01 octobre 2009

Loyal Midas

Au courrier aujourd'hui

Mais c'est qui Midas
Midas, roi de Phrygie, et héros d'histoires populaires dont certaines ont été transcrites par Ovide ou Plutarque.


Midas obtint de Bacchus la faculté de changer en or tout ce qu'il touchait. Mais à peine son vœu fut-il exaucé que tout, jusqu'à ses aliments, se transformait en or dès qu'il y portait la main.
Sur ses prières, le dieu, pour le délivrer de ce funeste don, lui ordonna de se baigner dans le fleuve Pactole, qui, depuis, roula des paillettes d'or.
Midas et Bacchus
Midas et Bacchus par Poussin (© Pinacothèque de Munich)

On raconte aussi que Midas ayant préféré la flûte de Pan à la lyre d'Apollon, le dieu irrité orna sa tête d'une magnifique paire d'oreilles d'âne. Midas cachait à tous cette difformité, quand son barbier, qui avait découvert le secret et qui ne pouvait le garder, le confia à la terre après y avoir creusé un trou qu'il se hâta de combler; mais à cette place poussèrent des roseaux qui, au moindre souffle du vent, répétaient à tous:
"le roi Midas a des oreilles d'âne ... le roi Midas a des oreilles d'âne ... "


Un jour qu'il se promenait il rencontra un Silène qui dormait dans un fossé après force libations. Il le fit porter dans son palais et quand il se reveilla il lui demanda de lui enseigner la sagesse du monde.
Alors le Silène lui raconta l'histoire de deux peuples qui vivaient loin de chez eux.
La ville d'Eusébès était très pieuse et les gens y vivaient heureux et terminaient leur vie dans un grand éclat de rire.
Machimos était en revanche une ville guerrière où les gens naissaient tout armés et passaient leur vie à combattre.
Ces deux peuples qui étaient très riches, décidèrent de venir visiter notre pays. Ils franchirent le vaste Océan, et arrivèrent chez les Hyperboréens qui étaient les plus fortunés des Mortels de l'époque.
Mais en voyant la triste condition de ceux-ci, en apprenant en outre qu'ils étaient les plus heureux de notre monde, ils préférèrent ne pas aller plus loin et rentrèrent chez eux.


Loyal Midas Organisation du Traité de l'Atlantique nord


    Organisation du Traité de l'Atlantique nord Loyal Midas


une enveloppe de l'exercice Loyal Midas.


Marine Nationale Française
15/09/2009

Loyal Midas 09, un exercice majeur de l´OTAN organisé par la France



le timbre est annulé d'un coup de stylo bille.



La Force de réaction met à l'épreuve ses capacités amphibies

La Force de réaction de l'OTAN a testé les moyens dont elle dispose pour conduire des opérations complexes depuis une base à la mer au cours du plus grand exercice amphibie jamais organisé par l'OTAN. La Force de réaction de l'OTAN a testé les moyens dont elle dispose pour conduire des opérations complexes depuis une base à la mer au cours du plus grand exercice amphibie jamais organisé par l'OTAN. http://www.nato.int/cps/fr/natolive/news.htm
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111253&u=6833

Exercices “Train as we fight”

Les exercices jouent un rôle important car ils permettent à l’Alliance de tester et de valider ses concepts, ses procédures, ses systèmes et sa tactique. Ils contribuent aussi à l’interopérabilité et à la réforme de la défense.

Alors que les pays de l'OTAN à titre individuel organisent des exercices dans le cadre de leur préparation normale aux opérations, ils participent aussi à des exercices à l’échelle de l’Alliance. L’organisation d’exercices fréquents permet de s’assurer que les forces sont capables de mener des opérations de manière efficiente et efficace dans des situations de crise exigeantes. Les exercices permettent aussi d’accroître l’interopérabilité et d’oeuvrer à la réforme de la défense avec les Partenaires. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Les exercices contribuent aux objectifs ci-après : Entraînement et expérience. Les exercices permettent aux forces de mettre en pratique la formation reçue antérieurement, augmentant ainsi leur niveau d’efficacité dans un domaine déterminé. Ils partent du principe que la formation de base est acquise, sans qu’elle soit obligatoire, ou qu’un personnel suffisamment formé/expérimenté est disponible. Mise à l’épreuve et validation des structures. Les exercices sont conçus pour mettre à l’épreuve les structures et le personnel.



Une structure est faite de nombreuses composantes – des concepts, une doctrine, des procédures, des systèmes et une tactique – qui doivent fonctionner de concert. Les structures d’approvisionnement, par exemple, nécessitent un entraînement, des équipements et des procédures de fonctionnement spécialisées, qui doivent se combiner pour assurer un soutien efficace des objectifs d’une mission.


Mettre ces structures en pratique permet de les tester et, au besoin, de les perfectionner. Interopérabilité. Les forces dirigées par l’OTAN doivent être en mesure de travailler ensemble efficacement en dépit des différences de doctrine, de langue, de structures, de tactique et d’entraînement. L’interopérabilité est due en partie à la coopération pratique entre le personnel des pays OTAN, partenaires, ICI (Initiative de coopération d’Istanbul) et de pays de contact sélectionnés. Réforme de la défense.


La participation à des exercices de l'OTAN est l’une des options ouvertes aux Partenaires, le but étant de les aider à réformer leur défense. Les exercices permettent aux pays partenaires de s’insérer dans les structures en place dans les pays membres de l’Alliance et de les observer. Scénarios d’exercices Au cours d’un exercice, les forces doivent réagir à un scénario fictif qui est proche de ce qui pourrait exister dans la réalité. Les exercices portent sur la gamme complète des opérations militaires, allant du combat à la stabilisation et à la reconstruction en passant par le secours humanitaire. Leur durée peut aller d’un jour à plusieurs semaines et leur portée peut varier, allant de quelques officiers traitant un problème isolé à des scénarios de combat complets faisant intervenir en nombre des avions, des bâtiments de la marine, des pièces d’artillerie, des véhicules blindés, et des milliers d’hommes. Les exercices de l’Alliance bénéficient du soutien des pays (et, souvent aussi, de pays partenaires), qui fournissent des troupes, des équipements ou d’autres types de soutien. Les pays apportent généralement des contributions financières.


Chaque exercice répond à des objectifs définis au préalable, qui orientent le choix des activités à mener. Il peut s’agir de développer des aptitudes et des connaissances, de mettre en pratique des mécanismes de coordination ou de valider des procédures. À la fin d’un exercice, les commandants et, dans de nombreux cas, les troupes procèdent collectivement au bilan de leurs activités. Ils peuvent ainsi recenser les domaines qui fonctionnent bien (les « meilleures pratiques ») et ceux qui sont susceptibles d’être améliorés (« enseignements tirés »). De cette façon, les exercices facilitent l’amélioration constante de l’interopérabilité, de l’efficacité et de la performance.


Le programme d'entraînement et d'exercices militaires Les programmes d'entraînement et d'exercices de l'OTAN sont élaborés à la fois par le Commandement allié Opérations et par le Commandement allié Transformation. Ce processus conduit à la publication du programme d'entraînement et d'exercices militaires (MTEP) annuel.

Le MTEP fournit des informations détaillées sur l’entraînement, les exercices et les activités connexes prévus pour les deux premières années calendrier et donne des informations générales sur les activités d’entraînement et les exercices prévus pour les quatre années suivantes. Le document se fonde sur les priorités et les intentions des commandants stratégiques, ce qui inclut généralement des domaines tels que les opérations en cours et à venir, la Force de réaction de l'OTAN, la pratique de la transformation et les programmes de coopération militaire de l'OTAN. Les besoins de l'OTAN en matière d’exercices sont coordonnés au cours de trois réunions du comité de programmation du MTEP au moins (qui sont ouvertes aux représentants des pays partenaires), dont la première a lieu au moins dix-huit mois avant le début du cycle suivant.

L’aboutissement de la planification préliminaire est la Conférence OTAN sur la formation et les exercices (NTEC), au cours de laquelle les commandements de l'OTAN, les pays OTAN et partenaires et d’autres invités procèdent à la coordination finale des exercices et apportent leur soutien au MTEP annuel. Le MTEP 2006, parallèlement à d’autres activités de formation (séminaires, formation des commandants et de l’état-major de combat) comporte onze exercices réels et trente exercices informatisés de poste de commandement. Participation des pays partenaires Les Partenaires organisent régulièrement des exercices OTAN et y participent. Le but visé est d’accroître l’interopérabilité et cette participation s’inscrit dans le processus de réforme de la défense. En 2004, l’Alliance a créé un cadre plus vaste et plus ambitieux pour le Dialogue méditerranéen, dont l’un des objectifs est de promouvoir la coopération entre militaires et, par là, d’accroître l’interopérabilité au moyen d’exercices militaires choisis et d’activités connexes de formation et d’entraînement. Les pays ICI (Initiative de coopération d’Istanbul) et les pays de contact peuvent aussi participer, en qualité d’observateurs, à certains exercices ou participer activement à des activités d’entraînement avec l’approbation du Conseil de l’Atlantique Nord.

