29 janvier 2013

Le Beautemps-Beaupré en arrêt technique à Saint-Nazaire


"... voici quelques clichés du Beautemps Beaupré qui a effectué un carénage dans les formes du ports. ... Je sais juste qu'il a appareillé aujourd'hui à 16H, malheureusement je n'avais pas mon appareil photo quand je l'ai vu en Loire..."
Lorient Armées 11-2-2003 Prise d'armement pour essais




"Bon courage et bravo pour tous les sujets qui sont publiés."


Amicalement
Yves-Laurent COUEDEL



Paris Tri Interarmées 05-03-2010  Zone de la Ligne 



Arrivé mercredi 5 décembre dans l’estuaire de la Loire, le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré est entré en cale sèche. Le BHO de la Marine nationale va rester un mois et demi à Saint-Nazaire pour son Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparations (IPER). Cet arrêt technique majeur sera mené à bien par Eiffel Industries, qui travaillera sous la maîtrise d'oeuvre de la société nantaise LGM, qui a remporté en 2008 le contrat de maintien en condition opérationnelle du Beautemps-Beaupré pour une période de cinq ans.






Long de 80.6 mètres et affichant un déplacement de 3300 tonnes en charge, ce bâtiment a été livré en 2003 par les chantiers STX de Lorient. Armé par deux équipages se relayant afin d’augmenter sa disponibilité, le Beautemps-Beaupré doit pouvoir réaliser jusqu’à 330 jours de mer par an.


Il a repris la mer hier.





Lu dans Ouest-France Entreprise



http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/saint-nazaire-navire-militaire-chez-eiffel-industrie-marine-24-12-2012-79692

Entreprise du jour
Lundi 24 décembre 2012
Saint-Nazaire. Un navire militaire chez Eiffel industrie marine
En décrochant le contrat d'arrêt technique du BHO Beautemps-Beaupré, Eiffel industrie marine s'ouvre la voie des navires militaires. 10 000 heures de travail en tout.
En cale sèche, le « Beautemps-Beaupré », navire hydrographique et océanographique pour la Marine nationale,est en arrêt technique. Il sera remis à flot à la fin du mois, avant de repartir vers la Mauritanie pour effectuer ses missions.
Paris Tri Interarmées 19-01-2008 Madagascar

Bon retour de pêche pour l'entreprise Eiffel industrie marine de Saint-Nazaire. Elle a ramené dans ses filets un gros poisson : un navire hydrographique et océanographique, le BHO Beautemps Beaupré. Un bâtiment destiné à l'étude des fonds marins construit en 2002 par STX Lorient pour la Marine nationale.



La gestion de son arrêt technique a été confiée à la société nantaise LGM qui assure, dans le cadre d'un contrat, le maintien en condition opérationnelle du navire. A charge pour elle de trouver des entreprises pour réaliser les travaux nécessaires. « Eiffel industrie marine a remporté ce contrat », se félicite Romuald Poirat, directeur régional d'Eiffel industrie. « C'est une satisfaction de revoir des navires militaires en escale technique dans nos bassins », ajoute Mathieu Wibaux, responsable de l'activité réparation navale d'Eiffel industrie marine, filiale d'Eiffel industrie.
Paris Tri Interarmées 10-03-2011 Mission Océan Indien 2011




Maintenance préventive



Le Beautemps-Beaupré est arrivé à Saint-Nazaire le 6 décembre. Il sortira de cale sèche le 31 décembre et restera à flot dans le bassin jusqu'au 15 janvier 2013 avant de repartir en mission sur tous les océans du monde. Navire spécifique de par ses fonctions, sa mise sur cale a demandé de multiples précautions et une très grande précision avec une réhausse des tins sur lesquels sa coque repose. « Ce navire est doté de nombreux apparaux de mesure fixés sous la coque. Il a fallu, avec les équipes du Grand port maritime, veiller à leur protection lors de la mise en cale sèche », confie Mathieu Wibaux.
Opération réussie, les travaux ont pu commencer. « Un contrat d'environ 10 000 heures de travail pour l'ensemble des équipes qui vont travailler dessus, qu'elles soient de Eiffel industrie marine ou de sociétés sous-traitantes. » Ces travaux vont de la refonte du système de propulsion, avec sortie de la ligne d'arbre, du safran, pour les contrôler, jusqu'à différents entretiens de pièces mécaniques, en passant par le carénage, des travaux de peinture sur la coque et sur le château...



