03 juin 2011

Humour dans le carré par Donec

Dessins, Humour et trous d'obus, 
Satyre et ça pompe!

donec consummet fines cambuzari


Bonjour à tous,
Mon correspondant de Ploubalzanec me rappelle avec insistance qu’il existe dans la marine marchande un autre terme pour designer le faubert c’est la « vadrouille ».
Donec n’est pas le seul à commettre des erreurs au remontage, ses petits amis ne sont pas en reste. Enfin le pire des drames révèle parfois des cotés positifs.
A la semaine prochaine
Donec

02 juin 2011

BPC TONNERRE en CORYMBE 106

Passage de la Ligne BPC Tonnerre


BPC Tonnerre la coupée

Avec quelques retards je viens de recevoir du BPC TONNERRE deux enveloppes du passage de la Ligne à l'occasion de la Mission CORYMBE 106.



Cette mission s'est déroulée sauf erreur de ma part de décembre 2010 à février 2011.

BPC Tonnerre le hangar


L'oblitération mécanique porte la date du 30-5-2011...

Un sac égaré?

A lire vos informations

BPC Tonnerre boîte à lettres

photos JM Bergougniou

01 juin 2011

Une Etoile pour un mariage

La Goélette Étoile appareille de Brest pour la Méditerranée



Le 30 mai, l'Etoile appareille de Brest pour gagner la Méditerranée avec en prime un mariage princier à Monaco ou la Goélette représentera la Marine Française.


L'Etoile quittant la Penfeld  photo Claude Bélec
Des escales au Portugal, en Espagnes, en France, à Monaco et en Italie avant un retour à Brest en Août 2011.



Ce lundi matin, la goélette Étoile a quitté Brest (Finistère) pour sa campagne d’été sous le commandement du lieutenant de vaisseau Laurent Matter. Cette campagne d’été durera près de trois mois en Atlantique et Méditerranée. Les 1er et 2 juillet, l’Étoile doit notamment relâcher à Monaco pour le mariage du prince Albert. À la demande de la principauté de Monaco, la goélette représentera la Marine nationale lors de ces festivités.
La campagne 2011 sera aussi marquée par des escales de représentation à Carthagène, Barcelone, Cannes, Nice, Toulon, Ibiza, Cadix. Durant son périple, la goélette embarquera en permanence une douzaine d’élèves issus des écoles de la Marine marchande, de l’École navale et de jeunes de l’Association des grands voiliers. Le retour à Brest du voilier est prévu le 20 août.

Magnetic Island Queensland Australia

Camera Views Magnetic Island


Magnetic Island se trouve sur la côte nord est de l'Australie.

Un réserviste de l'US Navy (coin gauche en haut USNR) envoie à sa famille une enveloppe contenant un chapelet d'mages de Magnetic Island. Timbre 6 c TAD du 24 août 1943 US NAVY. Cachet du censeur de l'US Navy




En 1942, Townsville devient une importante base en Australie pour les troupes provenant d'Australie et des États-Unis, et Cleveland Bay, entre l'Ile Magnétique et Townsville, apparaît comme un important point de rassemblement pour les approvisionnements comme les navires militaires. Pour assurer la sécurité du lieu de rassemblement en cas d'attaque ennemie, un grand complexe militaire, The Forts, comme on nomme aujourd'hui ses ruines, est construit sur l'Ile Magnétique. Sur ce site, on trouvait deux gros projecteurs Sperry d'une intensité lumineuse de presque 3 millions de candelas, utilisés pour éclairer le champ de tir et situés sur Horseshoe et Florence Bay ; un écran radar sur les collines surmontant Arthur Bay, utilisé par le 13e Unité Radar d'Australie ; deux canons dirigés vers l'entrée sud de Cleveland Bay (l'entrée nord étant trop étroite pour les gros navires); ainsi que des locaux pour ce détachement et ceux qui devaient protéger ce site.
Les deux canons situés sur l'Ile Magnétique furent très vite supprimés après la guerre, et restent une des controverses majeures entourant l'histoire de The Forts. Certains affirment par exemple qu'aucun des deux canons n'a jamais servi : on sait qu'aucun canon n'a jamais tiré sur un vaisseau ennemi, et cependant, on dit que le canon en face de l'entrée du port a tiré sur un bateau sans pavillon, mais cela n'a pas été confirmé. Les panneaux d'information à proximité du canons affirme que le canon " pris de panique" a tiré sur un bateau de l'armée américaine qui arrivait "sans avoir été annoncé". D'aucuns croient même que, pendant la guerre, pas moins de quatre canons furent déployés sur l'Ile Magnétique. Toutefois, au début de l'année 1999, dans une lettre adressée au journal Townsville Bulletin, Eric Hall a affirmé que son père, qui travaillait alors comme remorqueur au port de Townsville, n'avait remorqué que deux canons embarqués sur une péniche jusqu'à Rollingstone Bay à l'extrémité nord de l'île.

