Eloge du Pissalat
Bonjour à tous,
Le père d’Eugène GONIDEC était embarqué en 1942 sur la corvette LOBELIA et le 30 mai 1942, il débarquait à Mourmansk. Permissionnaire il dirigea ses pas vers une trattoria soviétique dans l’espoir de déguster un bon « pan bagnat ». Quelle ne fut pas sa surprise devant le plat qui lui fut présenté, très différent en tout point de ce qu’il avait dégusté rue Barla.
Cela dit cambusard et pluie sont au menu du weekend.
Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec
*Pissalat : du niçois peis salat (poisson salé) est une sauce niçoise indispensable à la confection de la pissaladière
Bonjour à tous,
Le père d’Eugène GONIDEC était embarqué en 1942 sur la corvette LOBELIA et le 30 mai 1942, il débarquait à Mourmansk. Permissionnaire il dirigea ses pas vers une trattoria soviétique dans l’espoir de déguster un bon « pan bagnat ». Quelle ne fut pas sa surprise devant le plat qui lui fut présenté, très différent en tout point de ce qu’il avait dégusté rue Barla.
Il se fit la réflexion qu’à Riquier ou même à Magnan les tomates avaient une saveur très différente. Un fait est patent, le pan bagnat, fleuron de la gastronomie niçoise, exporté dans le monde entier, se trouve interprété avec une extrême originalité à Norfolk, Shangaï ou Adélaïde. Un seul plat des bords du Paillon échappe à cette fatalité : la pissaladière. La raison en est très simple, seule une mère niçoise titulaire du brevet de vingt ans d’ancienneté dans la réalisation de ce plat est en droit de nommer ainsi cette friandise au pissalat.*
Cela dit cambusard et pluie sont au menu du weekend.
Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec
*Pissalat : du niçois peis salat (poisson salé) est une sauce niçoise indispensable à la confection de la pissaladière
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire