06 septembre 2013

Lettre d'information de la Marine

Lettre d'information de la Marine 



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Semaine du 02 au 09 août 2013





Corymbe (présence opérationnelle)

 La frégate de surveillance Germinal en interaction avec les garde-côtes de Sao Tome
Le 
Germinal était en relâche opérationnelle dans la baie «Anachaves» devant São Tomé et a conduit des interactions avec les garde-côtes militaires saotoméens.

Atalante (lutte contre la piraterie)
 Interaction franco-américaine en mer mediterranée
La frégate Aconit, en transit vers la zone de déploiement de l’opération Atalante, a effectué un entraînement de lutte au-dessus de la surface avec deux frégates américaines.


Prises de fonctions et de commandement
 
Toulon
 Le 4 septembre, le capitaine de corvette Laure Hazera a pris le commandement du centre de coordination et de contrôle marine de la Méditerranée (CCMAR MED).

 Le 3 septembre, le capitaine de frégate Jean-Luc Provençal a pris le commandement du sous-marin nucléaire d'attaque Rubis.

 Le 2 septembre, à Toulon, le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau a pris les fonctions de commandant de la force d’action navale (FAN).

  Le 2 septembre, le contre-amiral Éric Schérer a pris les fonctions d'adjoint territorial auprès du préfet maritime de la Méditerranée.

 Le 30 août, le vice-amiral d’escadre Yves Joly a pris les fonctions de commandant de la zone maritime Méditerranée, commandant de la région maritime Méditerranée, commandant de l’arrondissement maritime Méditerranée, préfet maritime de la Méditerranée et officier général de zone de soutien de Toulon.
 Le 27 août, le capitaine de vaisseau Olivier Dufit a pris le commandement de la base de l'aéronautique navale (BAN) de Hyères. 

Brest
 Le 5 septembre, le lieutenant de vaisseau Augustin Blanchet a pris le commandement du chasseur de mines Tripartite Sagittaire.

 Le 4 septembre, le capitaine de corvette Olivier Redoulez a pris le commandement du chasseur de mines Tripartite L’Aigle.





 Le bâtiment hydrographique Borda commence les relevés bathymétriques en Guyane
Depuis le 23 août, le bâtiment hydrographique Borda est au mouillage aux îles du Salut, situées à 13 km au large de Kourou (Guyane). Il y conduit les travaux prioritaires de sa mission de 3 mois en Guyane.

 Le chef d'état-major de la Marine reçoit son homologue japonais
Le 28 et 29 août, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, a reçu le chef d’état-major des forces maritimes d’autodéfense japonaises, l’amiral Kawano.

 La frégate anti-sous-marine Primauguet appareille pour la mer Baltique
Le Primauguet a appareillé le 2 septembre de Brest dans le cadre de sa participation à l'entraînement multi-lutte Northern Coast en mer Baltique.

 Contre-minage d’une bombe allemande d’une tonne
Le vendredi 30 août, le chasseur de minesCroix du Sud a relocalisé et détruit une mine allemande d’une tonne, en baie de Seine.

 Le ministre délégué à la marine marchande de la République du Congo visite le centre opérationnel de la fonction garde-côtes
Le 27 août, M. Coussoud Mavougoud a visité le centre opérationnel de la fonction garde-côtes (CoFGC) situé au sein de l'état-major de la Marine à Paris.
 Les derniers numéros du magazine Cols Bleus
Tout au long de l’année, le magazine Cols Bleus vous a proposé de nombreux sujets. Retrouvez tous les numéros de 2013 en un clic.

 Sur la page Facebook de la Marine nationale, voir la vidéo du contre minage.