Quelque 40% des exercices de l'OTAN sont ouverts aux pays partenaires. En 2005 et en 2006, le taux moyen de participation des Partenaires à des exercices de paix conjoints OTAN-Partenaires a été de dix partenaires par exercice, alors que le taux moyen de participation aux « exercices OTAN ouverts aux Partenaires » a été de cinq pays par exercice. Exercices politiques Les exercices sont organisés au sein des structures militaires et civiles de l'OTAN. En tant qu’alliance politique, l’OTAN met en pratique ses arrangements, concepts et procédures politiques afin de s’assurer que les structures et les moyens de consultation et de prise de décisions de l’Alliance sont mis au point, et que les conseillers de première ligne – responsables politiques de haut niveau non élus et commandants militaires dans les capitales et au sein des structures de l'OTAN – ne perdent pas de vue la complexité du fonctionnement d’organisations multinationales telles que l’OTAN.

Étant donné que de nombreux Partenaires peuvent être engagés dans des opérations dirigées par l’OTAN, mener des exercices avec eux à ce niveau donne en outre aux conseillers de première ligne et aux responsables internes de la gestion des crises dans les pays non membres de l'OTAN la possibilité de saisir le mode de fonctionnement de l'OTAN. Que signifient les intitulés d’exercices ? En 2006, les intitulés des exercices ont fait l’objet d’une nouvelle convention. Chaque exercice OTAN est identifié par deux mots. La première lettre du premier mot indique le commandement OTAN responsable de la programmation de l’exercice. S Grand Quartier général des puissances alliées en Europe B Commandement des forces interarmées de Brunssum N Commandement des forces interarmées de Naples L Commandement interarmées de Lisbonne
La première lettre du second mot précise l’élément ou les éléments concernés.


A Air

L Terre

M Mer

J Interarmées

Par exemple, l’exercice NOBLE MARLIN est un exercice maritime organisé et dirigé par le Commandement des forces interarmées de Naples

Quels organismes de l'OTAN jouent un rôle central ?

Le Commandement allié Opérations est le principal responsable des exercices militaires de l'OTAN. Il travaille en étroite coopération avec le Commandement allié Transformation, qui apporte son soutien en matière de planification, d’exécution et d’évaluation des exercices. L’un et l’autre sont aidés par le réseau d’instituts de formation, d’entraînement et d’évaluation de l’Alliance et par les structures existant au niveau national.

Comment la situation a-t-elle évolué ? Des exercices à l’échelle de l’Alliance sont organisés depuis 1951, c’est-à-dire depuis plus de vingt-cinq ans. Au début, ces exercices devaient renforcer la capacité des forces de l'OTAN de se préparer à la défense collective. En d’autres termes, ils devaient permettre de s’assurer que les forces étaient préparées à faire face à une attaque.


Une force intégrée sous un commandement centralisé a été préconisée en septembre 1950.

Le premier Commandant suprême des Forces alliées en Europe (SACEUR), le général américain Dwight D. Eisenhower, a été nommé en décembre 1950. Suite à la nomination du général Eisenhower, les forces nationales ont été placées sous commandement centralisé. Les premiers exercices de l’Alliance ont eu lieu à l’automne 1951. En 1953, les commandants de l'OTAN ont mené environ 100 exercices de types variés. À partir de ce moment, les forces de l'OTAN ont cessé d’être un rassemblement d’unités nationales et ont commencé à gagner en cohésion. Un an après que le Commandement allié Europe était devenu opérationnel, le général Eisenhower a déclaré que la préparation au combat de nos troupes s’était fortement améliorée.

En 1994, l’Alliance a lancé l’initiative du Partenariat pour la paix, dont l’un des objectifs est de promouvoir le renforcement de la coopération et de l’interopérabilité militaires. Depuis lors, les membres du Partenariat pour la paix peuvent participer à des exercices de maintien de la paix sur le terrain. En 2002, la Force de réaction de l'OTAN (NRF) a été créée. Plus récemment, l’accent a été mis sur les exercices menés à l’appui de cette Force. Cet entraînement doit garantir que la NRF peut se déployer rapidement et mener des opérations avec efficacité dans diverses situations.

