02 janvier 2015

Les Pilotines de Brest Port Bretagne Finistère rade goulet

Les Pilotines de Brest

La Poste a bien terminé l'année avec de belles doubles oblitérations 
Merci à elle pour tous les efforts fait en ce sens….!!!




En 1689, le pilotage est rendu obligatoire pour les vaisseaux français de plus de cent tonneaux et les étrangers entrant et sortant des ports de guerre.

En 1789, puis par un texte du 15 août 1792, l'Assemblée Législative fixe le nombre de pilotes dans chaque port français. Le décret napoléonien de Posen du 12 décembre 1806 reprend ces dispositions.





Au XIXe siècle, le pilotage en Mer d'Iroise et Rade de Brest se répartit entre les stations de pilotage de l'Aberwrac'h, Portsall, Ouessant, Molène, Le Conquet, Camaret, Brest, et Landevennec, occupant en 1830 25 pilotes-lamaneurs. On peut y ajouter la station de pilotage de l'Île de Sein. La profession de pilote se divise, de fait, en pilotes hauturiers pour l'atterrage en Mer d'Iroise, et pilotes côtiers pour l'entrée des ports et de la rade de Brest, voire de la remontée de l'Aulne vers Chateaulin-Pont-de-Buis. Les pilotes sont individuellement propriétaires de leur voilier. 




Les pilotes du large de Sein, Portsall, Ouessant etc... amenaient les navires jusqu'à l'entrée de Brest et les mouillaient en baie de Roscanvel ou devant Bertheaume, où les pilotes du port les prenaient en charge pour les mener à quai. Après la guerre de 14-18, il y a 2 pilotes à Sein, 3 à Molène, 2 à Ouessant, 1 à l'Aberwrac'h et 2 à Portsall, et 2 au Conquet.

Au XXe siècle, la profession s'organise en Syndicat, puis Société, puis Station, communauté professionnelle propriétaire des navires et du matériel et dont les parts sont répartis entre les pilotes adhérents. 





Elles sont 5 dans la Marine nationale à assurer le service des ports de Brest, Toulon et Cherbourg. La Mitre et la Tour Royale à Toulon, la Cotentine à Cherbourg et le Léon et la Cornouailles à Brest


Les vedettes mesurent 12.2 mètres de long pour 3.55 mètres de large. Affichant une autonomie de 16 heures, elle peut atteindre la vitesse de 30 noeuds grâce à deux moteurs Yanmar 6LPA-ST2P d'une puissance totale de 510 cv.



Les nouvelles pilotines ont été conçues et construites selon les normes de la Marine Marchande, le Bureau Véritas étant chargé de la classification. « Répondre aux exigences de classification sur un aussi petit bateau a été un défi pour les architectes. La conception des bateaux a été entièrement réalisée et développée en 3D, cela a permis un degré élevé de précision et de conformité, qui étaient des exigences spécifiques de la Marine nationale », explique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Elaboré par la Direction Générale de l'Armement (DGA), le cahier des charges spécifiait également un haut taux de disponibilité. Ainsi, les pilotines doivent pouvoir naviguer 350 jours par an. Des efforts ont notamment été réalisés pour faciliter la maintenance. Ainsi, la longueur du compartiment machines a été augmentée afin de faciliter l'accès aux différents équipements, dont les moteurs. On notera qu'une grande défense de protection, en mousse élastomère, a été posée autour du plat-bord. Cette disposition permet de protéger la coque pendant le transbordement des pilotes sur les navires.


Le " corps " des pilotes de la flotte a été créé en 1878, suite à une école crée en 1862. C'est une des plus vieilles spécialités de la Marine, après les mécaniciens et chauffeurs, (une quinzaine d'années plus tôt) et les canonniers.

La décision de fermer l'Ecole est tombée en août 1964, pour une fermeture définitive un an plus tard. C'est ce qui a motivé le versement du Mutin à l' école de manoeuvre en octobre 1964.

sources :


Mer et Marine

http://www.meretmarine.com/fr/content/toutes-les-nouvelles-pilotines-des-bases-navales-sont-operationnelles

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