOULON


Adhésion à la Marcophilie navale : 20 €




Si vous voulez acheter sur un site de vente un 6 cts surchargé RF neuf, dites-vous bien qu'il y a 100% de chance qu'il soit faux!

Merci à Alain Facchinetti pour ses envois.

Collection JM Bergougniou et Alain Facchinetti

Souvenirs du centenaire du Passage de la Curieuse Kerguelen TAAF 1913 - 2013

Centenaire du Passage de la Curieuse Kerguelen 1913



La seconde expédition de Raymond Rallier du Baty arrive aux Kerguelen, à bord du ketch la Curieuse, le 22 octobre 1913. 

Pour cette expédition à but scientifique, le commandant est secondé par le capitaine Jean Loranchet et par le lieutenant Saint-Lanne-Gramont, complété par un équipage de quatre hommes  Henri Boudoux, Yves André, Louis Rabre et Albert Seyrolle.


Après des études en hydrographie à Nantes, il offre ses services à Jean-Baptiste Charcot, qui part en 1903 pour sa première expédition au pôle Sud. Engagé comme matelot, il assiste néanmoins les scientifiques. Pendant ce séjour, Charcot baptise un îlot du nom de Rallier du Baty.



Au retour, il obtient son diplôme de capitaine au long cours.
En 1907, il monte sa première expédition, à bord d'un ketch de 45 tonneaux acheté à Boulogne, qu'il rebaptise le J.B. Charcot dont son frère Henry Rallier du Baty sera le capitaine. Il atteint les îles Kerguelen en mars 1908 (en mouillant à Port-Christmas), dont il dresse la première carte exacte.




Il y retournera en 1913 à bord de La Curieuse, mais l'expédition, qui devait s'achever en 1918, est interrompue en 1914 en Australie. En effet Raymond Rallier de Baty, apprenant que la France est en guerre, décide de rentrer défendre son pays.
Mobilisé, il sera pilote d'hydravion au centre d'aviation maritime de Dunkerque, et fondera le centre d'hydravion du Havre.


Après la guerre, il est capitaine de navire La Tanche qui mène des expéditions scientifiques et techniques visant à mieux comprendre le comportement des poissons pour mieux les pêcher, pour le compte du Conseil international pour l'exploration de la mer1.




En 1925, il acquiert à Locmiquélic (Morbihan) l'île de l'ancien couvent des récollets, appelée Sainte-Catherine.
Il meurt le 7 mai 1978 à Talant (Côte-d'Or). Il est enterré au cimetière de Kerdeff à Locmiquélic.




Albert Seyrolle fit partie de l'expédition de Raymond Rallier du Baty lors du voyage de circumnavigation de la Curieuse de juillet 1912 à décembre 1914. Ses fonctions à bord, comme matelot, ne le destinaient pas à jouer un rôle prépondérant, et il resta toujours dans l'ombre de son capitaine et de son second Jean Loranchet. Pourtant l'énorme travail qu'il fournit, tant à bord qu'à terre à Kerguelen, contribua au succès de l'expédition tant sur le plan de la navigation que sur celui des travaux cartographiques.


Aîné de sept enfants, dont deux décèdent en bas âge, il naît dans le Cantal à la Drulhe près de Maurs. Très jeune, il perd ses parents d'origine modeste et est élevé par un oncle et une tante. Il fréquente l'école de Maurs, puis après quelques études, il devient clerc de notaire à Bagnac sur Célé dans le Lot à quelques kilomètres de Maurs.



En 1905, il embarque comme matelot sur le vapeur de commerce La France affecté à la ligne de l'Amérique du Sud. Il n'effectue que deux voyages à bord de ce navire, car le 18 octobre 1906, il s'engage dans la marine nationale. Matelot timonier, il sert successivement sur le Brennus, le Hoche puis le d'Iberville, avant d'être affecté à la 2ème flottille des torpilleurs de la Méditerranée en juin 1908 à Bizerte, puis à la Sème flottille de sous-marins de la Méditerranée en octobre 1910. Quartier-maître de 2ème classe, il quitte Bizerte le 22 octobre 1911 et est rendu à la vie civile, étant en fin de contrat.


Il a alors 26 ans et apprend que l'on recrute pour l'expédition de la Curieuse. Intéressé par une telle aventure et libre de tout engagement, il se porte volontaire et est retenu pour faire partie de l'équipage de 9 membres dont 3 officiers au long cours. Partie de Boulogne sur Mer le 15 juillet 1912, pour un périple de 5 ans ayant pour but d'explorer les îles inhabitées de l'océan indien et du pacifique dans l'hémisphère sud, l'expédition s'arrête le 24 décembre 1914 à Sydney en raison de la guerre. Albert Seyrolle fait le voyage en entier, et chose assez exceptionnelle pour un matelot, il tient un " journal de mer " d'une écriture fine et régulière au crayon pour résister à l'eau de mer. Chaque jour, il note ses activités et la vie du bord, ses travaux à terre.

 La monotonie des jours est rompue par de nombreuses digressions et réflexions dans lesquelles il nous livre ses pensées, ses soucis, ses idées bien arrêtées, mais aussi de véritables descriptions poétiques sur les paysages et les animaux rencontrés. De nombreux dessins -d'excellente qualité- illustrent ce journal. A l'évidence, Albert Seyrolle, qui possède un bon niveau d'instruction, est isolé de ses compagnons d'équipage sur le plan psychologique, mais aussi des officiers sur le plan hiérarchique. Son journal devient un peu son confident, et la lecture et les travaux cartographiques un dérivatif dans les moments de solitude. Ses qualités intellectuelles et artistiques n'échappent pas au capitaine Rallier du Baty ni à Jean Loranchet qui lui demandent de les accompagner dans leurs excursions à terre, parfois de plusieurs jours, pour effectuer des observations à l'horizon artificiel, des relevés topographiques et autres travaux cartographiques.



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...