La société LGM, dont le siège social est à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), et qui emploie 800 personnes, a obtenu le contrat du Beautemps-Beaupré, en 2008, pour une durée de cinq ans.


Mission Océan Indien 2011 Escale à Djibouti 13-3-2011




Photo Ouest-France 


Elle l'a confié à son agence nantaise chargée d'assurer « la disponibilité opérationnelle du bâtiment. Deux types d'intervention : la maintenance préventive lors des arrêts techniques et la maintenance corrective. Là, nous intervenons pendant les missions du navire, là où il se trouve en faisant travailler des entreprises voisines du port d'accueil, en envoyant des pièces à bord ou, pour des opérations plus délicates, en envoyant des équipes depuis la France. » Pour Mickaël Rebuffey, chef de projet chez LGM, « le suivi du Beautemps-Beaupré est le deuxième contrat le plus important de notre groupe ».
Photos Yves-Laurent Couedel

28 janvier 2013

Cuirassé IENA explosion Toulon 1907 Torpille poudre noire B Missiessy mélinite funérailles cérémonie

L'Explosion du Cuirassé IENA


Le 2 mars 1907, le cuirassé d'escadre Iéna entre dans le bassin n° 2 de Missiessy pour procéder à la visite de la mèche du gouvernail, à la réparation du four et au carénage du bâtiment. Conformément aux prescriptions de la dépêche ministérielle du 6 juillet 1902, L'Iéna avait débarqué ses artifices et son coton-poudre et n'avait conservé que ses autres munitions à poudre B.




Le 12 mars, les travaux prévus étaient prêts d'être terminés, lorsque après 1 heure de l'après-midi, une flamme jaillit sur le navire, sous la forme d'un faisceau régulier partant de l'arrière de la cheminée arrière jusqu'à l'avant de la tourelle arrière de 305, et limité horizontalement à la hauteur de la hune d'artimon. Là flamme de couleur rouge, jaune et blanche, parsemée de flammèches bleues, était en forme de gerbe. Elle partait, à tribord notamment, des hublots et sabords et, sur le pont, par les monte-charges et les manches à air (observations de la timonerie du croiseur Desaix}.





 A 13 h. 55, se produisirent deux détonations rapprochées : la première sourde, la seconde concentrée et tonnante. D'autres explosions brisantes suivirent successivement à 14 h. 10, 14 h. 20, 14 h. 21, 14 h. 22 et 14 h. 25,,lançant des débris dans le bassin et sur le terre-plein tribord. 



Tout l’arrière du bâtiment est transformé en un vaste « cimetière de fer », menaçant l’arsenal et ses ouvriers. Les toitures de trois ateliers sont soufflées. 


L'équipage eut 118 morts et 33 blessés. Parmi les victimes, nous trouvons le capitaine de vaisseau Adigard, commandant l'Iéna, le capitaine de frégate Vertier et plusieurs officiers.



 Le cuirassé Suffren, qui se trouve dans un bassin proche, se couche presque complètement sur un de ses flancs. Des éclats sont projetés à des centaines de mètres, blessant des passants et tuant un enfant. 



Comme nombre de désastres qui éprouvèrent la Marine; notamment l'explosion de la poudrière n" 1 de Lagoubran dans la nuit du 4 au 5 mars 1899 et l'explosion et l'immersion du cuirassé Liberté en rade de Toulon le 25 Septembre 1911, l'explosion du Iéna est attribuée à la déflagration de cette diabolique poudre B qui fit couler tant de sang et tant... d'encre.






Une enquête parlementaire est ouverte immédiatement. Le gouvernement Clemenceau crée une commission scientifique d’étude des poudres de guerre. 