Doryphore et Marcophilie et un trait d'Humour

Doryphore,Marcophilie,à vos vaporisateurs!



Même si la ville de Brunswick a été détruite en 1944, je ne suis pas particulièrement admirateur du clocher de St André  et la carte ne présente pas un intérêt particulier sur son recto sauf que si on regarde le verso...


 de cette carte en franchise militaire (Feldpost) du 1er juillet 1943  présente une oblitération bien frappée présentant un ...doryphore. avec le texte "Lutte contre le Doryphore"

Rappel le Doryphore est un prédateur de la pomme de terre...
L'adulte est un insecte de 10 à 12 mm de long, de forme ovale, fortement bombé sur le dessus. La tête jaune porte une tache frontale en forme de V. Le thorax, brun roux, présente quelques taches noires. Les élytres jaune clair ont chacune cinq bandes noires caractéristiques.





Quand on sait que durant la Seconde Guerre mondiale, dans le France occupée, les soldats allemands étaient surnommés les « doryphores » en raison de leur nombre, cette flamme ne manque pas d'être cocasse...

Exposition antibolchévique LYON Mai 1943

Exposition antibolchévique LYON Mai 1943

Ce matin on est un peu loin de la Marine mais toujours en vidant mes soutes j'ai retrouvé ce pli



La propagande est mise au service de l’exclusion de ceux qui sont considérés par le régime comme étant responsables de la défaite de 1940. Cette dernière n’est pas attribuée aux chefs politiques, mais à la Troisième République et au prétendu complot des « forces anti-France » : les étrangers, les communistes, les Francs-maçons et, bien sûr, les Juifs, coupable d’un profond délitement de la société. Les accabler de la responsabilité de la défaite permet au régime de justifier leur arrestation et leur internement. Des expositions anti-Juifs et anti-bolcheviques sont inaugurées par les responsables politiques.

Ma curiosité, lors de l'achat de ce pli, a été attirée par la date de mai 1943 et surtout par le nom de cette rue de Bordeaux qui  fait, en pleine occupation et en ce début de déportation des juifs, un magnifique pied de nez au régime de collaboration de l'Etat Français et à Maurice Papon, préfet de Bordeaux depuis 1942.


Beaucoup de ville de France ont une rue faisant référence à l'implantation ancienne des Juifs en France, bien antérieure à leur expulsion au XIV siècle du Royaume de France.
Bordeaux est l'une de ces villes.


Rapide histoire de la rue :

La rue Judaïque tire son nom du « Mont Judaïque », ce modeste monticule de 18 mètre d’altitude qui domine les rives de la Garonne. Pourquoi « Judaïque » ? Parce que jusqu’au début du XIVe siècle, y existait un cimetière dépendant de l’église Saint-Martin où étaient enterrés les juifs de Bordeaux

La partie la plus ancienne de la rue actuelle a été tracée à l’époque romaine, probablement entre le premier et le troisième siècle de notre ère.






