18 mars 2014

2014 Patrouilleur Le Malin aux îles Glorieuses TAAF Terres australes Iles éparses

Patrouilleur Le Malin 
aux îles Glorieuses TAAF


L’archipel des Glorieuses (7 km²) est composé de deux îles coralliennes : la Grande Glorieuse (3 km de diamètre) où se trouvent les installations humaines, et l’Ile du Lys (circulaire de 600 mètres de diamètre) entièrement déserte.



L’est et le nord-est de la Grande Glorieuse sont caractérisés par un ensemble de dunes atteignant une altitude maximale de 12 m. Deux petits îlots, les Roches vertes et l’Ile aux Crabes, complètent l’archipel. Le tout est entouré d’un lagon s’asséchant aux basses marées. Elles sont situées à 220 km au nord-ouest de Diego Suarez (Madagascar).

La flore se compose essentiellement de cocotiers et de filaos. La faune est représentée principalement par une colonie de sternes assez importante.

TAD manuel Iles Glorieuses Iles Eparses 23-1-2014

Le climat est caractérisé par deux saisons :
=> une saison fraîche, de mai à novembre, pendant laquelle souffle un courant d’alizés de secteur est à sud-est. Durant cette période, les températures moyennes sont de l’ordre de 24,8°C à 27,7°C. La période de sécheresse va de septembre à novembre.
=>une saison chaude, de décembre à avril, qui correspond au régime de mousson de nord-ouest. Les précipitations sont importantes, de 107,5 à 214,3 mm par mois, avec un maximum en janvier. Les températures moyennes avoisinent les 28 °C et le taux d’humidité est compris entre 81 et 84%. A cette saison, l’île est parfois affectée par le passage de tempêtes ou de cyclones tropicaux. On en dénombre environ 7 par décennie, passant à moins de 200 km de l’île.






Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. 

Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. 




C'est à cette époque que Mr Hyppolite Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. 

Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.



TAD manuel Iles Glorieuses Iles Eparses 23-1-2014


Le DLEM a la charge des Glorieuses, au même titre que le 2 RPIMa de la Réunion à celle des autres Iles Eparses, exceptée Bassas da India car cette île est la plupart du temps totalement immergée.



le C-160 TRANSALL en approche à Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



Au verso le cachet du Vaguemestre ou du Gérant Postal alternant avec le cachet du devant de l'enveloppe Merci

Îles Glorieuses : polémique sur l’interpellation de braconniers mahorais par le TCD SIROCO

Le syndicat des pêcheurs mahorais conteste les circonstances dans lesquelles deux pêcheurs mahorais ont été interpellés dans les eaux françaises autour des îles Glorieuses. Privés de VFI, de matériel de pêche et dotés de très peu d’essence, ils auraient mis trois jours à rejoindre Mayotte, grâce à l’aide d’autres pêcheurs.

Le syndicat des pêcheurs mahorais conteste les circonstances dans lesquelles deux pêcheurs mahorais ont été interpellés dans les eaux françaises autour des îles Glorieuses. Privés de VFI, de matériel de pêche et dotés de très peu d’essence, ils auraient mis trois jours à rejoindre Mayotte, grâce à l’aide d’autres pêcheurs.
Les barques N’Djema et Riziki avaient été surprises en pêche illégale le 31 décembre par le navire militaire français le Siroco. Les braconniers affirment qu’on ne leur a laissé que 60 litres d’essence pour regagner Mayotte et aucun moyen de pêcher et que, ravitaillés par d’autres pêcheurs, ils ont mis 3 jours à rentrer, affamés.
Face au démenti du préfet de La Réunion, Régis Masséaux, président du syndicat maritime des pêcheurs professionnels mahorais (SMPPM), défend ses pêcheurs. Il précise dans un courrier aux préfets de La Réunion et des Taaf qu’il ne cautionne pas les faits, mais qu’il a saisi le procureur (courrier au procureur pages 1 et 2) pour faire la lumière sur cette affaire où « les procédures n’ont pas été respectées ». Pour des faits similaires, des navires sri-lankais et asiatique ont été déroutés et jugés à terre. Pourquoi traiter autrement les pêcheurs de Mayotte ?
Régis Masséaux dénonce surtout les décisions ayant mis en danger les pêcheurs et déplore que le gendarme soit couvert par le préfet. « Si la pêche à Mayotte ne ressemble pas à celle de la France aujourd’hui, il faut dire qu’on n’y a pas mis de gros moyens pour la moderniser ni la sécuriser », ajoute Régis Masséaux.
 Le Marin


et au décollage

La marine française a-t-elle « abandonné » des braconniers mahorais surpris aux îles Glorieuses en ne leur laissant que peu d’essence ? C’est l’accusation portée par les pêcheurs, qui ont dérivé trois jours. La préfecture de La Réunion conteste.

La marine française a-t-elle « abandonné » des braconniers mahorais surpris aux îles Glorieuses en ne leur laissant que peu d’essence ? C’est l’accusation portée par les pêcheurs, qui ont dérivé trois jours. La préfecture de La Réunion conteste.
Le 31 décembre, le navire militaire français le Siroco a surpris des pêcheurs mahorais aux îles Glorieuses, dans les eaux françaises, où la pêche est interdite. Selon les braconniers, on ne leur a laissé que 60 litres d’essence pour regagner Mayotte. Ils ont dérivé trois jours avant d’être récupérés par d’autres pêcheurs. Le préfet de La Réunion dément. Dans un communiqué, il affirme que les pêcheurs sont repartis « avec le plein de carburant et plusieurs jerricanes à bord permettant la traversée retour vers Mayotte dans des conditions normales de navigation ». Il cite en revanche la destruction des engins de pêche, du matériel de campement et d’un stock de carburant caché à terre.
Le Marin

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/iles-glorieuses-polemique-sur-interpellation-braconniers-mahorais-08-01-2014-125447


sources :

http://dlem.legion-etrangere.com/mdl/info_seul.php?id=42&idA=115&idA_SM=0


http://www.taaf.fr/Les-Glorieuses




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