Durant cette campagne, le Laplace a effectué des travaux hydrographiques avec pour objectif principal le contrôle des accès aux ports de Saint-Pierre et de Miquelon (profondeurs, marée, courants, nature des fonds marins, trait de côte …).
Les cartes marines de la zone, basées pour la majorité sur des levés canadiens des années 1950, vont ainsi pouvoir être mises à jour.
Le Laplace est un bâtiment hydrographique de la marine nationale, mis à la disposition du SHOM pour ses travaux en mer.
Un souvenir philatélique du BH2 LAPLACE a été réalisé à Saint-Pierre et Miquelon sur une carte postale montrant le bâtiment. Un timbre à date illustré porte la date du 14 juillet 2014.
La connaissance de l'environnement
Les activités d'océanographie militaire mettent en oeuvre les compétences et les moyens des différents services du SHOM et des groupes hydrographiques et océanographiques. Elles font aussi largement appel aux moyens à la mer des régions maritimes et des forces, par exemple pour les campagnes scientifiques ou le recueil de données bathythermiques.
Les bâtiments de la marine nationale éprouvent un besoin croissant d'informations concernant l'environnement marin, et en particulier la propagation du son dans l'eau, la bathymétrie, la sédimentologie, le champ de pesanteur... L'objectif est de fournir aux forces la meilleure connaissance possible de l'environnement océanique et météorologique, et les moyens de l'exploiter, pour optimiser l'utilisation des systèmes d'armes (comme les sonars, les radars, mais aussi les torpilles, les missiles, l'aviation embarquée…) et pour disposer d'une appréciation de la situation (GHOM) unique et qualifiée pour les systèmes d'information et de commandement.
Les services du SHOM procurent aux forces des outils efficaces et adaptés aux nouvelles formes de lutte. Destinés à être intégrés dans des bases de données embarquées, ils sont fournis sous forme de données classiques ou numériques (extraits des bases de données du SHOM).
Le SHOM mène une collaboration active avec de nombreux organismes extérieurs (Météo-France, Centre national de la recherche scientifique, Ifremer, Universités..). Il utilise également les données fournies par les satellites d'observation de la terre (Topex Poséidon, ERS1, JASON, SPOT…)
Le SHOM mène une collaboration active avec de nombreux organismes extérieurs (Météo-France, Centre national de la recherche scientifique, Ifremer, Universités..). Il utilise également les données fournies par les satellites d'observation de la terre (Topex Poséidon, ERS1, JASON, SPOT…)
Un environnement ouvert à de nombreuses collaborations
Le centre de Brest du SHOM s'étend sur un terrain de 10 hectares en périphérie de la ville de Brest, à proximité de l'Université de Bretagne Occidentale et non loin du Technopôle de Brest-Iroise.
Ouvert à de nombreuses collaborations, il est engagé avec de multiples organismes, militaires et civils, dans des activités communes de recherche ou de développement variées. L'Ifremer*, Météo-France, l'Université de Bretagne Occidentale, ou encore le CNRS comptent parmi ses partenaires civils les plus importants.
La collaboration s'étend aussi en dehors du territoire national : actions communes avec des organismes de recherche étrangers dans le domaine de l'océanographie militaire, participation à plusieurs groupes de travail de l'OHI sur l'évolution des documents nautiques et le développement de la carte électronique.
Le SHOM produit des cartes électroniques de navigation officielles (ENC), qui sont diffusées par Primar, label commercial du centre européen de coordination pour la carte électronique (RENC).
Merci à Claude, JEF et Daniel
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