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09 août 2016

Cartophilie et aéronautique navale ANAMAN Rochefort Musée Charente Maritime Nord 2504 CRUSADER 10S CEPA

Cartophilie et aéronautique navale ANAMAN Rochefort




CRUSADER VOUGHT F8P


Au début des années soixante, la France cherche un successeur pour l'Aquilon. La Marine se tourne de nouveau vers Chance Vought.


 La flottille 12F renaît en octobre 1964, la 14F six mois plus tard. Le dernier des 42 F-8E (FN) - FN pour French Navy - est livré en 1965 c'est également le dernier des 1261 Crusader à sortir des chaînes de Dallas. 

Les Crusader F-8E (FN) furent produits pour l'aéronavale française, avec des ailes hypersustentatrices modifiées spécialement conçues pour les porte-avions de petites dimensions.
En 1999, plus de 10 avions avaient dépassé les 5000 heures de vol, et certains avaient plus de 1000 appontages au compteur, ce qui est considérable pour un avion embarqué. Ces appareils auraient dû être retirés à partir de 1985, à l'arrivée prévue des Rafale, mais ceux-ci ayant subi des retards budgétaires, pour faire la soudure, la Marine souhaitait des F-18 d'occasion, mais elle dû se contenter d'un programme de rénovation des F8-P, qui s'est terminée en 1997 : visite approfondie de la quille centrale, changement de la pieuvre électrique, et installation d'un détecteur d'alerte radar, qui faisait cruellement défaut depuis vingt ans. Le programme ne comportait pas le remplacement du vieux radar, qui n'est ni « look-down » ni doppler, ce qui mettait les Crusader hors d'état d'affronter un intercepteur moderne, comme le Mig 29. C'est en partie pour cette raison qu'ils n'ont été engagés à bord du Foch que jusqu’au 1er mars 1999, lors des missions Trident au-dessus de l’ex-Yougoslavie.


NORD 2504

Construit à un seul exemplaire au lieu de cinq prévus, le Nord 2504 est dérivé du célèbre Nord 2501 utilisé massivement par le transport aérien militaire français et plus connu du grand public sous le nom de Noratlas. L'appareil effectue son premier vol le 17 novembre 1958 avant d'être livré à l'aéronautique navale en juin 1959.

Affecté toute sa carrière à la BAN Fréjus - Saint-Raphaël (escadrille 10S), sa grande soute aménagée lui permettait d'effectuer aussi bien de l'instruction (radaristes, navigateurs) que des expérimentations au profit du CEPA. Le 2 décembre 1959, il sortira sans trop de dommages de la rupture du barrage de Malpasset qui détruit partiellement la base aéronavale.



Escadrille CEPA/10S

Son histoire se confond avec les origines de l'aéronautique navale française. Créé et installé sur l'aérodrome de Fréjus Saint-Raphaël (proche de Saint-Tropez) dès 1911, l'existence du service de l'aviation maritime est formalisée par un décret du 20 mars 1912.

Il dispose du croiseur Foudre, transformé en porte-aéronefs. Dès sa première année d'existence, il se distingue par l'expérimentation de l'hydroaéroplane Canard Voisin. Cet aéronef atteindra la vitesse record de 70 km/h.

L'année 1914 voit le premier décollage d'un avion de type René Caudron depuis la piste en bois de la Foudre.
Le 8 septembre 1916, afin de dissocier les missions d'expérimentation de celles d'instruction des pilotes, la commission d'études pratiques d'aéronautique (Cepa) est créée Sa mission est de procéder aux études expérimentales prescrites par le ministre.




Basé à la BAN d'Hyères, le centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronautique navale (CEPA/10S) est l'organisme spécialisé de la Marine pour l'expérimentation, la validation de nouveaux matériels aéronautiques et la réception et le convoyage des aéronefs de l'aéronautique navale.

Le CEPA/10S a été créé en septembre 2001 avec la dissolution de l'escadrille de Réception de convoyage etd'Expérimentation/10S (ERCE/10S). Au 1er octobre 2001, le CEPA/10S, réunissait 180 militaires et 50 civils.

Le centre a pour principales missions de :

  • suivre le développement et la mise au point des aéronefs ou des matériels;
  • d'effectuer des essais techniques particuliers, des essais de réception et des essais officiels d'intégration de systèmes d'armes ;
  • d'étudier et valider des améliorations de matériels en service dans l'aéronautique navale ;
  • d'assurer les vols à caractère technique des aéronefs de l'Aéronautique Navale liés à la maintenance aéronautique réalisée hors marine ;
  • d'assurer les vols de convoyage et les mouvements administratifs des aéronefs de l'Aéronautique Navale à partir ou à destination des industriels ;
  • d'élaborer et tenir à jour les programmes des vols techniques, de réception et de mise au point des aéronefs de l'Aéronautique Navale ;
  • d'assurer les fonctions de centre de coordination informatique pour l'informatique opérationnelles de l'Aéronautique Navale.
La compétence du CEPA/10S s'étend à tous les avions et hélicoptères de l'Aéronautique Navale, à leurs systèmes d'armes, à leurs équipements, aux matériels de sécurité des vols, aux matériels de soutien des aéronefs et à la formation spécialisée du personnel, mais aussi aux installations aviation des porte-avions et des bâtiments porteurs d'hélicoptères.

sources :

http://netmarine.net/aero/aeronefs/crusader/index.htm

http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/forces/aeronautique-navale/escadrilles/escadrille-cepa-10-s


http://www.netmarine.net/aero/unites/10s/index.htm

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