Au Sommet d'Istanbul en 2004, les dirigeants de l’Alliance ont élevé le Dialogue méditerranéen au rang de partenariat à part entière, ce qui inclut une participation accrue à des exercices et à un entraînement individuel dans les instituts de l'OTAN. En même temps, l’Initiative de coopération d'Istanbul (ICI) a été prise, ouvrant la voie à la coopération entre l’OTAN et les pays du Moyen-Orient élargi dans des domaines tels que la formation et l’entraînement, et comportant des dispositions qui permettent aux Partenaires de s’engager dans un entraînement conjoint à la lutte contre le terrorisme et de s’entraîner conjointement avec la NRF.

30 septembre 2009

Jeanne : la der des der


Le dernier périple du PH Jeanne d'Arc est dévoilé par la presse

letelegramme.comLogo telegramme.jpg

Dans le télégramme






Dans Ouest-France

Le site internet du journal Ouest-France

A la une

mardi 29 septembre 2009

La Jeanne-d'Arc prépare sa dernière campagne

Vincent Mouchel
Après 45 ans de bons et loyaux services, « la Jeanne » sera désarmée et démantelée. : Vincent Mouchel

Le porte-hélicoptères, qui a formé 6 400 officiers élèves en 45 ans, sera désarmé durant l’été 2010 et démantelé.

Le 2 décembre, le bâtiment école Jeanne-d’Arc partira de Brest pour entamer son ultime campagne. En 45 ans de service, le célèbre porte-hélicoptères a formé 6 400 officiers élèves. 15 000 marins y ont servi. En un peu moins d’un demi-siècle, il aura parcouru 1,76 million de nautiques autour du monde, faisant 764 escales dans 86 pays.

Six mois autour du monde

Cent dix officiers élèves formeront la dernière promotion, 2009-2010. D’une durée de six mois, cette campagne les mènera de l’Afrique à l’Amérique du nord, en passant par l’Amérique du Sud, via le Cap Horn. Au niveau du canal de Panama, des Caraïbes et de l’Afrique de l’ouest, le navire participera à des missions de lutte contre le trafic de drogue.

Le retour à Brest est prévu le 27 mai 2010, à l’occasion du centenaire de l’aéronautique navale. Le bateau ouvrira une dernière fois ses portes au public avant d’être démantelé. La Marine ayant décidé d’abandonner le principe du bâtiment école unique, les formations se feront sur un navire différent chaque année. En 2010, c’est le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre qui formera les élèves officiers, accompagné de la frégate Georges-Leygues.


Thibaud LE FLOCH

dans la presse aujourd'hui

24 septembre 2009

Journée du patrimoine de la Marine BREST


Au courrier aujourd'hui pour cause de grève

Ouverture du fort du Mengant

Dans la cadre des journées du patrimoine, la Marine Nationale a ouvert le fort du Mengant à la visite et La poste et la Marine ont édité un PAP Fort du Mengant.

TAD Plouzané Finistère en date du 19 09 2009







photo JMB


Frégate météo Laplace Saint-Cast -Fort La Latte

Frégate Laplace

 15 Septembre 1950


Entre le sémaphore de Saint-Cast et Fort La Latte une balise rouge indique l'emplacement de l"épave de la frégate Laplace



La frégate Laplace, Capitaine de Frégate André Rémusat, avait été relevée le 13 Septembre 1950 au point K (45N 15W) par le Poincaré et avait reçu ordre de faire route sur Saint Malo pour y représenter la Marine Nationale à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de la nouvelle écluse du port prévue le Samedi 16, puis de regagner Brest le 18. Arrivé au large de Saint Malo en fin d'après-midi du 15, en avance sur son horaire, le Commandant Rémusat décidait de passer la nuit au mouillage afin de ne se présenter devant l'écluse que lors de la cérémonie du lendemain matin. La frégate venait alors prendre le mouillage à quelques milles dans l'ouest de St Malo en Baie de la Fresnaye, sous l'abri du Cap Fréhel.

La soirée se déroulait normalement, marquée pour l'essentiel par une avance de solde à l'équipage suivie de la projection d'un film de Charlie Chaplin à la cafeteria. Soudain, peu avant minuit, une très violente explosion située vers l'arrière, secouait le navire qui s'inclinait alors rapidement et sombrait par faible profondeur en 10 minutes.

