21 novembre 2013

PH Jeanne d'Arc Campagne 1977 - 1978

Rencontre aux Kerguelen


Il y avait du monde à Kerguelen en ce mois de janvier 1978. Quatre bateaux sont cités sur l'enveloppe du 20 janvier : le bateau russe Zolotoy Rog, le Marion Dufresne, le PH Jeanne d'Arc et l'escorteur Forbin.













19 novembre 2013

LES CACHETS ALLEMANDS DES HÔPITAUX MILITAIRES ET FORMATIONS SANITAIRES – ALSACE-LORRAINE (1914-1918) 
Vient de paraître

L’association des Spécialistes en marques postales et oblitérations d’Alsace-Lorraine (SPAL) vient de publier, sous la plume de Michel FRICK, une nouvelle étude intitulée « LES CACHETS ALLEMANDS DES HÔPITAUX MILITAIRES ET FORMATIONS SANITAIRES – ALSACE-LORRAINE (1914-1918) ».

Ce catalogue de 258 pages est le fruit d’une dizaine d’année de recherches sur le courrier expédié par les soldats allemands depuis les ambulances et hôpitaux militaires durant la Première Guerre mondiale.





Plus de 800 cachets ont ainsi été répertoriés, tous reproduits avec indications des dates extrêmes relevées. L’ouvrage est richement illustré à l’aide de multiples cartes postales et cartes photos d’époque (Cf. extrait de deux pages en pièce jointe).





Au début de la Grande Guerre, de nombreux hôpitaux de fortune ont été ouverts par la Croix-Rouge sous la dénomination de « Vereinslazarett », dont huit rien qu’à Colmar, trente neuf à Strasbourg, principalement dans les écoles et les couvents. A partir de 1915, l’armée prend le relais et les hôpitaux sont transformés en « Feldlazarett », en « Etappenlazarett » puis en « Kriegslazarett ». Dans les villes de garnison, ces hôpitaux étaient nommés « Garnisonlazarett », dans villes fortifiées (Strasbourg ou Neuf-Brisach par exemple), « Festungslazarett ».

Il existait également des hôpitaux militaires spécialisés pour les malades contagieux (par exemple le « Seuchenlazarett » de Logelbach, installé dans l’actuel Centre pour personnes âgées de Colmar), pour les blessés aux yeux, pour les opérations orthopédiques, etc.







On découvrira également, parfois avec surprise, l’existence d’hôpitaux de campagne dans de multiples petites communes : autour de Colmar on peut par exemple citer Wintzenheim, Ingersheim, Turckheim, Kaysersberg, Kientzheim, Trois Epis, etc. Chaque hôpital ou unité sanitaire disposait de son propre cachet de franchise.

Une partie de l’ouvrage est consacrée aux trains sanitaires, chargés du transport des blessés et malades, une autre aux services sanitaires pour les chevaux.

L’ouvrage est disponible par correspondance auprès du trésorier de la SPAL (Cf. bon de commande en pièce jointe). Les visiteurs du 24e Salon du Livre au parc des expositions de Colmar pourront également l’acquérir durant le week-end prochain sur le stand de la Société philatélique de COLMAR.

Cordialement

Gabriel FRICK

Chargé de communication de la SPAL





BATRAL Jacques Cartier Dernière cérémonie des couleurs

BATRAL Jacques Cartier 
Dernière cérémonie des couleurs 
18 novembre 2013






Le 19 avril 2013, après 30 ans d’activité, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier a quitté le territoire calédonien pour un transit vers Brest où il sera retiré du service actif puis désarmé.


Wallis et Futuna  timbre Batral Jacques Cartier par Roberto Lunardo

Au cours des trois dernières décennies, leJacques Cartier a constitué un outil militaire interarmées unique, aux importantes capacités de stockage et d’acheminement logistique. 




Avec 651 plageages et plus de 1500 véhicules transportés, il a participé à de nombreuses missions militaires, comme l’opération Santal au Timor oriental en 1999 ou les opérations Castor au Vanuatu. 



Outil de rayonnement de la France, il a participé à de nombreux exercices internationaux et a arboré le pavillon français dans tout le Pacifique sud-ouest. Il a assuré des opérations de secours aux populations en Nouvelle Calédonie et dans toute la région suite à des catastrophes naturelles et a activement participé à l’action de l’État en mer avec les missions de sauvetage effectuées. Il fut enfin le bâtiment de base de l’expédition archéologique « Vanikoro » en 2005.



L’équipage de 53 marins composé de près d’un tiers de volontaires locaux de Nouvelle-Calédonie participe ainsi à l’ultime mission du bâtiment baptisée « Oleti », terme de « Drehu » langue de l’île de Lifou, la plus parlée après le français en Nouvelle-Calédonie et qui signifie « Merci ».