À faire ce week-end ou dans les prochains jours...
Du 5 au 10 septembre – Poitiers (86)
Journée Armée - Nation avec présence du CIRFA Poitiers
Du 5 au 17 septembre – Vierzon (18)
Foire locale. Présence de la Marine nationale avec un stand du CIRFA d'Orléans
Du 6 au 16 septembre - Clermont-Ferrand (63)
Foire locale. Présence de la Marine nationale avec un stand du CIRFA de Clermont
7 et 8 septembre - Le Havre (76)
Fête de la mer, escale du bâtiment Abeille Liberté (quai Joannes Couvert), ouvert au public samedi et dimanche de 14h à 17h et du PSP Pluvier (quai de Marseille), ouvert au public samedi et dimanche de 10 à 12h et de 14h à 18h.
8 septembre – Montendre-Marcillac (17)
Meeting aérien de l'estuaire. Participation de la Marine nationale avec un hélicoptère Dauphin et un avion de surveillance maritimeAtlantique 2 en démonstration statique et dynamique.
Du 8 au 10 septembre – Pau (64)
11ème édition de l'université d'été de la Défense. Participation de la Marine nationale avec un détachement de commando marine et d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
Du 10 au 18 septembre – Verdun (55)
Foire locale. Présence de la Marine nationale avec un stand du CIRFA de Metz
11 septembre – Toulon (83)
Forum Familles-Défense destiné aux ressortissants et familles de la base de défense de Toulon
Du 12 au 24 septembre – Saint-Brieuc (22)
Foire locale. Présence de la Marine nationale avec un stand du CIRFA de Saint Brieuc
14 et 15 septembre
Journées européennes du patrimoine
22 septembre – Sangatte (62)
Fête de la plage. Démonstration d'hélitreuillage avec la SNSM de Calais

Du 27 au 30 septembre – Toulon (83)
Tall ships Race. Ouverture de la base navale de Toulon au public 
Du 26 au 30 septembre – Metz (57)
Foire locale. Présence de la Marine nationale avec un stand du CIRFA de Metz 
Du 27 septembre au 7 octobre – Marseille (13)
Foire internationale. Participation du bataillon de marins-pompiers de Marseille au sein du "village" des armées. Atelier secourisme, démonstration de désincarcération, équipes cynotechniques.

05 septembre 2013

FASM De Grasse septembre 2013 dernière cérémonie des couleurs Brest frégate anti sous-marine Finistère

FASM De Grasse septembre 2013 dernière cérémonie des couleurs



photo JM Bergougniou




Merci à CB pour le timbre personnalisé

photo JM Bergougniou



Mis sur cale à l'arsenal de Lorient en 1972, lancé le 30 novembre 1974, le De Grasse a été armé pour essais le 25 octobre 1975 et admis au service actif le 1er octobre 1977.


http://www.envelopmer.blogspot.fr/2008/07/rouen-armada-frgate-de-grasse.html

photo JM Bergougniou


C'est le troisième et dernier d'une série de bâtiments, désignés sous l'appellation « F67 », et spécialisés dans la lutte contre les sous-marins. Bâtiment de haute mer, le De Grasse est doté d'un système d'armes anti-sous-marines des plus modernes, complété par des moyens de lutte anti-navires et d'auto-défense anti-aérienne. Il a subit entre juin 1995 et mai 1996 une importante refonte, qui a conduit, entre autre, à la mise en place du SLASM(Système De Lutte Anti-Sous-Marine), un sonar remorqué à très basse fréquence particulièrement puissant.





http://www.netmarine.net/g/bat/degrasse/caracter.htm



http://www.netmarine.net/g/bat/degrasse/index.htm

photo JM Bergougniou

http://www.netmarine.net/g/bat/degrasse/celebre.htm
Les commandants de la frégate De Grasse
Capitaine de vaisseau Claude Darodes de Tailly14 avril 1975
Capitaine de vaisseau Jean-Marie Lesec16 juin 1977
Capitaine de vaisseau Jean-Paul Nouailhetas12 septembre 1978
Capitaine de vaisseau François Roitel11 mars 1980
Capitaine de vaisseau Jean Brunet17 juin 1981
Capitaine de vaisseau Claude Poirrier26 novembre 1982
Capitaine de vaisseau François Gariel27 avril 1984
Capitaine de vaisseau François Quérat11 octobre 1985
Capitaine de vaisseau Patrick Lecointre22 mai 1987
Capitaine de vaisseau Jean-Luc Duval24 novembre 1988
Capitaine de vaisseau Jean-Louis Battet12 juillet 1990
Capitaine de vaisseau Patrice Dupeyron21 janvier 1992
Capitaine de vaisseau Yves Melaine26 juillet 1993
Capitaine de vaisseau Bertrand Vibert19 juin 1995
Capitaine de vaisseau Christophe Jeuffrain29 juillet 1997
Capitaine de vaisseau Michel Straub31 mai 1999
Capitaine de vaisseau Olivier Lajous21 juin 2001
Capitaine de vaisseau Marc Lanne4 juillet 2003
Capitaine de vaisseau Vincent de Larminat27 juin 2005
Capitaine de vaisseau Xavier Baudouard31 juillet 2007
Capitaine de vaisseau Hausermann30 juillet 2009
...



