27 décembre 2019

LAMOTTE PICQUET FASM Voeux 2020 section Bretagne Marcophilie navale

LA MOTTE PICQUET FASM 
Voeux 2020 section Bretagne Marcophilie navale







Spécialistes de la traque des sous-marins, les frégates F70 interviennent seules ou au sein d’une force natio­nale ou multinationale. Elles ont pour mission principale la protection de la force océanique stratégique (FOST) et des groupes aéronaval et amphibie contre la me­nace que représente un sous-marin.

Elles disposent de sonars remorqués et d’hélicoptères spécialisés Lynx qui augmentent sensiblement leurs capacités intrinsèques de détection et de lutte. Elles sont également dotées de puissantes capacités de lutte antinavire et anti-aérienne. Elles sont progressivement remplacées par les frégates multi-missions qui incarnent la nouvelle génération de frégates dédiées notamment à la lutte sous la mer


FASM La Motte Picquet Photo Bernard Hily





FASM La Motte Picquet Photo Bernard Hily

Voeux 2000 
FASM La Motte Picquet Photo Bernard Hily


Toussaint Guillaume Picquet de La Mothe, dit comte de La Motte-Picquet, est né le 1er novembre 1720 à Rennes. Il entre aux gardes-marine en 1735 et fait campagne sur les côtes du Maroc, en Baltique et aux Antilles. Enseigne de vaisseau en 1746, il sert dans l'escadre du duc d'Anville, il prend part à de nombreux combats et est blessé. Promu lieutenant de vaisseau en 1754, il navigue en mer des Antilles, en Atlantique puis aux Indes. Promu capitaine de vaisseau en 1762, il se retrouve à bord du Diadème puis commande La Malicieuse et la conduit contre les corsaires de Salé en 1764. Il se fait remarquer en escadre d'évolutions, en 1772, pour ses qualités manœuvrières au commandement du Cerf Volant.

Trois bâtiments ont déjà porté le nom de La Motte-Picquet.Aviso à hélice (1857-1891)Sa construction est ordonnée le 7 août 1857, il est mis sur cale à Cherbourg le 18 février 1858. D'une longueur de 54,55 m, il déplace 736 tonneaux et est armé de quatre canons de 140 mm rayés. Sa machine développe une puissance de 135 chevaux-vapeur et est appuyée par une voilure de 878 m². Son tirant d'eau moyen est de 3,42 m. Son équipage compte 89 hommes. Du 24 novembre 1859, date d'armement, à février 1863, ce bâtiment est affecté à la division des côtes occidentales d'Afrique. D'août 1864 à août 1866 à la division du Brésil et de la Plata. 

D'août 1867 à juillet 1870 à la division de l'océan Pacifique. Il participe aux événements d'Espagne en avril 1873 et évacue 80 religieuses françaises de Malaga vers Oran. Il est affecté à la Division navale de l'Atlantique Sud de janvier 1874 à décembre 1875, puis à la station de Terre-Neuve de mars à octobre 1877. Affecté à la station locale de Tahiti, il quitte Toulon en mai 1878 . Pendant sa route vers Papeete, la révolte des Canaques prolonge son passage en Nouvelle-Calédonie. Il n'arrive à Tahiti qu'en mai 1879. Il y séjourne jusqu'en mars 1880 et rejoint Lorient en juillet 1880 où il est désarmé. Utilisé comme bâtiment central de la défense mobile à Lorient, il est condamné en février 1891. Transport côtier (1919-1934)Construit aux Chantiers de la Loire, il est lancé le 26 septembre 1919. D'une longueur de 51,25 m, il déplace 700 tonneaux et est armé d'un canon de 90. Sa machine à charbon de 1 200 ch lui permet une vitesse de 12 noeuds. Son équipage compte 2 officiers et 25 hommes. 




À Toulon, il est utilisé à partir de 1920 pour des escortes et des transports sur le littoral méditerranéen. Il est rebaptisé Adour en juin 1922 puis Alfred de Courcy en 1924. Croiseur léger (1923-1945)Mis sur cale à Lorient le 17 janvier 1923; il est lancé le 21 mars 1924 et admis au service le 1" septembre 1926. D'une longueur de 181,30 m, il déplace 7.365 tonnes Washington. Son armement se compose de 8 canons de 155, 4 canons AA de 75, 2 hydravions embarqués. Sa machine de 115 100 ch entraîne 4 hélices et lui permet une vitesse maximale de 34 noeuds. Son équipage compte 27 officiers et 551 hommes. De 1927 à 1934, il est affecté tantôt à la 1" escadre tantôt à la 21 escadre puis à partir de 1935 à la Force navale d'Extrême-Orient. À l'ouverture des hostilités en septembre 1939, il se trouve à Saigon. Son activité se limite à des patrouilles sur les côtes d'Indochine, en mer de Chine et dans les parages de Java et de Sumatra. Au début de 1941, après de nombreux incidents à la frontière de l'Indochine et du Siam, il est décidé d'exécuter une opération navale dans le golfe du Siam. Le 15 janvier 1941, avec les avisos Dumont d'Urville, Amiral Chamer, Tahure et Marne, il appareille de Poulo Condor et le 17 surprend la flotte siamoise au mouillage à Koh Chang. Après une attaque à la torpille et au canon, quatre torpilleurs siamois sont hors de combat. Il n'y a pas de dégâts sur les bâtiments français. Le La Motte-Picquet est cité à l'ordre de l'armée de Mer le 16 avril 1941. Son activité est ensuite relativement réduite , il fait quelques courtes croisières sur les côtes d'Indochine puis se fait caréner à Osaka en septembre 1941. Il est mis en réserve fin 1942 à Saigon. Le 12 janvier 1945, il est attaqué à la bombe et à la mitrailleuse par les avions de la Task Force américaine 38 sur la rivière Dong-Nai. Criblé de balles et de petits obus, touché par une dizaine de bombes, les superstructures incendiées, il chavire et coule.



C’est une page d’histoire de la Marine nationale qui va maintenant rapidement se tourner. Les dernières frégates antiaériennes et anti-sous-marines du type F70, qui ont constitué pendant trois décennies l’épine dorsale de la flotte française, doivent tirer leur révérence sous deux ans.



Photos Bernard Hily  Merci Bernard 

sources :
© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/les-dernieres-f70-desarmees-dici-2021

Marine nationale

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