09 novembre 2011

Double Oblitération : Enfin une solution?

Double oblitération : Françoise Eslinger prend en compte les faits!



La double oblitération : une réalité ou un mythe ?
Créé par Françoise ESLINGER,hier
Partagé avec: le Portail du Timbre


Depuis probablement la nuit des temps, un cauchemar ronge tout philatéliste : le risque de la double oblitération sur un pli philatélique posté lors d'un événement, un salon ou une émission premier jour. Ce cauchemar, nous le partageons avec vous, lors de chaque événement, mais surtout... à la réception de vos courriers plein de rancoeur dénonçant ces dérapages.
Mais qu'est-ce que la double oblitération ? 










Pour ceux qui ne le savent pas, c'est une seconde oblitération manuelle ou mécanique sur un pli déjà oblitéré par un timbre à date particulier, temporaire et illustré. Cette double oblitération, j'en suis consciente, est une réalité, une détestable réalité.



Aujourd'hui, nous mettons non seulement tout en œuvre pour éviter ce genre de désagrément qui nous porte tout autant préjudice qu'à vous, mais nous tentons aussi de trouver des solutions, avec les acteurs concernés - les centres de tri et les bureaux organisant les manifestations philatéliques. Aujourd'hui, la double oblitération tend à disparaître, par notre communication interne, par notre attention à vos remarques... et ce n'est pas un mythe. 







Certes, des plis philatéliques subissent encore ce double marquage qui n'a pas lieu d'être - comme, par exemple lors du récent premier jour TGV - mais leur nombre a fortement diminué.
Demain, sur ce sujet, j'aimerais aussi que vous participiez par vos propositions, par vos suggestions - et je sais que vous en avez. Elles alimenteront notre réflexion et soyez-en sûr, nous arriverons à ce que le cauchemar de la double oblitération ne devienne plus qu'un mauvais souvenir.
À très bientôt, 




http://leportaildutimbre.clearvale.com/pg/cv_blog/content/view/38060;jsessionid=DE1CBB1765C1CD4A45EBE149E8FE6864.node0







ASBL  NAUTICA-AMICALE ZM-
FN OSTENDE  -Belgique

Un message de notre ami Jacques Breyne qui nous fait un compte-rendu de la réunion NAUTICA qui s'est tenue à Ostende :

"je me permets de t'envoyer un petit texte pour prouver que nous vivons encore !"




                             

SUCCES DE LA REUNION D OCTOBRE A OSTENDE

Avec un très beau temps, plus de trente membres se sont rendus à la réunion du 15 octobre
au restaurant de la minque d’Ostende. Avec une tombola gratuite et un bon verre en plus, les membres étaient heureux de se retrouver avec des échanges de souvenirs et d’idées.



Seule ombre au tableau, le vice-président Jacques Breyne remplaçant Roland Stubbe, Président, n’a pas pu se rendre à Rochefort pour y rencontrer ses nombreux amis français !
Salut à tous !

                     




MAGNIFIQUE VISITE DE L ECOLE DE GUERRE ANTI-MINES A OSTENDE



A l’instigation de Christian Dehennin, vice-président, quelques membres, trop peu nombreux, ont eu la chance d’être reçu par le maître-chef D’Hondt, responsable de Eguermin, école très prisée de l’Otan pour l’instruction en matière de combats contre les mines.


Un film montrant le travail d’équipages bien entrainés dans l’exercice de leurs fonctions nous a vraiment appris beaucoup de chose. Par après, il y eu la visite du musée. Il faut souligner qu’il n’existe pas beaucoup de musées de mines dans le monde. Ici, nous avions la chance de voir de nombreux exemplaires de plusieurs pays et même plusieurs assez rares    

       
      

Après un copieux et délicieux repas servi à la base même, les membres de Nautica se sont rendu au bar du resto de la minque boire encore une dernière bonne bière avant de rentrer à la maison très satisfait de cette magnifique journée. Les absents ont eu vraiment tort.




http://www.eguermin.org/aboutus/home.asp

http://www.mil.be/navycomp/index.asp?LAN=fr


Merci Jacques et à te lire quand tu veux !