L’enquête met en cause la poudre B (ou mélinite, à base d’acide picrique fondu) qui, en vieillissant, se décompose, devient instable et s’auto-enflamme. 


C’est ainsi que débute l’affaire des poudres qui dure jusqu’en 1914, ravivée en novembre 1911 par l’explosion du cuirassé Liberté.




Les corps des victimes et les blessés furent transportés à l'Hôpital principal de la Marine, qui se trouvait alors dans la rue Nationale (rue Jean-Jaurès).





En cette triste journée du 12 mars 1907, j'étais élève à l'Ecole des Mécaniciens, sise alors au port marchand, et lors de la première explosion je dessinais. La secousse fut telle que le bâtiment trembla violemment et que l'encre de Chine de mon tire-ligne se vida sur le papier. 




Nous fûmes autorisés à aller nous incliner sur les cercueils de nos camarades à l'hôpital. L'un d'eux, celui de mon cher ami Gourdon, élève mécanicien de quart à la dynamo du Iéna — en ce temps-là on ne recevait pas du courant de l'Arsenal — ne contenait qu'un pied dans son soulier, tout le reste de son corps ayant été pulvérisé.


 Il fut reconnu aux initiales que sa mère avait brodées sur la languette de ses bottines.



Dès le 13 mars, le ministre de la Marine, M. Thomson, arrivait à Toulon accompagné de l'amiral Aubert, chef d'état-major général.




Le 16 arrivait le président de la République, M. Fallières, accompagné de Georges Clemenceau, président du Conseil, pour assister ce jour-là aux obsèques nationales. 



Ils furent reçus par M. Marius Escartefigue, maire de Toulon, et le vice-amiral Marquis, préfet maritime. Les cercueils furent alignés sur la place d'Armes et la cérémonie commença à 9 h. 30. 



A 9 heures, avaient eu lieu les obsèques religieuses à l'église Saint-Louis, auxquelles n'assistèrent pas les membres du gouvernement. 





Le corps du capitaine de vaisseau Adigard, commandant l'léna, fut transporté à Dunkerque, où il fut inhumé solennellement le 21 mars.

27 janvier 2013

Tombouctou Mali Des marins sur le fleuve architecture de terre Patrimoine mondial humanité

Tombouctou Mali Patrimoine mondial de l'Humanité en péril


Surnommée "la cité des 333 saints" ou plus banalement "la perle du désert", inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1988, elle a été un haut-lieu du tourisme mais était déjà très affectée par la présence dans le nord malien d'Al-Qaida au Maghreb islamique` .




"Les combattants d'Ansar Eddine ont détruit au moins trois mausolées de saints musulmans de la ville. Tôt samedi matin, "une équipe d'une trentaine de combattants se sont dirigés vers le mausolée de Sidi Mahmoud, dans le nord de la ville, qu'ils ont encerclé", a expliqué un témoin, travaillant pour un média local, qui a assisté à l'opération." 




"Certains avaient des armes. Ils n'ont pas tiré. Alors, ils ont commencé par crier : "Allah akbar !, Allah akbar !" ("Dieu est grand ! Dieu est grand !") et avec des pioches et des houes, ils ont commencé par casser le mausolée. Quand un grand bloc du mausolée est tombé sur la tombe, ils ont commencé par crier encore "Allah Akbar !" et après, ils sont allés vers un autre mausolée", a ajouté cet homme"




"Selon plusieur témoins, les islamistes d'Ansar Eddine ont détruit les mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, en quelques heures. Le groupe armé qui a menacé de s'en prendre à tous les mausolées de Tombouctou a poursuivi ses destructions dimanche. Les combattants se sont attaqués à coups de houes et burins aux quatre mausolées, dont celui de Cheikh el-Kébir, situés dans l'enceinte du cimetière de Djingareyber (sud), selon un témoin présent sur les lieux."
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/07/01/la-destruction-des-remparts-protecteurs-de-tombouctou_1727539_3212.html


René Caillé





Désirant parcourir des terres inconnues, il quitte la France en 1816, mais ne réalise son rêve que onze ans plus tard. Il connaît d'abord deux échecs, doit revenir en France. Enfin, il se rend chez les Mauresbraknas, dans l'actuelle Mauritanie, d'août 1824 à mai 1825, pour apprendre la langue arabe et la religion musulmane. 