photo Bernard Hily


photo Bernard Hily


photo Bernard Hily


photo Bernard Hily
Le repas présidé et l'an de grâce survivra-t-il à la disparition des F67?



... Il commence toujours par la lecture du menu par le Midship. Le midship se lève sous les hués (debout ! Plus fort !…) pour lire le menu conformément à la formule suivante, pouvant comporter quelques variantes :
"Nobles invités (en présence d'invités) , Président (ou commandant), Monseigneur (en présence de l'aumônier), Directeur (si le canonnier est présent), Mon colonel (si le fusilier est présent), Messieurs (pour les autres membres), le menu de ce jour …. de l'an de grâce … sera … "

... A ce moment, le midship est généralement arrêté dans son élan par les membres du carré qui s'écrient "dégueulasse comme d'habitude !".
A noter également, sur les carrés de certaines frégates, jalouses peut-être que le nom de " De Grasse " soit de tous les menus, on remplace cette formule par " Le menu de ce jour… de l'an Duguay-Trouin (Tourville, Primauguet, …)"


photo Bernard Hily


photo Bernard Hily


photo Bernard Hily

Merci à B. Hily photographe et Daniel Allançon lecteur attentif 


http://www.envelopmer.blogspot.fr/2013/05/de-grasse.html


http://www.envelopmer.blogspot.fr/2013/04/fregate-de-grasse-ca-sent-la-fin.html

sources :


Netmarine.net


La Marine nationale aux TAAF frégate escorteur TONKINOIS Terres australes antarctiques Madagascar

La Marine nationale aux TAAF la frégate TONKINOIS


La Marine Nationale a armé 6 frégates de type RIVER entre 1943 et la fin des années 50 (Le LUCIFER à Querqueville était de cette classe).


TAD manuel TAAF Amsterdam 1-1-2007  Club de philatélie polaire de France 2006

Celles-ci ont participé à la Seconde Guerre Mondiale avec comme points d'orgues le débarquement de Normandie et le blocus de poches de l'Atlantique.
Elles ont participé ensuite à la Guerre d'Indochine.

Après guerre elles ont oeuvré au sein du GASM à Toulon et Brest servant souvent pour l'instruction et pour certaines comme garde pêche.


A l'origine escorteur de 2ème classe de 1800 tonnes, ce navire fut construit en Grande Bretagne en 1942 et lancé en 1944 sous le nom de HMS Moyola. Cédé à la France en 1945 comme frégate escorteur et rebaptisé Tonkinois avec le numéro de coque F 111, il fut affecté comme navire stationnaire de Madagascar pour la zone de l'océan Indien et basé à Diégo-Suarez.

C'est à ce titre qu'il fut envoyé le 11 décembre 1948 par le Gouvernement Général de Madagascar à la recherche du navire de pêche Cancalais de l'armement réunionnais SAPMER. 





un autre Cancalais plus ancien
Commandé par le capitaine Louis Rouxel, le Cancalais effectuait une campagne de pêche autour des îles Saint Paul et Amsterdam et l'on était sans nouvelle de lui depuis mi-novembre 1948. Venant de la Réunion, il avait quitté Tamatave le 21 octobre pour une campagne de pêche expérimentale et prospective avec un équipage composé de Bretons, de Réunionnais et de Malgaches. A son bord, avaient également embarqué J. Rabot directeur de la banque de la Réunion et fondateur de la SAPMER, le commandant Verdavaine directeur général de la SAPMER, et, à la demande du Haut Commissaire de France à Madagascar, A. Rouan, administrateur des colonies.