Een bericht van onze vriend Jacques Breyne maakt ons een rekening van de vergadering NAUTICA gehouden in Oostende

"Ik zou u een korte tekst om te bewijzen dat we nog leven!"


SUCCES VAN DE VERGADERING VAN oktober OOSTENDE

Met mooi weer, meer dan dertig leden naar de bijeenkomst van 15 oktober
het restaurant van de vismarkt van Oostende. Met een gratis tombola en een glas bovendien de leden waren blij te zijn met de uitwisseling van herinneringen en ideeën.
Enige nadeel, de vice-voorzitter Jacques Breyne vervangen van Roland Stubbe, president, kon niet naar Rochefort aan de vele Franse vrienden te ontmoeten!
Hallo allemaal!


WONDERFUL BEZOEK DE SCHOOL VAN MIJNEN een oorlog tegen OOSTENDE

Op initiatief van de christelijke Dehennin, vice-president, een aantal leden, te weinig hadden het geluk genoeg om te worden ontvangen door de chef-kok D'Hondt, verantwoordelijke EGUERMIN, populaire school van de NAVO voor de instructie in de strijd tegen mijnen.
Een film toont het werk van de bemanning goed getraind in de uitoefening van hun functies is echt veel geleerd. Daarna was er het bezoek van het museum. Benadrukt moet worden dat er niet veel musea in de wereld van de mijnen. Hier hadden we de kans om vele voorbeelden van verschillende landen te zien en nog meer zeldzaam

Na een stevige en heerlijke maaltijd bij de stichting, hebben de leden van Nautica gegaan naar het restaurant bar van de vismarkt nog een laatste bier drinken voordat ze naar huis erg blij met deze prachtige dag. Afwezigen waren echt verkeerd.


Le 9 novembre 1970 le général De Gaulle mourrait à Colombey les Deux Eglises

9 novembre 1970 le général de Gaulle meurt à Colombey les Deux Eglises



Le 9 novembre 1970, comme à l'accoutumée, le Général entame une partie de patience. À 19 h 10, il est pris d'un malaise causé par une rupture d'anévrisme et meurt vingt minutes plus tard. 

La nouvelle n'est communiquée que le lendemain par une brève allocution télévisée du président Georges Pompidou. La mort de De Gaulle qui, selon l'expression de son successeur, laisse « la France veuve », est l'occasion de prendre la mesure du rôle qu'il a joué dans l'histoire de France, ainsi que dans l'histoire de l'Europe et du monde.

Ainsi, le lendemain du décès du général, le roi Baudouin de Belgique vint personnellement, en compagnie de la reine et à titre privé, présenter ses condoléances à madame de Gaulle et à la famille. 






C'est que le roi tenait à manifester sa sympathie pour un homme qui, dans ses mémoires de guerre, s'abstint de condamner le roi Léopold III de Belgique lors de la reddition de l'armée belge, en 1940. Le roi des Belges agissait aussi au nom des liens tissés, pendant la guerre, avec les Français libres du général de Gaulle, lorsque le gouvernement belge d'Hubert Pierlot et Paul Henri Spaak en exil à Londres fut le premier des gouvernements alliés à reconnaître la légitimité du Gaullisme, malgré les pressions anglaises





Les obsèques du général ont lieu le 12 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en présence d'une foule nombreuse et d'une délégation des armées françaises, seule participation officielle autorisée par le Général dans son testament. À Paris, de nombreux chefs d'États étrangers sont rassemblés pour honorer sa mémoire à Notre-Dame, tandis que plusieurs centaines de milliers de Parisiens remontent l'avenue des Champs-Élysées.


Son testament81 qu’il avait rédigé en 1952 en trois exemplaires numérotés, reste une dernière gifle d’outre-tombe aux conventions : 

« Je veux être enterré à Colombey ».