Le Laplace venait de déclencher l'explosion d'une mine qui avait sans doute échappé aux dragages effectués apès la guerre. La rapidité de l'engloutissement ne permettant pas de mettre des embarcations à l'eau, de nombreux hommes se retrouvaient bientôt à la mer, munis seulement de gilets de sauvetage. Durant toute la nuit, ils allaient dériver dans un sens puis dans l'autre sous l'effet des courants de marée.


Quatre hommes pourtant réussissaient à prendre pied au Cap Fréhel où ils furent recueillis par un paysan. Epuisés et supposant que l'alerte avait été donnée par le bruit de l'explosion, ils négligèrent malheureusement de s'en assurer. Or ce n'était pas le cas et de ce fait, la catastrophe ne fut découverte que le lendemain matin lorsque le bateau-pilote vint prendre en charge leLaplace dont il ne retrouva qu'une large nappe de mazout et de nombreuses épaves avant de repérer un premier groupe de rescapés.


Dès lors, d'importants moyens de sauvetage furent mis en oeuvre mais c'était trop tard pour 51 marins qui avaient déjà succombé.

L'enquête devait démontrer que la perte du navire avait été causée par la détonation d'une mine magnétique dite "à actuations". En effet, malgré un dragage effectué l'année précédente, la Baie de la Fresnaye n'était pas encore considérée comme "saine" mais une lecture sans doute superficielle des Instructions Nautiques (NEMEDRI) n'avait pas permis d'en apprécier le risque. Le Commandant Rémusat ne put jamais s'en expliquer car il devait trouver la mort avec son navire



http://www.histomar.net/Manche/htm/laplace.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/USS_Lorain_(PF-93)

http://hgb-oise.com/Page_hgb/doc_pdf_hgb/archeo/Fregate%20Laplace.pdf

22 septembre 2009

Journée du Patrimoine Sémaphore de Saint-Cast Bretagne Côte d'Armor

 Le sémaphore 
de Saint-Cast Le-Guildo

Le sémaphore est un édifice militaire maritime qui participe de la surveillance des côtes et du trafic maritime, affirmant la présence et la prègnance de l'Etat sur le territoire maritime et sur un territoire qui dépasse les limites communales. Il témoigne aussi de la dernière Guerre mondiale par les vestiges bien conservés de deux blockhaus sur ce terrain militaire.



Tiré du grec "sema" signe et "phoros" qui porte, le mot sémaphore a été introduit dans notre langue en 1806.
Le sémaphore est la résultante moderne du service des vigies ou signaux de côtes qui surveillent et défendent le littoral depuis Colbert. Cette ligne continue de signaux est constituée de batteries, de fort, de corps de garde, dont les vestiges jalonnent encore aujourd'hui les 25 km de côtes escarpées de Saint-Cast, de la pointe du Grouin aux Ehbiens


photo (c) JM Bergougniou

Pendant la Révolution, un poste de signaux est construit. On ignore s'il était accompagné de fortifications. En 1806, la Marine étudie sa suppression en dépit des difficultés de liaison entre la Garde Guerrin et Fréhel. Cependant, les mâts sémaphoriques de ces deux postes seront réhaussés pour leur permettre de communiquer entre eux. La ligne sémaphorique du Second Empire va inaugurer les premiers électro-sémaphores optiques (1815-1895).


photo (c) JM Bergougniou


Le premier poste sémaphorique de Saint-Cast est installé en 1862 sur un terrain communal, acquis par la Marine en 1860 (Constructeurs : Gallen et Tréal de Morlaix). Le plan architectural adopté est de type 1, modèle le plus commun, adapté à la topographie des lieux, avec une chambre de veille et la maison des guetteurs intégrée au bâtiment, une citerne et un grenier (voir plan annexé). Le sémaphore a pour mission de surveiller les atterrages de Saint-Malo et les usages maritimes locaux de pêche et de plaisance. Il fournit des avis météo, communique avec les navires de passage et transmet les signaux de sinistre. 12 postes sémaphoriques seront construits sur le littoral nord de la Bretagne sur les 44 postes bretons

photo (c) JM Bergougniou
Les premiers gardiens seront recrutés auprès des anciens marins à la retraite. En 1871, le Pilote des côtes de Thomassin peut souligner " Les postes électro-sémaphoriques se reconnaissent de très loin à leur couleur blanche et à leur forme régulière..." Les postes sont en place et font partie du paysage littoral. Deux guetteurs civils, inscrits maritimes sont affectés à la manoeuvre du sémaphore et des appareils électriques ainsi qu'à l'entretien des installations. Chaque poste est équipé des instruments suivants : baromètre, thermomètre, compas de relèvement, longue vue, et de matériel télégraphique. La Loi du 18 juillet 1895 va classer les sémaphores comme ouvrages militaires en les dotant de servitudes de défense. Le corps des guetteurs va être militarisé en 1897.