Le Tonkinois devait effectuer une mission dans ces îles, mais celle-ci fut avancée en raison de l'inquiétude due au silence radio du Cancalais. Les autorités avaient encore en mémoire les tragiques précédents qui avaient marqué l'histoire récente de Saint Paul, en particulier le drame des gardiens puis celui des ouvriers malgaches de la " Langouste Française " en 1930-1931, mais aussi la catastrophique campagne de l'lle Bourbon en 1939.


Amsterdam Martin de Viviès photo JM Bergougniou
 Le Tonkinois commandé par le capitaine de frégate Cazenave quitta Diégo-Suarez le 11 décembre 1948 puis, après une brève escale à Tamatave où furent embarqués du courrier et des vivres pour les pêcheurs, il fit route sur Saint Paul et Amsterdam. Il mouilla devant l'île Amsterdam le 22 décembre et un groupe descendit à terre qui retrouva des traces du passage récent du Cancalais. 

Martin de Viviès   photo JM Bergougniou


Les cratères Dumas Amsterdam photo JM Bergougniou
Le soir même le Tonkinois appareilla pour Saint Paul où il retrouva le 23 au matin le Cancalais en pêche, à l'abri de la côte sud est de l'île. Les marins du Tonkinois réparèrent la radio du Cancalais qui recevait les messages, mais ne pouvait pas en émettre. Les communications rétablies, les autorités et les familles à Madagascar et à la Réunion furent rapidement rassurées sur le sort du navire et de l'équipage.


Ile Saint-Paul et à droite la Quille photo JM Bergougniou

L'administrateur des colonies A. Rouan embarqua sur le Tonkinois et put exercer les fonctions annexes qui lui avaient été confiées, à savoir l'oblitération du courrier de l'équipage et son acheminement sur Madagascar. Pour cela, il lui avait été remis un cachet à date d'oblitération, une griffe administrative et des timbres. Il ouvrit donc la première gérance postale embarquée à bord du Tonkinois dont les premières dates d'oblitération sont du 23 décembre - à titre de cachet d'arrivée - jour de la rencontre des deux navires, et du 25 et 31 décembre 1948.

Le Tonkinois

Le Tonkinois resta à St. Paul en compagnie du Cancalais jusqu'au 4 janvier 1949, sauf les 28 et 29 décembre quand il effectua une brève liaison sur Amsterdam pour ériger une borne et un mât de pavillon afin de signaler son passage. Les équipages fêtèrent Noël et le jour de l'An à bord dans une excellente ambiance, devant le cratère de Saint Paul. Après un dernier ravitaillement remis au Cancalais, le capitaine de frégate Cazenave appareilla pour Madagascar, sa mission étant terminée. II arriva à Tamatave le 18 janvier 1949 où il déposa, entre autres, le courrier et regagna dès le lendemain Diégo- Suarez. Le Cancalais, lui, termina sa campagne le 13 janvier et rejoignit le port de la Pointe des Galets à la Réunion le 23 janvier 1949.




Par la suite, la frégate Tonkinois, armée de 2 canons de 105, de 4 canons de 40 et de 6 de 20 mm effectua du 1 er au 10 février 1949 une tournée aux Comores avec à son bord monsieur Rémy, le nouvel administrateur du territoire puis fit retour sur Diégo-Suarez. Le Tonkinois quitta définitivement Madagascar le 12 février 1949 pour rejoindre Brest le 14 mars. En 1953 la frégate fut rebaptisée La Confiance et désarmée en 1961.