« À mes obsèques, ni présidents, ni ministres, ni n’importe quels autres représentants de quelconque assemblée » (le ministre des Finances, Valéry Giscard d'Estaing, s’y rend tout de même en argumentant que ce n'est pas en ministre qu’il vient, mais en simple Français. Tous les autres officiels, le président Nixon compris, assistent au même moment à une simple messe en l'honneur du général à Notre-Dame de Paris). 




« Seules les armées françaises, mais par une participation très modeste... et les Compagnons de la Libération sont autorisées à assister. » (ce qui incluait Jacques Chaban-Delmas et André Malraux).





« Sur ma tombe : Charles de Gaulle, 1890-... Rien d’autre » 
« Je déclare refuser d'avance toute distinction, promotion, dignité, citation, décoration, qu'elle soit française ou étrangère. Si l'une quelconque m'était décernée, ce serait en violation de mes dernières volontés. »














08 novembre 2011

La Patrouilleur LE MALIN à La Réunion

La Patrouilleur LE MALIN de retour 
à La Réunion


Sept ans après avoir été saisi dans les eaux françaises du grand Sud et ramené à la Réunion, le Malin est revenu mardi dernier au port ouest, cette fois sous les couleurs militaires. Sous le nom d’Apache, ce palangrier avait en effet été arraisonné dans la zone économique exclusive des Taaf en juin 2004, alors qu’il pêchait la légine. 

Carte Postale Terres australes et antarctiques françaises Légine Australe


Depuis, de jugement en appel puis en cassation, l’État a obtenu sa confiscation définitive et sa reconversion dans la flotte nationale.

Bâtiment de soutien de commandos Le Malin
Photo Marine nationale



Parti le 15 septembre de Toulon, le patrouilleur Le Malin est arrivé le 25 octobre à La Réunion. Il a rejoint Port-les-Galets, sa nouvelle base, où il remplace La Rieuse, cédée cet été au Kenya. Long de 54 mètres pour un déplacement d'environ 1000 tonnes, Le Malin est un ancien palangrier hondurien saisi par les autorités françaises après avoir été surpris en flagrant délit de pêche illicite au large des Kerguelen, en 2004. 

Devenu propriété de la Marine nationale en 2005, il a subi cette année une profonde afin d'être transformé en patrouilleur de service public. Le chantier a, notamment, porté sur un re-compartimentage de la coque et l'ajout de deux mitrailleuses de 12.7mm. 



http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements-moyens-materiel-militaire/batiments-de-soutien/batiments-specialises/divers/le-malin-a-616
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=117608




http://www.netmarine.net/bat/patrouil/malin/histoire.htm

http://sextan.com/article.php3?id_article=814

07 novembre 2011

Poste aux Armées Hongay 1946 Indochine poste aux armée Viêt Minh Hongay Dorgelès la route mandarine

Sur la Route Mandarine 
Roland D'Orgelès


Timbre Bao Daî surchargé 

La découverte de quelques plis de la Poste aux armées de l'année 1946 m'ont amené à questionner Gabriel Frick sur les numéros des BPM en Indochine. 
La réponse fut rapide et précise. Merci à lui.
voir les publications de Gabriel disponible sur le site de l'amicale philatélique et marcophile colmarienne
  http://www.phila-colmar.org/La-litterature.html


En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le conflit avec l'Empire du Japon aboutit à la désorganisation complète de l'administration coloniale française en Indochine. 

Les Japonais proclamèrent l'indépendance du Viêt Nam le 10 mars 1945, en maintenant l'autorité de l’empereur Bao Dai et en maintenant Pham Quynh à la tête du gouvernement, puis en le remplaçant quelques jours plus tard par Tran Trong Kim.

Timbre sur papier de riz 
représentant Ho-Chi-Minh
Le Việt Minh, mouvement nationaliste fondé par le Parti communiste indochinois, en profite pour prendre le contrôle d'une grande partie du territoire vietnamien : Hồ Chí Minh, son chef, proclame le 2 septembre 1945 l'indépendance de la République démocratique du Viêt Nam. 