photo (c) JM Bergougniou

En 1920-1930, le sémaphore est en partie désarmé. Seul un militaire, Mr Pors assure à partir de 1930 un service réduit. Mais en 1931, il est remplacé par un civil, Mr Blandin, qui en assume la gardiennnage jusqu'à la mobilisation de 1939. Le sémpahore est alors réarmé.

photo (c) JM Bergougniou
Durant la Seconde guerre mondiale, les Allemands construisent à l'extérieur du sémaphore une plate-forme de guet équipé d'un projecteur sur rampe, qui prolonge le chambre de veille et deux blockhaus. Il existe toujours. A la libération, Les 2/3 des postes armés sont détruits, dont celui de Pleubian et de Fréhel. Le poste de Saint-Cast doit subir quelques travaux de remise en état : toitures et portes refaites, ravalement des façades (Document annexé du sémaphore en 1946). Les gardiens sémaphoriques Pors, Monnier et Anguill s'y succèdent.
D'abord conservé comme poste de guet à vue, le sémaphore est finalement désarmé au début de 1950 sur décision de l'Etat Major. La sécurité de la navigation maritime entre Saint-Malo et le Cap Fréhel va en souffrir, constate le conseil municipal de Saint-Cast. Dans la nuit du 16 septembre 1950, la Frégate météorologique Laplace, au mouillage en baie de la Fresnaye saute sur une mine et sombre, faisant 51 victimes parmi l'équipage et le personnel de la Météo Nationale. Ce drame provoque le réarmement du sémaphore le 21 octobre 1950.
La réfection totale du sémaphore s'effectue en plusieurs tranches : les logements du personnel guetteur seront réhabilités en deux fois, en 1976 et en 1997 pour aménager 2 appartements de type 3 chambres, avec véranda au rez-de-chaussée. La tour a été surélevée de 2 étages en 1977, avec une altitude de 59 m pour la chambre de veille, surmontée d'une terrasse, où est implanté le nouveau mât. Un local à usage de bureau et de local technique est réalisé au premier étage de cet ensemble.

photo (c) JM Bergougniou
Les murs sont consolidés en béton armé, le bâtiment est protégé horizontalement par une dalle en béton, le passage des câbles électriques, télégraphiques et téléphoniques se fait en souterrain. Un bâtiment annexe sert de réserve à carburant. Les 2 anciens blockhaus accueillent l'alimentation de secours et autre matériel de sécurité.

photo (c) JM Bergougniou

Le sémaphore de Saint-Cast est aujourd'hui classé de deuxième catégorie, armé par 2 guetteurs (* en 2002, voir note en fin de page), comme celui d'Erquy. Il est équipé de radio VHF, d'un radar. Depuis 1970, ses missions se sont développées (hors la fermeture au public du service télégraphique et téléphonique) : il est désormais chargé de la surveillance de l'espace maritime, aérien et terrestre, militaire et civil. Une veille permanente est assurée du lever au coucher du soleil, et très exceptionnellement de nuit. Il participe aux opérations de sauvegarde de la vie humaine sous la direction des CROSS, signale les avis de tempête, assure une veille écologique (prévention des pollutions marines), apporte son concours aux autres administrations (Douanes, police des pêches), et peut conseiller les navires sur la route à suivre...



A l´heure où la Marine équipe ses bâtiments de moyens de transmissions performants, les sémaphores perdent progressivement ce rôle de relais pour les communications. Cependant, ils demeurent des éléments de veille littorale active, indispensables à la navigation et à la sécurité des mers, au moment où les phares ne sont plus gardiennés. Les guetteurs sémaphoristes ne pourront être remplacés par des machines, des dispositifs uniques de télé-contrôle. 
L´architecture du sémaphore lui-même s´apparente à d´autres éléments, témoins de l´histoire littorale et maritime. Il s´intègre dans le paysage dont il garantit la visibilité sur mer et fait partie de la mémoire et du patrimoine maritime des populations.


le document ci-dessus date de 2002.

Le sémaphore est aujourd'hui armé par 10 guetteurs et est en 1ère catégorie suite à la fermeture de nombreux autres et de la mise en place du plan Vigipirate

Un grand merci au Premier Maître et à tout son équipage pour l'accueil à bord. Bonne veille!


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...