Trois autres navires de la marine nationale ont porté le nom de Tonkinois : un remorqueur ( 1909-1921), un dragueur (1916-1918) et un torpilleur (1917-1936).


source :Pierre COUESNON
de l'Académie Européenne de Philatélie

03 septembre 2013

C'est la rentrée Ecole Marine nationale CIN Brest Lanvéoc Hourtin Toulon Ecole navale GEAOM Santé Bordeaux Rochefort Querqueville

Ecole navale C'est la Rentrée.. la cloche a sonné


C'est l'occasion de voir quelques cachets d'école et de centre de formation de la marine




D'abord l'Ecole navale à Lanvéoc Poulmic



L’école navale et le groupe des écoles du Poulmic, commandés par le contre amiral Philippe Hello depuis le 1er août 2012, sont implantés à Lanvéoc, sur la presqu’île de Crozon, en bordure de la rade de Brest.

L’École navale assure la formation initiale des officiers de marine, corps de conception et de direction de la Marine nationale.

Les officiers de Marine ne sont pas les seuls à disposer d’un enseignement rigoureux au sein de l’école navale.

Chaque année :

les officiers spécialisés de la marine de carrière (OSM) ;



les officiers sous contrat long (généralistes ou des spécialités techniques) ;

les officiers sous contrat court des spécialités d’état-major et les volontaires officiers aspirants y reçoivent leur formation initiale.




Le Centre d'Instruction Naval de Brest se situe sur la rade de Brest et occupe les bâtiments de l'ancienne École navale reconstruits après guerre.
Centre de formation initiale de la Marine, il regroupe trois écoles et deux centres de formation continue.









École au service des forces et de la Marine, le Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint-Mandrier forme les marins tout au long de leur carrière : formation initiale, formations élémentaires aux métiers, brevets d’aptitude technique, brevets supérieurs, cours supérieurs, cours de spécialité des officiers.



Le CIN s’étend sur 110 hectares et deux sites : l’un au nord, berceau des générations de mécaniciens depuis 1936, auxquels se sont ajoutés les électriciens en 1991 et les marins pompiers en 2002 ; l’autre au sud qui forme les marins dans les spécialités des armes et équipements (radar, guerre électronique, sonar, transmissions et informatique) et des opérations



Le groupe Jeanne d’Arc a accueilli, du 18 au 22 mai 2013, le contre-amiral Philippe Hello, commandant l’École navale et le groupe des écoles du Poulmic. Embarqué à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, il a rencontré les officiers-élèves qui poursuivent leur stage d’application à la mer.




Partis le 6 mars dernier, les 133 officier-élèves arrivent à mi-parcours de la mission Jeanne d’Arc 2013. Le déploiement opérationnel du groupe amphibie, composé du BPC Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, représente leur première mission de longue durée. La promotion, composée d’officiers-élèves de la promotion École navale 2010, de médecins-stagiaires, de commissaires-élèves, d’administrateurs-élèves et d’officiers-élèves étrangers, a pour objectif de profiter des activités opérationnelles du groupe et d’acquérir une expérience de chef militaire, en pratiquant in situ leur futur métier.




L'École du service de santé des armées de Bordeaux, appelée Santé Navale et autrefois École principale du service de santé de la Marine, formait jusqu'en 2011, comme son homologue à Bron, l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron, des médecins destinés à servir au sein du Ministère de la Défense. Les « navalais » sont amenés à exercer dans les établissements propres du Service, notamment les Hôpitaux d'Instruction des Armées, les centres de recherches et les Écoles du Service de Santé des Armées mais aussi et bien sûr au sein des formations de l'Armée de Terre, Armée de l'Air, Marine Nationale et Gendarmerie Nationale.

L'École a fermé le 1er juillet 2011. Au total, 9 150 élèves y ont été formés depuis 1890, dont 600 pharmaciens de 1890 à 1984 et 3 dentistes de 2002 à 2009.

Sa mission a été reprise par l'École de santé des armées.



Le 30 juin 2000, le CFM Hourtin voyait sa dernière cérémonie des couleurs. La fin du service militaire, décidé en février 1996 par le Président Jacques Chirac venait de sonner le glas du plus important centre de formation maritime qui, depuis 1950, avait vu défiler plusieurs générations d'appelés sous la frondaison verte de la forêt landaise qui l'abritait.