Les timbres émis par le Viet-Nam du Nord (République indépendante du Viet-Nam), entité politique créée le 2 septembre 1945 à Hanoï, dont Ho Chi Minh a été le premier président


Des timbres français (Pétain, entre autres) ont été surchargés Dan-chu Cong-Hoa (République démocratique) Buu-chinh (Service postal)

Timbre Pétain surchargé 
La reconquête française commença vers la fin de l'été 1945, qui fut marqué par une terrible famine. Traditionnellement, le riz du Sud venait faire la soudure entre deux récoltes au Nord. Les destructions et le pillage des Japonais d'une part, et la pénurie des moyens de transport d'autre part, n'ont pas permis de faire venir le riz en provenance du Sud en quantité suffisante.

Octobre 1945 : Leclerc et D'Argenlieu sont à Saïgon.

Quatre mois plus tard l'autorité française est rétablie au Cambodge, au Laos et dans la partie du Viêt Nam appelée Cochinchine du temps de l'ancien Empire colonial français. 

Pour établir les bases de la Fédération indochinoise voulue par la France, il reste principalement ce que les Français appelaient l'« Annam » et surtout le « Tonkin », où Hô Chi Minh a proclamé à Hanoï le 2 septembre la République démocratique du Viêt Nam. L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot de la convention signée le 6 mars 1946, à sa demande, par Jean Sainteny avec Hô Chi Minh, en plein accord avec le général Leclerc (accords Hô-Sainteny).


C'est donc en position de force que les indépendantistes vietnamiens accueillent le commissaire du GPRF. Hô Chi Minh est bien conscient que l'armée française est plus moderne et aguerrie que ses troupes en cours de formation et il redoute la mainmise des Chinois sur le Nord-Vietnam.

BPM 403 B Hongay  3-8-46
 Il cède donc sur plusieurs points. Il accepte que le corps expéditionnaire de Leclerc occupe le Nord du pays et que de nouvelles élections soient organisées à condition que l'autonomie du Vietnam soit reconnue par le GPRF (« la France reconnaît la République du Viêt Nam comme un État libre ayant son gouvernement, son Parlement, son armée et ses finances ». Les accords sont signés entre les différents protagonistes le 6 mars 1946 et Hô Chi Minh est invité en France pour poursuivre les négociations. Déjà, certaines voix dénoncent ces accords, comme Thierry d'Argenlieu, et parlent de « Munich indochinois ». Le 18 mars 1946, Hô Chi Minh accueille les troupes de Leclerc qui entrent dans Hanoï. Pas un coup de feu n'est tiré. La paix semble sauve.

Les troupes françaises débarquèrent au port de Haïphong et entrèrent dans Hanoï sous la conduite du général Leclerc sans tirer un seul coup de feu, grâce aux négociations avec Hô Chi Minh qui avait été préconisées par Leclerc, qui alla jusqu’à recommander à la France d'utiliser le mot "indépendance" (Doc Lap).

Complément d'affranchissement du courrier du 3-8-46


Après le bombardement du port de Haiphong le 23 novembre 1946 par la Marine française, qui marque un revirement total de la politique menée jusqu'alors par le gouvernement français vis-à-vis de la République démocratique du Viêt Nam, il apparaît clairement qu'Hô Chi Minh ne jouera plus l'option de la Fédération indochinoise. 

Le 19 décembre 1946, l'insurrection de Hanoï marque le début de la guerre : le gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam déclenche des hostilités dans tout le nord du Viêt Nam, et entre dans la clandestinité.


Ces courriers étaient donc adressés de HONGAY port de la baie d'Along au Tonkin.


Le BPM 403 B a été ouvert à Hongay entre 1er juillet et le 15 août 1946




"Elles sont, je crois, uniques au monde, ces mines de Hongay, où l’on extrait le charbon à ciel ouvert. Campha, Haut, Monplanet, grands pans d’amphithéâtres taillées dans le mamelons."
Le BPM 406A a fonctionné à Hongay du 15-08-1946 au 16-11-1949
"Ce sont de gigantesques escaliers noirs qui escaladent le ciel et leurs parois sont si lisses, si droites, qu’on croirait que le charbon fut découpé en tranche, ainsi qu’un monstrueux gâteau. Rien n’est à l’échelle humaine. Tout est trop haut, trop vaste, et les indigènes qui piochent sur les pentes ne font qu’une poussière humaine, sur ces gradins de jais."