Comme l'a fait Jean Louis Burckhardt avant lui au Levant, il s'invente une nouvelle identité de musulman, qu'il endossera durant son voyage pour éviter de se faire tuer. Après avoir appris l'existence du prix qu'offrirait la Société de géographie au premier Européen qui pénètrerait dans la ville de Tombouctou




rendue mythique par les récits des voyageurs arabes du Moyen Âge et interdite aux chrétiens, il décide de partir, seul, par ses propres moyens, sans aide financière, sans escorte militaire, se faisant passer pour un humble lettré musulman. Parti de Boké en Guinée, le 19 avril 1827, il est ensuite retenu cinq mois — gravement atteint du scorbut — à Tiemé dans l'actuelle Côte d'Ivoire. Enfin, il atteint le 20 avril 1828, Tombouctou, il est déçu de trouver une cité tombant quelque peu en ruines,,
 c'est finalement Fès qu'il qualifie de « la ville la plus belle qu'[il ait] vue en Afrique ».





La pénétration coloniale française, menée par Louis Faidherbe puis Joseph Gallieni, se fait à partir du Sénégal en allant vers l’est : les français conquièrent progressivement tout le territoire de ce qui allait devenir le Soudan français puis le Mali après l’indépendance : Sabouciré en 1878, Kita en 1881, Bamako en 1883, Ségou en 1890, Nioro en 1891, Tombouctou en 1894, Sikasso en 1898, Gao en 1899. Cette conquête d’un territoire divisé en plusieurs royaumes s’est opérée par la force et par la diplomatie, les Français tentant de jouer les uns contre les autres, en faisant signer des traités, pas toujours respectés.

Samory Touré

En 1880, Joseph Gallieni découvre Bamako qui « ne renferme plus actuellement qu'un millier d'habitants » et que « rien ne distingue des autres villages de la région ».

Après son installation à Kita le 7 février 1881, Borgnis-Debordes se lance dès le 16 février 1881 vers Bamako. Le 26 février 1881, l'armée française bat en retraite devant l'armée de Samory Touré à Kéniéra. Le 1er février 1883, Gustave Borgnis-Desbordes, entre dans Bamako et débute la construction du fort le 5 février.
Samory Touré fonde un Empire, le Ouassoulou, qui s'étend sur une grande partie du pays malinké, correspondant à l'actuel Mali et la Guinée et atteignant les zones forestières de Sierra Leone et du Liberia.





L’armée était composée de Sofas bien entraînés et équipés de fusils, achetés avec les revenus tirés de la vente d'esclaves. Samory Touré résiste longtemps contre les troupes coloniales françaises, dirigées successivement par Gustave Borgnis-Desbordes, Joseph Gallieni, Louis Archinard. Samory Touré est arrêté par les Français dirigés par le capitaine Gouraud à Guélemou (Côte d'Ivoire). Il est déporté au Gabon où il meurt en 1900.



Saint-Louis du Sénégal : Samory Touré débarque du bateau qui le ramène à Saint Louis
Détail de la carte postale ci-dessus


Le roi Tiéba Traoré du Kénédougou était allié des Français. Son frère et successeur, Babemba Traoré s'oppose aux français pour résister à leur visée expansionniste. Sikasso, capitale du royaume, est prise le 1er mai 1898 malgré son tata, muraille défensive. Babemba, qui refuse de se rendre, se donne la mort.






Vers la fin de 1893, le gouvernement jugeant que la conquête du Soudan était complètement finie, plaça, à la tête des nouveaux territoires, un gouverneur civil, M. Grodet, et un commandant supérieur, le lieutenant-colonel Bonnier, de l’artillerie de marine.