Créée en 1912 à Rochefort par la réunion des écoles de comptabilité de la Marine en une école unique, l'école des fourriers a par deux fois été implantée à Cherbourg, avant et après-guerre. 
Le 1er septembre 1964, elle retrouve la Charente-maritime, dans la zone sud de l'ancien arsenal de Rochefort. Elle y prend alors un caractère interarmées. À la formation des fourriers de la Marine sont venues s'ajouter celles des secrétaires militaires, des gestionnaires de ressources humaines, des commis aux vivres, des cuisiniers et des maîtres d'hôtel. Progressivement, des aviateurs sont venus apprendre à cuisiner, puis en 1996, l'école a reçu pour mission de former les sous-officiers administratifs de l'armée de Terre.


L'idée d'organiser la formation des pilotes de la Marine prend corps dès la montée en puissance de l'aviation militaire, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Dès 1922, les pilotes de la Marine sont formés à Rochefort, puis en 1929 à Versailles en interarmées dans les "écoles de l'armée", puis au sein de l'armée de l'Air, toujours à Versailles.
Avec la construction de l'école de l'Air, une structure marine au sein de cette école devient incontournable. Cette structure s'implante sur la base école de Salon-de-Provence en 1941. Elle s'appelle successivement, "détachement marine du centre-école de l'armée de l'Air", "section marine école", ou encore, "école des officiers brevetés d'aéronautique". Depuis 1994, elle se nomme école de l'aéronautique navale, ou EAN. En 2009, l'EAN est transféré sur la base aérienne 709 de Cognac.




L'école des fourriers est implantée sur un site historiquement riche: son passé remonte à la construction du fort de Querqueville, décidée par Louis XVI en 1776, sur l'emplacement d'un fortin élevé pendant la guerre de Sept ans. Associée à ce fort, une digue prolongeant la pointe de Querqueville a été construite entre 1889 et 1896 pour renforcer la protection de la rade de Cherbourg.
De nombreux établissements militaires se succèdent autour du fort tout au long des XIXe et XXe siècles, dont notamment:
un polygone d'entraînement au tir d'artillerie entre 1854 et 1857;
une caserne construite en 1895 pour recevoir les troupes coloniales et qui, jouxtant le terrain d'hydraviation installé par les armées alliées, sert d'hôpital complémentaire de 1914 à 1918. Rebaptisée caserne Dixmude, elle est cédée à la Marine afin d'incorporer et former des recrues;
une base de l'aéronautique navale, opérationnelle à partir de 1925, qui soutient deux escadrilles de chasse et deux de bombardement. Au cours de la Seconde guerre mondiale, elle sert aux Allemands, puis aux Américains. La Marine nationale l'utilise de nouveau de 1963 à 1966;
l'école des marins électriciens qui occupe en 1945 la caserne Dixmude et à laquelle se joint, en 1951, l'école de sécurité.



À partir de 1975 et jusqu'en 2002, le centre d'instruction naval (C.I.N.) de Querqueville incorpore et forme une grande partie des apprentis marins engagés initiaux de longue durée (EILD) et jusqu'en mars 2001, une partie des appelés. Au sein de son groupement d'instruction "Sécurité", il prépare et entraîne les équipages de la Marine nationale à la lutte contre les incendies, voies d'eau et agressifs nucléaires, biologiques et chimiques en utilisant la frégate Lucifer comme terrain d'entraînement très réaliste. Enfin, il forme les directeurs et les assistants de foyer de la Marine nationale



Le Centre d'Instruction Naval de Brest se situe sur la rade de Brest et occupe les bâtiments de l'ancienne École navale reconstruits après guerre.
Centre de formation initiale de la Marine, il regroupe trois écoles et deux centres de formation continue.

Sa mission est d'incorporer et d'assurer annuellement la formation initiale de 800 élèves maistranciers et 150 mousses, d'instruire les 340 élèves du Lycée naval, d'organiser des stages et des concours et de renforcer le niveau en langue anglaise (langue professionnelle) au profit du personnel des forces dans le cadre de la formation continue.

Ce centre est également pilote dans le domaine de la formation initiale du personnel non officier pour l'ensemble des écoles de la Marine.





Il existe bien d'autres centre de formation par exemple Lorient et ses fusiliers 

Affutez vos crayons et bonne rentrée scolaire


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...