Theodore Botrel Les Chants du bivouac
Pour entretenir le moral des troupes stationnées au front pendant de longues périodes, en France, le ministère de la guerre organisa la venue d'artistes afin de donner des représentations théâtrales et ainsi divertir les soldats. Des représentations strictement encadrées par les autorités.
Il est né à Dinan le 14 septembre 1868 et fut élevé par sa grand-mère à Parson, hameau dépendant de Saint-Méen, ses parents étant partis faire fortune à Paris. Comme ces derniers ne firent pas précisément fortune, le jeune Théodore dut les rejoindre à l'âge de sept ans pour faire ses études chez des congréganistes avant d'être mis en apprentissage chez un serrurier d'où il passa, la vocation tardant, chez un éditeur de musique puis un joaillier et enfin chez un avoué lettré où il devient saute-ruisseau, ce qui le mit en rapport avec le milieu théâtral.
Un « bon moral » est alors comme l’envers du « cafard »
le « moral des soldats » et celui de la nation sont des préoccupations essentielles pour ceux qui conduisent la guerre
Dès 1916, a été créé un service (puis Bureau) du « moral » chargé, entre autres, de contrôler le courrier des soldats, et perfectionnant progressivement ses instruments de saisie du « moral »
POUR EN FINIR AVEC LE « MORAL » DES COMBATTANTS
André Loez
C'est dans ce contexte que les revues aux armées font leur apparition sur les différents fronts à partir de l'été 1915. Derrière ce nom, pas de revue littéraire mais des spectacles de music-hall ou des cafés concerts, déjà en vogue avant-guerre. L'objectif est de distiller de la bonne humeur au sein des troupes au travers de spectacles, le plus souvent musicaux, qui font la part belle à des chansonnettes légères, voire grivoises, appréciées des soldats. Mais en plus de ces revues, des professionnels du monde artistique vont se déplacer directement dans les cantonnements pour organiser de véritables représentations théâtrales.
Quand éclate la guerre, Botrel à 46 ans. Il n'est plus mobilisable mais engagé au Théâtre aux armées pour composer des chants qui seront repris par les Poilus.
Il est né à Dinan le 14 septembre 1868 et fut élevé par sa grand-mère à Parson, hameau dépendant de Saint-Méen, ses parents étant partis faire fortune à Paris. Comme ces derniers ne firent pas précisément fortune, le jeune Théodore dut les rejoindre à l'âge de sept ans pour faire ses études chez des congréganistes avant d'être mis en apprentissage chez un serrurier d'où il passa, la vocation tardant, chez un éditeur de musique puis un joaillier et enfin chez un avoué lettré où il devient saute-ruisseau, ce qui le mit en rapport avec le milieu théâtral.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1311050c.r=Botrel%20theodore?rk=21459;2
Une carte postale double présente l'un de ces chants : Le Paimpolais.
C'est un chant patriotique sur l'air de La Paimpolaise.
Décidé de faire carrière dans les chemins de fer ou à la Banque de France, il s'engagea pour cinq ans, au 4ième de ligne, à Rennes pour son service militaire : un pré-requis.
"Un soir - il a 25 ans -, un des artistes n'est pas au rendez-vous. - Le directeur du Chien Noir, Victor Meusy, le pousse sur scène en annonçant : "Le chansonnier breton, Théodore Botrel, dans ses œuvres." - Son tour de chant dut avoir un certain succès car quelques jours plus tard, il y est engagé à raison de cinq francs par soir."
Ce sera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol (bien connu à Toulon des joueurs du RCT) jusqu'à sa mort en 1941.
On remarquera que dans cette chanson, il chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise
Il reprend donc cet air connu en y mettant de nouvelles paroles
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k88035377.r=Botrel%20theodore?rk=793995;2
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