A qui appartiennent toutes ces terres ? Au Charbonnages du Tonkin. La société possède tout : les champs, les bois, les maisons, les routes, et jusqu’au entrailles de la terre. Ce chemin de fer, c’est à elle ; ce port, ces jetées, ces passes balisés, c’est à elle. Cette église au clocher pointu, ce grand marché couvert, c’est à elle.

Car c’est cela le moins facile, trouver des coolies, des milliers de coolies, et les retenir à Hongay, les empêcher de s’enfuir. On a tout essayé : rien n’y fait. Dès que le tonkinois a quelques piastres dans sa bourse , il quitte l’ouvrage et retourne à se rizière. A l’époque du têt, aux approches de la moisson, tous veulent revoir leur village, et c’est alors par milliers qu’ils s’échappent. Tous les surveillants massés n’y peuvent rien : en quelques jours, tous les découverts sont déserts.




Quand je visitai Hongay, les carrières noires grouillaient d’ouvriers. Etres vêtus de loques. Piocheurs aux bras maigres. Des femmes aussi, dont la bouche rougie de bétel semble saigner. Derrière les wagonnets, des " nhos " de 10 ans s’arc-boutent, petits corps secs, visages épuisés sous le masque du charbon.Que faire ? On cherche d’autres stratagèmes. On multiplie les ruses.

Ainsi on ne leur paye leur salaire que la deuxième quinzaine du mois suivant, si bien que , courant toujours après leur dû, ils sont obliger de rester. Cependant, pour qu’ils ne meurent pas de faim et par pure philanthropie, on leur verse, s’ils ont bien travaillé, une piastre tous les 10 jours : c’est ce qu’on appelle ici " faire une avance ".




C’est également pour les retenir qu’on leur a donné ce grand marché couvert, ce cinéma.. Que ne leur a t-on construit un hôpital ! Un administrateur de la société a trouvé mieux : la religion. Des missionnaires installés à la mine retiendront au moins les catholiques, a t-il pensé. On en a donc fait venir un, un père Annamite, des Missions espagnoles. On lui a construit cette petite église et la paroisse à peine né, groupe déjà 700 coolies. ...

La société est riche, très riche : 29 millions de bénéfices nets l’an dernier, c’est à dire plus que son capital. Près de 20 millions de réserve avoue, des actions gratuites distribué aux actionnaires, le titre de 250 francs coté maintenant de 7 à 10 mille. Oui formidablement riche : les 74000 actions qui représentaient à l’émission 16 millions valent plus d’un demi milliard !


Et savez vous combien ce royaume du charbon rapporte à l’Indochine, à la France ? Rien... Je dis rien, car je ne vais pas compter les quelques francs de taxe superficielle, les quelques sous de taxe minière. Il en est des Charbonnages comme de la plupart des riches entreprises de la bas : de puissants inconnus se partagent les bénéfices, sucent la moelle de ce pays, et la colonie n’a rien et la France n’a rien, elle qui a payé cette terre de tant de sang. Hongay donne au moins à l’Indochine tout son charbon ?


Pas même. Presque tout est pour le Japon, qui paye bien. Et Saigon réclame en vain, nos usines doivent passer par Cardiff, et les chemins de fer chauffent au bois, dévastant les forêts. Ni argent ni charbon : Hongay ne nous rapporte que la haine des milliers de coolies..."

Sur la Route Mandarine
Roland Dorgeles - 1925

sources


http://www.ac-reims.fr/datice/hist-geo/dossier/site_indochine/documents.html


http://saigon.vietnam.free.fr/indochine_1.php


http://www.ecpad.fr/commandos-marine-dans-la-baie-dalong

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 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...