Le Batral Jacques Cartier entre dans le goulet de Brest Photo Bernard Hily














Dernière cérémonie des couleurs, hier matin, en Penfeld sur le Batral (Bâtiment de transport léger) Jacques-Cartier. Le contre-amiral Bruno Deméocq, adjoint organique d'Alfan à Brest, et le capitaine de vaisseau Bernard Jacquet, commandant la base navale, étaient présents sur la plage arrière du navire, en compagnie d'autres officiers et de la garde d'honneur. Construit par les chantiers du Grand-Quevilly, admis au service actif en septembre 1983, quatrième de la série Champlain qui comprenait cinq bâtiments, le Jacques-Cartier a effectué sa carrière en Nouvelle-Calédonie.






Dernière cérémonie des couleurs Batral Jacques Cartier photos Claude Bélec



Basé à Nouméa, il avait quitté pour la dernière fois son port-base le 19 avril dernier pour rallier Brest le 9 juillet. Compromis entre le chaland de débarquement et le cargo, il pouvait embarquer 140 hommes et leur matériel ou une douzaine de véhicules, dont des blindés. Particulièrement utile dans des régions souvent dépourvues d'installations portuaires, il a plusieurs fois porté secours aux populations locales. 


Dernière cérémonie des couleurs Batral Jacques Cartier photos Claude Bélec

Fin de service après 651 débarquements 

Il a, durant sa carrière, effectué 651 débarquements sur des plages, transportant 1.500 véhicules et parcourant 13.500 nautiques. Armé par un équipage d'une cinquantaine d'officiers et marins, il aura connu 29 commandants. Désormais retiré définitivement du service, il va être transféré à l'autorité maritime territoriale. Amarré au Francis-Garnier, il va attendre d'être définitivement fixé sur son sort.

Dernière cérémonie des couleurs Batral Jacques Cartier photos Claude Bélec


Merci à Claude Bélec, à Bernard Hily pour les photos, à Daniel Allançon pour la revue de presse et à Julien vaguemestre sur le Jacques Cartier pour les envois lors de la Mission Oleti et pour tous les petits mots lors de l'envoi des courriers.




pour en savoir un peu plus sur le Batral Jacques Cartier

http://www.netmarine.net/bat/batral/jcartier/actu.htm



16 novembre 2013

CTM ROSNAY INDRE communication antenne transmission Marine nationale

Centre de Transmissions Marine  ROSNAY INDRE




Le centre de transmissions de la marine de Rosnay est une station d'émission radio en très basse fréquence (VLF) utilisée par les forces sous-marines de la marine nationale française pour transmettre des informations et ordres aux sous-marins. Son indicatif est HWU.

http://www.loursbook.com/2012/08/visite-au-ctm-rosnay.html
Le centre de Rosnay est le plus grand centre de transmission de France. Il fait partie avec l'émetteur de Sainte-Assise du réseau de transmission de la force océanique stratégique française. Sa mission principale consiste à acheminer les transmissions de la force océanique stratégique, implantée à Brest, vers les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), à la mer.


Rosnay a été choisi à la fin des années 1960, tout d'abord pour des raisons techniques, le terrain étant bon conducteur des ondes électromagnétiques très basses fréquences. D'autre part, la protection du site est considérée comme aisée. Sa première émission a été réalisée en 1972.

Le bunker est composé de deux portes d'entrées blindées pesant chacune 40 tonnes. Il mesure1 70 m de long, 70 m de large et 15 m de haut. 830 000 m3 de terre, 3 000 tonnes de ferrailles et 70 000 tonnes de béton ont été nécessaires à sa construction, entre 1966 et 1970. De plus quatre groupes électrogènes assurent la continuité de l'alimentation électrique en cas de coupure de courant.



Le CTM de Rosnay utilise treize pylônes répartis en forme hexagonale. Le pylône central, avec ses 357 m, détient le record de la plus haute structure de France.

Ces pylônes émettent des signaux horaires et de synchronisation sur 18,3 kHz, 21,75 kHz et 22,6 kHz. Concernant les fréquences qui seraient réellement utilisées pour transmettre l'ordre de tir du président de la République française (ordre émis depuis le PC Jupiter du palais de l'Élysée), celles-ci sont totalement secrètes et bénéficient d'un très haut niveau de classification militaire y compris pour le chiffrement des transmissions.



L'ours devant les portes du bunker  http://www.loursbook.com/2012/08/
visite-au-ctm-rosnay.html







Les ondes VLF pénètrent en effet dans quelques mètres d'eau et peuvent donc être reçues par les sous-marins en plongée, à l'immersion périscopique par une antenne située dans les superstructures, ou en plongée profonde par l'intermédiaire d'une antenne filaire remorquée.

Les équipements émetteurs sont enterrés, conformément aux normes Tempest militaires les plus strictes et totalement enfermés dans des cages de Faraday pour garantir en toute circonstance leur fonctionnement y compris en présence d'une attaque nucléaire génératrice d'IEM-HA (impulsions électromagnétiques de haute altitude).


La sécurité comporte
  • Des fusiliers marins pour la protection du centre.
  • Une brigade de gendarmerie maritime.
  • Des systèmes1 antichars.
  • Des clôtures électriques.
  • Vidéo surveillance.