Le bassin du Moyen-Niger avait bien été purgé des nombreuses bandes d’Ahmadou, mais personne n’avait encore pu pénétrer dans la ville sainte, Tombouctou la mystérieuse, dans la crainte de surexciter à nouveau le fanatisme des ennemis.



Pourtant, en 1889, le lieutenant de vaisseau Caron, commandant la canonnière le Niger, avait débarqué à Kabara, avant-poste de Tombouctou, à 10 kilomètres de la ville.





Le 28 décembre l893, l’enseigne de vaisseau Aube, qui s’était aventuré aux environs de Kabara, fut surpris par une bande de Touaregs et massacré avec les quelques hommes qui l’accompagnaient. Le commandant de la flottille, le lieutenant de vaisseau Boiteux, jugea nécessaire d’occuper Tombouctou et marcha sur elle avec une petite troupe de matelots. Il y entra sans coup férir le 1er janvier et s’installa dans deux maisons crénelées au nord et sud de la ville.




Prévenu aussitôt, le lieutenant-colonel Bonnier accourut avec des renforts : 3 compagnies de tirailleurs soudanais, commandés par les capitaines Tassard, Pansier et Philippe, 4 pièces de 80 mm et 2 de 4.

Cette colonne arrivait le 4 janvier au matin, par voie fluviale, et, le même jour, à 4 heures, entrait à Tombouctou. Le lieutenant de vaisseau Boiteux repartit aussitôt rejoindre sa flottille. Les troupes se reposèrent toute la journée.



Des renseignements ayant signalé au colonel la présence de campements touaregs dans les environs de la ville, il organisa une reconnaissance chargée d’en débarrasser la contrée et de venger la mort de l’enseigne de vaisseau Aube.









Le vrai trésor de Tombouctou est constitué par un ensemble de près de cent mille manuscrits détenus par les grandes familles de la ville. Ces manuscrits, dont certains datent de l'époque préislamique remontant au XIIe siècle, sont conservés depuis des siècles comme des secrets de famille. 






Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du Mali et contiennent un savoir didactique notamment dans les domaines de l'astronomie, de la musique, de la botanique… 







Des manuscrits plus récents couvrent les domaines du droit, des sciences, de l'histoire (avec d'inestimables documents comme le Tarikh el-Fettash (Chronique du chercheur) de Mahmoud Kati sur l'histoire du Soudan au xve siècle et le Tarikh es-Sudan (Chronique du Soudan) d'Abderrahmane Es Saâdi au XVIIe siècle), de la religion, du commerce.





Première caractéristique de la ville, le désert est très proche des premières maisons. On trouve à différents endroits plusieurs zones de culture en terrasse, disposées en entonnoir autour d'un puits ou d'un point d'eau. Ces puits de Bouctou sont un bel exemple de culture dans un environnement difficile. 




L'ensemble des maisons est construit en banco mais à Tombouctou le crépi est remplacé par un parement en pierres. Les trois mosquées de la ville, Djingareyber, Sidi Yahiya et Sankoré, sont la mémoire de l'apogée de la ville. Seule la première se visite. 



On peut aussi visiter les restes des maisons qui abritèrent René Caillé, le major Alexander Gordon Laing et le docteur Heinrich Barth, dont certaines ont été transformées en musée.





Du 20 avril au 14 juillet 1899, le lieutenant-colonel Klobb est chargé d'arrêter la colonne Voulet-Chanoine. Après une poursuite de 2 000 kilomètres, Klobb rejoint la colonne infernale au hameau de Dankori, près de Zinder. Le capitaine Voulet fait ouvrir le feu. Klobb est tué par balle. Il est inhumé à Tombouctou.


Les cartes postales sont extraites des collections de : J-M Bergougniou, PH. David, B. Gardi, G. Meurillon, et du Mus. der Kulturen (Basel) qui ont été rassemblées par L'UNESCO en un CD-ROM Mémoire du Monde Cartes postales de l'Afrique de l'Ouest (1895-1930)

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...