En date du 11 décembre 2009, un pli de la frégate SURCOUF avec flammme de Paris Tri Interarmées
La frégate Surcouf est le deuxième bâtiment de type La Fayette d'une série qui compte cinq unités de la Marine nationale française. Son numéro de coque est F 711. Elle est parrainée par la ville de Saint-Malo depuis le 20 mai 2000.
Afin de s’entraîner en vue de lutter efficacement contre la piraterie, les bâtiments de la Marine Nationale se livrent quelques fois à des simulations grandeur nature. C’est pourquoi nous avons récemment réalisé un « skiffex » : de « skiff » désignant une petite embarcation et d’ « ex » pour exercice.
Dans le cadre de cet entraînement, quatre marins sont partis simuler des pirates à bord d’un zodiac, armés de couteaux et de lance-roquettes factice..
L’exercice met en oeuvre les zodiac, l’hélicoptère et le navire. Une fois l’embarcation des pirates stoppée et sous la protection de l’artillerie de la frégate, les pirates sont maîtrisés par une équipe de marin et ramenés à bord.
L’exercice est alors terminé et la plupart des acteurs familiarisés avec leur rôle, ce qui était précisément le but de la manœuvre.Une dernière photo souvenir est prise, et les SM Halles, Kerroumi, Lagadec et le QM Cardan, pirates d’un moment, peuvent reprendre leur place à bord.
Robert Surcouf (1773-1827)
Le malouin Robert Surcouf est un des corsaires français les plus réputés. Il commence sa carrière maritime comme mousse dans une expédition aux Indes et devient rapidement capitaine marchand.
Il sillone ensuite, en qualité de corsaire, l'Atlantique et surtout l'océan Indien pendant la Révolution de 1795 à 1800 et l'Empire en 1807-1808, capturant de très nombreux navires anglais.
Il poursuit de 1801; sa mort, sauf l'interruption de la campagne 1807, une florissante carrière d'armateur à la course, au commerce et à la pêche.
Le nom de Surcouf a été porté par 4 bâtiments de la Marine nationale antérieurement à la frégate F711.