Du Ve siècle au milieu du XVIIIe siècle, la rue change de nature, elle devient une partie du chemin qui relie la ville de Bordeaux, enserrée dans ses murailles, au bourg Saint-Seurin qui s’est établi autour de l’église du même nom. La zone est rurale avec de rares maisons, des champs, des établissements religieux et des cimetières . Ce chemin se poursuit au-delà de l’église Saint-Seurin par l’actuelle rue Capdeville vers le Médoc




Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la population s’accroît rapidement ; de grands travaux d’urbanisme sont entrepris par les intendants du Roi, en particulier Tourny, qui donnent un nouveau visage à Bordeaux... et au faubourg Saint-Seurin qui forme désormais un prolongement continu de la ville




L’urbanisation progresse par étapes alliant initiatives publiques et privées. Les particuliers n’hésitent pas à lotir de nouveaux terrains en respectant l’axe est-ouest prédéfini.
Ainsi, en 1785, Marie Brizard, la créatrice de la célèbre anisette et son neveu Roger, divisent leur propriété en rues publiques et parcelles adjacentes privées en tenant compte du tenant compte du tracé de la future rue Judaïque. C’est l’origine du secteur de la place Dutertre, rues Brizard, Chauffour…
Les parties les plus proches du centre-ville sont les plus densément peuplées et bâties . Les maisons ont façade sur rue ; à l’arrière, elles donnent sur un jardin plus ou moins vaste ; l’ensemble des jardins formant un îlot de verdure qui est une des originalités de l’urbanisme bordelais.





Plus loin s’installent des activités de loisirs ou de services ayant besoin d’espace : manège à chevaux (dont le nom subsiste dans la rue du Manège, école de dressage (1862, à l’emplacement de la piscine Judaïque, ), cimetière protestant (1825-1826), usine à gaz (1825, aujourd’hui remplacée par la gendarmerie nationale). Au niveau de l’actuelle place Dutertre commence alors la commune de Caudéran.

La rue Judaïque finit de s’allonger lorsque les limites de Bordeaux sont enfin fixées par les boulevards en 1865. La décision est prise dès 1853 mais les tractations sont longues car il faut que la commune de Caudéran cède une partie de son territoire. Cette frontière est administrative mais aussi économique : toute marchandise pénétrant en ville doit acquitter une taxe de péage. L’octroi se paye à la barrière Judaïque. Cette zone se construit de la fin du XIXe siècle à l’entre-deux-guerres . Les parcelles sont plus petites et l’habitat relativement dense.



sources :


http://www.ruejudaique.com/histoire.html



31 mai 2011

Croiseur Ecole Jeanne d'Arc 1935

Croiseur Jeanne d'Arc Escale à Seattle 4 janvier 1935






Trouvée sur le site DELCAMPE, cette enveloppe portant le TAD hexagonal du croiseur école Jeanne d'Arc en date du 4 janvier 1935. Ce timbre à date est apposé sur un timbre américain à 3 cents représentant le mont Rainier (Mirror lake at Mount Rainier FDC 3 août 1934)



le croiseur est arrivé à Seattle en provenance de San Francisco le 30 décembre 1934 et a quitté le port le 5 janvier 1935 pour Vancouver. Le timbre à date est donc concordant avec l'escale. Le nom de l'expéditeur au verso domicilié à Seattle est différent de celui du destinataire domicilié dans l’Oregon. On peut penser que ce pli à circulé.






Construit à Saint Nazaire à partir d'août 1928, ce croiseur entre en service le le 6 octobre 1931. C'est le premier bâtiment dédié spécialement à la formation des élèves-officiers de Marine, tout en restant un bâtiment militaire aux qualités reconnues.




Bâtiment de prestige, voué au bals, aux fastueuses réceptions et aux visites de hautes personnalités, le croiseur Jeanne d'Arc fut l'ambassadeur de la France autour du monde.
Basé à Brest, il prend la relève des croiseurs cuirassés Edgar Quinet (1908-1930) et Jeanne d'Arc (1903 - 1933). Ainsi, entre 1931 et 1964, la « Jeanne » reçoit et forme, au cours de 26 campagnes d'application et 751 escales, des milliers d'officiers de Marine et des différents corps.
Du fait des hostilités de la seconde guerre mondiale, le bâtiment connaîtra toutefois une interruption dans le rythme des croisières. En juin 1940, il effectue le convoyage d'une partie des réserves d’or de la Banque de France à Halifax, puis est engagé aux côtés des Alliés à partir de 1943, participant aux opérations en Corse puis en Italie.


sources :
http://www.netmarine.net/bat/croiseur/jeannedarc/index.htm

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...