Article de la Nouvelle République du Centre


/https://web.archive.org/web/20101226144026/http://www.lanouvellerepublique.fr/indre/ACTUALITE/24-Heures/Le-bunker-brennou-pilote-les-sous-marins-nucleaires
et pour les plus curieux, ils peuvent accompagner L'OURS


15 novembre 2013

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec





Bonjour à tous,

Avec mon vieil ami, Eugène GONIDEC mat 0586 2314 maître principal fusilier commando nous débattons souvent du mérite respectif des marins de différentes origines. Pour lui le roi des marins est breton. Ce n’est pas l’avis d’Yvonne GEORGES a qui je laisse la parole.



Y en a partout quisse croient des marins

En France et sur toute la terre

Et pi sitôt qui r’coivent un p’tit grain

Y r’tournent chez leur mère

Mais pour trouver des vrais matelots

Qui vont sur les mers profondes

Vers des pays toujours nouveaux

Il n’est qu’un ciel au monde

C’est ton ciel d’azur

Et ton air pur

Ô Marseille

L’air de ton vieux port

Donne l’essor aux rêves d’or

Ville sans pareille

Vrai joyau de Roi

Tout mon cœur Ô Marseille

Est à toi




Même si ces paroles datent de 1936 je crois que la messe est dite.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.




Donec

PS : je ne peux résister au plaisir de vous envoyer la dernière gazette de l’ARDHAN (incontournable association des amoureux de l’aéronautique navale) où nos amis québécois donnent quelques conseils aux blondes




14 novembre 2013

Anciens Marins de la Jeanne d'Arc Les recettes de Tante Jeannes Extrait Lettrejeanne


LES RECETTES DE TANTE JEANNE

Du contrôle de la marmite Par Jean-Michel Bergougniou


De la Turlutine…


Quitte à décevoir mon ami Jean-Jacques Dujardin, je n’aborderai pas l’interdiction faite aux marins de manger de l’ours polaire. Laissons ces plantigrades profiter encore des bains d’eau glacée avant un réchauffement climatique promis.


D’ailleurs en zone froide, dès 1848, l’infusion de café sucré va être remplacée par une panade surnommée « turlutine ». Elle est faite d’une fraction de la ration de biscuit, de sel, de poivre, et de 15 g de beurre par homme. C’est la première fois que le beurre entre dans les rations. La délivrance de cette ration cessera en 1874.



Abandonnons l’eau glacée qui, pour moi, doit être purifiée par un désinfectant de la même couleur que le gilet d’un chien s’agitant sur un pont d’envol. Toujours avec modération bien entendu.
Parlons donc cuisine, plats chauds et sandwich.

… Au contrôle des chaudières.
La cuisson à l’eau est au 19e siècle l’unique possibilité de préparer les vivres. Un rituel est mis en place pour s’assurer de la propreté de ladite chaudière.  C’est le père du poète Tristan Corbière, Edouard, qui nous en donne une description.
« Chaque matin avant de verser dans la chaudière la quantité d’eau délivrée scrupuleusement par les hommes de la cale chargés de la distribution, le chef des cuisiniers de l’équipage, le maître-coq, a soin de prévenir l’aspirant de garde à qui est confié le soin d’examiner l’état intérieur de la vaste chaudière… Lorsque la commission d’examen chargée de la visite, commission composée d’un aspirant, d’un maître, d’un quartier-maître et d’un matelot, se trouve réunie auprès de la cuisine, une petite échelle est placée sur le rebord de la chaudière, et l’aspirant monte et disparaît quelquefois dans le vaisseau disposé à recevoir sa visite. 


Un peu de vieille toile à voile est jetée sur le fond pour que les pieds du contrôleur ne ternissent pas l’éclat de la fourbissure à laquelle les cuisiniers ont travaillé depuis le matin. Après avoir sévèrement examiné toutes les parties soumises à son inspection, après surtout avoir passé la main sur le métal qu’a poli l’action des bouchons d’étoupe, l’aspirant, s’il est satisfait des résultats de sa visite, sort de la chaudière en descendant, avec l’aide des autres membres de la commission, par l’échelle qu’il a déjà parcourue pour y monter. Il autorise alors le maître-coq à procéder à la confection du potage de l’équipage. Le feu ou plutôt la fournaise préparée pour faire bouillir la soupe flamboie déjà sur les barres de fer du coq, dans l’immense cuisine du bord. On fait pleuvoir dans la chaudière, encore posée à plat sur le pont de la batterie haute, quelques seaux d’eau ; puis après cette opération préliminaire, on frappe des palans, tout un appareil de moufles et de poulies enfin, sur les anses de l’énorme vaisseau qui va bientôt prendre sa place accoutumée sur le brasier ardent qu’il doit recouvrir… »  




A lire cette description de l’aspirant entrant dans la marmite, on peut raisonnablement se demander si elle n’inspira pas quelque indigène affamé prêt à l’accommoder avec les légumes "Dujardin", le tout suivi d’un bon "Fromage"… De quoi décimer l’état-major des anciens de la Jeanne !
Pour mémoire n’oublions pas que James Cook, découvreur des îles Sandwich, pourrait s’être sacrifié pour nourrir quelques Hawaïens affamés.
En vous souhaitant un bon appétit, la suite au prochain numéro.





Dessins Alain Carpier







Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...